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S'inscrire au DARWIN'S GAME, c'est montrer de quoi nous sommes capables et prouver que nous sommes l'avenir. Une seule regle : survivre. A partir de maintenant, c'est chacun pour soi. Nous devons oublier qui sont nos freres, nos femmes, nos amis, parce qu'aujourd'hui ils sont nos ennemis. Tuer ou etre tue est notre seule motivation. Le jeu debute.



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 FIRE MEET GASOLINE / ROY
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Mera Birdwhistle
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Isaÿr
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MessageSujet: FIRE MEET GASOLINE / ROY   FIRE MEET GASOLINE / ROY EmptyJeu 10 Déc - 1:26
fire meet gasoline ☆ Le temps était sans doute la chose la plus déroutante et fascinante du Darwin's Game. Alors que la journée avait été belle et chaude, voilà maintenant que le ciel était d'un noir d'encre, que le vent soufflait à une vitesse spectaculaire et qu'au loin, les premiers éclairs déchiraient les ténèbres en approchant toujours un peu plus près du chantier naval dans lequel quelques GAIA avaient trouvé refuge en attendant le lendemain. Impossible de rentrer à l'usine désaffectée dans ces conditions. Isaÿr croisa les bras sur sa poitrine pour observer le spectacle avec admiration. Les quais n'étaient pas l'endroit le plus sûr, mais comme d'habitude elle préférait n'en faire qu'à sa tête. A moins que l'idée de croiser Faust lui fasse trop peur pour oser traîner parmi les ATOM et GAIA rassemblés dans la pièce principale qui leur servait de salle à manger et de lieu d'échange. A moins qu'elle n'ait pas la tête à faire la fête, alors que toutes ses pensées étaient tournées vers la guerre et la lourde décision qu'elle avait prise un peu plus tôt. Mera frotta ses bras nus brièvement pour se réchauffer et rabattit sa capuche sur ses cheveux bruns détachés qui fouettaient ses joues à cause du vent. Heureusement, la température était relativement clémente ; plus qu'à Chicago, en tout cas. Vêtue de son débardeur et autres vêtements éternellement noirs, la jeune femme aurait pu rester ici la nuit entière. Elle glissa ses doigts sur son visage dénué de peinture et soupira en fermant les yeux. C'était ça qu'elle aimait ; le calme, la solitude, se sentir minuscule face à un monde dangereux. Pour la première fois de la journée, Isaÿr ne se sentit pas Chef des GAIA, elle se sentit seulement Mera Birdwhistle. Ces moments devenaient bien trop rares, et elle les chérissait autant qu'elle les cherchait encore. Pourtant, elle fut bien vite distraite par des bruits de pas qui attirèrent son attention. Si son premier réflexe fut d'attraper le pommeau du poignard accroché à sa ceinture, Mera se ravisa aussi rapidement lorsque Faust se posta à ses côtés. Elle laissa sa main retomber, lui accorda un bref regard et reporta son attention vers l'horizon rendu invisible par la nuit précoce.  « Je crois que je comprends enfin pourquoi les ATOM aiment cet endroit. » L'eau la rendait malade ; Isaÿr ne supporterait pas de vivre à proximité d'une telle étendue d'eau. Peut-être parce qu'elle ne savait pas nager, ou parce qu'elle avait le mal de mer. Ses doigts glissèrent sous sa capuche pour tenter de discipliner ses cheveux qui ne voulaient sciemment pas tenir en place malgré cette maigre protection, et son regard azur se posa de nouveau sur l'homme qui se tenait à ses côtés. La culpabilité et la honte la rongeant, elle ne savait même pas comment entamer une conversation digne de ce nom. Faust – Roy – était-il fâché ? Surement autant qu'elle l'était. La douleur et la colère ne la quittaient pas non plus, tant et si bien qu'elle ne savait pas ce qu'elle ressentait le plus fort. Quoi qu'il en fut, cette histoire avait permis à Mera de prendre la décision la plus importante de sa vie ; elle garderait l'enfant, seule personne qui ne la décevrait jamais sur cette planète. Drathir avait raison : elle allait s'accrocher à ce bébé, et se battrait pour lui, puisque les autres finissaient toujours par lui échapper.  « Je me suis très mal comportée avec toi, et j'en ai parfaitement conscience. Ca ne se reproduira pas. » Maigres excuses, mais Isaÿr avait décidé de ne plus pleurer, et de ne plus demander pardon. Quelle que soit la nature de leur relation à présent, et même s'ils ne se revoyaient pas en dehors du jeu, elle voulait simplement qu'il le sache.  « On prend tous des décisions absurdes quand il s'agit de se protéger soi-même ou de protéger ceux qu'on aime. » Mera avait beau dire qu'elle ne le ferait plus, rien ne le garantissait. Les choses allant de mal en pis, tout laissait à croire qu'elle serait amenée à faire d'autres erreurs. Des milliers, sans doute. Parce que le monde actuel ne leur laissait plus le choix. C'était mourir ou survivre. A Chicago, c'était exactement pareil. Ce n'était qu'une question de semaines avant que la guerre éclate là-bas aussi.  « Je me suis montrée capricieuse, parce que ça m'a beaucoup blessée. Ce n'est pas ce que j'attendais d'une première histoire avec un homme. J'ai naïvement pensé que la première personne que je cotoierais serait celle qui était faite pour moi, et j'ai bêtement mal pris tes propos. Parce qu'au fond, ce qu'on a vécu me convenait. » conclue la jeune femme en se mordant la lèvre. Elle ne cherchait pas réellement à retrouver Roy. A moins que si. Peut-être même qu'elle espérait totalement qu'il accepte son erreur et de la voir à nouveau. Pour qu'elle mente en disant que ça lui convenait, sans doute fallait-il qu'il lui manque déjà, à peine quelques jours après une dispute puérile.
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MessageSujet: Re: FIRE MEET GASOLINE / ROY   FIRE MEET GASOLINE / ROY EmptyJeu 10 Déc - 6:16
A force de voir les gaias, excepté leur chef, se tourner en direction du quai toutes les dix minutes, Faust s'interrogea sur ce qui pouvait bien retenir leur attention. Il dû s'y prendre à plusieurs reprises avant de remarquer la seule gaia absente errer sur les quais. Ca ne le surprit même pas. Parce qu'il se doutait que l'ambiance trop animé de l'entrepôt ne lui plaisait pas et que le bruit des vagues agités devait être bien plus reposant que le brouhaha ambiant. Malgré qu'il la sache seule, il ne se leva pas immédiatement pour la rejoindre. Leur dernière rencontre lui avait laissé un gout amer et il craignait que s'il vienne, elle fuit à nouveau. Il était évidant néanmoins qu'il ne passerait pas sa soirée à l'éviter. Déjà parce qu'ils étaient contraints à se côtoyer pour le reste de la journée et celle à venir et parce qu'il n'était pas rancunier. Il lui en voulait certes mais il ne voulait pas rester sur ça. Il tenait à la jeune femme plus qu'il voulait y croire. Ça serait tout foutre en l'air que de rester sur ce malentendu. Le leader atom profita que l'attention soit porté tout particulièrement sur l'un des joueurs qui faisait très surement le pitre pour s'éclipser. Il resserra le foulard rouge à son cou pour contrer les rafales qui soufflaient sur le QG et se lança sans aucune autre protection en direction des quais. Et il eut à peine le temps d'arriver à sa hauteur qu'il était déjà tremper. Il semblait pourtant plus déranger par le froid que par la pluie ou le vent. A peine était-il arrivé qu'elle promettait que cela ne recommencerait plus avant de se justifier. Essuyant sa barbe humide, Roy restait silencieux. Comment lui dire ? Comment lui dire qu'il avait ruminé toute la soirée jusqu'à ce que Roman arrive avec suffisamment de bien pour qu'il en oublie de s'être vulgairement planté sans paraître égoïste ? Parce qu'elle avait ses raisons et il l'entendait. Mais que sa fierté masculine en avait pris un coup. Seulement parce qu'il s'était vu passé la soirée entière avec elle et qu'elle lui avait donné goût aux nuits passées à deux. Et c'est en se posant ces questions qu'il comprit qu'il ne montrait pas plus de maturité qu'elle ce soir-là. Mera avouait sans erreur quand lui restait les bras croisés, cherchant les excuses tout en les boudant. Il soupira et ses épaules se rabaissèrent aussitôt. Il espérait qu'il était arrivé à cette conclusion plus vite qu'elle. « Ça m'apprendra à faire le malin trop souvent. Ce n'était pas la première fois que ses soit-disantes blagues tournaient mal. Mais je ne résiste pas, j'aime t'entendre rire. » Avouait-il en baissant la tête. Cette fois il n'avait que générer de la colère et très surement de la déception. Roy se reprit après avoir renvoyé ses brunes mèches au-dessus de son front. « Je t'en ai voulu toute la soirée Mera. Et je crois même que ça serait mentir de dire que ça m'est passé. Tout était si bien parti que... Que j'ai pensé qu'on allait passer une soirée normale. Pas le passage en coup de vent, pas de soirée trop alcoolisé. Et dans un monde normale où on ne souffre pas à cause d'une foutu panthère ou du pluie trop insistante. Alors te voir partir en traître ça m'a vexé comme le dernier des mômes. C'était égoïste mais je le pensais, désolé.  » Les choses n'avaient pas été dans son sens. Voilà à quoi ça se résumait. Sous ses airs de leader laxiste ou parfois (je dis bien parfois) ses airs de vieux sage, se cachait un capricieux qui aimait les choses bien faites. Les choses faites comme il le voulait et l'imaginait. Et ce soir-là, il voulait Mera. Mais il avait oublié que les choses fonctionnaient à deux. Le timbre de sa voix vibrait sous la culpabilité et pourtant son regard semblait être persuadé qu'il avait raison. « Tu sais, et il tira de nouveau sur sa barbe trempée, au fond j'espère sincèrement être le bon. Pas... Le bon tu vois. Mais en tout cas l'un de ceux qui fera un bout de chemin avec toi. Parce que moi j'en ai envie, et pas que pour le sexe. » Il avait fini par se retourner vers elle, en cherchant ses prunelles pour qu'elle y voit toute la sincérité qu'il portait dans ses propos. Il ne pu s'empêcher de remarquer qu'ils devaient décidément avoir l'air idiot sous cette pluie déferlante. Enfin surtout lui. Avec les cheveux ainsi collés aux joues et au cou, la peau humide, Roy ne pu s'empêcher de sourire. Un sourire qui traduisit que trop le fond de sa pensé. Et parce qu'il ne s'en cachait jamais, il rajoutait alors : « Enfin si, un peu quand même. Ça serait dommage de s'en priver. » Chassez le naturel et il revient au galop. Forcément qu'il voulait la jeune femme aussi pour les plaisirs charnels. Il restait un homme. Un homme que trop sensible à ses charmes. Il leva soudain les yeux au ciel, se détournant pour se rattraper aussitôt. « Ok. J'avais dit que je ferais plus le malin. »
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MessageSujet: Re: FIRE MEET GASOLINE / ROY   FIRE MEET GASOLINE / ROY EmptyJeu 10 Déc - 11:33
fire meet gasoline ☆ Le regard d'Isaÿr se promena des yeux de Roy à ses lèvres, puis se posa sur le foulard qu'elle avait accroché là et qu'il portait toujours autour du cou. Chacun de ses mots et de ses avoeux, ainsi que ce stupide bout de tissu qu'il n'avait pas jeté l'emplissaient d'une sensation de bonheur qu'elle parvint tant bien que mal à dissimuler.  « Oh, Roy ... » Ses joues tournèrent  au cramoisi dans l'obscurité, et les gouttes d'eau s'écrasant sur son visage lui semblèrent bien désuettes comparées aux battements de son cœur qui martelaient sa poitrine. « Enfin si, un peu quand même. Ça serait dommage de s'en priver. » A ces mots, la jeune femme ne put retenir un éclat de rire. Elle s'assura que personne ne traînait dehors – qui aurait voulu par un temps pareil, à part eux sans doute ? - et se rapprocha de Faust. Ses poings se refermèrent sur l'étoffe de sa chemise détrempée, tandis que son regard cherchait le sien à nouveau.  « C'est tout ce que je demande, qu'on fasse un bout de chemin ensemble. Je n'attends pas la perfection, ni un mariage royal, ni une ribambelle d'enfants, un chien et une voiture. Je veux simplement passer du temps avec toi, et avoir l'impression de compter un peu à tes yeux. » Mais maintenant, Mera savait que c'était le cas. Parce que Roy le lui avait dit d'une certaine manière, et que sa proposition valait tous les « je tiens à toi » du monde. C'était même encore plus beau avec ses mots à lui. Isaÿr se dressa péniblement sur la pointe des pieds pour atteindre son oreille dans laquelle elle souffla :  « Et pas question d'arrêter de faire l'amour. Je trouve même qu'on ne le fait pas assez ici. » Elle mordilla sa machoire barbue et s'écarta, l'air ravi et provocateur.  « Je te dois toujours une danse, je crois. » Mera sourit, s'inclina légèrement et attrapa la main de Roy pour tourner sur elle-même en riant, faisant écho au moment où elle l'avait quitté quelques jours plus tôt. Avec le recul, elle culpabilisait davantage de l'avoir planté à ce moment-précis, alors qu'il s'était montré absolument adorable avec elle qui pleurait. Peut-être Mera avait-elle aveugle à toutes les attentions de Roy, parce qu'elle avait besoin de mots pour se rendre compte qu'elle n'était pas juste le plan cul de service. Restait une ombre au tableau : pois-chiche. Pourquoi ne parvenait-elle pas à le dire ? Ce n'était pourtant pas si compliqué ; quelques mots à peine. Au fait Roy, il faut que je te dise, on se mariera peut-être pas, on n'aura peut-être pas de chien et de voiture, mais on va avoir un enfant. Impossible. Il allait la tuer. Elle tournoya une nouvelle fois en riant, manqua de glisser sur le sol détrempé et se rattrapa de justesse au bras de Faust.  « J'ai été vraiment nulle. Je regrette sincèrement, je n'ai jamais voulu te blesser. Ou plutôt, je ne pensais pas que ça te blesserait. Peut-être que si, que j'ai cherché à te blesser comme je l'ai été. Je ne sais pas. » expliqua-t-elle en le relâchant doucement et en s'écartant au moment où l'ombre des GAIA qui l'accompagnaient apparaissaient plus loin.  « Tout va bien ! On arrive. » affirma-t-elle pour les laisser partir les premiers.  « Rentrons. Je te trouve absolument désirable avec tes fringues trempées et ta façon de jouer avec ta barbe sans arrêt, mais je n'ai pas été très polie avec les ATOM. Merci pour votre accueil. » Foutus CAHO qui bloquaient la porte, les empêchant de rejoindre leur quartier général ! S'ils avaient été plus nombreux, sans doute les GAIA seraient-ils partis aux devants des emmerdes pour les obliger à se pousser de leur chemin. Or, à 7, ils ne pouvaient pas faire grand chose contre la team du feu. Elle n'attendit pas sa réponse pour suivre les GAIA d'un pas souple et sautillant. Le bonheur n'était pas éternel, mais ce soir, au moins, Isaÿr pouvait respirer. Elle aurait tué pour prendre Faust par la main et rentrer au milieu de tous avec un air triomphant sur le visage, au lieu de quoi elle se contenta d'adopter son attitude froide habituelle.  « Entrez vite, on va vous trouver des vêtements secs. » indiqua une ATOM qu'elle suivit, en jetant un coup d'oeil en arrière pour s'assurer que Faust suivait le mouvement. La chaleur du chantier lui arracha un frisson de plaisir. Le temps extérieur qu'elle avait ignoré jusqu'à présent lui parut soudain execrable ; Mera était frigorifiée.  « Ce sera sûrement un peu grand pour toi, on n'a pas eu le temps de prendre tes mensurations. » plaisanta la jeune femme qui lui faisait face, et Mera se demanda si l'humour (souvent particulier) était aussi un trait commun aux ATOM, ou juste à Roy et à cette fille.  « Merci. Ce sera parfait. » Comble de la provocation, Isaÿr retira son débardeur et sa brassière de sport abimée devant l'ensemble des gens – essentiellement des femmes, hormis Faust et deux adolescents qui semblaient donner un coup de main, sans doute lycéens – présents dans la pièce, avant de laisser tomber son pantalon de toile trempé à ses pieds. Ainsi vêtue d'une simple culotte, elle prit le temps de sécher sa peau et ses cheveux avant d'enfiler le pantalon et la tunique prêtés par la demoiselle, effectivement trop grands pour elle. Mera ramassa ses fringues qu'elle posa dans un coin et revint auprès de Roy comme si de rien n'était.  « Tu m'as vanté les boissons ATOM. Fais-moi les découvrir. » proposa-t-elle, amusée, en tentant de rester de marbre alors qu'elle mourrait d'envie de rire encore. Puis, plus bas :  « Et ensuite, c'est ton lit que je veux découvrir. » Elle se sentait étrangement plus prompt à se donner à lui, maintenant qu'elle savait que ce n'était pas uniquement pour cela qu'il posait les yeux sur elle. Un sourire mystérieux se dessina sur ses lèvres au moment où elle quittait la buanderie (?) pour rejoindre la pièce principale ou se trouvaient les siens.
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MessageSujet: Re: FIRE MEET GASOLINE / ROY   FIRE MEET GASOLINE / ROY EmptySam 12 Déc - 3:38
Les mains prises par la jeune femme qui tournait retournait devant lui, Roy la regardait danser avec pour seul rythme celui de la pluie qui battait contre les coques de bateau et la mer qui s'étendait. En la rejoignant sur les quais, il ne s'était pas vraiment attendu à ce que leur conversation finisse ainsi. Mais il s'en contenterait. Il profitait en espérant que chacun de leurs malentendus se résolvent de cette façon. Même si c'était surement un peu trop demander. Il était bien placé pour savoir qu'une relation aux apparences parfaites pouvait se briser à n'importe quel moment. Le brun levait sa même au-dessus de sa tête chaque fois qu'elle se mettait à tourner elle-même dans une valse qu'il n'osait pas accompagner. Pour cause, si on les avait surpris à s'agiter sur les quais sous la pluie, les soupçons n'auraient pas été moindres. Quand les gaias se mirent à la recherche de leur chef, il n'eut qu'à se retirer d'un pas en arrière, ni vu, ni connu. « C'est bon à savoir. » Glissait-il avant qu'ils n'aillent rejoindre les autres. Si un peu d'eau et une barbe pouvait la faire changer d'avis, il retiendrait. Sur le chemin, il prit les devants pour demander à une atom présente d'aider à trouver un change pour la jeune femme. C'était à se demander si les deux teams ne devraient pas laisser des affaires à l'une et l'autre dans les QG. Ils étaient souvent amener à cohabiter ces derniers temps. Le temps qu'on s'occupe d'Isaÿr, Roy disparu et courra jusqu'à sa chambre pour se changer. Et il prit le temps se maudire en choisissant de mettre les dortoirs dans un bâtiment différent du principale. Il revint avec des vêtements plus traditionnels, presque normales en fait. Mais il avait eu le temps de se faire mouiller à nouveau par la pluie. Quand il ouvrit la porte de ce qui semblait être une laverie aménagée, le brun y découvrit la leadeuse gaia déshabillée -ou presque- sans aucune pudeur. Si ça ne gênait aucune femme présente pour des raisons plus qu'évidentes, Roy ne put manquer les deux adolescents qui en bavaient à s'en décrocher la mâchoire. Il ne manquait alors pas de venir claquer le crâne arrière de chacun avant que son regard lourd tombait sur eux. Aucun mot n’avait besoin de sortir de sa bouche pour les réprimander, aussi ils s'enfuirent aussitôt. Il s'assura qu'ils quittèrent bien la pièce et quand il revenait à Mera, celle-ci était déjà vêtit de ses nouveaux vêtements. Engueuler silencieusement ces deux gamins avait été en réalité une parade pour ne pas se laisser tenter. Il avait préféré se priver de cette délicieuse vue pour empêcher deux autres de s'en délecter plutôt que de tourner bêtement le dos. Son imagination aurait pris le dessus et jamais il n'aurait passé la soirée avec l'esprit libre. Il était terriblement faible pour ça. Au fur et à mesure, la pièce se vida pour retrouver la grande salle principale et il attendit non loin de la porte que la jeune femme approche. Il lui en voulait, elle et son air innocent mais luttait ne rien laisser paraitre. « C'est pas compliquer de faire meilleure que vous quand vos mixtures sont un mélange des pires herbes que l'on peut trouver dans la forêt. » Puis ils furent seuls, la dernière personne quittant la pièce. Et la demande fut tout autre. Avant qu'elle ne lui échappe dans la foule, Roy la retint par le bras et la ramena dans la pièce. Il la colla contre le mur adjacent à la porte et bondit à ses lèvres. Il la fit sienne dans un baiser sans douceur jusqu'à en perdre le souffle. « On sera plus tranquille dans mon bureau. » Il s'humecta les lèvres puis pris appui sur le mur pour se redresser. C'est le regard emplit d'un plaisir certain qu'il se détacha d'elle. Devant la porte, il lui fit signe de passer la première avant de refermer la porte derrière lui. S'il faisait passer cela pour de la galanterie, il n'en était rien de plus qu'un moyen pour suivre le déhancher de ses hanches jusqu'à la salle commune.

La dite salle principale n'était pas moins qu'un gigantesque hangar soutenu par de lourdes armatures en acier, elles même porté par des colonnes du même matériau. Les murs n'atteignaient pas exactement le plafond. Il y avait une marge qui laissait l'air frais et quelques gouttes de pluie par moment dans la pièce. C'est pourquoi ils pouvaient se permettent de chauffer et d'éclairer le lieu par des feux contenus dans des barils ici et là. Et puis en cas de problème, ils ouvraient ce grand rideau métallique qui pouvait ouvrir le hangar sur les quais. De longues tablées longeaient les murs et au bout de chacune, on pouvait y trouver de la viande ou du poisson qui grillaient encore. L'odeur appétissante s'élevait sans jamais disparaitre, appelant toujours les joueurs à manger. Chaque fois que Roy venait se resservir, il ne pouvait pas s'empêcher narguer silencieusement cahos et eshus qui n'avaient plus la chance d'organiser de tel banquet. Peut-être apprendraient-ils à les respecter par la suite. L'alcool lui aussi ne semblait pas manquer. Les atoms devaient bien aussi l'une seule team à avoir pris le temps d'installer un bar et d'y conserver des litres de bière. Ce qui, pour le coup, leur devait une bien drôle de réputation. La boisson avait un goût plus âpre mais plus sucré que ce qu'on pouvait trouver irl. Comme plus authentique. Mais aussi plus forte. Alors avec le temps beaucoup avait appris à ne pas en abuser. Certain n'en avait que faire et d'autre comme le leader bleu avait appris à s'y habituer pour mieux y résister. Ou peut-être était-il déjà bon buveur de l'autre côté. Alors on pouvait facilement distinguer ceux qui se regroupaient pour la boisson des autres. Et Roy devait bien avouer qu'il aimait particulièrement traîner dans ce coin-là. Dans la soirée, il y traîna Mera, et d'autre gaias présents, à plusieurs reprises pour leur faire découvrir comme promis leur spécialité. « La tradition veut que vous finissiez votre premier verre d'une traite. On jette à l'eau celui-ci qui ne réussit pas. » Et un atom qui semblait en avoir déjà fait les frais vint appuyer ses propos juste derrière. Il attendit tel un gamin sa réaction à sa première gorgée face au goût si particulier et pourtant addictif que ça avait. Un éclat de rire général s'éleva quand ils eurent finir avant que Roy ne s'empresse de les resservir. Mais devant le verre de la brune, il hésita, levant un sourcil perplexe. « Je te surveille jeune fille.  Ne finit pas dans un drôle d'état. » Il s'était assuré que ses paroles n'échappent aux oreilles de personne puis la servit, mais moins que les autres. La soirée suivit son court par la suite aux grandes habitudes des atoms. Elle pouvait paraitre animée et pourtant il s'agissait plus ou moins de leur quotidien. Néanmoins ils forçaient personne à ne pas se coucher ou bien de continuer simplement, assis autour des nombres tables. Arriva néanmoins un moment où le brun disparu, lui qui faisait attention de toujours voguer un peu partout pour prendre aux différentes conversations. Ce soir plus particulièrement pour intégrer les gaias. Il n'était pas parti à proprement parlé. Il se trouvait juste au milieu de la mêlée qui s'était regroupé dans un coin du hangar. Soudain des cris s'élevèrent plus que de raison et Roy, ainsi qu'un autre atom, en était l'incitateur. Tous deux venaient de remporté leur énième victoire d'un jeu qu'ils aimaient appelé le touché/coulé. Ils venaient de battre deux gaias qui avaient voulu se prêter au jeu, en vain. Ce qui donna des idées à ton partenaire. « Je ferais mieux de t'affronter. C'est pas marrant de faire équipe avec toi si on gagne toujours... Je sais ! Je veux affronter les deux chefs. Isaÿr ! Où est Isaÿr ? » Puisque ça qui sonnait comme une bonne idée aux quelques spectateurs, deux atoms s'empressent de chercher la chef gaia. Avec toutes leurs bonnes volontés et convictions, ils l'expirèrent de son banc pour la ramener à Roy. En vrai, ils l'avaient sans même donner d'explications et lui avaient plus que forcer la main. Aussi quand le brun se retrouva devant elle, à bout de souffle et pourtant le sourire jusqu'aux oreilles, il l'attira à lui non sans gêne. Dans l'action, ce geste serait à peine remarquer. « C'est grâce à moi qu'on gagne ! T'aurais mieux fais de te taire. Il abaissa son regard sur Isaÿr, bien décidé à le faire participer à ce jeu idiot. Je t'explique les règles du jeu : c'est le touché/coulé. C'est deux équipes de deux qui s'affrontent. L'un montre sur les épaules de l'autre qui tient un verre plein de bière. Les premiers qui renverse le verre des autres, voir les joueurs eux-mêmes, ont gagné. » En l'occurrence il serait le porteur, et celle qui chercherait par tous les moyens de renverser leurs adversaires. Roy avait définitivement quelques verres en trop mais pas assez pour se donner en ridicule et perdre. Il avait déjà son verre en main, bien décidé à faire participer la jeune femme à cette folie. « Alors Isaÿr se défile ou ? Si vous perdez je veux prendre ta Faust pour la soirée Faust ! N'y pense même pas ! » Menaçait-il aussitôt avant de reposer son regard sur la leadeuse gaia, espérant silencieusement qu'elle était prête à prouver ce pourquoi elle était chef.
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MessageSujet: Re: FIRE MEET GASOLINE / ROY   FIRE MEET GASOLINE / ROY EmptySam 12 Déc - 15:11
fire meet gasoline ☆ Mera eut bien du mal à se détendre. La culpabilité la rongeait d'être là à prendre du bon temps alors que les GAIA étaient peut-être en danger entre les griffes des CAHO. Si tel était le cas, elle ne se le pardonnerait jamais. Elle ne pourrait plus jamais faire face à l'un d'entre eux. Pourtant, après le premier verre, puis le second – elle grimaça quand Faust décida de la traiter comme une enfant publiquement et de ne la servir qu'à moitié – les choses devinrent un tant soit peu plus faciles à assumer. Elle trouva refuge à une table avec quelques ATOM et un GAIA, laissant les autres s'amuser de façon plus insolite. La team de l'eau avait sa façon bien à elle d'affronter une guerre ; ils ne se laissaient pas avoir par la peur et l'ennui, se changeaient les idées. Mera aurait pu les envier si ça avait été dans son tempéramment de faire la fête. Or les GAIA étaient l'opposé exact des ATOM à ce sujet, et si elle pouvait supporter ça le temps d'une soirée, elle n'avait aucune envie de vivre ça au quotidien. On vint la déloger trop rapidement de son banc. Bien éméchée, elle tituba en suivant les joueurs ATOM jusqu'à Faust qui l'empoigna. L'espace d'un instant, Isaÿr pensa à se dégager de son emprise, mais décida que ce serait trop louche d'agir en ce sens. Tout le monde était ivre à dose plus ou moins élevée, et personne ne s'enquit de savoir pourquoi il la touchait ainsi. Mera appréciait tout contact possible avec lui, surtout quand il se montrait plus brusque. Comme le baiser qu'il lui avait volé plus tôt, leur coupant le souffle à tous les deux. Ce genre de démonstration de force l'excitait bien plus qu'elle ne l'aurait voulu. La jeune femme les écouta dispenser les règles de leur jeu stupide, et pensa une seconde refuser. Avait-elle une tête à jouer à quelque chose de ce genre ? Mais en voyant l'espoir briller dans les yeux des GAIA qui l'entouraient, elle répondit :  « Très bien, je vais jouer. Baisse-toi. » Elle attendit que Faust s'accroupisse pour monter sur ses épaules. Elle se sentit tout à coup gigantesque, et parfaitement amusée par la situation. Jamais elle n'aurait osé faire une chose pareille sans une dose respectable d'alcool dans le sang, jamais. Tous quatre bataillèrent pendant un moment, et Mera faillit perdre bien plus souvent qu'elle ne manqua de renverser l'ennemi. C'était bien plus physique et tactique qu'elle ne l'aurait cru, sans doute parce que ses réflexes n'en n'étaient qu'amoindris à cause de l'alcool, ou tout simplement parce qu'elle avait à faire à un homme en face prêt à tout pour qu'elle perde. Pourtant, à force de détermination, elle réussit à balayer la main qui retenait le verre de l'équipe adverse. Ce ne fut que lorsque les GAIA applaudirent en riant qu'elle comprit qu'elle avait gagné. La situation était tellement surréaliste qu'elle ne réalisait qu'à moitié ce qu'elle était en train de faire. Isaÿr rougit et redescendit des épaules de Faust. Elle tituba jusqu'aux GAIA qui la gratifièrent de sourires respectueux et de tapes dans le dos respectueuses. Ils savaient la limite à ne pas franchir dangeureuse. Habituellement, ils ne se risquaient même pas à l'effleurer. C'était bien parce qu'ils prenaient exemple sur les ATOM et parce que Mera avait trop bu qu'ils agissaient de la sorte. Elle leur sourit avec gêne et tendresse, avant de se tourner vers les autres.  « Merci pour votre accueil chaleureux, vous êtes vous-même les bienvenus à l'Usine.  » Isaÿr hocha la tête en guise de promesse solenelle et laissa chacun reprendre ses activités et ses conversations respectives. Elle se planta aux côtés de Faust et croisa les bras sur sa poitrine.  « Peut-être que si vous invitiez les ESHU ou les CAHO plus souvent à jouer avec vous de la sorte, nous ne serions pas en guerre. » Sur fond de plaisanterie, la réalité était là : ils étaient en guerre, et Mera ne pouvait pas pleinement se laisser aller.  « Cela fait du bien aux GAIA de passer du temps avec les ATOM. Ils sont toujours plus … Détendus, après. J'aime bien les voir comme ça. » expliqua-t-elle en esquissant un petit sourire gêné, sans lui jeter un coup d'oeil. Tout ce que Mera voulait, c'était se réfugier dans les bras de Roy et ne plus en bouger. Profiter de cet instant jovial pour avoir droit à un peu de tendresse, sans que quiconque ne les juge d'avoir envie de réconfort dans ce monde morbide et vain.  « Tu es un bon Chef pour eux. Ils ont de la chance de t'avoir ... Elle baissa d'un ton et conclue :  Et moi aussi, j'ai de la chance de t'avoir. » Son regard azur chercha cette fois celui de Roy pour s'y perdre une poignée de secondes. Son sourire s'élargit, tandis qu'elle le plantait pour aller à la rencontre d'autres joueurs de la team de l'eau. […] Les boissons ATOM étaient effectivement et indéniablement bien meilleures que celles des GAIA. Mera avait tellement bu qu'elle se souvenait à peine où elle était. Les lieux lui semblaient familiers sans qu'elle n'arrive réellement à en comprendre les contours. Les visages lui semblaient familiers eux aussi, mais elle ne parvenait pas à mettre de noms dessus. C'était tout juste si elle ne tombait pas du banc sur lequel elle était assise chaque fois qu'on passait un bras autour de ses épaules ou qu'on lui donnait un coup de coude dans les côtes. Dans un effort ultime, Mera parvint à s'extirper de l'étreinte d'un joueur d'une trentaine d'années qui ne voulait plus laisser partir et tituba jusqu'à Faust – seul visage qu'elle reconnaitrait toujours, qu'importe son état – auquel elle s'accrocha de justesse en manquant de s'affaler à ses côtés.  « Tes boissons, elles sont maziques. Mieux … Qu'lecocacola. » bégaya-t-elle en retenant un fou rire, comme si elle venait de faire une vraie blague hilarante.  « J'ai zamais été aussi bourrée de toute ma vie !  » Et elle rit encore. Pendant longtemps. Sans parvenir à s'arrêter. Elle essuya de sa main libre ses joues humidifiées par quelques larmes versées à cause de son fou rire.  « Mais maintenant, j'veux dormir. J'crois que z'dois arrêter d'boire, parce que c'pas bon pour les pois-chiches. Emmèn'moi dans un lit, p'têtre le tien ou un autre. » Clairement, Roy n'allait rien comprendre. Non seulement parce qu'elle n'avait pas parlé du pois-chiche avant et qu'il ignorait absolument tout de sa grossesse, et puis parce que ce qu'elle déblattérait n'avait aucun sens. Tout ce que Faust devait retenir, c'est que Mera devait absolument arrêter de boire avant de se ridiculiser pour le reste de ses jours, et aussi parce qu'elle commençait à se sentir mal. Son sourire disparut, laissant place à un désespoir beaucoup plus ludique, dans un effort ultime de lui faire comprendre qu'elle ne voulait pas perdre la face devant les GAIA. Ce n'était pas elle, pas sa façon de diriger. Isaÿr avait basé son pouvoir sur l'amour pour les autres, mais avec froideur et distance. Elle avait compensé son jeune âge par des airs inaccessibles, et elle ne pouvait pas tout foutre en l'air maintenant.  « S'te plaît. » murmura-t-elle en se retenant plus fort à son bras.
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MessageSujet: Re: FIRE MEET GASOLINE / ROY   FIRE MEET GASOLINE / ROY EmptyLun 14 Déc - 6:52
« Quelle autorité. » Lança aussi Roy alors qu'elle lui demandait de se baisser pour monter sur ses épaules. Il étira un sourire dont elle serait surement la seule à connaître la signification. Il s'abaissa et se releva d'une facilité qui l'étonna. Passer de son poids à celui du précédent joueur, c'était presque trop facile. Et c'est surement ce qui leur valut la victoire. Ou peut-être faisait-il un trop bon duo. [...] Pris de court, Roy se surprit avec ce réflexe sortit de nul part. Tout comme la leadeuse gaia d'ailleurs. Il la rattrapa de justesse et la ramena plus habilement contre lui. S'assurant qu'elle tienne sur le banc, il finit par la relâcher avant que trop de regarder ne se pose sur eux. Ni vu, ni connu. Il porta son énième verre à ses lèvres quand elle en avait apriori que trop abusé. Il était prêt à revenir à la charge avec ses sermons quand elle fut prise d'un fou rire incontrôlable. Si d'habitude il riait de bon cœur avec elle, cette fois il se retrouva quelque peu mal à l'aise devant des paroles que trop flous pour lui. Le brun resta hébété quelques un jusqu'à ce qu'elle lui parle de pois-chiches qui ne semblaient pas apprécier l'alcool. « Ok, pour cette fois j'attendrais demain avant de t'engueuler. » Il venait à rire à son tour, se disant que c'était peine perdue. Pourtant, dans un instant comme celui-ci, il aurait voulu resserrer son étreinte autour d'elle au lieu de s'en défaire. Et il aurait surement profité de ce moment de faiblesse pour la titiller plus que de raison. Mais à la place il salua de loin les joueurs allant un à un se coucher au contraire de ceux qui n'étaient pas déjà tombé sur les tables. Il pensait alors faire de même quand la jeune femme insista sur une demande qu'il pensait dite en l'air. Il s'il-te-plait qui eut le don de faire chavirer son esprit dans un imaginaire interdit. Le monde autour d'eux l'insupporta. Ce manque d'intimité fut soudainement plus pénible. Pour saisir ses lèvres sans honte et toute l'ardeur qu'il voulait, il aurait volontiers jeté toutes ses responsabilités de leader. Mais il gardait la face. Et c'est le plus naturellement qu'il se leva en l'amenant avec lui et approuva. « On va se coucher, oui. » Il l'avait gardé à son bras et traversa l'entrepôt avec la brune à ses côtés. Il avait beau être dans meilleure état qu'elle, il n'en restait pas moins sous l'influence de l'alcool. Alors l'important qu'il accordait au regard des autres étaient moindre. Il cherchait une échappatoire demain si on devait lui poser des questions. Dehors, happés par l'obscurité ambiante, Roy souleva la jeune femme hors du sol. Il avait encore la forcer de la porter. Il aurait encore la force de tout si c'était pour elle. Ses bras portaient ses jambes attachées à sa taille tandis ses lèvres avaient cherché les siennes comme d'un manque. Dans la pénombre, ils auraient pu être pris pour n'importe quels amants. Mais Faust ne fit pas le chemin jusqu'aux chambres. A la place, il retourna dans cette pièce où elle s'était changée plus tôt. Là où de larges draps pendaient sur des cordes ici et là, personne viendraient les chercher. Ils tombèrent sur la première couche (qu'ils semblaient avoir en stock ici) qu'il percuta de ses jambes et se rattrapa quelque peu maladroitement. « Pardon, je suis désolé. » Qu'il fit à moitié en rigolant en pensant l'avoir blessée. Basculés sur ce matelas, il prit doucement place au-dessus de Mera, ses lèvres s'étant déjà perdue quelque part au creux de son cou. « Je déteste de plus en plus ces soirées. Confiait-il d'un ton que l'on aurait cru contrarié. Je déteste être avec tout le monde sauf avec toi. Je déteste détourner le regard pour ne pas te regarder trop longtemps ou de ne même pas pouvoir t'embrasser quand on gagne. C'est... Ca m'énerve. » Et ça se ressentait dans ses gestes dénués de douceur mais qui ne manquaient pas de témoigner son désir. Il finit par se soulever quelque peu, une main appuyée non loin de son visage et le caressait de l'autre. « La prochaine fois je t'autorise à boire seulement si ça sert d'excuse pour s'enfuir plus vite. »
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MessageSujet: Re: FIRE MEET GASOLINE / ROY   FIRE MEET GASOLINE / ROY EmptyLun 14 Déc - 10:03
fire meet gasoline ☆ Isaÿr sourit quand Faust accepta d'accéder à sa requête. Elle le suivit docilement sans le lâcher, incapable d'aligner trois pas sans lui, et se laissa porter avec tout autant d'aisance. Ses jambes s'enroulèrent autour de la taille de Roy, le feu au creux des reins, tandis qu'elle s'enivrait de ce baiser que Mera avait espéré toute la soirée durant. Ses doigts trouvèrent refuge dans ses cheveux et sa barbe, et plus rien d'autre n'eut d'importance que le désir qui la submergeait. Elle gloussa quand ils tombèrent ensemble sur une pile de draps qui amortit leur chute. Chaque baiser au creux de son cou arracha à Isaÿr un frisson de plaisir, tout comme l'idée d'être – pour une fois – minuscule sous le corps musclé de Roy à qui elle avait l'habitude d'imposer ses caprices sexuels. Ce revirement de situation était aussi bienvenu que cet instant de tendresse qu'ils pouvaient enfin partager, après avoir été entourés de dizaines d'hommes et de femmes pour lesquels Mera ne lèverait sûrement pas le petit doigt si ça n'avait été pour Faust. Ses mots firent battre son cœur, et elle frotta son nez contre le sien en souriant doucement.  « Ca m'rend dingue aussi. J'rêverais de pouvoir être libre de te sourire et te toucher sans que qui qu'ce soit n'y prête attention. » Elle plongea son regard dans le sien en imitant son geste, ses mains posées sur chacune de ses joues qu'elle effleurait avec douceur tandis qu'il caressait son visage.  « Un jour peut-être. » conclue-t-elle avec mélancolie, avant que sa remarque ne lui arrache un nouveau gloussement. Cette fois, Mera décida qu'il était temps d'arrêter de parler. De toute façon elle n'était plus vraiment en mesure de le faire, et n'était pas là pour parler. Il avaient des heures devant eux le lendemain pour discuter. Mais pour faire l'amour, ils n'avaient jamais assez de temps. Tant bien que mal, Mera retira la chemise trop large prêtée par les ATOMqu'elle laissa choir derrière sa tête et s'empara de la main de Roy posée sur sa joue pour la conduire jusqu'à sa poitrine avide de caresses. […] Mera se tendit à chaque nouveau coup de rein que lui donna Roy, mue par un plaisir indiscible. Son bassin partait à la recherche du sien encore et encore en une danse brusque, presque désespérée, et pourtant terriblement tendre. Ses lèvres allaient de l'épaule du chef ATOM à sa bouche pour étouffer les gémissements qu'elle retenait et qui auraient sûrement alerté tout le chantier naval (surtout les GAIA qui devaient se demander où elle avait encore bien pu passer). Accrochée à ses épaules musclées, ses jambes entourant ses hanches possessivement, Isaÿr se laissa posséder, appréciant ce sentiment d'être sienne, de lui appartenir complètement et d'être désirée de lui. Mera céda à la jouissance en même temps que son amant et s'endormit presque aussitôt. […]  « Hé, Faust ... » Mera frotta son visage fatigué de sa main. Elle bailla, déposa ses lèvres sur le front de l'homme allongé sur elle. Du bout des doigts, elle joua avec quelques mèches brunes folles, caressa sa joue et sa barbe pour tenter de le réveiller.  « Roy. Le soleil va se lever, il faut qu'on s'en aille d'ici. » murmura-t-elle d'une voix pâteuse. Isaÿr avait mal à la tête, et le soudain début de clarté de la pièce lui sembla insupportable. Elle gémit en pinçant l'arête de son nez, en se promettant de ne plus jamais boire quelque chose qui vienne des ATOM. Mais au moins, elle s'était amusée. Il fallait bien reconnaître qu'elle avait apprécié ce moment passé en leur compagnie, et plus encore celui qu'elle avait passé avec Roy ensuite.  « J'ai passé une nuit merveilleuse. » dit-elle en riant, malgré tout parfaitement sérieuse. Elle aurait pu rester sur cette pile de draps - plus si propres depuis leur passage – pour le restant de ses jours, avec pour seule compagnie Roy, ses jolis mots, et l'ombre que projettaient les draps sur le mur adjacent aux premières lueurs du jour avec le bruit des vagues en fond sonore. C'était paisible, bien loin de la guerre et des atrocités qu'ils pouvaient vivre au quotidien. Le jeu lui avait permis de trouver cette chose qu'elle avait recherché des semaines durant. Roy était sa réalité ; maintenant, elle avait une raison de survivre. Et elle aurait aimé que tout le monde puisse comprendre et accepter. Engourdie par le poids de l'homme qui avait passé la nuit sur elle, Isaÿr s'étira gracieusement et s'empara des vêtements qu'elle tenta d'enfiler malgré Faust qui s'amusait à la taquiner, l'attirer en arrière et parcourir son corps de ses mains viriles auxquelles elle eut sincèrement envie de céder.  « Avant qu'on reparte à l'usine, je veux visiter un bateau. » souffla-t-elle, sourire complice aux lèvres. Ce n'était pas tant le bateau en lui même qui l'intéressait, mais bien ce qu'ils pourraient y faire tous les deux. […] Isaÿr avait troqué les vêtements prêtés par les ATOM contre sa tenue sombre dans laquelle elle se sentait plus à l'aise. Les GAIA étaient tous dans le même état qu'elle quand ce n'était pas pire ; on ne lui fit aucun commentaire au sujet de son comportement de la veille, pour son plus grand plaisir. La distance instaurée entre eux était de nouveau là, tout comme le respect qu'ils lui devaient. Pourtant, Mera aurait juré voir une lueur de malice traverser leur regard quand elle tenta d'expliquer où elle avait dormi la veille. S'ils savaient qu'elle mentait, ils ne dirent rien. Les soupçons sur sa relation étrange et fusionnelle avec le leader ATOM étaient réels et elle le savait. Plus que jamais, ils devraient être prudents. Quand ce dernier apparut, elle fit mine de ne pas s'y intéresser tout de suite, se contentant d'un hochement de tête quand ses soldats saluaient Faust plus chaleureusement qu'elle. Surtout ses soldates, en l'occurence, ce qui ne manqua pas d'agacer profondément Mera qui aurait aimé leur enfoncer les doigts dans les yeux pour qu'elles ne le regardent plus jamais comme elle pouvait le faire, lorsqu'ils étaient tous les deux. Elle le rejoint plus tard, alors qu'il était affairé à donner des directives – ou peut-être à raconter l'une de ses fameuses blagues dont elle se méfiait à présent – à ses hommes. A son approche, on les laissa seuls et elle les gratifia d'un bref sourire reconnaissant. Mera croisa les bras sur sa poitrine.  « Les GAIA vont apprendre quelques trucs aux ATOM pour savoir se diriger dans la forêt et y survivre, comme promis. Peut-être que tu devrais t'y intéresser aussi, je n'ai pas envie d'aller te décrocher de nos pièges toutes les cinq minutes. » grommela-t-elle en se retenant de rire, l'air naturellement distant.  « Comment vous vivez le fait de puer le poisson toute la journée ? Je viens de vider la moitié des truites que tes pêcheurs ont ramenées, et c'est franchement pas la joie. » continua-t-elle sur le même ton, en refoulant de plus en plus difficilement son hilarité. Peu lui importait en réalité. C'était la moindre des choses, quand Roy lui-même avait travaillé pour renforcer les protections de l'usine désaffectée. Elle esquissa un sourire complice, tandis que son cœur s'emballait et que ses joues rosissaient un peu.  « Au fait. Une île, vraiment ? Pourquoi tu ne m'as rien dit ? » demanda Mera en retrouvant son sérieux. C'était en laissant ses oreilles traîner qu'elle avait perçu cette conversation entre deux ATOM, un peu plus tôt dans la matinée. Elle avait attendu le moment propice pour aborder le sujet, un peu vexée qu'il ne le fasse pas alors qu'elle lui avait parlé de la mine. Pouvait-elle lui en vouloir, elle qui lui cachait tant de choses ? Sans doute, parce que ses mensonges ne concernaient pas une guerre qu'ils menaient ensemble. A moins que si, que ce soit exactement pareil. L'amour était une guerre aussi, si tenté que Mera puisse penser à eux comme à des amoureux. Mais pour l'instant, l'heure était au conseil de guerre.
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MessageSujet: Re: FIRE MEET GASOLINE / ROY   FIRE MEET GASOLINE / ROY EmptyJeu 17 Déc - 8:00
Faust s'était empressé de rejoindre une équipe d'éclaireur qui venait tout juste de rentrer ce matin. C'était le petit rituel chaque fois qu'un groupe revenait d'une expédition. Il tenait d'abord à savoir si tout le monde s'en était sorti avant d'avoir les vraies informations en condensé. Mais cette fois pour les éclaireurs, le raid n'avait rien donné. Alors la conversation tourna bien vite sur la soirée de la vielle que les joueurs regrettaient d'avoir manqué. De loin le leader ressemblait à un grand enfant racontant le tout avec tant d'enthousiasme qu'on ne pouvait que sourire. Mais était-ce réellement la soirée ou la nuit qui avait suivi qui le rendait de si bonne humeur ? Seule Isaÿr aurait pu dire. A son approche, les éclaireurs partirent se reposer et il se retrouva en tête à tête avec elle sur les quais. « Tu voudrais pas rabaisser l'illustre Faust à ça quand même ? J'vais avoir l'air d'un redoublant. Je pensais que tu allais me donner des leçons personnalisées moi. » Ce n'était pourtant pas secret. Sa dernière expédition en forêt n'était pas restée secrète très longtemps. Si certain avait vraiment été désespéré par son comportement, il préférait prendre le contre-pied de cette faiblesse. Il haussa un sourcil à sa remarque sur le poisson. Elle semblait toujours si prompte à les piquer avec ça. Digne d'une remarque de caho ou d'eshu. « Si je puais le poisson, hier on aurait pas... » L'homme préféra mettre court à sa phrase. Il se mordit la lèvre tandis que son regard courrait sur les présences autour d'eux. Hier il se moquait bien de quoi ils avaient l'air et voilà qu'aujourd'hui il n'osait même pas mettre les mots sur leurs actes. Roy fit longuement glisser sa main sur son visage jusqu'à tirer sur le bout de sa barbe. Une méthode pour éteindre les souvenirs d'une nuit ardente. La conversation pris un tout autre tons quand elle indiqua la présence de cette île. Devant le sérieux de la jeune femme, Roy su qu'il devait ramasser ses responsabilités et remettre son masque. « Je n'ai jamais eu le temps de t'en parler. C'était plutôt ironique quand ils se battaient pour trouver du temps à passer ensemble et qu'ils y arrivaient en sacrifiant leurs nuits. Ou peut-être était-ce deux choses complètement différentes. Ou bien j'ai jamais jugé que c'était nécessaire. C'est qu'une île découverte après tout. Tu sais très bien que DG ne s'arrête pas qu'à cette ville. » Faust avait l'impression que quoiqu'il réponde ce sujet allait mal tourner, qu'il réanimerait certaines tensions et doutes dont ils avaient fait preuve lorsque cette guerre commença. « Ne te vexe pas. J'essaye juste d'atténuer la nouvelle. De rendre cette découverte moins... grandiose qu'elle ne l'est. Pour qu'elle reste notre issue de secours si les choses m'échappent. » Finit-il à voix basse, l'air peu fier. Il se montrait confiance tel un homme qui aurait tout son contrôle quand il savait au fond qu'il n'avait rien ne serait-ce que de la chance. « Mais je promets de te la faire découvrir un jour. » En l'espace d'une seconde il avait balayé doute qui cernait son visage. Il avait adressé un léger sourire à la brune. Il tendit sa main jusqu'à sa mâchoire et effleura celle-ci dans un geste taquin. « Je préfère définitivement quand tu souris. » A peine avait-il lancé sa remarque qu'on vint les interpellé de loin. L'appel concernait surtout la leadeuse à qui on prévenait de leur départ imminent. Se doutant qu'elle ne se ferait pas prier, il s'écarta pour la laisser rejoindre les membres de sa team. Il la regardait partir, elle et sa démarche si fier avant d'être sorti de ses pensées par un atom qui demandait son aide. Il promit à celui-ci de le faire quand il reviendrait. Il était dans leurs habitudes de faire un bout de chemin avec leurs alliés quand il s'agissait de les quitter. Par respect, pour les remercier de leur venu mais surtout, par sécurité. Aussi, tous s'équipèrent, certain assez lourdement au contraire des gaias. « On vous amène jusqu'à la porte Nord pour s'assurer qu'aucun caho de vous tombe dessus. Une fois dans la forêt, vous serez seuls. Mais je me fais plus de souci pour eux que pour vous. » Il avait haussé la voix pour que tout ce petit groupe d'escorte entende. Il finit de donner quelques directives avant que les portes du chantier ne s'ouvrent. Faust s'avança jusqu'à hauteur d'Isaÿr, l'air perplexe mais aussi amusé. « Tu devrais m'en dire plus à propos de ces pois-chiche. T'avais l'air de bien t'y connaître hier. »
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MessageSujet: Re: FIRE MEET GASOLINE / ROY   FIRE MEET GASOLINE / ROY EmptyJeu 17 Déc - 10:42
fire meet gasoline ☆ Mera toisa Roy, blessée qu'il ne lui ait rien dit à elle malgré ses raisons évidentes qu'elle comprenait. Elle n'était pas n'importe qui, pas les autres, pas l'ennemi. Peut-être que, à l'instar des GAIA à l'encontre des ATOM, il n'avait pas une entière confiance en ses alliés. Comme s'il lisait dans ses pensées, il lui demanda de ne pas être vexée et Isaÿr rougit légèrement. Elle s'autorisa même un faible sourire quand les doigts de Faust effleurèrent son visage.  « Hmm ... » fut sa seule réponse. […] Un peu déçue de partir déjà – alors qu'il s'agissait bien de ses propres ordres – Mera marcha en silence parmi les GAIA et ATOM qui les accompagnaient. Son regard se posa sur Faust qui vint à sa hauteur, puis se détourna pour se concentrer sur la route devant elle. Son poignard tournait entre ses doigts fins, prêt à être utilisé au moindre geste suspenct. Elle manqua néanmoins de s'étouffer quand il aborda le sujet pois-chiche.  « Qu … Quoi ? » bégaya-t-elle, tandis que son visage tournait à l'écarlate. Avait-elle parlé de cela ? Isaÿr n'en n'avait pas le moindre souvenir, et c'était une catastrophe. Mais puisque Roy n'avait pas réabordé le sujet ce matin, et parce qu'il ne semblait pas troublé le moins du monde, elle finit par comprendre qu'elle ne lui avait pas dit ce qu'il en était. Elle avait juste du mentionner le pois-chiche à un moment ou à un autre. Incapable de se rappeler quand, le sang battant jusque dans ses tempes, Mera chercha une issue de secours. Par réflexe, sa main se porta à son ventre avant de retomber le long de son corps.  « Ce sont, euh … Des graines ? Je crois. Je ne sais pas. Un jour je t'en cuisinerai, si tu veux. Enfin, on en commandera. » murmura-t-elle en jetant un coup d'oeil autour d'eux pour s'assurer que personne ne les écoutait. Mais ils semblaient tranquilles, les autres discutant ou étant sur leurs gardes et suffisament loin d'eux pour ne pas les entendre. Mera en avait assez de mentir. L'espace d'un instant, elle pensa même lui balancer la vérité ici, comme ça. Après tout, Faust ne pourrait pas réagir trop brutalement pour ne pas éveiller les soupçons. C'était sa meilleure chance de tempérer les choses. Non, en fait, je suis enceinte. C'est tout. Son regard azur chercha le sien à nouveau.  « Je t'en dirai plus bientôt. Sois encore un peu patient, d'accord ? Je veux simplement ... »  « Chef, il est temps d'y aller. » rappela l'un de ses soldats. Mera leva les yeux vers lui, et se rendit compte qu'ils avaient tellement ralentis qu'ils avaient été dépassés par les autres qui attendaient plus loin, vers la porte.  « J'arrive. Juste une seconde. » réclama Isaÿr en congédiant son soldat qui acquiesça lentement. Lorsqu'elle fut seule avec Faust de nouveau, elle baissa la tête et joua nerveusement avec son arme pour ne pas le regarder. Elle se sentait ridicule, surtout après ses avoeux et la nuit qu'ils venaient de passer. Une nuit qui n'avait fait que la conforter dans l'idée qu'elle en voulait des millions d'autres comme celle-ci. Ils étaient peut-être foutus, et peut-être que leurs jours étaient comptés, mais avec Roy elle vivait l'éternité.  « J'ai beaucoup de secrets pour toi. Je promets de te les dévoiler peu à peu. Fais-moi confiance en attendant, d'accord ? » A ces mots, un sourire gêné mais sincère se dessina sur ses lèvres et elle se détourna de lui avec l'horrible impression d'un homme inaccessible qu'elle rêvait d'embrasser. Ils rejoinrent les autres à la porte, et les premiers GAIA la franchirent avec beaucoup de prudence.  « Merci pour votre accueil chaleureux. Rentrez prudemment, et n'oubliez pas que vous êtes les bienvenus à l'usine, chacun d'entre vous, dans les bons comme dans les mauvais moments. » rappela Isaÿr. Elle hocha la tête en guise de salut et tourna les talons pour suivre les autres. Son cœur battait à une allure folle dans sa poitrine. La prochaine fois qu'elle verrait Faust, elle n'aurait d'autre choix que de lui avouer la vérité.

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