[DM] Daddy is comming ! PV : Maïwenn Livingstone

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Déambulant dans l'immensité de la forêt de Darwing Game, il se savait en territoire Gaia, mais après tout, c'est ce qu'il recherchait : être en territoire ennemi. Il cherchait précisément à trouver une personne de ce clan... Un être qui lui avait fauché son bonheur, un être qui lui avait causé mile et un souci. Il était prêt ! Prêt à lui enfoncer le canon de son Colt dans la bouche pour lui faire sauter sa cervelle en petit morceau... Sa poigne se resserrait autour de son arme dégainée, l'impatience commençait à le gagner ! Le pistage n'était pas du tout son fort, il espérait simplement tomber sur sa douce enfant. Certains membres l'avaient vu traîner dans le coin, il y a quelques jours de cela. Peut-être qu'elle essayait d'atteindre son père ? Ou bien qu'elle espionnait le clan CAHO ? Grossière erreur dans les deux cas, aucun des deux n'étaient là pour rigoler... Mais Malakaï n'hésitera pas à descendre quiconque s'approchera de trop près de sa proie ! Elle était à lui et uniquement à ce dernier. Maï était son trophée qu'il exhibera jusqu'à sa mort. Oui, il avait perdu la raison au point de chasser son propre sang comme une gazelle ! Ses pas se déposaient au sol de manière à faire le minimum de bruit. À chaque fois qu'une branche morte craquée sous ses pieds, il se mordait la lèvre et étouffait un grognement avant de se ressaisir pour reprendre sa chasse.

Il stoppa sa course en hauteur pour avoir une vue sur l'ensemble de la zone. Il se positionnait dans une position de vulnérabilité, il était visible aux yeux de tous, mais il ne voyait rien d'autre que cette verdure... Il n'en pouvait plus de cette saloperie de forêt ! Soupirant longuement, il se frotta la tempe avec l'embout de son arme avant de passer ses mains sur son visage. Il essayait de contenir sa haine, mais frappa violemment un arbre. Néanmoins, il ne rangeait pas Colt. Il n'avait aucune confiance et exploserait le crâne du premier qui l'interpellerait pour lui poser une question, une demande, faire du commerce ou l'emmerder ! Son humeur était massacrante, il valait mieux l'éviter quand son état dérivait ainsi. Ses doigts tapaient sur son front tandis qu'il murmurait des choses incompréhensibles. Ses gestes étaient tremblants, il avait quelques sueurs froides et après avoir lâché un cri de rage. Il s'élança à nouveau dans les bois énervé, enragé. Il s'en foutait désormais de la croiser ou pas, il voulait juste décompenser, il voulait juste vider son chargeur sur quelque chose que se soit animal ou humain. Au détour d'un énorme rocher, son regard croisa seulement d'une chevelure bleue au reflet vert. Ses membres se figèrent, l'adrénaline déferla dans son corps et son bras pointa directement vers sa position, le doigt sur la détente. Un sourire sordide élargit son visage, ses yeux emplis de haine se plantèrent sur l'énergumène devant lui.

« On ne t'a pas dit qu'il était dangereux de se promener seul dans les bois, Maï ? » Lança-t-il fébrile. « Tourne-toi et à genoux, il est temps de payer pour ce que tu as fait ! » Termina-t-il en s'approchant quelque peu.

Il tournait légèrement le bras sur la gauche et appuya sur la détente. La balle se logea dans un arbre devant la jeune femme... Ça, ce n'était que pour la dissuader de faire une connerie. L'arme se pointa à nouveau sur son crâne, il s'approcha tout en se déplaçant vers la droite. Il voulait voir son visage, voir ce qu'elle était devenue ! Mais il commençait à perdre patience puisqu'elle prenait son temps.

« Dépêche-toi ! Où la prochaine, je la loge dans ton genou ! » Hurla-t-il tout en armant l'objet métallique dans un léger bruit. Il la tenait en joue, il ne rigolait pas et elle le savait très bien.

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La fille au cheveux arc-en-ciel soupira longuement, abandonnant l'idée de grimper aux arbres pour l'heure. Chaque mouvement qu'elle faisait était douloureux et bien que la douleur soit un fort stimulant pour la jeune femme, elle n'était pas totalement masochiste. Cette garce allait lui payer, elle n'aurait de répits que quand elle l'aurait éviscérer cette blondasse Eshu qui lui avait volé son frère. Une de ses flèches dans la main, elle s'amusait à la faire glisser agilement entre ses doigts. Des vieux réflexes de l'époque pourtant si lointaine où elle aspirait à faire parti de l'équipe de majorette de son lycée. Elle se rappelait encore du jour où elle avait demander à son père de signer le formulaire d'inscription. Un rire sans joie lui échappa tandis qu'elle secouait la tête, se fichant de sa propre naïveté. Théotime lui avait dit qu'elle devait se battre pour ce qu'elle désirait et elle l'avait fait. Ca lui semblait tellement ridicule à présent mais son innocence candide l'empêchait de comprendre qu'il y avait des batailles qu'il ne valait mieux pas engagé. Ce fut la seule et dirons-nous unique fois qu'elle tint tête à son géniteur. Ça lui avait bien coûté quatre longues semaines dans le coma. Et ça lui avait bien servi de leçon pour toute une vie.

Du moins, c'est ce qu'elle aurait pensé. Elle aurait pensé que ça lui servirait de leçon et qu'à l'avenir, elle saurait choisir ses combats et à vrai dire ce fut le cas. Pendant un temps du moins. Jusqu'au jour où elle perdit tout ceux à quoi elle tenait, jusqu'au jour où il ne lui resta plus rien. Elle s'était arraché ce qu'il y avait de plus important à ses yeux et depuis ce jour, elle était à la dérive. Sa main libre se posa sur la blessure que lui avait infligé Harley et quelques part elle s'avoua qu'elle l'avait mérité et qu'elle pensait réellement mériter pire. Mais ça, elle ne pourrait jamais l'admettre. Pas de la main de cette gourgandine, de cette saleté d'ESHU qui avait mit le grappin sur son frère. Elle en avait été jalouse de son vivant et maintenant qu'il n'était plus là, elle n'acceptait tout bonnement pas qu'elle puisse continuer à vivre en pensant qu'elle l'avait aimé plus qu'elle l'avait fait. Plus qu'elle sa propre sœur l'avait fait. Ça la mettait hors d'elle. Œil pour œil, dent pour dent. Elle se vengerait de cette saloperie.

Perdue dans ses pensées, elle ne prenait même pas la peine de regarder où est-ce que ses jambes semblaient l’entraîner. A quoi bon ? Elle était sur son territoire, rares étaient les lieux environnant qu'elle ne s'était pas déjà donné pour mission de visiter. Elle savait alors qu'elle saurait toujours retrouver son chemin. Et ce n'est que quand elle entendit un cri au loin qu'elle daigna se souvenir à quel point ce monde était hostile. Le cri rebondit quelques instant encore contre les nombreux arbres de la forêt avant de s'évanouir dans les airs et très vite des bruits de pas suivirent. Des pas rapides, quelqu'un courrait. Un homme courrait et il fonçait même tout droit vers sa position. Les pas se rapprochaient, encore et toujours. Ils étaient tout proche. La jeune femme regarda autour d'elle, aucun échappatoire. Elle bondit alors sur le côté, derrière un énorme rocher bien qu'elle se doutait que c'était loin d'être la meilleure cachette qui soit et qu'elle avait sans nul doute bondit un tantinet trop tard. Ses craintes se confirmèrent quand elle entendit une voix, une voix horriblement familière. Et quand elle l'entendit prononcer son diminutif IRL, elle comprit que ça allait bien au delà de ses pires cauchemars.

Sa flèche lui échappa des mains, son corps ne semblait plus lui répondre. Figée, telle une statue, elle n'osait pas bouger, elle était certaine de ne pas pouvoir. Son père, c'était son père. Elle avait beau ne pas avoir entendu cette voix depuis quatre longues années, elle était bien incapable de l'oublier. Il était l'objet de tout ses cauchemars. Quand il lui intima de se retourner et se mettre à genou, elle n'en fit toutefois rien. Elle ne pouvait pas bouger. Payer pour ce qu'elle avait fait ? Il savait, il savait ce qu'elle avait fait. Elle pouvait l'entendre approcher dans son dos mais rien, aucun geste, aucun son. Elle était paralysée. C'était un cauchemar, elle allait se réveiller, elle devait se réveiller ! Ca ne pouvait pas être vrai ! Poison Ivy sursauta alors quand elle entendit un coup de feu, son regard remonta sur le tronc d'arbre en face d'elle. Là où la balle s'était logée. Son cauchemar était bien réelle, elle était en train de le vivre.

Son cœur cognait dans sa poitrine, tant et si fort que ça en devenait douloureux. Ses oreilles sifflaient. Quand il réitéra sa demande, elle ne sut comment mais elle obéit. Lentement, elle se retourna. Il n'avait pas changé, il était toujours le même homme. Cette même expression dur qui enlaidissant un visage qu'elle savait magnifique. Elle l'avait vu sourire sur quelques photos, des photos avec sa mère. Cette mère qu'elle n'avait jamais connu, cette femme qu'elle et son frère lui avait arraché. La fille aux cheveux arc-en-ciel plongea son regard dans celui de son père, de sa plus grande hantise. Et elle se senti conne quand elle se rendit compte qu'il lui avait manqué. Et elle avait beau savoir qu'il n'hésiterait pas une seconde, elle ne se mit pas à genoux. Et même si elle était morte de peur, ici, elle refusait d'avoir peur. Ici elle n'était pas Maïwenn. « Vous aussi, vous m'avez manqué, père. », se surprit-elle à dire d'un ton des plus qu'ironique. Elle fit un pas dans sa direction, collant son front contre son arme qu'elle l'avait pourtant entendu armé. Elle méritait ce qui allait suivre. « Faîtes moi payer. », fit-elle simplement. Oui, elle le provoquait, oui elle jouait avec le feu et oui, elle avait peur. Elle ne comptait pas se battre contre l'inévitable, à quoi bon ? Elle réalisa alors qu'on ne lui avait pas menti, qu'il y avait bien un homme qui la cherchait et elle venait de réaliser que cette homme lui faisait face. Son propre géniteur.

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Finalement, elle choisit d'être raisonnable et décida de se tourner dans sa direction. Son regard croisa le sien, il fut légèrement déstabilisé par la ressemblance qu'elle possédait avec sa défunte épouse. Mais il n'avait pas le temps de baisser sa garde et se ressaisit rapidement. Ses yeux ne quittaient pas les siens, un léger sourire naquit au coin de ses lèvres en voyant son arrogance. Maï n'était plus la petite chose docile et peureuse qu'il avait connue autrefois, désormais cette dernière s'amusait à le provoquer. Mauvaise idée, jeune fille ! Son mauvais caractère, elle l'avait hérité de son patriarche. D'ailleurs, elle lui ressemblait plus qu'elle ne le pensait... C'était son frère qui avait le caractère de la mère... Frère qu'elle avait abattu sans pitié. En plus de ça, elle jouait également avec ironie. Cette fois, son père ne put s'empêcher d'étouffer un rire en secouant légèrement sa tête sur la gauche. Sa main libre remonta le long du cœur de sa fille sans jamais la toucher avant de la pousser sur son épaule. Non, ce n'était en aucun cas, un geste de tendresse ou amicale... Il allait simplement lui faire regretter son attitude avec lui.

« Maïween, tu as toujours choisi la lâcheté... Ça ne m'étonne même pas que tu sois chez ces naturophiles ! Tu n'as jamais eu le courage d'affronter les choses en face. On sait tous les deux que tu n'es que cette petite fille monotone et laxiste. » Annonça-t-il en se moquant d'elle. Jamais, elle ne gagnera son respect.

La main qui trônait toujours sur l'épaule de sa fille passa derrière la nuque en l'agrippant sèchement. Grâce à sa force, il la plaqua de force contre un arbre à sa droite. Néanmoins, il fit attention à ce que sa tête ne heurte pas l'écorce trop brusquement, il la voulait en pleine capacité ! Ses doigts agrippaient quelques mèches bleues et les tiraient en arrière l'obligeant à courber sa tête. Le canon froid du Colt se colla sur la tempe de son enfant, mais Malakaï savait se montrer créatif et persuasif pour faire craquer sa fille, pour l'obliger à se battre. Il savait qu'au plus profond d'elle se cachait ce côté violent, après tout, c'était dans ces gênes. Il suffisait simplement de l'éveiller... Descendant doucement l'embout métallique de son arme, il afficha un léger sourire avant de prendre un air grave. Il n'hésita pas une seconde à enfoncer son revolver dans le gosier de sa progéniture et la maintenait contre l'arbre pour qu'elle ne puisse pas se dégager.

« Aller, Maïween ! Il est passé où ton courage, hein !? Tu te battais seulement quand il y avait ton frère, c'est ça !? Tu l'as regardé dans les yeux quand tu l'as abattu ou bien, tu as préféré jouer la carte de la lâcheté comme tu le fais maintenant ? Tu ne tiens pas plus que ça à la vie ? Montre-moi que tu n'es pas qu'un déchet... Même si ça risque d'être compliqué. » Termina-t-il essoufflé d'avoir hurlé sans une pause et reprit aussitôt en hurlant cette fois-ci. « BAT-TOI ! Montre-moi ta hargne ! Soi tu me tues, soi je te tue ! »

Son visage déformé par la haine continuait de lui hurler les mêmes paroles en boucle, il attendait une quelconque réaction du monstre et se préparait à recevoir la moindre riposte. Mais si dans le cas contraire, si elle ne bougeait pas. Son doigt vint déjà se poser délicatement sur la détente pour en finir !

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Et elle se maudit clairement de sa naïveté. Quand il ouvrit la bouche ce ne fut que pour lui balancer à la gueule quelque une des paroles vénéneuses dont il avait toujours eut le secret. Elle remonta son regard dans le sien et elle se sentit conne. Comment pouvait-il être ce père qu'elle aimait pourtant désespérément presque autant qu'elle le détestait à dire vrai. Comment pouvait-il être ce père alors qu'elle avait clairement gâche sa vie. Elle lui avait tout enlevé, sa femme, son fils. Elle l'avait détruit et il n'avait fait que lui rendre toute sa vie. C'est la raison pour laquelle sa présence n'était pas surprenante après tout. Quelques part, c'était écrit. Ils étaient maudits. Elle ne répondit pas, que pouvait-elle bien lui répondre ? Il n'avait pas tord. Poison Ivy grimaça quand sa main vint enserrer sa nuque tel un vile reptile et un petit couinement de douleur lui échappa quand il la plaqua violemment face contre le tronc le plus propre. Il lui faisait mal et elle se fit violence pour ne pas lui retourner ses petites attentions. Elle ne pouvait pas, elle avait décidé d'accepter sa punition et quoiqu'il lui en coûte. C'était son père et bien qu'elle ait rêvé toute sa vie de lui retourner chacun de ses coups, elle ne pouvait décemment pas ! Sa tête tiré en arrière par sa tignasse bleu-vert, son regard suivait du coin de l'oeil son arme qui glissait lentement sur son visage et bien qu'elle tenta de lui résister, il parvint à mettre son arme dans sa bouche. Le goût métallique de l'engin était tout bonnement répulsif. Elle tenta de secoue la tête pour lui faire lâcher prise mais la douleur que ça réveilla à l'arrière de son crane n'en fut que plus insupportable.

Elle l'écouta parler et elle ne put retenir les larmes qui lui brouillèrent la vue. Il ne savait pas de quoi est-ce qu'il parlait. Elle n'avait jamais voulu tuer son frère, elle n'avait jamais voulu l'abattre. Rien de tout cela n'était volontaire et elle le payait déjà bien assez. Elle avait celle qui avait toujours été là pour lui. Pas lui, pas son père ! Il avait juste pas le droit. Elle serra les poings, elle sentait la colère monter en elle et elle savait qu'elle ne pourrait pas accepter sa sentence sans broncher. Le premier coup parti tout seul à vrai dire. Son coude alla s'écraser avec violence dans ce qu'elle devinait être le plexus de son paternel. Au même moment, elle se chargea d'ôter son flingue de sa bouche avant de rouler sur le côté récupéré la flèche qu'elle avait fait tomber un peu plus tôt.

Sauvage, elle faisait face à son père près à attaquer. Elle était hors d'elle et son flan douloureux était là pour lui rappeler qu'elle ne devait pas perdre le nord cette fois. « Je ne vois même pas en quoi ça te regarde. Tu n'as jamais été un père pour aucun de nous ! Jamais ! Tu ne sais rien de nous, tu n'as jamais rien su. Sinon tu saurais que je ne suis pas faible.» puis elle plongea vers lui, son but étant de le plaquer au sol avec la force de son poids. Elle avait hurlé, de rage, de frustration pour se donner le courage dont elle avait besoin. Elle voulait le dominer, elle voulait lui faire voir qu'elle n'était pas faible. Qu'elle allait le tuer s'il le fallait pour le lui prouver ! Elle n'était pas faible, elle n'était plus faible.

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Elle se débattait comme elle pouvait, pauvre animal en cage... Malheureusement, elle ne voulait en aucun cas vivre. Dommage, Malakaï désirait se battre contre l’abomination qu'il avait engendrée. Lui aimerait lui donner la raclée de sa vie, l'entendre le supplier d'arrêter une bonne foi pour toute sa misérable existence. Oui, il en frémissait d'avance ! Alors que son doigt allait presser sur la détente, il sentit le coude de sa fille se planter dans sa chair en plein sur les nerfs. Une râle rauque se fit entendre et il grimaça légèrement. Il ne s'attendait pas à ça, il l'avait sous-estimé... La gamine savait se battre et ça le mettait dans une position délicate. Il se tenait l'endroit où cette garce l'avait frappé et voyais qu'elle avait à présent une arme. Une flèche... Elle était réellement devenue une de ses sauvageonnes ! On pouvait clairement lire du dégoût sur son regard... Elle n'était réellement plus rien pour lui, juste une enveloppe de chair et d'os qu'il fallait broyer et réduire en composte. Maintenant, le combat était lancé ! Il était trop tard pour reculer et il refusait de fuir devant elle, il ne jouait pas dans la même catégorie. Au moins, il avait toujours son Colt dans la main. Il pouvait l'abattre là, maintenant, tout de suite. Il remonta sa main pour pointer en direction de son corps, mais ses paroles le heurtèrent.

Comment osait-elle lui dire ? Il avait été plus qu'un père, il a dû jouer le rôle de la mère. Cette mère qu'il leur avait volée... Un mélange de rancœur, de haine et de colère naquit à nouveau en son être. Il n'eut pas le temps de tirer que cette tornade bleue se précipitait sur lui pour le faire tomber au sol. Il lâcha son arme qui tomba à quelques mètres de l'arène improvisée. À nouveau, il étouffait sa douleur. Oh non, il ne lui donnerait pas cette satisfaction, certainement pas ! Malakaï détestait cette position de faiblesse surtout lorsque c'était son enfant judas qui se dressait au-dessus de lui. Tandis qu'il tentait de l'enlever de là, sa main désormais dépourvue d'arme tentait de trouver d'une nouvelle arme, pierre, branche ou autres tant que ça pouvait causer des dégâts.

« C'est tout ce que tu as dans le ventre Maïween ? Sérieusement, entre nous, tu ne tiendrais pas deux secondes face à moi, mais comme toujours ta lâcheté t'oblige à venir ici ! J'en sais suffisamment sur toi, petite voleuse ! Tu n'es rien Maï... Tu n'es qu'une épave, vide à l'intérieur ! J'ai été bien plus qu'un père pour toi et ton frère, j'ai dû endosser le rôle de celle que vous avez tué ! » Hurla-t-il de rage pour la détourner de sa recherche d'objet.

Sa main finit par trouver une pierre, il l'attrapa et vint heurter la tête de son adversaire avec l'objet contentant. Il désirait frapper jusqu'à son corps ne soit une coquille vide ! Malheureusement, sa fille avait des capacités dont il ne connaissait pas l’existence.

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Dernière édition par Malakaï Livingstone le Dim 29 Nov - 21:33, édité 3 fois

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[DM] Daddy is comming ! PV : Maïwenn Livingstone LPt5TX3

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La haine qui animait son être lui donnait une force qu'elle ne s'imaginait pas jusque là. Non pas une force physique plus conséquente que d'ordinaire, non la force de tenir tête à son père alors que jamais jusque là, la jeune femme ne s'en serait cru capable. Il avait toujours été sa cryptonite, son point faible. Mais l'entendre parler de Théotime l'insupportait. Certes, il était son père et il n'avait pas tord de dire qu'elle était l'assassin de son propre frère mais il était aussi ce père qui avait battu son fils. Ce père qui les avait maltraité depuis leurs plus jeune âge, ce père qui ne les avait jamais aimé. Tout simplement cet homme qui n'avait sur être leur père. La sauvageonne avait bondit pour le plaquer au sol, lui faisant lâcher son arme dans le processus. Tuer ou être tuer. Elle doutait encore qu'elle puisse aller jusque là. Une fois mais pas deux. Elle ne savait que trop bien que faire couler de son propre sang n'était jamais un acte anodin. Même ici, dans le Darwin Game. Pour la simple et bonne raison qu'il n'y avait plus de grande distinction au finale. Elle avait tuer son jumeau, elle ne tuerait pas géniteur. Elle ne pouvait pas. Tuer ou être tuer. Sur la pointe de sa flèche miroitaient les rayons d'un soleil encore bien haut dans le ciel alors que sa main armé restait en suspens au dessus de sa tête. Sa seconde main maintenait son père au sol par la gorge. ''Fini-le, fini-le.'' Tuer ou être tuer. ''Tu veux mourir, c'est ça ?'' Non, elle ne voulait pas mais elle avait conscience que seule la mort serait l'issu finale de ce combat.

Elle secoua la tête au fur et à mesure où il parlait. Elle ne voulait pas croire un mot de ce qu'il disait. C'était lui le monstre de l'histoire, pas elle ! Enfin, peut être bien qu'il y avait deux monstre dans cette histoire. Et il la connaissait bien mieux qu'elle n'aurait voulu l'admettre. ''C'est ton père, après tout. C'est normal'', perfide petite voix. Ca la faisait enrager qu'il l'ai si bien cerné. « On ne l'a pas tué... », eut-elle le temps de répondre avant de se prendre un coup sur la tête. La jeune femme lâcha sa prise autour du cou de son père pour porter sa main à sa tête. Elle serra la mâchoire en grognant férocement. « Et t’ose me parler de lâcheté. » et elle ne réfléchissait plus. Sa main armé s'abattit sur sa proie, elle visait toutefois son épaule ou son bras. Toujours pas prête à lui administrer une blessure mortelle. Sa vision trouble dû à sa blessure à la tête ne l'aidant pas dans sa manœuvre. « Payer une gouvernante, c'est pas un être père ! », hurla-t-elle dans le processus mais son cri se fit plus perçant quand elle se rendit compte qu'elle avait été carrément à côté de la plaque. Elle venait de se planter sa propre flèche dans la cuisse. La douleur la fit rouler sur le côté, se retrouvant à présent à terre, en position de faiblesse.

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Les yeux de Malakaï observaient le visage de son enfant reniée... Décidément, elle ne pouvait pas le tuer, elle n'y arrivait pas sinon elle aurait pu le faire depuis longtemps. Alors que ses paroles trottaient dans la tête de l'homme barbu, une flèche aiguisée comme une lame de rasoir se dressa au-dessus de son cœur. Elle ne rigolait plus, elle avait réellement atteint le point de non-retour. Son regard sombre fixait à présent l'objet qui causera sûrement sa mort, tout en recherchant quelque chose pour lui faire perdre. Il se préparait et d'un côté, c'est ce qu'il désirait... Il pourrait ainsi rejoindre sa tendre épouse, l'enlacer une dernière fois avant de s'éteindre dans l'immensité des ténèbres, mais malheureusement ça ne serait qu'une mort temporaire puisqu'il n'était que dans un vulgaire jeu vidéo et non dans la vraie vie. Il était persuadé que le remède à son mal était sa fille ! Rien d'autre ne pourrait le soigner. Ses paroles semblaient perturbées sa fille qui secouait la tête comme une possédée... Elle n'aimait pas entendre la vérité de la part de son géniteur, elle faisait davantage mal... Elle blessait nettement plus ! Parce que ça venait de sa part à lui et non d'un autre. Elle n'eut pas le temps de continuer sa phrase que Malakaï entailla légèrement le crâne de sa fille ce qui lui permit de libérer son cou. Il déglutit difficilement pour retrouver l'usage de son œsophage avant de grogner à ses paroles humiliantes !

« Parle moins, agis plus, jeune fille... »

Il ne termina pas sa phrase, attendant le coup fatal, mais il ne sentit rien... Un hurlement strident déchirait ses tympans ! Il fronça les sourcils avant de comprendre que son incapable d'adolescente venait de se planter sa propre flèche dans sa chair... Une véritable crétine ! Il en profita pour se relever et tentai de retrouver son flingue, mais rien à faire, il restait introuvable et il n'avait clairement pas le temps de fouiller cet endroit de fond en comble. Il plongea sur son enfant, inversant les rôles et serrait sa gorge.

« J'en ai fait plus que certains ! Je me suis soucié de vous... Alors, que j'aurais dû vous laisser crever ! Vous ne méritiez rien pour votre acte impardonnable ! » Hurla-t-il rageusement

Tandis qu'il désirait retirer la flèche pour la planter à nouveau dans la cuisse de Maïween, il se blessa et s'entaillait profondément la main. Il râla légèrement à cause de la douleur et s'éloigna de sa fille avant de déchirer un bout de chemise. Le tissu s'enroula grossièrement autour de sa paume, il se devait d'avoir une protection sinon il ne pourrait rien faire avec sa plaie à l'air.

« Je regrette amèrement de t'avoir donné une chance de vivre ! »

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Dernière édition par Malakaï Livingstone le Lun 30 Nov - 21:18, édité 1 fois

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[DM] Daddy is comming ! PV : Maïwenn Livingstone ZPqJ7o4

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Allongée sur le dos, la flèche encore bien plantée dans sa cuisse, Poison Ivy ne comprenait pas comment elle avait fait son coup. Elle s’était lamentablement vautrée, elle venait de s’humilier et elle n’avait pas eut besoin de son aide pour cela. Sa jambe était douloureuse, à vif. Et avant même qu’elle n’eût le temps de dire ouf, la main de son père vint enserrer sa gorge alors qu’il avait prit place au dessus d’elle. Cette même position qu’elle avait adopté quelques secondes à peine plus tôt dans le but de dominer son géniteur. L’air vint à lui manquer et elle avait beau essayer qu’il lui sembla impossible de bouger. Elle était faîte comme un rat. Ses mains vinrent se poser sur celle de son père, tentant tant bien que mal de lui faire desserrer sa prise. Mais rien à faire. L’air vint à lui manquer. Ses yeux plongés dans ceux de son paternel semblaient lancer des éclairs alors qu’il lui sortait encore son baratin. Jamais ô grand jamais il n’avait été un père pour eux et le fait qu’il ne daigne ne serait-ce qu’y croire une seconde lui filait la gerbe. Cet homme la répugnait, la débectait et pourtant elle savait qu’elle ne pourrait jamais arrêter de l’aimer. On ne choisissait pas sa famille après tout. Ses ongles se plantèrent dans le dos de sa main quand la main libre de son père s’aventura vers sa blessure. Un hurlement de douleur s’étrangla dans sa gorge quand il retira sèchement sa flèche de sa cuisse et bien avant qu’elle comprenne ce qu’il se passait, elle pouvait de nouveau respirer.

La fille aux cheveux arc-en-ciel chercha l’air et quand enfin il parvint à ses poumons en feu, elle se mit à tousser. Elle songea quelques instants à abandonner. A quoi bon lutter contre l’inévitable. Marche ou crève. Pour lui, pour Théo. Elle lui avait promit. Sa main chercha à tâtons la flèche ensanglantée que son géniteur avait retirée de sa cuisse et la rage qui l’animait l’aida à se remettre debout. Elle avait perdu un point d’équilibre mais le combat ne faisait que commencer. « Logique donc qu’aujourd’hui, tu veuille me tuer, ‘Papa’ », fit-elle alors d’une voix rauque. Son regard tomba sur le bandage de fortune et elle sourit. A double tranchant. Elle boitilla légèrement vers lui et ce qu’il dit lui fit mal. Arriver au point où son propre père venait à désirer sa mort, c’était assez surréaliste. « Tu n’es pas mon père. », fit-elle alors. « Tu as perdu le droit d’être notre père, il y a bien longtemps. », continua-t-elle. La rage animait son corps meurtris. L’adrénaline anesthésiait la douleur et lui nourrissait d’un courage qu’elle s’ignorait. « Je te déteste. Il te détestait aussi. », Finit-elle par dire, levant le poing pour l’asséner dans son nez alors que sa seconde main tentait de le planter avec sa flèche. Là où elle pouvait. Elle voulait qu’il souffre comme il l’avait fait souffrir, comme il avait fait souffrir Théo. Elle détestait cette homme et pourtant, elle l'aimait. Elle voulait qu'il crève la bouche ouverte pourtant elle savait qu'elle ne pourrait jamais l'achever. Elle ne pouvait tout simplement pas, c'était au dessus de ses force. Marche ou crève, tuer ou être tuer. Elle l'emporterait dans la tombe si le choix elle n'avait pas.

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Malakaï Livingstone a écrit:: Livingstone

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Elle était dans une position plus que délicate, lui n'avait perdu que l'usage partielle de sa main tandis que son adversaire, lui, avait perdu un point d'équilibre important dans un combat. Sa cuisse saignait et l'empêchait ainsi de bouger rapidement et furtivement tel un ninja. Cette garce réussit à récupérer son arme, sa foutue flèche qui avait fait coulé le sang d'un homme, d'un père ! Comment osait-elle encore relever les yeux vers lui ? Comment osait-elle le regarder en face après avoir causé autant de dégâts ? Décidément, elle n'avait plus honte de rien... Elle n'était devenue qu'une putain de renégat. Malakaï penché sur sa main engourdit par la douleur voyait la créature qu'il avait enfanté se redresser sur ses jambes. Sa mâchoire se crispa quand un sourire s'afficha sur le doux visage de Maïween. Elle se moquait de lui, elle allait amèrement le regretter... Tôt ou tard, ça lui tombera dessus, quand elle s'y attendra le moins. Il reste silencieux à ses paroles. Il en avait plus qu'assez de répéter la même chose. Elle connaissait mieux que quiconque la cause de son acharnement, de son combat ! Il se redressa sur ses pieds et planta son regard noir sur elle à ses paroles. Le barbu l'attendait de pied ferme prêt à leur regretter ses paroles.

« Détrompe-toi, je suis plus que ton père ! Je t'ai gardé en vie malgré tes actes. J'aurais dû t'achever ! »

C'était bien la première fois qu'il voyait sa fille avec une telle rage et ça l'amusait ! Oh oui, cela l'amusait énormément. Cette femme ne possédait aucun courage, mais derrière un écran... Voilà, qu'elle tenait aussi téméraire qu'un homme ! La lâcheté, voilà, l'unique adjectif qui lui vint à l'esprit quand elle cracha son venin. Il se prit au niveau de la joue et tournait légèrement la tête à l'impact. Sa tête se tourna lentement vers elle serrant son poing valide. Il allait la massacrer.

« Tu crois que j'éprouvais le moind... » Il n'eut pas le temps de poursuivre... Elle venait de commettre l'irréparable.

La pointe de la flèche transperça sa cage thoracique et malheureusement pour lui, elle se planta au niveau du coeur. Une douleur sans précédent envahit son corps... Ses membres s'engourdissaient ce n'était qu'une question de temps avant qu'il ne s'écroule à terre. Sa respiration devint difficile, il inspirait l'air par saccade et le recrachait dans un grognement sourd. Son regard dur croisa celui de sa fille, sa main remonta doucement, convulsant par moment. Il essaya de la serrer pour lui faire quelque chose, mais ses jambes lâchèrent. Son corps heurta brusquement le sol, il se retrouva sur le dos face à son agresseur. Le sang remontait le long de sa trachée, il tenta de recracher le contenu qui arrivait dans sa bouche, mais impossible sur le dos. Il n'avait pas la force de se tourner... Son regard froid se planta dans les yeux de sa fille et tenta de murmurer quelques choses avant de rendre son dernier souffle... Il ne pourrait lui pardonner cet acte, il se sentait souillé par cette mort ! Il ne pouvait le croire, il venait de mourir de la main de sa fille... Cette garce ! Il se promettait de lui faire payer, de la torturer jusqu'à ce qu'elle couine comme une catin !
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