(TC) DANCE WITH THE DEVIL

DANCE WITH THE DEVIL (halloween)

tout chicago

Je venais à peine d'essayer d'expliquer au mec qui venait de me frapper qu'il se trompait sur mon compte, qu'un autre homme se dirigea vers moi, et dans une réplique, digne des meilleurs western, me poussa violemment au sol. Je restai un moment sonné, incapable de comprendre pourquoi exactement à chaque fois que je sortais tout se passait toujours mal, lorsqu'une main entra dans mon champ de vision. Je relevao la tête pour voir le visage familier de Suzanne qui commençait d'ailleurs à me réprimander sans me laisser le temps d'en placer une alors que je me redressai péniblement

« C'est pas ce que... »

Ce que tu crois, ça aurait dû être la fin de ma phrase, mais des bruits coupèrent ma phrase en plein milieu...Si au début j'avais pu penser naïvement à des pétards, à des jeunes s'amusant à faire des idioties dans les rues, les premiers cris infirmèrent vite mon hypothèse alors que mon instinct primitif ne me disait plus qu'une seule chose « Cours ! ».
Mais je n'eus même pas le temps d'agir, qu'une main agrippait mon bras et nous entraînait avec Suzanne sous une table, en temps normal j'aurais hurlé, essayé de me dégager mais devant l'urgence de la situation je ne dis rien, restant immobile, regardant le massacre qui se jouait sous mes yeux comme on regarderait un mauvais film d'horreur. Ça ne pouvait pas être réel. Impossible.

DANCE WITH THE DEVIL

chicago hanté

Elle sent les poils de ses bras s'hérisser à la remarque de la blondasse au gamin mal élevé. Un semblant de tenue ?! Elle ne s'est pas regardée, elle, pour oser dire une chose pareille. Subitement, elle a envie de la frapper. Elle ne sait pas si c'est une répercussion de Darwin ou seulement de l'agacement, mais la blonde, à la perruque brune pour l'occasion, a bien envie de l'attraper par le col et lui montrer à qui elle a affaire. Mais Riley alias Mercredi Addams n'a même pas le temps de rétorquer, déjà l'inconnue s'éloigne, et le gamin la provoque avec une grimace, le visage niché dans le cou de sa sœur. Elle n'en croit pas ses yeux. Et puis, soudain des coups de feu. Des coups de feu ! Riley tourne la tête, les yeux grands comme des soucoupes et avant qu'elle ne réalise ce qui se passe, une douleur vive la prend à l'épaule et lui coupe le souffle. Elle ne s'est jamais prise une balle sur le jeu, et voilà que ça lui arrive dans la vie réelle. Quelle ironie. Mais, elle n'a pas le temps de s'attarder sur la douleur, l'instinct prend le dessus et Riley se jette sous une table du stand pour éviter une nouvelle projection de balles en s'écrasant sur un individu (Suzanne ? Eskil ? Alessio?) qui a eu la même idée de cachette.

DANCE WITH THE DEVIL (meooow)

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Reconnaissant finalement les coup de feu, je n'ai pas le temps de faire quoi que ce soit que les gens en panique me poussent, me faisant lâcher le bras d'Alessio. « Ale' !» Tout se passe trop vite et une inconnue me fait perdre l'équilibre, et je percute un truc. Enfin ... un ...quelqu'un. Quelqu'un qui me prend sans que je puisse réagir pour me mettre à l'abri sous un stand, avec Alessio. Je le remercie du regard, incapable d'articuler quoi que ce soit. Le costume de catwoman que je porte ne me donne pas l'avantage de posséder neuf vies, et c'est là que je réalise que je panique. Gentiment, mais sûrement. Je jette un coup d’œil rapide sur Alessio et le cache un peu plus sous le stand en servant pas la même de bouclier humain. Ce n'est pas rationnel, amis qu'est-ce qui l'est, dans une situation pareille ? Rien. Alors je le protège, comme si c'était un enfant. Je suis officiellement devenue cinglée.

Pas le temps de faire autre chose ou de réfléchir ... juste attendre. Mercredi Adams (Riley) tombe sur moi et je me retiens de hurler parce que j'ai vu un tireur à proximité. Je déglutis et la tire encore vers nous pour qu'on soit à l'abri. J'ai pas de poignard ... j'ai rien. Et ya le bourreau qui est tout près ... mon cerveau tente de trouver une solution à toute vitesse.

Mera ne réagit pas au premier coup de feu, qu'elle prit pour des pétards ou un stand écroulé. Pourtant, d'autres bruits sourds identiques retentirent et elle fut obligée de constater face à la panique naissante qu'ils étaient en danger. Son cœur manqua un battement ; et si Aria était ici, au milieu de la foule ? Et s'il lui arrivait quelque chose ? Dire qu'elle avait voulu venir boire un verre pour se détendre … Percutée de toutes parts, Mera eut bien du mal à se frayer un chemin parmi la foule. Tout le monde hurlait, se poussait, se piétinait et tentait de se cacher. Les premiers cdavres s'amoncelaient sur le bitume, et le sang arracha un haut-le-coeur à Mera qui haït franchement l'espèce humaine en cet instant. Tous ces gens qui criaient et partaient dans tous les sens étaient-ils vraiment des joueurs du Darwin's Game ? Sûrement pas, sinon ils ne s'enfuieraient pas comme des lâches. Profondément agacée – et bien que complètement terrifiée et consciente qu'ici, elle n'avait qu'une seule vie – Mera se posta derrière un stand déserté et se retrouva à côté de quelqu'un [PERSONNE AU CHOIX]. Elle ne lui accorda nul coup d'oeil, mais lança, en abandonnant son chapeau de pirate au sol qui l'encombrait plus qu'autre chose : « Est-ce qu'on tente d'intervenir ? On ne va pas laisser des dizaines de personnes se faire abattre parce que la police est incapable de bouger son cul à temps. »

DANCE WITH THE DEVIL (halloween)

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le temps de réaliser, tu étais déjà tapie derrière le premier bouclier trouvé; un stand fantôme, un stand abandonné. la masse qui bascule, la masse qui bouscule, la masse qui a failli t'écraser sous ses pieds sans aucun scrupule. bien que tu sois encore entière, ce n'est plus le cas de ton lapin. ni celui d'autres infortunés piétinés par les opportuns. la panique qui te paralyses le bras, ta main qui reste accrochée à ton sceau de bonbons, sceau que tu continues de tenir encore maintenant. mais derrière le stand de tirs, tu n'es pas seule.

est-ce qu'on tente d'intervenir ? on ne va pas laisser des dizaines de personnes se faire abattre parce que la police est incapable de bouger son cul à temps.

la nervosité qui vient plus ou moins détendre tes traits, le regard braqué vers le groupe cagoulé. on leur fait la peau avec des carabines de foire? c'est vrai ça, vous étiez planquées par des peluches immenses et des cibles avec quelques impacts. mais c'était pour déconner, pas vrai?

HRPG:

Et t'as même pas le temps d'analyser un peu plus la situation qu'une autre déboule sur vous, une jeune blonde déguisée en Mercredi Adams. T'as faillis lui foutre un coup de coude dans le visage et tenté de l'immobiliser mais juste à temps tu remarques que c'est pas quelqu'un qui fait partie de ces sauvages. Tu deviens trop sur les nerfs, ces temps-ci, et cette situation n'arrange absolument pas les choses. Tu les regardes, ces trois jeunes gens, tu prend même le temps de plonger ton regard dans les yeux de chacun. Toujours le doigt sur la bouche pour qu'ils ne l'ouvrent pas. Et doucement tu chuchotes. Ecoutez, j'suis vétéran de l'armée et maintenant pompier. "Alors faites ce que je vous dit. Vraiment." Tu les fixes on ne peut plus sérieusement, tu veux les rassurer, leur faire comprendre que tu peux les protéger, car ils n'ont pas l'air de bien savoir se défendre et sans toi, ils pourraient se jeter dans la gueule du loup. Toi tu as un peu d'expérience. Tu connais bien les fous armés pour avoir fait la guerre, tu connais bien la fragilité de la vie pour être pompier. "Faîtes les morts." continues tu, sur de toi. Non, tu ne panique pas, tu ne doit pas ou sinon tu te fera tuer. Puis tu sais que les flics doivent être presque déjà là. Si tu commences à faire l'idiot, tu va tous les faire tuer. Tu ne peux pas te permettre ça. "Allez, allongez-vous, relâchez-vous. Faîtes les morts."

DANCE WITH THE DEVIL (halloween)

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Toujours muet et immobile, je regardais les gens fuir, les corps qui tombaient et le sang qui commençait à tâcher le sol dans une sinistre peinture urbaine. Je ne pouvais pas réagir pour le moment, j'en étais incapable, comme à chaque fois le choc me paralysait, vidait mon esprit...
Ce ne fut que quand Suzanne se mit devant moi, en bouclier humain, avant qu'une autre personne ne nous écrase tous les deux, que je revins à la réalité commençant par observer la nouvelle arrivante et remarquant immédiatement le sang sur son épaule, qui ne pouvait être que le sien.
Rapidement je l'attrapai et la fit passer derrière moi, sentant d'avance le regard réprobateur de Suzanne sur moi.

Toutefois je n'eus pas le temps de lui faire la moindre remarque que l'homme qui nous avait sauvé s'adressa à nous, je devinais au ton qu'il nous chuchotait des instructions mais je n'arrivais plus à comprendre un mot, à croire que le choc avait effacé tous mes progrès en anglais. Je glissais ma main dans celle de Suzanne et la regardai légèrement perdu, m'adressant rapidement à elle en espagnol

«Tu peux traduire ? »

DANCE WITH THE DEVIL (meooow)

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L'attitude chevaleresque d'Alessio vis-à-vis de Mercredi Adams m'agace passablement (quand on sait que je suis quand même en train d'essayer de le protéger là !), mais je n'ai pas le temps de grogner quoi que ce soit que notre sauveur commence à nous donner des instructions. Je fronce les sourcils en sentant toute l'inquiétude de mon protégé et lui serre la main avec une assurance que je commence à peine à retrouver. « Faut faire le mort. » Que je lui dis en espagnol chuchoté. Souriant un peu alors que je sens mon bide qui se retourne à l'idée que nous ne sommes plus dans un jeu, là. « Te coucher et faire le mort. » Je me tourne ensuite vers lui (eskil) et lui demande, alarmée : « Ya des gens qui sont en train de crever et tout ce qu'on doit faire c'est rester couchés comme si de rien ?! » Ça me paraît lâche, et je sais plus trop quoi penser. Mais s'il faut que ça pour survivre... « Comment t'es sûr qu'ils vont pas se mettre à tirer sur les cadavres, aussi ? » Je me suis approchée de lui et lui ai murmuré cela à l'oreille. Je veux pas paniquer les deux autres, alors que je tente de donner un sens à ce que je suis en train de vivre en ce moment.

Les deux jeunes se mettent à parler espagnol et c'est là que tu commence a avoir bien peur qu'ils ne comprennent pas un mot de ce que tu dis, meme si en tant qu'ancien étudiant en langue tu connais les rudiments de la langue.. Mais la fille se retourner vers toi et te regardes, perplexe. Et elle parle anglais. Tu es rassuré. Là voilà qui se demande si c'est la bonne chose à faire que de rester là sans rien faire. Et tu la comprends, vraiment. Car ton instinct de pompier te dis d'agir et de sauver tout ces gens. Mais tu n'a pas d'armes, tu n'es pas flic. "Écoute, on est pas dans le Darwin.." Et merde, maintenant elle sait que tu joues. L'espagnol aussi car il te regarde avec un certain intérêt. Jouent-ils, eux ? T'oses pas trop leur demander et puis ce n'est pas le moment. "On peut pas se permettre. On a pas d'armes, on est pas des ninjas. On va faire beaucoup plus de mal que de bien si on fait une connerie. J'essaie d'en sauver le plus possible, vous trois. Je peux pas mettre plus de vies en danger." Tu te tais, t'espères qu'elle comprend. Les coups de feux ne s'arrêtent pas et t'as peur. Mais tu te contrôles. T'essaies.

Cogner un pédophile en chasse est nettement différent d'affronter dix gars armés pour la guerre. Vincent n'a pas besoin qu'on lui rappelle les commandements de la survie pour savoir que la meilleure de ses options est d'abandonner sa bonne action factice pour aller se planquer le plus loin, le plus profond, qu'il est possible dans ce labyrinthe de rues et de costumes. Il ne devrait même pas être là. Il déteste Halloween. Sûrement pour les raisons que la petite escouade meurtrière incarnent terriblement. Ça, et le sang, qu'on ne distingue pas du vrai du faux. Les gens font semblant d'être des monstres et hurlent, scandalisés, lorsqu'ils en rencontrent enfin... En d'autres circonstances, ça ferait rire Vincent. Il ne rit pas.

« Allez vous faire foutre, putain ! » Une salve de balles lui rétorque. Ce n'est peut-être pas vraiment lui mais ça le fait s'agenouiller, se recroqueviller sur lui-même et ajuster son masque, comme s'il pouvait le cacher tout entier. Bien sûr que non. Il n'y a qu'à voir les corps qui s'affaissent alentours, les êtres fébriles qui se planquent et qui pleurent. Des gens meurent. Des gens meurent pour de vrai, en plein Chicago.

DANCE WITH THE DEVIL

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Elle n'a pas mal au début. Il y a l'adrénaline, la peur aussi, le rythme cardiaque qui s'accélère. Elle a oublié son épaule qui saigne, la balle qui s'y est logée et qui n'a sans doute pas du ressortir. Son premier réflexe est de se cacher, de se coucher derrière un stand quelconque avant qu'une autre balle ne l'atteigne de plein fouet. Et elle s'écrase sur une jeune femme (Suzanne) qui affolée en premier lieu, la tire ensuite vers le petit groupe qui s'est formé. Riley a envie de la prendre dans ses bras pour la remercier mais elle n'en a pas le temps. Il y en a un autre (Alessio) qui l'entraîne derrière lui, Riley ne comprend pas pourquoi. D'ailleurs, elle semble le reconnaître, il ressemble étrangement à un patient qu'elle côtoyait lors de son stage à l'hôpital psychiatrique. Elle doit se tromper. Riley a envie de rire aussi. De manger une glace. Elle ne sait pas pourquoi, elle se dit qu'une glace lui ferait le plus grand bien. Cette folie lui monte à la tête, elle devient euphorique. Pan, pan, pan. Les tirs résonnent comme une tragique symphonie. Un autre (Eskil) leur demande de faire les morts. Faites les morts. Elle le trouve drôle. Il évoque Darwin et elle pense alors être sur le jeu. Où est son arme ? Elle la cherche partout sur elle en fronçant les sourcils. « J'aurais aimé être un ninja. » qu'elle répond. Cela n'a ni queue ni tête, mais dans son esprit tout a un sens.

DANCE WITH THE DEVIL (halloween)

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Retenant un soupir agacé à l'idée de nous faire perdre à tous quelques précieuses secondes dont pouvait dépendre notre survie, je glissai ma main dans celle de Suzanne et lui demandai de me traduire les instructions que l'homme nous avait chuchoté, mon cerveau ayant décidé de ne plus comprendre un mot d'anglais au pire des moments.

Faire le mort. Se coucher, et faire le mort.

Je fronçai les sourcils en entendant ça, des gens mourraient sous nos yeux et on était supposé l'ignorer et se faire oublier ? On devait accepter d'être lâche ?
C'était dur pour moi d'approuver ce choix. Je me battais chaque jour sur Darwin pour faire oublier mon acte de trahison, je me battais chaque jour pour faire oublier ma couardise et pourtant dans ce monde j'allais devoir m'y rabaisser. Parce que je devais me rendre à l'évidence, il n'y avait pas d'autres solutions, ici j'étais juste un gamin, sans armes, qui sortait juste de l'hôpital, je ne faisais pas le poids face à des hommes en bonne santé et armés jusqu'aux dents.
Avec un soupir de résignation et lâchant la main de Suzanne à regrets je me couchai contre le sol froid, fixant mon regard dans celui de Mercredi Adams, fronçant légèrement les sourcils en la reconnaissant, c'était une des personnes qui s'était occupé de moi à l'hôpital, une personne à qui j'avais accordé ma confiance et à qui je m'étais confié.
Au fond autour de moi il n'y avait que des personnes de confiance alors malgré tout, malgré la fusillade, les morts, je réussis à me calmer et à me détendre. Si il y avait bien une chose que j'avais appris sur Darwin au delà du maniement des armes, c'était d'apprendre à compter sur des inconnus.
La solidarité.

DANCE WITH THE DEVIL (meooow)

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Putain c'est la galère. J'ai l'air tout sauf morte, ainsi sur le qui-vive et je fusille du regard celui qui nous sauve (Eskil) ; je le déteste à avoir raison comme ça ... à envisager avec calme la lâcheté ... à me faire envisager la lâcheté. On n'est pas dans le Darwin. Une lueur éclaire mon regard et je le fixe...ainsi il joue. Je lui montre que je sais ; que j'ai compris. Je ne peux pas me défouler sur les vrais agresseurs alors je le fais sur lui, avec mes yeux revolver, dans le plus grand des silences. Tout en tentant de protéger Alessio encore, toujours. Après tout, tant qu'il va bien ... il semble se calmer et cela me détend, vaguement. Au vu des circonstances. Je voudrais pouvoir attaquer ; tirer sur tout ce qui bouge et est encagoulé mais je ne peux pas, impuissante. Enragée. Alors je suis le conseil de celui en qui j'ai désormais une dette ; je fais la morte. Pour plus de réalisme, je fais tremper mes cheveux dans la flaque de sang qui émane de Mercredi Adams (Riley). « J'aurais aimé être un ninja. » Je fronce les sourcils. « Dans ce cas tais-toi.» Le ton est neutre, mais quelque part j'aimerais la rassurer ... comme pour me rassurer moi-même. Je pose ma main avec fermeté sur sa plaie. Bouchant l'orifice. C'est dégueulasse...c'est chaud. Rouge. Je sentirais presque la bile remonter dans ma gorge. Mais je sais qu'elle peut pas se vider de son sang, sinon ce sera plus une comédie qu'elle jouera ... sinon elle sera vraiment morte.

En voyant que son partenaire de fortune n'avait aucune intention de venir en aide à qui que ce soit, Mera grogna et sortit de sa cachette à la hâte. Tout n'était que chaos et désolation. Du sang partout, des cris déchirants, des lamentations, c'était une véritable horreur. Les coups de feu résonnaient dans les ténèbres, malgré les clameurs qui en masquaient partiellement le bruit assourdissant. Revêtir le masque d'Isaÿr, revêtir le masque d'Isaÿr ... se répéta-t-elle en frôlant le mur derrière l'un des agresseurs, le coeur battant trop vite et les jambes flageolantes. Mera se baissa pour attraper une planche de bois tombée de l'un des stands dans la panique et, de toutes ses forces, l'abattit sur le crâne de l'un des hommes qui tomba à ses pieds, interte. Etait-il mort ? Mera n'en savait rien, mais ça faisait un dingue de moins dans les rues. Elle attrapa l'arme à feu qu'il tenait entre ses mains en veillant à ce qu'il ne lui joue pas un mauvais tour et la lança plus loin, refusant de tenir une telle chose entre ses doigts ici. [...]

fête d'halloween

conclusion.

we are not sad stories

La police sur place ainsi que quelques courageux réussirent enfin à maîtriser les quatre fanatiques. Un millier de questions traversèrent l'esprit de chacun à propos de l'attaque : était-ce une manière de lutter contre le DARWIN'S GAME, ou l'oeuvre de quelques fous indépendants et extrêmistes ? Les pertes étaient immenses. L'on comptait déjà 71 morts et 59 blessés, et les chiffres ne cessaient de grimper. Ceux qui étaient restés sur place étaient peu à peu évacués par leurs proches, la police et les équipes médicales. Journalistes et curieux s'amoncelaient autour de l'opéra, tentant d'interviewer quelques rescapés en proie aux larmes et à la douleur. Une chose était sûre, le DARWIN'S GAME ne s'arrêtait plus à l'écran d'un ordinateur. Et cette soirée n'était que le début.

Ceci est la conclusion de l'intrigue. Merci à vous qui avez participé et fait vivre ce topic commun. :coeur:

Rappelez-vous de tenir compte de cet évènement dans vos rps futurs ! :like: