ALUVAIÁ ☢ AU CLAIR DE LA BRUME

zoraya reth

ft. zoë kravitz

looks like a cinnamon roll and is actually a cinnamon roll
looks like a cinnamon roll, but could actually kill you
looks like she could kill you but is actually a cinnamon roll
looks like she could kill you and could actually kill you

TA VIE AU QUOTIDIEN

ÂGE	vingt-quatre
DATE DE NAISSANCE	treize août
LIEU DE NAISSANCE	chicago, bitches
STATUT MATRIMONIAL	célibataire
STATUT SOCIAL	aisée et mal-aimée
ORIENTATION SEXUELLE	les hommes
MÉTIER/OCCUPATION	étudiante & caissière
UN DÉFAUT MAJEUR	inconstante
UNE QUALITÉ MAJEURE	passionnée
CREDITS	ⓒ submvrine

ton identité ingame

PSEUDO	aluvaiá
TEAM	eshu, le mal, le vrai
ARME FAVORITE	son épée-fouet

au quotidien

darwin's game

TELLEMENT DE CHOSES A DIRE ET AUCUN MOYEN DE LE FAIRE -
() benjamine faisant office de punching ball maternel et de vidoir à ressentiments familial: la chic résidence reth n'est, à tes yeux, qu'un enfer perpétuel. les murs se plaisent à te renvoyer les insultes et les moqueries de tes aînées, les cris et les coups de ta mère, l'ignorance de ton paternel. et même si tu t'y es plus ou moins faite, la mort de ton frère n'a fait qu'empirer ta santé mentale. depuis, le diable de ton cœur se fait un festin de tes peurs funestes et de tes promesses célestes; ton âme chancelle et se perd, lentement () et à la fac rien ne s'arrange: ayant "l'honneur" d'être le larbin officiel de la fille dite la plus populaire, celle-ci n'hésite pas à t'exploiter pour ton argent et ta pseudo-célébrité en tant que reth. ceci dit, on te reconnait un minimum pour ton parcours scolaire exemplaire, tes peintures et ton assiduité à concilier tes cours, tout le boulot supplémentaire que cette garce t'impose et ta vie personnelle () parce que les strass et les paillettes ne t'ont jamais attirée contrairement à tes sœurs et que tu rêves de couper une bonne fois pour toute les ponts avec ta famille, tu as commencé depuis quelques années à acheter des actions chez l'entreprise de ton père par le biais de ton frère ainé qui t'encourageais et te supportais à 100%, et à enchaîner les petits boulots pour devenir indépendante. en ce moment, tu es caissière au chiquita food market, et ce boulot te sied parfaitement () tu traînes souvent dans chicago quand un trou se présente dans ton emploi du temps: tu retardes toujours l'heure où tu te dois de retourner chez toi. du coup, on te croise souvent entrain d'étudier à la bibliothèque ou au parc, d'admirer encore et encore les œuvres du musée, ou même de peindre les murs décrépis du sud () tu te réfugies également dans ta musique, ton casque vissé sur la tête: pop, rock, rap, electro, blues, indie, soul, rnb.. plus qu'un spliff et t'es partie () sur les bords dépressive, il t'arrive de vouloir t'entailler les poignets ou te jeter de la willis tower. mais non, tu optes plutôt pour l'apnée dans ta baignoire et gueuler tout ce que tu as sur le coeur sans que personne ne puisse t'entendre. et de temps en temps, c'est plutôt des pétages de câbles nocturnes que tu fais passer pour des crises de somnambulisme () vu que tu n'as pas confiance en toi et que tout est bon pour te voiler la face, on te voit comme quelqu'un d'assez docile et serviable, toujours là pour les autres, facile à vivre, inoffensive, qui n'impose jamais ses choix. quand tu parles, tu n'es jamais très convaincante non plus, sans oublier tout ces petits tics lorsque tu es nerveuse. et pourtant. mesdames et messieurs, méfiez-vous des apparences: zoraya ment comme elle respire, elle vous fait gober tout et n'importe quoi, une vrai pro. c'est vrai ça, que ce qui sort de ta bouche n'est jamais la vérité à proprement parler: tu caches tes démons aux yeux du monde, tout simplement () tu es déjà allée à des rendez-vous arrangés sur la demande de ton père mais rien de concluant n'en est jamais ressorti. déjà, tu penses ne pas être prête pour une relation et tu es de ceux qui croient également ne mériter personne. mais parce que durant ces entrevues tu es une parfaite inconnue, tu en profites alors pour tout mettre en oeuvre afin que chacun de ces rencards se révèle être un fiasco () depuis ton inscription sur DG, ton compteur de vies s'est vu tatoué sous ta poitrine. du coup tu essaies de limiter le port du crop top et les maillots deux pièces () et comme si ça ne suffisait pas, tes deux flancs (droit et gauche) sont marqués par de multiples mais très légères cicatrices que tu peux voir à chaque fois que tu te changes, résultant de tes entraînements intensifs avec alma, ton épée-fouet. t'en as réellement bavé, mais tu ne regrettes aucune de ces entailles () ESHU et ALUVAIÁ sont deux noms attribués à une même personnalité, celle de papa legba, le dieu vaudou responsable de la frontière entre le monde que nous connaissons et le monde surnaturel, tout aussi bienveillant que malfaisant. tu n'es pas adepte de cette culture afro-latino-caribéenne, mais elle t'a toujours fascinée, d'une certaine manière. ton père étant afro-américain et ta mère bahaméenne, tu as été bercée par les histoires et croyances de tes grand-parents; d'où ces choix. ton clan et toi-même seraient, pour les autres, synonymes de bonne fortune ou, au contraire, synonymes de mauvais présage () de plus en plus enclin à la violence, récemment tu as poursuivi un voleur à l'étalage un peu trop arrogant que tu as, sur le coup, tabassé sans réserve, ce qui t'as valu le passage au poste de police. bien que les poursuites n'aient pas eu lieu, on t'a introduite à un psychologue suite à ton saut d'humeur brutal. ouaaaais, l'éclate.

LA FOLIE N'EST BELLE QUE LORSQU'ON LA TOURNE EN POÉSIE -
() tu profites de cette nouvelle vie pour revivre, être quelqu'un d'autre, être toi. ici tu es libre, sans contrainte, sans limite. du coup tu ne fais rien à moitié, c'est tout ou rien, et ta réputation ne fait que témoigner du changement radical qui s'est opéré () tu présentes plusieurs symptômes psychopathiques: désinvolte, insouciante et impulsive, tu méprises ouvertement tes ennemis et les barrières qu'on essaie de t'imposer et es du genre à foncer la tête baissée. dieu merci, tu sais te montrer responsable et réfléchie quand il le faut. - inconstante, tu ne sais pas avoir ou garder des relations durables même si tu es loin de ne pas être charismatique et mielleuse. en fait tu te lasses facilement, changes de partenaire presque toutes les nuits et désires ne garder qu'une seule attache, celle qui te lie à ESHU; pas de place pour des histoires de cœur. mais le plus gros problème, c'est bien ton instabilité qui te rend si inaccessible: tu peux très bien te montrer distante comme aimante, sans omettre ta facilité déconcertante à voir rouge. - sang chaud, t'irriter reste une erreur de débutant quand on ignore encore que zoraya n'est jamais à remettre en question. ici, tu blâmes aisément autrui pour chaque difficulté rencontrée, surtout si elle a un lien avec l'irl. - violente, tu n'hésites pas à blesser les autres, n'en ayant pas vraiment conscience, et peux te montrer extrêmement cruelle durant tes crises. sinon tu aimes tromper de mille et une façons, tes talents de comédienne n'y étant pas pour rien: tu te joues de l'ennemi, a tendance à le provoquer ou à gonfler son ego avant de la lui mettre à l'envers () téméraire et casse-cou, tu ne suis plus que ton instinct et ne cherches plus à te compliquer la vie: tu ne mâches plus tes mots, dis tout ce qui te passe par la tête, ne crains plus de t'affirmer, te montres même autoritaire et dominatrice. pourtant tu restes assez ouverte et influençable () parfois, si ce ne sont tes délires, tu es victime d'hallucinations qui te font entrer dans une rage incontrôlable. la plupart du temps tu es plutôt ailleurs, voire perchée et connaît des périodes de forte anxiété qui peuvent conduire à des crises: la musique t'apaise en général, mais lorsque la solitude ne suffit pas, tu ressens comme le besoin de tuer. - imprévisible, lunatique, qualifiable de folle () même si tu es visiblement indépendante, tu t'appuies énormément sur ton bras droit et tes petits diables. étant la famille que tu n'as jamais eue, tu voues un amour inconditionné à ESHU. et quand on parle de passion, on s'est que tu ne fais jamais dans la demi-mesure. chaque membre de la team sait qu'il peut compter sur toi, que malgré les apparences tu leur restes fidèle comme une mère ou une soeur. on est pas non plus bisous-câlins-confessions intimes mais tu prends ton temps pour être là pour chacun de tes pairs, faire du cas par cas, donner si besoin des cours particuliers (tant pis si on te trouve trop déplacée, trop choquante ou trop barbare, mais au moins, tu vois les résultats), fêter, chanter, traîner, fumer et boire avec eux.. comme dans tes débuts lorsque tu étais encore au bas de l'échelle () tu n'aimes pas passer la nuit seule, quitte à toujours avoir quelqu'un dans ton lit ou ne dormir que pour quelques heures. quand tu es trop nerveuse pour te coucher, tu viens au rez-de-chaussée chanter quelques chansons douces pour ne réveiller personne () si tu n'es pas à la "maison" (la pieuvre mélo), on te retrouve souvent dans la forêt, non loin du vieux moulin () bien que tu arrives à peu près à t'en sortir avec les armes à feu, tu as un réel penchant pour les armes blanches. même si maîtriser alma, ton épée-fouet, t'a pris un temps fou, elle reste ta préférée, surtout après l'avoir améliorée: mesdames et messieurs, cette beauté peut aussi électrocuter, si c'est pas merveilleux () même si le jeu d'acteur et la stratégie restent les piliers de "l'enseignement" ESHU, tu fais de ton mieux pour préparer tes futurs diables en cas de combat inévitable ou dans l'optique des joutes dans l'arène. en fait tu es friande des jeux de thornburgh: la force a beau aider, le colosse a beau impressionner, il n'y a généralement que les plus vifs d'esprit et les plus agiles qui s'en sortent, qu'on se le dise () le samedi, durant le jour de l'unité, on te conseille toujours de sortir déguisée sur la place afin que rien de fâcheux ne t'arrive, remarque qui te saoule pas mal. ceci dit, tu te plies aux conseils de ton bras droit et te mêles à la foule sans faire trop de tapage

POURQUOI AVEZ-VOUS COMMENCÉ À JOUER AU DARWIN'S GAME ?
disons qu'une nuit la curiosité et le désespoir t'y ont poussée. convertie aux jeux vidéos en ligne de ton frère, du genre -18 avec attirail meurtrier et giclées de sang en quantité, le "darwin's game" a fini par sortir de la bouche d'un des gamers en ligne. une fois sur la page d'accueil, tu n'as pas vraiment réfléchi aux conséquences de ton inscription: c'était juste "un autre jeu survival", "une autre manière de jouer", "un autre moyen de tuer le temps", "une autre façon de connaître d'autres gens", c'est ce que tu disais. et puis, tu n'avais rien à perdre: même en étant quotidiennement derrière ta manette, tes notes n'en ont jamais pâti, tu n'as pas réellement d'amis avec qui sortir et t'éclater, ni personne pour s'inquiéter de ce que tu fous de tes temps libres. tu n'avais rien à perdre.

QUELLE EST VOTRE RELATION A VOTRE TEAM ?
pour être honnête tu n'étais aucunement destinée pour le rôle de leader. mais la roue n'a attendu personne et s'est contentée de tourner et de tourner et de tourner. entretenant plus ou moins une bonne relation avec tes camarades, durant une grosse soirée arrosée, vous avez commencé à parler ambition. tout le monde exposait ses rêves au cercle comme on balance ses ordures dans une benne publique. puis les critiques ont fusé, noyées dans l'alcool et les rires narquois, et le chef d'ESHU n'en a pas été épargné; "trop archaïque", "trop emmerdant", "trop pète-sec", si bien que ça lui a coûté sa place trois semaines plus tard. on voulait du changement, connaître l'extase d'un renouveau, avoir au sommet de la pyramide un champion, une tête pensante, un diable. et ta folie subite était juste tombée au bon moment, répondant alors aux attentes de ta fratrie. sans omettre qu'au final, tu te révélais être également une source inépuisable d'amour pour tes pairs.

QU'EST-CE QUI A CHANGÉ DANS VOTRE QUOTIDIEN DEPUIS VOTRE INSCRIPTION AU DARWIN'S GAME ?
depuis un moment tu te reprends en main. fini les silences, fini les têtes baissées, fini les excuses, fini les dégonflements. depuis un moment tu ne te laisses plus faire. fini la sous-estimation, fini la dévalorisation, fini la déchéance, fini la dégradation. depuis un moment tu revis. aujourd'hui tu réponds, tu évites les coups, tu touches les cordes sensibles, tu fais face. mais parce qu'on ne te considère pas digne, qu'on ne te respecte pas, qu'on te rabaisse doublement, tu finis quand même par la boucler et retrouver ta place de larbin. ça te prend encore du temps, alors tu te contentes de te défouler sur tes œuvres, de chambouler ta chambre et de saccager certaines propriétés une fois la nuit tombée.

CRAIGNEZ-VOUS LA MORT ?
au départ, tu ne souhaitais ni massacrer ni tuer. tu préférais plutôt blesser ou handicaper et laisser finir le sale boulot aux autres. à chaque mort qui s'ajoutait à ton compteur, tu pleurais. ce n'était pas fait pour toi, ce n'était pas fait pour toi. et tu regrettais durant des jours entiers, même si assassiner autrui valait mieux que de finir soi-même assassiné. et puis suite à ton changement radical, la mort ne te paraissait plus si effrayante. c'était de l'art, au final. et tes pensées rejoignaient celles de ce français, baudelaire, et de sa charogne; que dans la souffrance, le beau ne se trouvait jamais bien loin. une chose pourtant était restée comme telle, quelque part, dans un coin de ta cervelle: tu ne veux pas connaître l'enfer, le véritable, celui de l'au-delà. le tien te convient tout à fait. tu crains partir sans n'avoir rien accompli: qui donc te vengerait du monde? hm? c'est bien ça. personne, à part toi. alors qu'on te laisse vivre, histoire que tu puisses jouer les faucheuses et à la fin, quand tu seras comblée, te faucher toi-même, en paix.

VOUS EST-IL DIFFICILE DE TUER OU VOUS ÊTES-VOUS DÉCOUVERT UNE PASSION POUR LE MEURTRE ?
tu étais de ceux qu'on ne percevait pas comme dangereux ou capables de grandes choses. tu étais la petite nouvelle qui avait tout à apprendre. mais tu apprenais vite, trop vite: mentir aux autres? tu te mentais déjà à toi-même. jouer la comédie? c'était ton curriculum vitae depuis le primaire. te faire discrète? tu faisais déjà partie des meubles dans ta propre maison. savoir concocter une potion digne de ce nom? tes heures supp au labo portaient finalement leurs fruits. survivre? ton putain de quotidien. la seule chose sur laquelle tu étais déjà moins préparée, c'était le combat: faire la peau du gars en face de toi et sauver la tienne, c'était pas vraiment dans tes habitudes. call of duty c'était rien comparé à ça. après t'être rapprochée de pas mal de monde, tu parvins finalement à intégrer chaque enseignement et conseil donnés et à les appliquer. véritable bourreau de travail, tu sus en peu de temps plus ou moins maîtriser ton corps en plus des armes blanches que l'on mettait à ta disposition. mais ton véritable handicap résidait dans ton comportement: t'avais comme un blocage, à ne jamais te lâcher, à retenir cette lave en fusion qui bouillonnait dans tes veines, à ne pas vouloir achever. et un jour, le déclic. tu revenais tout juste de la forêt, complètement perturbée, limite en plein délire alors qu'on t'attendait pour un test. et là, on ne t'a plus jamais vue du même œil. "elle était possédée, quelque chose comme ça, sinon ça aurait pas été possible" c'est ce qu'on n'arrêtait pas de se dire à l'issu du combat: après avoir déstabilisé ton adversaire avec une attitude qui n'était juste pas la tienne, tes cris dérangés avaient fini par recouvrir les plaintes misérables de celui que tu venais d'étriper sans retenue ni une once de remords. certains disent t'avoir vue sourire. cette après-midi-là, un monstre était né.

supp hebdo :cara: