Bruce Wayne meet Harleen Frances Quinzel || Suzanne

Outside DARWIN

ft Suzanne

Batman meet Harley

Batman regarda le corps de son ennemie se dématérialiser dans ses bras. Relevant la tête, un rapide coup d'œil aux alentours l'informa qu'il n'avait pas été le seul à être ressorti victorieux de ce DM. Un combat rapide, une mort qui avait dû être douloureuse, mais c'était la guerre. Il n'y avait plus d'amitié, plus d'amour. La faim, justifiait les moyens. Il n'était pas seulement une entité dans DARWIN, il était aussi un membre d'une équipe. Il les représentait dans ses combats, dans ses actions. Il devait donc faire honneur à leur principe dans l'espoir qu'un jour cette guerre se termine avec des paroles et non un bain de sang. S'ils devaient attendre que les CAHO et les ESHU utilisent leurs cerveaux : ils pouvaient aller se gratter. Ils seraient tous morts avant que ces derniers n'aient l'intelligence de baisser leurs armes. C'était bel et bien là le problème : le jeu révélait la pire nature des êtres humains. Se redressant, ils décidèrent de rentrer ne voulant pas pousser leur chance.
Iago laissa son portable tomber près de lui allonger sur le lit, les yeux rivés vers le plafond, il passa sa main sur son visage. Il détestait tuer. Il n'aimait pas cela. Dans la vraie vie, comme dans le jeu. Plus il perdait des vies pourtant, plus il remarquait qu'il prenait l'habitude. Le contexte actuel était tellement favorable aux Calabrese. La violence qui régnait dans les rues, l'instabilité de la société avantageait toujours les méchants. Eux, ils n'avaient aucun scrupule à vendre des armes, à souligner un peu plus la terreur. Après les attentats durant Halloween, plus rien ne serait comme avant. Cela était certain. Iago était même étonné que le commissariat ne l'appelle pas en renforts. Arrêter sa planque, détruire sa couverture pour leur venir en aide. Ils devaient être débordés.
Se redressant, il troqua son vieux jogging pour son jean et enfila un t-shirt. On était bien loin du Bruce Wayne, mais il s'en moquait. Il était fatigué et son corps était encore endoloris du précédent match qu'il avait fait. Oui. Il n'était pas encore totalement remis de l'affrontement qui avait bien failli lui faire passer l'arme à gauche. Attrapant ses clés, il glissa derrière son pantalon son m9 avant de sortir. Les rues n'étaient absolument plus sécurisées à la nuit tombée. Et puis, les Calabrese commençaient à avoir de plus en plus d'ennemis. Alors, il devait faire attention. Regardant son portable, il remarqua qu'Heath ne lui avait pas écrit. Probablement qu'il ne viendrait pas ce soir... Les allés et retours de son amant étaient parfois insupportable. Encore aujourd'hui, l'ATOM ne savait pas ce qu'ils étaient.... Il ne le saurait jamais. Ce n'était pas possible. Il allait devenir fou ou bien lâcher prise avant d'avoir le fin mot de cette histoire. Le mec qu'il cuisinait depuis des jours n'avaient pas encore parlé. Il gardait sa langue, affirmant qu'il ne dirait rien. Iago était pourtant bien décidé à briser cet homme loyal. Il devait savoir de toute façon qu'il n'allait pas ressortir vivant de ce sous-sol. Il disparaîtrait. Comme l'autre mec qui avait osé leur tirer dessus avec son père.
Arrivé au bar, il salua le patron de loin, commanda une pinte de Guiness avant d'aller s'asseoir sur une table libre. Il n'y avait pas beaucoup de mondes ce soir-là. Tant mieux. Le barman apporta des cacahuètes et il commença à grignoter tout en regardant le match de boxe à la télé. Il ne savait même pas si elle allait venir. Elle avait toutes les raisons pour le snober. Pouvait-on cependant refuser de l'alcool gratuit ? Harley était la seule ESHU que Batman appréciait, la seule en qui un jour, il pourrait réellement avoir confiance. Pourquoi ? Lui-même ne saurait le dire.

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Bruce Wayne meets Harleen Frances Quinzel

Merde. J'ai le cœur qui bat à mille à l'heure dans ma poitrine, comme s'il tentait de s'en échapper, alors que je fixe l'écran vide. Je pourrais me reconnecter, là, tout de suite. Aller à la Pieuvre, ce repère de vipères un peu folles mais avec qui je me sens bien. Oh, pas toutes. Mais quand même. Un peu. Je pince les lèvres, sentant encore l'impact du poing américain de Batman sur ma mâchoire. La douleur encore trop fraîche... La défaite, amère. Oh non, j'ai toujours détesté perdre. Orgueilleuse, un peu. Je passe doucement mes doigts sur la joue, descendant avec lenteur sur la longueur de mon os maxillaire. Je pourrais sentir l'hématome, même si je n'en ai pas. La blessure m'a coûté les points de vie, oui, mais elle n'est pas assez conséquente pour laisser des traces ici. Tant mieux, on croirait encore que je suis victime de maltraitance domestique.

« Le gagnant offre un verre au perdant, cela te va ? » Quel enfoiré. Non, vraiment. Il a pas hésité une seconde ! Je ravale ma fierté et me lève, automate. Direction la salle de bains ; direction l'eau froide du lavabo sur mon visage, pour me réveiller un peu. Et me changer. Parce que je ne peux pas rester là, à rien faire. Il m'a tuée. Et puis il me prend pour une faiblarde, aussi. En même temps, c'est comme ça que j'ai agi...il ne fait que constater. Je n'en reviens pas de ne pas avoir été capable de faire abstraction de mon affection (est-ce seulement le mot ? J'aurais dit amitié mais c'est tout autant inadéquat) pour lui. Pas capable de l'attaquer franco, comme je sais si bien le faire d'habitude. Je pince les lèvres et cela ravive un peu la douleur. Mais tant pis. Je me déshabille et j'entre dans la douche, enclenchant l'eau. Froide, un peu pour me sortir de ma torpeur ... pour me réveiller de ce coup de mou. Non...non. Il aura pas son dernier mot. Putain le con quoi ! Je savonne ma peau, remarquant le tatouage à l'orée de mon aine. Neuf. Neuf vies. Le décompte a recommencé...rien n'est plus tranquille. Rien ne l'a jamais été, alors ce n'est pas bien grave. La seule gravité réside dans ma défaite. Seigneur que je déteste perdre. C'est viscéral ; c'est enfantin. Je le sais et je m'en contrefiche : je veux gagner. Un point c'est tout. C'est une façon de fonctionner un peu suicidaire, à Darwin. Mais c'est aussi une manière de survivre, chez moi. L'échec est intolérable ; incompatible avec mon tempérament. Rapide, je sors de la douche. Ma décision est prise...et je n'ai pas oublié ses dernières paroles. On se retrouve au bar. Je te paye autant de verres que tu veux. Il va payer. À Chicago, mais payer quand même. D'une façon ou d'une autre ; je me le jure. Déterminée, je m'attache les cheveux à peine humides en queue de cheval, ce qui me donne un air plus strict peut-être qu'à Darwin. Mais à Darwin je suis Harley, ici je suis Suzanne. Je tairais le fait que nous ne sommes qu'une seule et même entité, aux pulsions semblables. J'ai l'impression de l'avoir imaginé, ce baiser qu'il m'a donné. Irréel, comme notre amitié. D'où a-t-on vu un atom et une eshu s'entendre bien ? ... je dois être experte dans l'art de fraterniser avec l'ennemi. Batman, Alessio, Gabriel ... ou suicidaire alors. Mais je ne suis pas suicidaire. Juste impulsive. Et cet enfoiré m'a tuée...Batman a frappé Harley. Jackpot.

J'enfile un pantalon en cuir noir moulant, pour faire sensation et en même temps être capable de bouger dedans autant que désiré. Que dire ... je reste amatrice de l'art de me mettre en scène dans la réalité, de temps à autre. Un t-shirt de groupe de rock seventies quelconque, je ne regarde même plus lequel. J'en ai beaucoup et je les aime tous de la même façon. Ce soir, pas de talons. Ce soir j'ai rendez-vous avec la Mort. ... bon. Avec celui qui m'a arraché une vie dans un combat à la loyale sur Darwin. (Je suis tout à fait objective dans cette histoire comme vous pouvez le constater.) J'enfile le veston, en cuir lui aussi, et sors de l'appartement. Clefs dans une poche ; couteau papillon dans l'autre, le tout protégé de mes mains. Je connais le risque si l'on me trouve avec une arme blanche sur moi dans la rue, mais d'un autre côté je ne veux pas risquer de me faire agresser dans une ruelle par un fanatique ... l'expérience du cortège d'Halloween m'a suffi. J'ai un frisson à cette pensée et accélère le pas. Je me sentirais presque mieux à Darwin, et cette pensée est loin de me rassurer...même si elle ne m'inquiète pas autant qu'elle le devrait. J'entre au Lee's comme une sirène qui serait accueillie par des marins, mais j'ignore du regard les quelques matelots égarés. Le proprio' doit me connaître, sans doute. De loin ; de vue. Comme il en connaît beaucoup, comme il en voit beaucoup passer. Mais je ne fixe mon regard que sur un objectif : Batman. Ou devrais-je dire Bruce Wayne, dans cette réalité ? Dès que je pose mes yeux sur lui, je fonce. Droit, marchant d'un pas rapide et déterminé. En prédateur qui fonce sur sa gazelle. Je ne réfléchis pas, en fait. J'agis. Arrivée à quelques pas de lui, ma main droite part, aussi rapide que l'éclair. D'un coup sec, comme si j'allais l'égorger. Comme si nous étions sur Darwin. Je ne suis que colère contenue dans la force d'une gifle. Gifle que je lui assène magistralement sur la joue gauche, la même où il a écrasé par deux fois son poing américain. J'ai le regard sévère. « Ça ... c'est pour m'avoir tuée. » Je n'y suis pas allée de main morte, loin de là. Non, lui, contrairement à moi, on discerne déjà les traces rouges de mes doigts étalés sur son beau visage de force de la nature. J'ai un sourire, presque satisfaite par mon œuvre d'art. Presque. Je tiens toujours la lame de mon autre main et je le fixe, intensément.

Je lâche le couteau papillon dans le fond de ma poche en cuir, lui que je n'avais gardé qu'en cas d'agression. Et je ferme ladite poche à la fermeture éclair, je ne voudrais pas que l'on voie quoi que ce soit. Il n'y en a pas un ce soir ici qui ne soit pas armé, j'en mettrais ma main au feu. Je fixe Batman d'un air toujours sévère mais moins colérique. Puis, sans prévenir, je fonds sur lui, colle mes lèvres aux siennes et lui offre – sans aucune prétention – le plus beau frenchkiss de l'année. Je souris un peu contre ses lèvres et finis par me décoller de lui, le fixant dans les yeux. « Pardon. », m'a-t-il dit, avant que je ne m'efface. Je m'assois enfin face à lui, tout sourire. « Et ça c'est pour m'avoir embrassée alors que j'étais à moitié inconsciente, Brucie. » Tu es tout pardonné, mon petit.

Outside DARWIN

ft Suzanne

Batman meet Harley

Iago eut à peine le temps de regarder l'autre homme se prendre un knock-out dans la gueule qu'une furie blonde s'approcha dangereusement de lui. Il la reconnaissait. Ses cheveux blonds tirés en arrière en une parfaite queue de cheval, son pantalon de cuir la moulant à merveille, ses yeux azurés complètement troubler par la tempête qui semblait gronder dans son for intérieur. Le boxeur avait compris qu'il passerait un sale quart d'heure. En même temps, cela était obligé n'est-ce pas ? On ne pouvait pas impunément prendre une vie sans en payer les conséquences. Il l'avait appris à la longue et l'avait comprit lorsqu'il avait écouté les prières de son père enfant. Sachant déjà qu'elle allait faire un esclandre, il se leva poliment pour recevoir dignement le châtiment qu'elle jugerait bon de lui infliger. Et le coup ne mit pas de temps à lui arriver en pleine face. C'est qu'elle avait de la force l'ESHU ! Sa tête suivit le mouvement de la gifle et un sourire arrogant se dessinait déjà sur son visage tandis qu'il sentait le regard des habitués sur eux. Certains riaient même. Étrangement, le boxeur n'en avait cure. Il s'en fichait pas mal. Cela faisait depuis des années que l'appréciation des gens ne l'intéressait plus. La seule qui comptait était celle d'Heath et de Kerrigan, mais aussi de Roman. La vie les avait séparés, ils avaient tous les deux prit des chemins différents : Iago s'étant perdus sur la route de la vengeance. Kraken l'avait prévenu pourtant, tout comme ses collègues : il n'aurait jamais dû s'aventurer ainsi sur la pente glissante et sans fond de cette folie. Harley, égal à elle-même, avait crié qu'il l'avait tué. Ce n'était pas réellement une bonne idée de crier ce genre de choses dans un lieu public, surtout avec les temps qui courraient. Cela fit longuement soupirer le boxeur qui remit sa tête dans un axe qu'on pourrait juger normal : il remarqua alors qu'un magnifique hématome commençait à sortir le long de sa mandibule. Il ne l'avait pas raté. Après tout, son poing avait ôté la vie de plus d'une raclure de bidet. Pour de vrai. Pas seulement dans le jeu. Certains étaient réellement morts de ses poings. L'ESHU avait eut de la chance de se trouver dans le jeu, même si Batman -et de facto Iago- aurait bien été incapable de faire une telle chose à la belle qui se tenait devant lui dans la vraie vie. L'ATOM n'était pas un monstre, il n'était qu'un homme à la recherche de la satisfaction du devoir accomplis. Son regard se glisse vers la lame qu'elle semblait tenir fermement dans son autre main :

« Tu vas te couper avec ça. Fais gaffe. Puis, si tu veux me saigner comme un porc, on fera bien d'aller dehors : pense au pauvre barman qui va devoir nettoyer après hum ? »

Iago et son ironie légendaire, il avait chuchoté ses paroles : ne souhaitant pas attirer plus l'attention sur eux. Naturellement, un rire avait ponctué ses paroles. Il la regarda ranger sa lame, gardant son sourire sur son visage encore rougit par la gifle. Le boxeur s'en était pris tellement qu'il savait que la douleur passerait vite. Cependant, il avait l'impression que sa joue brûlait encore. C'est alors qu'Harley le surprend. Se jetant sur lui, elle se mit à l'embrasser de façon langoureuse, tendre... Elle savait embrasser la blonde ! Passant ses bras autour de sa taille, ce con y répondit. Parce que Iago ne se voyait pas refuser une telle chose en chassant qu'il avait attendu qu'elle soit à moitié crevée pour faire la même chose. Plus timide certes, mais l'initiative était la même. Pourquoi avait-il fait cela dans DG ? Lui-même ne le savait pas. Probablement par curiosité, il avait souvent vu ça dans les films : le beau mec qui embrasse la nana sur le point de mourir ou inversement. Aussi surprenant que cela pouvait paraître : il n'avait jamais tué un de ses amis. Non. Revan était un ennemi, un traître, il avait un statut différent. Relâchant la pression, il arqua un de ses sourcils en l'entendant parlé : sacré Queenie ! Se réinstallant, il fit signe au barman de venir :

« Tout le plaisir est pour moi. »

Maintenant à la table, il attendit qu'Harley commande avant de payer une fois qu'il avait recommandé une Guiness. Le gagnant payait n'est-ce pas ? Attrapant son verre, il en vida une bonne partie avant de poser son regard sur la blonde.

« Je t'avais dit que tu n'aurais jamais à choisir entre ton équipe et moi. Vaut mieux mourir de la main d'une personne que l'on connaît, plutôt que d'un inconnu. Vois les avantages : tu as pu te venger à Chicago et j'attends avec impatience que tu le fasses dans le feu. Qu'on voit si s'était un coup de chance ou bien si les ATOM ont plus de capacité que les ESHU. »

Il avait murmuré une nouvelle fois, ces paroles, leur table était en retrait, au moins : il pouvait avoir tout le loisir de profiter de cette rencontre.

« Alors Queenie, comme ça, tu as eut le cran de venir : je pensais que tu allais me poser un lapin, tu sais ? Cela aurait été vache, mais compréhensible. »

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Bruce Wayne meets Harleen Frances Quinzel

La gifle résonne dans le bar, les yeux sont rivés sur nous. Je ne décolère pas, pourtant. Il m'a fait bien pire, dans le jeu. J'ai encore mal, c'est dire. Certes, l'une des douleurs, c'est surtout mon égo qui l'a prise. Mais passons sur ce détail inutile, puisque je viens de lui offrir le coup du siècle. Je ris doucement à son évocation de ma lame, et secoue la tête. « Nooon ... je m'en voudrais d'abîmer une si belle gueule. » Clin d’œil à l'une de nos discussions passées ; je range le couteau. Je ne l'avais pas pris pour lui ; je l'avais pris au cas où je me ferais attaquer dans une ruelle. Mais j'admire son sens de l'observation...ainsi que son humour.

Passé le coup de gueule, voici venu le coup de cœur. Pour contraster avec la gifle qui en aura surpris plus d'un, voilà que je m'attaque à ses lèvres, alliant savoir-faire et ardeur. Je souris un peu en voyant qu'il répond au baiser ; contente de l'effet que je produis. C'est un caprice, rien de plus ... œil pour œil et dent pour dent. Quand je parle, il relâche doucement son étreinte. « Tout le plaisir est pour moi. » J'ai un hochement de tête. Bien sûr ; qui n'aurait pas de plaisir à embrasser une femme comme moi ? Je lui souris, en triomphe, et m'assoit. C'est le moment que choisi le serveur pour venir prendre commande ... il semble perturbé car il ne sait pas trop à quoi s'attendre de nous deux. J'ai un air radieux quand je lui commande un bon verre de Whiskey. Batman avait promis de payer et il ne manque pas à sa parole. « Je t'avais dit que tu n'aurais jamais à choisir entre ton équipe et moi. Vaut mieux mourir de la main d'une personne que l'on connaît, plutôt que d'un inconnu. Vois les avantages : tu as pu te venger à Chicago et j'attends avec impatience que tu le fasses dans le feu. Qu'on voit si s'était un coup de chance ou bien si les ATOM ont plus de capacité que les ESHU. » Je l'écoute sans ciller, puis grimace un peu à la fin. J'ai beau être ESHU dans lâme et le coeur, je déteste devoir affronter ceux pour qui j'éprouve du respect ou de l'affection. Je mords un peu ma lèvre : hors de question de le dire à haute voix. Non ... il croira ce qu'il veut. « Les capacités de nos équipes respectives ne peuvent pas se résumer aux prouesses de leurs membres en individuel ... tu devrais être le mieux placé pour le savoir. » Je le défie des yeux, lui qui est dans l'équipe des loyaux...lui l'ATOM. Puis je souris, trinquant de nouveau. « La malchance, ça arrive tous les jours. » Malchance ? Il s'agissait surtout d'habiletés et des coups qu'il a su me porter. Mais je me surprends moi-même à ne pas le haïr pour la victoire qu'il a eue sur moi ... il doit être difficile à détester, parce qu'avec n'importe qui d'autre cela aurait signifié une chasse jusqu'à la dernière de ses vies.

« Alors Queenie, comme ça, tu as eut le cran de venir : je pensais que tu allais me poser un lapin, tu sais ? Cela aurait été vache, mais compréhensible. » Je hausse un sourcil. « Tu en doutais ?» J'ai eu un petit rire, tout en secouant la tête. « Ce serait mal me connaître voyons ! ... Est-ce que je suis de celles qui fuient devant le danger, Brucie ? » Je pose un coude sur la table et me rapproche un peu de lui, posant doucement le menton sur le dos de ma main. Sans jamais le lâcher du regard. Non ; Harley ne fuit jamais. Et Suzanne non plus, d'ailleurs. Sur ce point, je ressemble énormément à mon alter-ego Darwinien. Je secoue la tête, sourire aux lèvres. « Et puis après un pareil knock-out, je n'allais pas refuser ta proposition d'alcool à gogo. » Non, clairement pas. Ça fait passer la pilule, un peu du moins. « Par contre, la prochaine fois, vise autre chose que mon minois d'ange, okay ? » Sourire angélique de la démone qui se cache en moi.

Outside DARWIN

ft Suzanne

Batman meet Harley

Iago est plutôt le genre d'homme à ne pas attirer l'attention sur lui quand cela n'est pas nécessaire. Dur à croire quand on l'entends brailler à tout bout de champ quand il a bu, surtout dans le QG ATOM, mais cela est la vérité. Il n'aimait pas avoir les regards sur lui. Forcément, quand Quinnie arriva et lui assigna une claque digne des plus grands films hollywoodien : le boxeur ne se sentit pas réellement à son aise. Iago avait remarqué la lame et si elle voulait réellement l'utiliser, alors il serait prêt à se défendre. Que cela soit devant des témoins ne le dérangeaient pas. Le monde ne tournait pas rond de toute façon. Que cela soit lui qui se batte ou bien un autre : cela n'était plus une chose unique qui choquait. Au contraire, on s'y attendait même !

« J'ai toujours aimé ton sens du rationalisme ma chère Harley. »

Se contenta-t-il de répondre se demandant maintenant ce qu'elle comptait faire de lui. C'est alors qu'elle se jeta dans ses bras, l'embrassant passionnément et laissant sur le cul notre ATOM. Rapidement pourtant, ces bras enlacèrent son corps et il répondit à ce baiser. Après tout, il avait commencé dans le feu, elle finissait à Chicago. Quoi de plus logique. Alors que ses doigts s'accrochaient déjà à son t-shirt, elle s'éloigna pour parler. Gardant ses yeux fermés un instant, passant sa langue ses lèvres en souvenir de cet échange, il les rouvrit et se mit à rire en l'entendant. Assis l'un en face de l'autre maintenant, il prit la commande d'Harley en faisait signe au serveur, redemanda en même temps la même chose. Expliquant alors pourquoi il n'avait pas parlé plus longtemps, qu'il l'avait obligé à riposter. Être exécrable pour cela, il savait faire. Batman lui avait promis qu'elle n'aurait pas à faire le choix. Il tenait toujours ses promesses. Même celle qu'il avait faite avec Heath. Il serait capable de les tenir.

« Haha j'aime comment tu prends la mouche à chaque fois ! Si cette remarque était censée me blesser, c'est raté Miss Quinn. »

Batman avait avalé la pilules de la trahison. Il n'en était pas fier ou autre, mais se lavait les mains en disant que cela était la réaction à avoir. Quiconque avec un temps soit peu de cerveau aurait fait de même. Et puis, il y avait des cons partout, même dans l'équipe censée être la plus loyale de l'équipe. C'est un peu comme tout, il fallait de tout pour faire un jeu. Trinquant à cela, il termina son premier verre en grimaçant et en se raclant la gorge. La Guiness n'était pas une bière que l'on buvait si facilement. Puis, il posa le verre au bout de la table.

« Qui sait, la prochaine fois, cela sera peut-être moi qui tomberai en premier. »

Cela ne serait pas étonnant. Iago n'avait pas réellement la chance derrière lui et ce coup fatal avait juste eut le don de lui faire gagner un peu de temps, une vie donc. En temps normal, il était celui qui se dématérialisait. En attendant une nouvelle rencontre ingame, Iago se permit d'admirer son courage d'être venu. Les temps étaient dangereux et il aurait pu être un dangereux psychopathe. Certes elle savait se battre, avait une lame dans sa poche, cependant, avec sa carrure : il aurait pût très bien lui donner plus de fil à retordre.

« En dehors de DG, je ne te connais pas cher Harley, ne te méprend pas : j'espérais que tu es le courage. Disons que j'apprends encore à te cerner, si une telle chose est possible Frances. »

Son invité se rapproche, sourire aux lèvres, quelque peu aguicheur aux yeux de Iago se fit de même pour poser à son tour son menton dans sa main. Il se mit à rire lorsqu'elle se plaignit de l'endroit où il l'avait frappé.

« Écoute Blondie, au moins, je ne t'ai pas troué le crâne ou bien créé une belle cicatrice à la jugulaire. Dans une semaine tout au plus ton bleu aura disparu si tu mets de la glace et si tu prends de l'arnica. J'en connais un rayon sur les ecchymoses. Ce n'est que temporaire puis au moins, cela annonce la couleur à quiconque essayerait de te faire chier : tu sais te battre ! »

Iago avait toujours son mot pour remonter le moral. Parce que c'était vrai. Une fille qui avait des bleus sur la gueule, une lame dans sa veste et qui était capable de vous frapper puis de vous embrasser : il fallait s'en méfier comme de la peste !

« La prochaine fois, je suis persuadé que c'est toi qui auras cette difficile tâche. »

Il tapa son verre contre le sien et savoura le breuvage. Continuant de sourire, il reposa son verre avant de demander :

« Tu as déjà rencontré des joueurs en dehors du jeu ? Ou bien puis-je dire que je suis le premier sur ta liste ? »

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Bruce Wayne meets Harleen Frances Quinzel

Il a l'air si peu à l'aise, pendant un bref instant, que cela me ravit d'amusement. Alors comme ça le gros dur ; le fameux Batman ; préfère passer incognito dans un bar ? Qu'il est trognon. « J'ai toujours aimé ton sens du rationalisme ma chère Harley. » Je ris sous cape. « Mon sens du rationalisme ? Tu dois être bien l'un des seuls à le souligner, dernièrement. » Pourtant il est l'un des seuls à avoir raison, justement. L'un des rares à ne pas être tombé dans le panneau de la cinglée de service ... et cela me rassure, quelque part. Ça veut dire que je garde les pieds sur terre, malgré tout. Malgré mes accès de spontanéité ; comme ce deuxième baiser partagé et fougueux ; incendiaire. Je ne fais jamais dans la demi-mesure, moi. Et il semble apprécier l'instant présent, puisqu'il me rapproche encore. Cela a le don de ramener un sourire à mes lèvres au moment où je nous sépare. Il ne faut pas exagérer Brucie ... soyons sages.

Je bois une gorgée ambrée en l'entendant m'expliquer, une énième fois, qu'il n'y a pas de choix entre amitiés et équipes, sur Darwin. Je pince les lèvres. Il a tout à fait raison, et c'est bien cela qui m'embête, pour le coup. Je voudrais juste qu'on revienne en temps de pseudo-paix pour pouvoir se foutre sur la gueule sans avoir à choisir en fonction de la couleur portée...c'était mieux avant. « Qui sait, la prochaine fois, cela sera peut-être moi qui tomberai en premier. » Je tique et le fixe. « La prochaine fois ? » Seigneur ... la prochaine fois. Évidemment qu'il y en aura une autre... c'est le jeu. C'est ce putain de jeu. Je finis d'une traite le whisky et secoue la tête, le liquide me brûlant l’œsophage. « Je préférais de loin nos entraînements à l'amiable ... imagine je t'égorge ? Ou tu me défigures ?! ... non. Le mieux serait d'en rester là. » À ma pitoyable défaite. Mais je me connais ; et il me connaît, un peu du moins. Je suis bien trop mauvaise perdante pour refuser un défi, si celui-ci venait à m'être lancé. ... c'est l'un de mes défauts majeurs, je pense. Et Batman le sait pertinemment. « En dehors de DG, je ne te connais pas chère Harley, ne te méprend pas : j'espérais que tu aies le courage. Disons que j'apprends encore à te cerner, si une telle chose est possible Frances. » Je me mets à rire en voyant son air vaguement perdu. Une chose est certaine : je ne regrette pas d'être venue. Certains diraient que c'était imprudent, mais allez savoir pourquoi j'ai une certaine confiance en ce joueur que je ne connais que sur la plateforme. « Me cerner ? ...mhhhh... Ce serait comme de vouloir attraper dans sa main de l'eau qui coule. » Je lui fais un clin d'oeil, m'amusant de jouer la carte du mystère. Pourtant qu'il se détrompe, jusqu'ici il m'a parfaitement cernée...c'est juste que je ne vais pas le lui dire aussi rapidement. Ce serait trop facile, et nettement moins amusant. D'ailleurs je m'approche, un peu, féline. Le titillant ; lui reprochant de s'en être pris à mon minois d'ange. À savoir que je m'en contrefous, de mon apparence. Cela fera jaser les gens au boulot, mais comme je me contrefiche de ce qu'ils peuvent bien penser... disons que c'est surtout la cuisante défaite qui sera affichée pendant plusieurs jours sur le reflet dans le miroir qui me gêne.

Batman, lui, se met à rire. Évidemment, c'est un mec et il a gagné. « Écoute Blondie, au moins, je ne t'ai pas troué le crâne ou bien créé une belle cicatrice à la jugulaire. Dans une semaine tout au plus ton bleu aura disparu si tu mets de la glace et si tu prends de l'arnica. J'en connais un rayon sur les ecchymoses. Ce n'est que temporaire puis au moins, cela annonce la couleur à quiconque essayerait de te faire chier : tu sais te battre ! » Si le surnom ne me plaît pas plus que cela, la fin de sa tirade le rattrape en toute beauté. Bah oui quoi, rien de tel que de me caresser dans le sens du poil en me traitant de femme qui sait se battre. Et puis personne ne sait que j'ai perdu. J'ai un sourire et hoche la tête lorsqu'il continue. « J'y mettrai tout mon cœur si on doit de nouveau remettre cela. Et promis, je tenterai de t'amocher au moins autant que tu l'as fait pour moi. » Ben oui, c'est vrai quoi ! J'ai pas spécialement envie de le faire, mais si je devais le faire... je le ferai en bonne et due forme.

« Tu as déjà rencontré des joueurs en dehors du jeu ? Ou bien puis-je dire que je suis le premier sur ta liste ? » Je lève les yeux et le fixe un instant, soudainement silencieuse. Si j'ai rencontré d'autres joueurs ? Mmh... Il sait déjà pour Alessio, que j'ai connu à Chicago mais jamais sur Darwin. Il y a eu Eskil, qui m'a sauvé la vie durant la fusillade et s'est ensuite évertué à vouloir me protéger sur Darwin pour disparaître du jour au lendemain ; sans doute mort. Triste sort... J'ai un mouvement circulaire de la main, qui force les glaçons de mon verre à tourner en sens anti-horaire. Ai-je déjà rencontré d'autres joueurs en dehors du jeu...? Oui ; Gabriel. Rencontre inopinée, puisque j'avais observé ses méthodes de chasse (un couteau dans le dos et l'affaire est jouée) sans jamais interagir avec. Et il a fallu que je sorte un jour du boulot pour le trouver proche des bennes à ordures. Et en bonne Suzanne qui se respecte, je suis allée le titiller. Je sens mes joues rosir et lève les yeux vers l'ATOM. « Tu es le premier, dans un certain sens. » J'ai un sourire, tentant vainement d'effacer la coloration de mes joues. Ou de l'ignorer, au mieux. Parce que sérieusement, je vais pas me mettre à épiloguer sur le casus "Gabriel Ivanov, GAIA de son état, beau à damner un saint". On peut dire que la fanfaronne ; l'Harley Quinn de Darwin en perd son latin, dans la situation. Alors je bois, pour reprendre le contrôle de la situation. Qui a dit que c'était une mauvaise idée, là-bas au fond de la classe ? Vous avez raison, très cher.

« Enfin disons que j'ai déjà croisé un joueur dans le jeu ; et que je l'ai recroisé par un hasard total à Chicago où nous avons fait ... plus ample connaissance. » Mais quand est-ce que je vais me taire, à la fin ? Je me mords la joue, me maudissant en silence. « Mais tu es le premier avec qui c'était planifié de se retrouver hors Darwin. » Je bois de nouveau, un peu plus tranquille. « Le premier à m'avoir tué, accessoirement. » La règle à se souvenir en toute circonstance est que si vous êtes mal à l'aise à cause de vous-même, il faut toujours reporter la faute sur l'autre, d'une façon ou d'une autre. Au mieux l'interpelé se sentira coupable, ou au pire cela aura le don de vous redonner contenance. Un peu. Je mordille ma lèvre inférieure et le regarde droit dans les yeux. « Et toi alors, ça t'arrive souvent de donner rendez-vous à tes victimes dans la vraie vie ? » Je reprends gentiment de ma superbe. Tant qu'on évite le sujet Gabriel ... en même temps, c'est à moi de l'éviter. Batman ne le connaît pas donc c'est pas lui qui va en parler, imbécile !

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ft Suzanne

Batman meet Harley

Harley riait, transpirait le bonheur et l'inconscience. L'embrasser comme ça, en plein milieu d'un bar avait quelque chose de cocasse. Ces derniers temps, il avait cruellement besoin de légèreté et la demoiselle semblait lui apporter cela. Iago lui en serait reconnaissant. Son quotidien était trop lourd, trop sombre pour lui. Le boxeur était un être de lumière qui avait toujours eut des valeurs, parfois désuètes, il fallait l'avouer. Jamais il n'aurait cru que ses principes de vies le laissent faire toutes les horreurs qu'il avait commises. Combien d'hommes avait-il tué ? Combien de fois avait-il lavé le sang de son corps ou bien sentit une aiguille recoudre une plaie ? Bien trop de fois pour être avoué. Son corps parlait pour lui-même de toute façon. Des cicatrices qui généralement faisait poser des questions idiotes à ceux qui le voyaient. Naturellement, les réponses ne venaient jamais, pas réellement. Cela était idiot d'expliquer le pourquoi du comment de la chose. Après tout, ces histoires ne regardaient que lui non ? Et puis, qui comprendrait sa folie ? Celle de vouloir venger un père absent et probablement indigne d'avoir un fils et des filles aussi extraordinaires. L'ATOM termina le reste de sa pinte pour attraper le nouveau verre.
Naturellement qu'il y aurait une prochaine fois, cela était évident ! Après tout, la guerre n'était pas prête de s'arrêter et il y avait des chances pour que les ATOMs prennent une nouvelle fois place auprès des GAIA pour tenter de se venger. Ils étaient des alliés après tout non ? C'était ce qu'ils devaient faire : prendre soin des uns et des autres. Alors, Iago préférait en rire plutôt que d'en pleurer. Ce n'était de toute façon pas son genre de s'apitoyer sur son sort. Il était plus du genre à se battre, à surmonter les obstacles et à les prendre comme des défis. Oui, cela ne serait pas une partie de plaisir, mais il le ferait. Parce que le jeu était fait de la sorte. On tuait ses amis, sa famille. En la voyant vider son verre, il se mit à rire et applaudit l'exploit. Il fit signe au serveur de remettre la même.

« Erf nos entraînements sont meilleurs en effet, il ne faut juste pas qu'on se tombe dessus au mauvais endroit et au mauvais moment. Ce qui va être de plus en plus compliqué Darling. Puis au pire bah, tu fais ça clean, comme moi, j'ai fait avec toi... Bon ok pas totalement, mais je n'avais pas prévu de frapper si fort ok ? »

C'était vrai en plus, Iago avait espéré que le combat dure plus longtemps, qu'il puisse jauger son adversaire qu'il appréciait tant.

« Puis tu vas crever d'impatience de me retrouver dans le jeu pour m'affronter à nouveau. Je te connais Queenie ! Tu ne vas pas me laisser m'en tirer comme ça et je sais que je vais adorer notre prochain combat. »

Se contenta-t-il de dire avant de boire sa bière. Vient alors le moment de couper le lien, de parler un peu de la réalité et non du jeu bien que maintenant les deux se mélangent dans une parfaite harmonie. Iago tentait pourtant de faire la distinction.

« Erf jamais dire jamais ! Je suis le genre persévérant ! Je n'abandonnerai pas Blondie ! »

Le boxeur pouvait tellement être buté quand il s'y mettait ! Iago la voit s'approcher, avec son regard prédateur et son roulement d'épaule digne d'un chat des plus manipulateurs. Elle était ESHU après tout. Ils étaient forts pour séduire les autres et les mener à leur perte avec leurs yeux de biche. C'était une belle femme... Il ne pouvait pas le nier ! Son côté aguicheur le perturbait. Il fallait l'excuser, il n'avait pas eut l'occasion de beaucoup sortir et d'être avec des femmes malgré les rumeurs qui courraient à son sujet. Reparlant du combat, il se mit à rire. En plus de lui faire un compliment, il lui prouve par a + b que certains auraient été bien moins clément et l'aurait bien plus amoché que cela. C'était presque une bénédiction qu'elle soit tombée sur lui ! Il y avait des taré qui traînaient dans le jeu !

« Tu sais comment parler aux hommes toi hein ? »

Iago lui fit un clin d'oeil séducteur avant de rire à nouveau. L'idée qu'Harley allait le frapper, allait l'amocher lui plaisait. C'était à croire qu'il avait besoin d'être blessé pour se sentir vivant. Cela était probablement le cas au fond. Le boxeur demanda alors une question plus personnelle. Il était curieux. Bien trop curieux probablement et s'attendait à recevoir un silence de la part d'Haley, pourtant, elle y répondit. En voyant ses jours rougirent, un immense sourire s'étira sur son visage tandis qu'un de ses sourcils s'arquait. Il savait ce que cela voulait dire. Posant sa tête dans sa main comme le ferait une adolescente de 15 ans avide de savoir la suite, il ne pouvait pas s'empêcher de garder ce sourire con. Oh Harley, Harley, qu'est-ce que tu caches ?! Telle était la question. On ne rougissait pas de la sorte pour une simple aventure. Iago savait de quoi il parlait... Heath lui faisait le même effet et Sibel commençait-elle aussi à trouver sa place. Le serveur remplissait de nouveau le verre de son amie qui ne mit pas de temps avant de le porter à nouveau à ses lèvres. Eh beh, elle avait une sacrée descente pour une donzelle !

« Plus amples connaissances ? Tu me prends pour un lapin de six semaines ? Entre tes joues qui sont devenus comme deux fraises qui se dorent la pilule au soleil en été et ton hésitation : tu ne vas pas me dire qu'il n'y a rien d'autre... »

Iago se mit à rire avant de frapper dans ses mains. Il avait vu juste ? Sûrement... Il devait juste attendre que la belle confirme pour pouvoir se high five intérieurement.

« Eh bien, je suis au moins content d'avoir une de tes premières fois... »

L'ATOM se mit de nouveau à dire avant de boire plusieurs gorgées de sa pinte fraîche. Lorsqu'elle lui posa la question, il haussa ses épaules et laissa son sourire retomber un peu :

« Disons que je ne suis pas dans le jeu par ma propre volonté. En dehors de cela, j'ai mon... J'sais même pas ce qu'on est. Qui est un fier membre des CAHO. Il n'a pas encore été ma victime... En dehors de ça, na. Je suis un loup solitaire, je ne fréquente pas réellement les gens. »

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Bruce Wayne meets Harleen Frances Quinzel

Il a raison, quand il dit que l'on ne se connaît pas plus que cela. Ce n'est pas à Darwin que l'on apprend à connaître les gens, pas réellement en tout cas. Mais ce brave Batman me paraît bien trop sombre (surtout que c'est lui qui a vaincu notre duel !). Je me fais donc un devoir de réanimer sous sourire éteint, même si pour cela je dois jouer à la plus folle, telle mon homonyme de Gotham City. Et visiblement ma façon de boire, d'une traite, semble le réjouir. J'ai une bonne descente et cela le surprend. Mais baah ... qui a dit que les filles buvaient peu ? « Erf nos entraînements sont meilleurs en effet, il ne faut juste pas qu'on se tombe dessus au mauvais endroit et au mauvais moment. Ce qui va être de plus en plus compliqué Darling. Puis au pire bah, tu fais ça clean, comme moi, j'ai fait avec toi... Bon ok pas totalement, mais je n'avais pas prévu de frapper si fort ok ? » J'ai un petit rire, étrange venant d'une aussi mauvaise perdante que moi ... je me surprends moi-même. « Tu sais qu'en temps normal je me serais juré vengeance et je t'aurais haï rien que pour avoir osé l'affront de me vaincre là-bas aussi facilement ? » C'est la réalité, en plus. Je joue un instant avec le verre puis lui offre un sourire sincère. « Tu dois être plus difficile à détester que ce que je n'aurais cru en venant ici. » Je lui fais un clin d'oeil, joueuse. « Puis tu vas crever d'impatience de me retrouver dans le jeu pour m'affronter à nouveau. Je te connais Queenie ! Tu ne vas pas me laisser m'en tirer comme ça et je sais que je vais adorer notre prochain combat. » « Oh... ça... Tu as vu juste je suis plutôt revancharde. Mais j'ai honnêtement un peu honte de ma prestation.» Eh oui ... knocked out au deuxième coup c'est quand même la honte.

Je ris doucement en voyant qu'il ne cède pas ; qu'il s'est fixé pour mission de me cerner. Réalise-t-il qu'il l'a déjà fait ? Je ne suis pas si mystérieuse que cela, quand on sait observer. Mais je m'amuse de cette facette de ma personnalité qui m'a sans doute envoyée chez les violets plutôt que chez les verts. Je joue aux séductrices, pour le simple plaisir de jouer...de plaire. « Tu sais comment parler aux hommes toi hein ? » « Seulement à ceux qui en valent plus la peine. » que je réponds, du tac au tac. Ce jeu que j'affectionne tant, j'y suis devenue experte. Batman, quant à lui, il semble plus ... novice, contre toute attente. Pourtant il est bien fait. Musclé, tout ce qu'il faut, là où il le faut. Mais j'ai l'impression qu'il est bien trop du genre à foncer pour réaliser tout ce que l'on peut faire sous entendre par un geste, aussi infime soit-il. Bien qu'il connaisse quelques ficelles du métier, comme se clin d'oeil volontairement séducteur. Mon sourire s'agrandit, et je ne regrette pas mon choix le moins du monde.

Jusqu'à ce que la conversation ne s'aventure sur des terrains plus glissants, comme par exemple la rencontre de joueurs à Chicago. Non ... il est certes le premier. Le premier qui me donne rendez-vous après un combat. Juste comme ça ; pour se racheter. Mais il y a quand même eu Gabriel, et la simple évocation de son prénom en pensée fait chauffer mes joues. Nul doute qu'elles rougissent à vue de nez, ce qui n'est pas pour me plaire. Je jongle entre les informations, telle une acrobate de cirque. Mais il n'est pas stupide ; loin de là. La vision de son sourire qui s'étale d'une oreille à l'autre comme s'il avait découvert et traduit la pierre de Rosette me donne envie de m'enterrer mille lieues sous terre. Il hausse un sourcil, commençant à se faire des films (probablement plus ou moins proches de la réalité). Merde... Merde pourquoi j'ai pas mis un filtre entre mon cerveau et mes joues, déjà ? Je mords ma lèvre. Pas satisfaite du tout par la tournure des évènements. Sourire à la con... Le serveur reparaît et je me dépêche de boire encore un peu...cela me donnera contenance. « Plus amples connaissances ? Tu me prends pour un lapin de six semaines ? Entre tes joues qui sont devenus comme deux fraises qui se dorent la pilule au soleil en été et ton hésitation : tu ne vas pas me dire qu'il n'y a rien d'autre... » Il s'auto-applaudit et malgré toute la mauvaise humeur qu'il m'ait percée à jour, je ne peux m'empêcher de rire un peu devant le ridicule de la situation. « Tu sais ... c'est ... compliqué ... ? » Je n'ai pas trouvé mieux que cette phrase passe partout et terriblement cliché. Mes joues flamboient de nouveau et je le regarde, prête à céder. « Tu as vraiment intérêt à me payer tous ces verres pour que je me mette à parler de ça avec toi. » Le ton est maussade, et je fixe le fond de mon verre. Batman a raison, il y a anguille sous roche. Ou GAIA dans la forêt, pour être plus précis. Le pire dans tout ça c'est que j'ai pas l'habitude de ce genre de situation ; pas du tout. Et c'est pas mes deux années en prison pour femmes qui ont pu m'aider en la matière...ni mes coups d'un soir. Je le regarde d'un air qui pourrait presque plaider la pitié ... presque. Mais je suis trop lancée pour reculer maintenant, et le whisky que je tiens en main sera mon compagnon de bord. « Il y a ce joueur ; un GAIA. ...Smaug. Je l'ai croisé plusieurs fois à Darwin, près de la forêt ... et j'ai retenu sa tête parce que, en plus d'être une belle gueule, eh bien sa façon de manier le couteau et d'attaquer les gens faisait très ... ESHU. » Rappelez-moi pourquoi je suis en train de me lancer là-dedans ?? Aucune idée. Je me gratte la nuque et observe cet ami qui vient de me tuer m'observer comme il regarderait The O.C. ou Top Models, ce qui n'aide en rien. Je croque dans un glaçon et frissonne, avant de poursuivre. « Je l'ai recroisé près de mon boulot, une fois. Et puis bon, tu l'as dit toi-même, tu n'es pas un lapin de six semaines je ne vais donc pas te faire tout un dessin...t'auras capté. » Je me racle la gorge, incapable de faire disparaître cette putain de couleur carmin de mes joues...plus j'y pense et plus elles chauffent. « Et puis ... une chose en entraînant une autre ... je ne saurais dire où on en est. Ni ce qu'on est, pour être honnête. Voilà pour mes joues. » J'ai un sourire contrit. Parce qu'on est quelque chose, sans doute... non ? Peut-être. Je ne sais pas vraiment. C'est pas comme si on en avait parlé ... cela aurait été plus simple, si on en parlait. Plus ... compréhensible. Mais je ne suis pas prête, pour ce genre de conversation. Loin de là...

« Eh bien, je suis au moins content d'avoir une de tes premières fois... » Je hausse un sourcil et ris doucement face à son commentaire, puis l'interroge quant à sa propre expérience en la matière. « Disons que je ne suis pas dans le jeu par ma propre volonté. En dehors de cela, j'ai mon... J'sais même pas ce qu'on est. Qui est un fier membre des CAHO. Il n'a pas encore été ma victime... En dehors de ça, na. Je suis un loup solitaire, je ne fréquente pas réellement les gens. » À mon tour de lui servir le sourire con d'une oreille à une autre ... Haha, vengeance ! Son ... il ne sait pas ce qu'ils sont. Pareil ; je comprends ta douleur Batman. « Un loup solitaire ? Tu es un bien joyeux luron, pour un loup solitaire ! » Je souris et trinque, puis me rapproche. « Allez ... raconte. Tata Harley veut tout savoir sur ce mystérieux CAHO !! Pretty please ? » Je lui sers les yeux du chat potté dans toute sa splendeur et le supplie du regard, rappelant le serveur pour qu'il vienne remplir sa pinte. « Allez quoi ... je t'ai bien raconté, moi ... »

Outside DARWIN

ft Suzanne

Batman meet Harley

Il fallait appeler un chat, un chat. Batman était bien plus raisonnable que Iago. Peut-être parce que dans le jeu : il avait autre chose à faire que de penser à sa stupide vengeance. Il n'avait qu'à s'occuper de son équipe, des plus jeunes, faire des deaths matchs par-ci, par-là, éviter de rencontrer Heath et voilà. À Chicago, il devait mentir, tenir sa couverture, chercher un moyen de ne pas laisser la haine tuer son amant, ancien amant ? Il ne savait plus réellement. Tout était brumeux, douloureux et le pire était à venir. Comme si cela ne suffisait pas, après tout : c'était son histoire Tomber de Charybde en Scylla était devenu une composante même de sa misérable existence. La paix ne sera jamais à sa portée dans cette vie. Il l'avait depuis longtemps accepté. Il se donnait une peut-être deux années, voir moins, à vivre avant de rejoindre son père. Si possible, emportant avec lui les raclures de bidets qui composaient le clan des Calabrese. Pourtant, il voulait réellement profiter de cette soirée avec un ennemi, une jolie demoiselle qu'il avait sauvagement attaquée. Certes, il n'y avait rien de gentleman dans tout cela. Ils étaient dans DG pourtant non ? N'était-ce pas le but même de ce jeu ? S'entretuer à la manière des gladiateurs dans des temps plus anciens qui semblent pourtant parfois plus évolué.

« Hm... L'amour vache reste le meilleur pourtant... J'adorerais que tu me détestes, de toutes tes tripes et de toute ton âme. »

Haussant rapidement ses sourcils en rigolant, il bue sa bière doucement. Iago savait se battre, il avait cependant enfoui depuis longtemps ce côté tendre de sa personnalité. Cela ne lui avait jamais servi. Bien au contraire. La faiblesse n'avait pas sa place chez les Calabrese. Il ne pouvait pas se permettre d'être affectueux et de montrer qu'il en avait quelque chose à faire.

« Tout le monde à ses bons et ses mauvais jours. Ce n'est que moi : je crois qu'on a passé ce stade de honte ou de j'sais pas trop quoi hein ? Je ne suis plus à cela près ! »

On n'allait pas le refaire maintenant hein ? Ce n'était pas parce qu'elle avait perdu : qu'il la considérait moins. Elle resterait sa Harley Quinn, qu'elle le veuille ou non. Sans cette rivalité, cette légèreté : il serait probablement devenu fou au cours de ces derniers mois. Elle ne s'en rendait probablement pas compte, mais elle était sa bouffée d'air frais. La demoiselle le complimente, ce qui le fait sourire un peu plus. Les ESHU étaient charmants. Aussi séduisant que Kaa dans le Livre de la Jungle. Iago devrait probablement se méfier et il le faisait. Cependant, Harley avait le privilège de le voir sous son meilleur jour. Peu de personnes pouvaient prétendre à une telle chose. Il préférait largement être un enfoiré de première et jouer son pas aimable.
Si son ennemie pensait pouvoir s'en tirer aussi facilement avec cette histoire d'homme : elle se foutait le doigt dans l'oeil. Iago allait avoir le fin mot de cette histoire. Si elle ne souhaitait réellement pas en parler : alors pourquoi avait-elle commencé ? Aîné d'une fratrie de sept sœurs : l'ATOM avait une excellente oreille et pouvait donner de précieux conseils. Il avait dû apprendre à gérer tous ces piaillements. On pouvait dire qu'il ne se débrouillait pas trop mal quand il s'agissait de conseiller et d'aider dans des peines de cœurs. Les joues rouges d'Harley ne passèrent pas inaperçu et cela étira un peu plus son sourire. Batman n'était réellement pas surpris qu'un homme avait la main mise sur cette ESHU. Elle était une fleur rare, avec une personnalité esquisse et une fourberie qui ferait du renard son animal totem. Ayant vu juste, il se high five tout seul avant de rire puis porta la pinte à ses lèvres. Profitant que le serveur passe à côté de la table, Iago lui arracha la bouteille des mains et la posa sur la table :

« Je t'évite des allers et retours mates. »

Batman venait souvent ici, il l'aidait même parfois à sortir les emmerdeurs, alors on le laissait souvent faire ce qu'il voulait. Iago resservit Harley : sentant qu'elle allait passer à table. Posant sa tête dans la paume de sa main, ne ratant pas une seule miette de ces confessions, étirant son sourire au fil du récit : Batman jalousait presque la belle. Lui aussi aimerait retrouver ces moments avec Heath...

« Eh bien, je crois que je peux affirmer qu'il semble avoir emprisonné ton cœur. Dommage qu'il soit censé être techniquement ton ennemi... » Lui aussi connaissait cette situation : « J'espère que vous ne vous croiserez jamais dans le jeu... Tout du moins, pas devant les autres membres de votre équipe. Une guerre s'est faite pour moi que cela. »

Naturellement, il voulait parler de l'accident diplomatique dont avaient découlé tous ces affrontements. Batman se demandait souvent comment survivait Revan, si Hart était toujours le vide bourse de Ostaiki. Puis, il chassait ses idées en rageant, en se répétant qu'ils avaient mérité leur malheur et qu'ils n'auraient jamais dû être ATOM. Passant sa main dans ses cheveux, Harley n'allait pas le laisser s'en tirer si aisément. Elle s'était confiée, il est normal qu'il fasse de même. Pourtant, contrairement à elle : Iago ne pouvait pas parler librement. Il ne le pouvait pas pour ne pas mettre sa couverture en danger ou bien Heath.

« Les Alphas sont toujours seuls, mais ils aiment se retrouver parfois en meute pour profiter de la vie. C'est un crime miss Quinn ? »

Demandait-il doucement, prenant plusieurs gorgées de bières pour pouvoir se donner du courage. Oh diable qu'il n'allait pas aimer parler de sa relation malsaine avec Eivind.

« Ok, ok ranges tes yeux de chat potté ! » Soupirant, il serra le verre, reprit une inspiration et se jeta à l'eau : en regrettant déjà de faire cela. « Il... Il m'a sortit de la voiture griblée de balle durant l'assassinat de mon père. » Oups on allait peut-être un peu trop en profondeur : « On ne s'est jamais quitté par la suite, on a fait l'école de la vie ensemble, on se protège l'un et l'autre. Je crois que j'ai toujours sût que je l'aimais... Cependant, il ne m'a jamais rendu l'appareil, ne m'a jamais envoyé un signe jusqu'à ce qu'il m'embrasse. Avant un combat de boxe. Si tu te crois maudite avec le lien entre Smaug et toi : autant te dire que je suis encore plus dans la merde. Parce que même si on le veut : on ne peut pas voir un avenir ensemble. On est bien trop différent pour ne pas s'entretuer. » Sourire. « De toute façon, on va s'entretuer un jour ou l'autre. Peut-être qu'il me tuera en premier. Peut-être que je prendrais l'initiative. Dans tous les cas, cela ne nous prendra pas une éternité se retrouver de l'autre côté, d'une façon ou d'une autre. » Iago vida sa pinte et attrapa la nouvelle : « Bref. C'est un peu une tragédie grecque, mélangé à du Shakespeare. »

Naturellement, Harley ne savait pas un tiers de la réelle situation. Heureusement d'ailleurs... Il allait de soit qu'elle ne le regarderait plus tout à fait de la même façon si elle savait ce don l'homme qui buvait avec elle était capable. Iago n'avait jamais voulu de cette vie, pourtant, elle était aujourd'hui son fardeau et il la portait à bras-le-corps.

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Bruce Wayne meets Harleen Frances Quinzel

« Hm... L'amour vache reste le meilleur pourtant... J'adorerais que tu me détestes, de toutes tes tripes et de toute ton âme. » Je ris une nouvelle fois. « Aaah cher Batman... J'adorerais pouvoir te détester de toute mon âme et de toutes mes tripes ... mais tu es bien trop drôle pour cela. » Je hausse les épaules, joueuse. Et souris un peu lorsqu'il m'avoue avoir lui aussi de mauvais jours. Je n'en doute pas ; surtout que je sais qu'il ne se bat pas seulement à Darwin ; je l'ai vu faire ici, à Chicago. Dans les rues. À croire qu'il n'y a que le danger qui m'attire. C'est ça qui m'avait tout d'abord intriguée chez Gabriel...sa façon de tuer. « Non mon cher petit Battie ; je ne te hais pas. Mais je vais adorer te faire chier, par contre. « Oh ben oui ... je suis une chieuse qui s'assume, moi ! Parce que Batman et Harley, c'est deux acolytes improbables qui font fureur à Darwin, quand ils ont l'occasion de s'allier. Pourtant, jamais on n'est allé très loin ; je ne connais pas son véritable nom et je ne sais rien de lui... Il ne me connaît pas ; ne sait rien de moi. Alors pourquoi avoir craqué et avoué ce que je n'ai encore avoué à personne, pas même au principal intéressé ? Aucune idée. Cela me trotte dans la tête et je n'ai pas eu l'occasion de revoir Alessio pour en parler avec lui. Alors le whisky aidant, ce sont mes joues qui m'ont trahie les premières.

Je débite tout, et sans avouer son véritable nom je suis idiote au point de balancer son pseudonyme. Non vraiment Suzanne, tu es débile. J'ai une moue insatisfaite et bois de nouveau, maintenant que la bouteille est à disposition et qu'il me ressert. 'Faudra que je le prévienne, quand même. Je regarde Batman qui me regarde d'un air absorbé, comme si mon histoire l'intéressait autant qu'Amour Gloire et Beauté n'intéresserait une mamie. Si je pouvais, je creuserais ma propre tombe, là. C'est pas comme si Gaby et moi étions vraiment quelque chose. On passe juste du bon temps ensemble. De façon récurrente. Très récurrente. « Eh bien, je crois que je peux affirmer qu'il semble avoir emprisonné ton cœur. Dommage qu'il soit censé être techniquement ton ennemi... » Ah ; à ce point-là ? Je réfléchis un peu, cherchant des arguments à lui contrebalancer pour prouver que naaaah. Je finis par abandonner et reprendre de quoi boire. Si je continue à ce train-là, j'aurai beau bien tenir l'alcool, je devrai me faire ramener à la maison. « J'espère que vous ne vous croiserez jamais dans le jeu... Tout du moins, pas devant les autres membres de votre équipe. Une guerre s'est faite pour moi que cela. » « Je sais. ... je l'espère aussi. » Le ton est sombre. Parce que je sais pertinemment ce que cela impliquerait de le croiser à Darwin Harbor en présence d'autre membres de nos teams. Je le sais et pourtant je refuse d'y penser. C'est pour cela que je dévie la conversation dans sa direction, lui demandant le même type d'informations que je viens de lui fournir. Et là, je vois clairment qu'il est mal à l'aise. Mais j'ai beau comprendre tout à fait, je ne peux m'empêcher d'avoir un large sourire victorieux étalé sur les lèvres. En mode 'HAHA je t'ai eu !!!'. « Les Alphas sont toujours seuls, mais ils aiment se retrouver parfois en meute pour profiter de la vie. C'est un crime miss Quinn ? » Je hausse un sourcil et le vois boire avec lenteur ; une lenteur affolante. « Tu te la joues Teen Wolf maintenant ? » Ouais bon ... jsuis pas fière de ma blague mais quelque part ... oui, j'en suis fière. Diablement fière. Cela aura le mérite de détendre l'atmosphère qui s'est alourdie en quelques instants. Il doit en voir de vertes et des pas mûres. Mais non, ce n'est pas un crime. Il le voir à mon regard sincère. Suppliant.

Il soupire ; inspire et se lance...aucun mec ne résiste au regard de chat potté d'une nana ; encore moins le mien. « Il... Il m'a sortit de la voiture griblée de balle durant l'assassinat de mon père. On ne s'est jamais quitté par la suite, on a fait l'école de la vie ensemble, on se protège l'un et l'autre. Je crois que j'ai toujours sût que je l'aimais... Cependant, il ne m'a jamais rendu l'appareil, ne m'a jamais envoyé un signe jusqu'à ce qu'il m'embrasse. Avant un combat de boxe. Si tu te crois maudite avec le lien entre Smaug et toi : autant te dire que je suis encore plus dans la merde. Parce que même si on le veut : on ne peut pas voir un avenir ensemble. On est bien trop différent pour ne pas s'entretuer. De toute façon, on va s'entretuer un jour ou l'autre. Peut-être qu'il me tuera en premier. Peut-être que je prendrais l'initiative. Dans tous les cas, cela ne nous prendra pas une éternité se retrouver de l'autre côté, d'une façon ou d'une autre. » Ah ouais putain ! J'ai de grands yeux ; les oreilles grand ouvertes et énormément de compassion même si je dois avouer une partie de moi voudrait savoir qui est l'élu. Pas de bonheur ici ; juste un gros bordel visiblement. « Bref. C'est un peu une tragédie grecque, mélangé à du Shakespeare. » Je hausse la tête ; avance ma main pour la poser sur la sienne. « Désolée, mate. » Le ton n'est plus à la blague, là. Au contraire. Je suis sérieuse et je voudrais pouvoir avoir une baguette magique pour résoudre sa situation impossible.

« Je me doute que tu ne me dis pas tout ... Je ne te blâme pas ; on se connaît finalement sans se connaître uh ? » Je souris doucement. « Mais s'il y a quelque chose que je peux faire ... j'sais pas. Les rouges sont techniquement mes alliés alors s'il faut que j'aille tirer les oreilles de l'un des mâles Alphas du royaume chaotique, je me ferai un plaisir de le faire. » J'annonce cela solennellement. J'ai pas énormément d'alliés caho en réalité juste Alessio qui n'en est pas un et Eivind qui ne m'aiderait que si je lui en cachais les raisons. Non ... c'est une situation impossible, en effet. « Vous vous aimez autant que vous vous haïssez, si je saisis bien ...? » Je mords ma lèvre, rarement à l'aise dans les situations de confidences. Il ne faut pas m'en vouloir, j'ai grandi dans un environnement hostile et seule. « Tu dis que vous êtes différents ... mais est-ce que vous seriez pas justement trop semblables et c'est ça qui vous donne la rage ? »

Outside DARWIN

ft Suzanne

Batman meet Harley

Iago sourit avant de rire. Alors comme ça elle ne pouvait pas le détester ? C'était bon à savoir. Il n'aurait qu'a redoubler d'efforts pour lui montrer au combien il peut être chiant quand il le souhaite ! Ouais parfois, c'était comme un don. Il pouvait être casse-pieds avec son humour à la con et ses remarques à deux dollars et six cents ! On disait souvent de lui qu'il était attachant pourtant, il n'avait jamais trop compris pourquoi. Un mec comme ça, Iago le fuirait probablement. Car il est instable en un sens, tiraillé entre son désir de faire son travail et en même temps de briser les lois pour se faire accepter un peu plus par les Calabrese. Ce fragile équilibre était de plus en plus difficile à maintenir au beau fixe et notre boxeur avait du mal. Énormément de mal. Le jeu n'aidait franchement pas Iago à retrouver ses pensées normales une fois déconnectée. Bien au contraire. Harley se met à parler, encore et encore, dévoilant le pseudonyme de son coup de cœur du moment. Ce qui était touchant selon l'ATOM. Naturellement, il ne ferait rien pour blesser ce Smaug ou bien le maltraité. Bien au contraire, ils étaient dans la même alliance non ? Le cas échéant, il pourrait garder un œil sur lui. Tant qu'il était encore en vie. De toute façon, il savait que sa mission de protéger les jolies miches de Kerrigan touchait à sa fin. Le glas de la vengeance sonnait déjà intensément dans son esprit. Frances parle, encore et encore, agrandissant à chaque fois le sourire de Batman. Sacrée demoiselle ! Naturellement, il va de soit qu'il ne peut pas s'empêcher de faire une remarque à la belle. Après tout, il fallait bien la taquiner ? Il était adorable de la voir aussi amoureuse et éprise par un homme. Une personne chanceuse si vous voulez l'avis de Iago car malgré l'équipe de merde à laquelle appartenait la demoiselle : elle avait ce quelque chose qui la rendait incroyablement attirante et intriguant. Elle siffle son verre lorsqu'il exprime la cruelle vérité. D'un point de vue technique, ils ne peuvent pas être ensemble ! Une histoire qui pue la romance impossible, la tragédie grecque. Le boxeur en savait un rayon puisqu'il vivait la même chose avec Heath. Ouais. Lui aussi n'avait de chance sur ce champs de bataille.
Revirement de situation.
C'était maintenant à son tour de passer aux questions.
Iago soupira longuement. Il devait être réglo avec la demoiselle et lui parler de son amant, de son essentiel, de l'homme qui ne devrait être plus rien pour lui. Il devrait le détester, le porter en dédain, il ne le pouvait pas pourtant. Ce n'était pas possible. Faire une telle chose reviendrait à se mettre une balle dans le pied, à faire couler le navire déjà bancal de sa vie. Non. Il avait besoin du CAHO et cela serait malheureusement toujours le cas. C'était cela qui était le plus triste probablement. Mal à l'aise, Harley le remarque tout de suite et commence déjà à le charier. Plissant ses yeux pour montrer son mécontentement, il retrouve finalement son sourire. Cela était de bonne guerre après tout. Il l'avait fait chier, alors elle était en droit de faire de même !

« Teen quoi ? » Demande-t-il en arquant un de ses sourcils. « Tu parles de quoi gamine ? » Nouveau rictus amusé.

Non, Iago n'avait pas une connaissance. Surtout pas sur les nouvelles séries. Il n'avait pas le temps pour cela ! Désolé d'avoir d'autres chats à fouetter ! Entre survivre chez les Calabrese et mener une guerre dans DG, autant dire que ouais se poser devant un film ou une série devenait mission impossible. Iago se lance à l'eau. Il déblatte son récit, n'hésite pas à dire les tenants et les aboutissements de cette relation qui n'avait aucune issue heureuse. Et puis merde quoi... Il était le rat qui avait causé la mort de son père ! Comment pouvait-on autant aimer l'homme qui avait détruit votre vie ? Iago cherchait encore la réponse à cette question qui était douloureuse. Tellement douloureuse. L'expression d'Harley le fait sourire de nouveau. Elle pouvait aller se rhabiller avec Smaug ! Sa main se pose sur la sienne, Iago la regarde quelques instants avant de poser sa dextre sur elles. Le premier geste doux depuis qu'ils s'étaient rencontrés. Il se sentait un peu plus misérable cependant. Il n'avait pas besoin de compassion. Il hausse les épaules quand elle s'excuse. Elle n'était pas coupable de ce malheur n'est-ce pas ?

« Ce n'est pas ça Harley juste que.... Tu ne sais pas ce que je fais pour vivre et je n'ai pas envie que d'une ça te retombe dessus et de deux que je le mette en danger. J'ai beau vouloir sa mort : ce n'est pas pour autant que j'ai envie de la causer. »

Se contente-t-il de répondre. Non, il ne céderait pas à l'envie de lui dire l'identité -même sur DG- d'Heath. Il ne trahirait pas la confiance de son amant.

« Merci. »

Iago est sincère dans ce mot. Elle souhaite aider et cela le touche. Harley avait réellement un bon fond. Oh, il ne lui dirait pas au risque de se prendre une droite, mais il le pensait sincèrement.

« Un jour, tu le sauras. Par lui peut-être, ou par moi. Si jamais il m'arrive quoique ce soit ici, je ferais en sorte que tu sois au courant. Comme ça, tu sauras son identité. »

Un bon compromis n'est-ce pas ? Si Eivind vient la voir pour lui parler de Batman, elle devrait pouvoir faire le lien n'est-ce pas ? Le boxeur reprit plusieurs gorgées de son breuvage, savourant le goût du houblon.

« Na... On est différent. Moi, j'ai une part d'humanité, je sais très bien qu'il n'en a pas avec les autres... Oh, je suppose que certains aussi ont la chance de le voir sous son meilleur jour, mais... » Il soupire : « Ce n'est pas ça le problème... On ne peut pas être ensemble. C'est comme ça. »

Iago serrait son verre au fur et à mesure. À peine ses paroles dites, il serra aussi ses mâchoires :

« J'ai l'impression d'être rien sans lui... C'est cela le problème. »

Ok, il ferait mieux de se la fermer maintenant ! Au lieu de dire des conneries !

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Bruce Wayne meets Harleen Frances Quinzel

Alors que j'énonce mon incapacité à le haïr (hey, venant de moi c'est un sacré compliment tout de même !) l'obscur ATOM ne peut s'empêcher de rire. Ça m'apprendra à m'épancher sur mes sentiments, tiens. Mais bah ! C'est de bonne guerre. J'ai un petit sourire en le regardant, compagnon de fortune dont je ne connais même pas le réel nom. J'évoque Smaug, dont le nom, réel comme pseudonyme, semble ne pas quitter mon esprit. À croire que le whiskey rend bavarde. Et Batman se délecte de mon flot de paroles, tel une adolescente en mal de potins. Sérieusement, ce mec s'il n'existait pas il aurait fallu l'inventer. C'pas possible. J'inverse donc la balance en l'interrogeant à son tour, provocatrice, plus par amitié que par réelle colère. Juste parce que moi aussi, je suis une chieuse. Et il le sait, je pense. Ou alors s'apprête à le découvrir. Mais cela ne part pas d'une mauvaise intention, au contraire. Quand il se met à parler d'Alphas-machins, je pense direct à Teen Wolf. Pourquoi ? Parce que les ptites jeunettes qui fréquentent la bibliothèque du bahut n'ont que cette série en bouche et que franchement, elles pourraient avoir plus de goût. Parce que d'imaginer Brucie en loup garou en mal d'amour, c'est une pensée plutôt drôle et que je dois me retenir d'éclater de rire en l'imaginant mi homme mi loup à hurler sous la pleine lune. « Teen quoi ? ... Tu parles de quoi gamine ? » Son incompréhension est la goutte d'eau qui fait déborder le vase et je pars dans un éclat de rire franc et sans fin. J'en ai presque les larmes aux yeux. ... Comment lui expliquer que sa référence dramatique évoque en moi des mecs poilus qui courent sous la lune en imitant des loups ? Naaaah on va éviter de le blesser dans son égo, le ptit Batou. Surtout que je l'apprécie pas, c'te série. C'est juste lui, en loup garou pseudo dramatique, qui me fait franchement rire. J'ai du mal à me ravoir tellement c'est une idée à côté de la plaque.

Je reprends mon sérieux en l'écoutant attentivement ; quelle histoire pourrie. Il ne me dit pas tout, mais je vois bien qu'il souffre. Je mords ma lèvre, je pensais pas faire dans le sentimental, ce soir. J'ai un petit sourire en sentant sa main se poser sur la mienne et je le regarde. d'un air empli de compassion. Un sentiment qui pourtant m'a souvent été étranger ... à croire que c'est la situation qui fait que je me sens proche de ce qu'il ressent, j'en sais fichtre rien. J'ai jamais été douée dans les émotions, moi. C'est pas logique, une émotion. « Ce n'est pas ça Harley juste que.... Tu ne sais pas ce que je fais pour vivre et je n'ai pas envie que d'une ça te retombe dessus et de deux que je le mette en danger. J'ai beau vouloir sa mort : ce n'est pas pour autant que j'ai envie de la causer. » J'ai un hochement de tête. Ça pue l'illégal, là. Une lueur d'inquiétude traverse mes yeux, je ne veux pas être mêlée à ce genre de trucs. Je veux pas retourner en taule. Mais je ferme les yeux et l'infime lueur disparaît au moment où je les rouvre en le regardant. « Je comprends. Plus que tu ne peux l'imaginer. » Et c'est vrai, même si je ne suis plus que petite bibliothécaire, maintenant. Il poursuit. « Un jour, tu le sauras. Par lui peut-être, ou par moi. Si jamais il m'arrive quoique ce soit ici, je ferais en sorte que tu sois au courant. Comme ça, tu sauras son identité. » Je hoche la tête, sourire aux lèvres. Comme si je préférais rester dans le ton de légèreté que l'on me connaît. « Fair enough. » Et je lui fais un clin d'oeil complice. Pour sûr que si je le vois discuter avec le moindre CAHO je serai aux aguets, maintenant. Même si la curiosité est un très vilain défaut...

« J'ai l'impression d'être rien sans lui... C'est cela le problème. » J'ai un hochement de tête, d'un air pensif. Ouais Battie...je vois tout à fait ce que tu veux dire. Et c'est pourri, hein ? Je serre sa main, un peu. On fait décidément dans le sentimental, ce soir. Et lui plus qu'un autre m'étonne terriblement. « Je vois. Et ça te tue de devoir l'admettre à qui que ce soit...? » Je ne parviens plus à savoir si je parle de lui ou de moi, en l'occurrence. Parce que nos histoires, semblables, et notre ego semble nous empêcher de réfléchir correctement. Non, vraiment ... D'un air dépité, je lui ressers sa bière tout en reprenant un peu de whiskey. Pour le moral des troupes...

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Batman meet Harley

Iago trouvait cela surprenant qu'une personne puisse jurer aussi aisément qu'elle était dans l'incapacité de le détester. Non, mais quand on regarde le bonhomme, certes, on peut croire qu'avec sa belle gueule, il est un ange. En réalité, il a un humour de merde, il est sarcastique, trop franc pour être décent et pour la bien séance... Non, un mec comme ça, il faut le fuir ! Pourtant, Mademoiselle Frances Quinn semblait bien décidé à rester cramponner à son verre et par la même occasion la table où malencontreusement, elle avait accepté de partager avec Batman. Les rues de Gotham peuvent dormir tranquille ce soir. En l'écoutant parler, il a l'impression de retourner quelques années en arrière, quand tour à tour, ses sœurs venaient le voir pour tenter de comprendre leurs conquêtes masculines. Il avait toujours été ce genre de grand-frère, le genre qui ne se lasse pas des conversations féminines ou bien qui fait semblant de prendre le thé avec les peluches de ses sœurs. Oui, Iago était le meilleur frère et chef de famille qu'on puisse avoir. A l'inverse de ses sœurs, Harley semblait prendre un malin plaisir à l'interroger sur sa vie privée, sur ce qu'il tente de cacher. Cela l'exaspérait, mais il se prêtait au jeu. De toute façon, il n'avait pas le choix n'est-ce pas ? L'alcool coulait à flot, du coup, il n'y avait aucune raison pour lui de ne pas se confier. Et puis, elle avait fait le premier pas, alors il pouvait bien faire les suivants. Il tentait de montrer par une exemple concret le fond de ses pensées et plisse ses yeux d'incompréhension en l'entendant citer le nom d'un film ? Ou bien était-ce une série ? Il ne le savait pas ! Le pire : c'est qu'elle prit la liberté de ne pas répondre à sa question ce qui le fit hausser des épaules. Tant pis. Elle pouvait aller se brosser pour qu'il la supplie. Iago avait compris que ce n'était pas vital pour sa survie, si cela était pour emmagasiner une information inutile en plus : il n'en avait sérieusement pas besoin.
Posant sa main sur la sienne, il ne savait pas réellement pourquoi il venait de faire cela. Peut-être était-il tout simplement las de prétendre, de jouer au gros dur alors qu'il ne ressemble en rien à ce genre de personne. Non. Il n'aime pas ce qu'il fait comme travail, ce qu'il a dû faire pour arriver si près du but. Il n'avait jamais eut de remords, jusqu'au moment d'attendre son objectif. D'ailleurs, Iago met les choses au clair, non, il ne dirait pas le nom tant aimé d'Heath Il en était hors de questions. Cela la et le mettraient trop en danger. Harley Quinn affirme comprendre, cela lui fait plaisir... Et en même temps, la peine :

« J'aimerais que cela ne soit pas le cas, je ne le conseille à personne... »

Iago altruiste, qui se soucie du bien-être de ses ennemis ou bien de ses amis ? Il ne savait pas encore où mettre la belle plante qui lui tenait compagnie. L'ATOM en lui décide alors un pacte, après tout, s'il lui arrivait quelque chose : en effet Heath serait le seul à pouvoir, aller la voir pour lui parler. Harley semblait l'apprécier, il serait dommage qu'elle apprenne de la bouche d'une autre personne qu'il est six pieds sous terre. Puis, il devait avouer l'inavouable... A une ESHU ! Son équipe le bannirait probablement pour se confier de la sorte à une ennemie.

« Ouais... Pourtant, regarde-moi, j'en parle à l'ennemi de Batman. »

Iago à un sourire en coin, mais le cœur n'y ait plus réellement, alors, il termine sa pinte et en recommande une autre avant de demander une assiette de nachos. Parce qu'au rythme où ils buvaient : s'ils ne mangeaient pas, ils allaient finir les quatre fers en l'air avant même de s'en rendre compte.

« On n'est pas dans la merde tous les deux hein ?! » Sa pinte remplie, il trinqua avec Harley : « Je bois à ça tiens, pour la peine ! » Et sans attendre, il prit une gorgée de sa boisson. « Bon, faut qu'on parle de quelque chose plus joyeux, tu as quoi comme sujet dans ta tête de psycheshu ? »

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Bruce Wayne meets Harleen Frances Quinzel

Il semble surpris face à mon aveu. Mais c'est vrai, étrangement l'ATOM a su se faire apprécier chez moi. Et venant d'une handicapée des sentiments méfiante au possible, c'est tout de même un sacré compliment. « Heeey, que veux-tu ? Y'a ... j'sais pas, un truc chez toi qui ... m'amuse. Qui me plaît bien. » Je le regarde droit dans les yeux, pas honteuse pour un sou. Peut-être que j'aime bien les grands bourrins au grand cœur ? Ou simplement les bourrins. « Au sens le plus noble du terme, cela va sans dire. » Je ne suis pas une petite adolescente en mal d'amour et bourrée d'hormones, quand même. C'est juste que sa façon d'être et la mienne collent étonnamment bien ensemble. La même fierté ; la même appréciation de la baston. Ou tout du moins sur Darwin. Mais même ici, dans ce pub à Chicago, ça semble rouler. Même s'il est plus coriace que moi pour ne pas dévoiler d'informations personnelles. Pfft, c'est même plus drôle, comme ça.

« J'aimerais que cela ne soit pas le cas, je ne le conseille à personne... » J'ai un sourire vaguement las. « Ouais ... trop tard. « C'est vrai. Moi qui voulais jouer à la plus forte, je ne suis plus tant capable que cela de passer plusieurs journées sans tenter d'entrer en contact avec Gabriel ce qui, pour un pseudo plan cul, est quand même très étrange. De là à appeler cela de l'amour ... non. Non, je peux pas. Je veux pas. Trop compliqué. Et puis j'saurais pas quoi faire. « Ouais... Pourtant, regarde-moi, j'en parle à l'ennemi de Batman. » Il me tire de mes pensées mélancoliques et j'ai un petit rire, vague, pas forcé mais pas trop joyeux non plus. « L'ennemie de Batman l'ennemie de Batman ... mesure tes mots, tu veux bien ? » Je lui offre un demi-sourire et un clin d’œil, puis me jette sur les nachos qui arrivent. Faim. « Guerre ou pas guerre, en toute honnêteté, je me fiche des équipes. « Qui aurait cru qu'une ESHU s'amuserait à dire la vérité à un joueur qu'elle ne connaît que dans la réalité virtuelle ? Probablement personne. « Je te l'ai dit ; je te le répète ... j'suis en train de t'accorder une certaine confiance, là. » Même si l'on n'a pas partagé nos réels prénoms, ce n'est que la stricte vérité. Et ma phrase sonnerait presque comme un avertissement ; une demande sèche. Ne gâche pas ce privilège.

L'assiette qui se trouve entre nous se vide rapidement (boire de l'alcool m'a toujours donné faim, personnellement). « On n'est pas dans la merde tous les deux hein ?! » Il trinque et j'ai un petit rire, levant le verre à mon tour. Ouais.. on n'est pas dans la merde. Je remarque que le monde danse joyeusement autour, comme si la netteté des images n'était plus tout à fait de cette réalité. Je risque d'avoir une belle migraine, demain. « Buvons à cela ! » Je lui fais un clin d’œil et prend une gorgée de liquide ambré. Il ne s'en rend sans doute pas compte, mais il doit être l'un des premiers à m'avoir tuée sur le jeu sans que je ne sois capable de le haïr véritablement. On risque de s'organiser une revanche, certes, mais malgré cela je ne lui voue pas une haine viscérale et ne suis pas en train de le maudire lui et son éventuelle progéniture. Pas comme j'aurais pu le faire avec Poison Ivy, cette garce par exemple. Comme quoi il reste un vague espoir pour mon humanité. « Bon, faut qu'on parle de quelque chose plus joyeux, tu as quoi comme sujet dans ta tête de psycheshu ? » Je sors de mes pensées et hausse un sourcil, amusée. « Psycheshu ? ...original. » J'ai un sourire, pas offensée le moins du monde. Avec lui, ça fait partie de notre dynamique. « Plein de choses ; pas grand chose ... tout dépend de ce que tu veux savoir. Et puis surtout, je commence à me demander ce que je peux te dévoiler quand je sais que tu n'en dis pas beaucoup ... » Je tire la langue, souhaitant moi aussi alléger la suite de la soirée. « Déjà ... tu as un prénom, beau Bruce Wayne ? Ou bien je continue de t'appeler comme le cavalier noir de Gottham City ? » Une lueur pétillante brille dans mes yeux.

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ft Suzanne

Batman meet Harley

Iago se met à rire en entendant Queenie tenter de se justifier quant à son « affection » pour lui. Avec son humour à deux dollars, six cents, il n'avait jamais l'habitude qu'on l'apprécie à ce point. Il n'avait jamais eut le temps de se faire des amis d'une manière générale. Non, ses camarades de truanderies n'étaient pas ses amis. Ces derniers ne savaient rien de lui, que des mensonges, des broutilles dans le meilleur des cas. Il n'était pas un homme qui aimait se découvrir et il cachait son mal-être par des blagues que peu de personnes trouvaient drôle. C'était sa façon à lui de se protéger. L'ESHU qui lui faisait face avait une facilité déconcertante à l'atteindre et détendre les traits de son visage. Il y avait bien longtemps qu'il n'avait pas autant rit avec une autre personne que ses proches. Et ce sentiment était des plus agréable il va s'en dire.

« Je t'amuse, je t'amuse, mais je n'ai pas les allures du Joker pourtant, ni son sourire ou bien son maquillage Queenie. » Il prit une voix plus grave pour imiter Christian Bale : « Mais je peux avoir la même voix que dans les films. »

Iago se mit à rire face à cette pauvre interprétation de Batman. Il reprit sa pinte en main et en prit plusieurs gorgées. La discussion prenait une tournure que le boxeur n'appréciait plus réellement, se confier, devoir, s'ouvrir... Na ce n'était définitivement pas sa tasse de café ! Il préférait garder son jardin secret, il ne voulait pas s'attirer des ennuis, encore moins aux personnes qu'il aimait. Pourtant, une nouvelle fois, Queenie changea la donne et lui sortit les vers du nez. Il regarda Harley quand il comprit qu'elle était autant dans la panade que lui. Son sourire amusé se fit moins grands et plus intime. Un moyen comme un autre de lui montrer son soutien. Les nachos arrivent et l'ESHU ne se fit pas prier pour se jeter dessus tout en lui montrant par a plus b que cette guerre ne comptait pas réellement pour elle : humainement parlant.

« Eh eh eh relax Queenie! Je ne parlais pas de cette foutue guerre-là ! Harley Quinn est l'ennemi de Batman parce qu'elle est l'amante du Joker et de Poison Ivy d'une part et puis elle essaye toujours de le tuer ou bien de se moquer de lui. Après bon, elle l'apprécie aussi. »

Et hop détourner une conversation qui se dirigeait vers le sujet DG pour parler du monde de DC. Il attrapa à son tour des nachos et se laissa retomber sur le dossier de la banquette. L'assiette est rapidement terminée, tant pis : il lui restait encore les trois-quarts de sa pinte et il comptait bien noyer ses problèmes dedans. Des fois que cela marcherait ! Trinquant avec son nouveau compagnon d'infortune avant de tenter une déviation de la conversation vers quelque chose de plus joyeux. Il lui fit un clin d'œil quand elle le félicita de ce nouveau surnom. Il haussa les épaules :

« Le chevalier de Gotham n'est pas connu pour être éloquent et de découvrir facilement. Tu comprends, je dois rester dans mon personnage love. »

Iago la regarda et fit tourner le liquide dans son verre en l'entendant lui demander son prénom.

« Huuuuu j'aime ce pseudo ! Mais c'est un peu long.. Tu peux m'appeler Iago si tu veux. » Après tout, il n'était plus à ça près hein : « Et toi Miss Frances Quinzel, Championne de Gotham dans la catégorie Homerun : c'est quoi ton petit nom ? »

Pour rester dans l'ambiance, il posa sa tête dans sa main comme le ferait une adolescente de quinze ans qui s'apprête à entendre le meilleur potin de l'année.

« N'empêche, la vraie question maintenant que l'on doit se poser... » Il reprit son air sérieux et se plongea dans son regard : tentant une ridicule intimidation. « C'est quand on fait cette vengeance ? Pour le sport ? Pour la beauté du geste ? »

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Bruce Wayne meets Harleen Frances Quinzel

« Je t'amuse, je t'amuse, mais je n'ai pas les allures du Joker pourtant, ni son sourire ou bien son maquillage Queenie. ... Mais je peux avoir la même voix que dans les films. » Je lâche un éclat de rire sincère, tapant des mains en guise d'applaudissement. « Tu vaux mieux que mille Jokers ! » Je lui offre mon clin d’œil le plus joueur, sentant mes idées qui flottent gentiment mais sûrement dans ma tête. Ah... les joies du whiskey. Je souris mais prend rapidement la mouche lorsqu'il parle d'ennemis, croyant qu'il revient sur le tapis avec cette fichue guerre qui sévit là-bas. Les ESHU sont connus pour ne pas hésiter à tuer et pour être fourbes, mais personnellement, je préférais quand je pouvais taper sur qui je voulais sans craindre une attaque de quartier-général et sans crever la dalle. Je le lui fais remarquer sans une once de mensonge. Eh oui ; quoi qu'en disent les sectaires, il arrive aux violets d'être sincères. C'est juste qu'on le fait quand ça nous arrange. « Eh eh eh relax Queenie! Je ne parlais pas de cette foutue guerre-là ! Harley Quinn est l'ennemi de Batman parce qu'elle est l'amante du Joker et de Poison Ivy d'une part et puis elle essaye toujours de le tuer ou bien de se moquer de lui. Après bon, elle l'apprécie aussi. » La tempête fait rage dans mes yeux. Ce n'est pas sa faute ; comment pourrait-il deviner la haine que je voue à cette joueuse qui n'est plus reparue depuis longtemps ? Celle qui a tué son propre jumeau ; celle qui m'a enlevé mon premier repère parmi l'équipe des fourbes... Je resserre la prise sur mon verre, fixant celui-ci d'un air grave. Batman ne savait pas. Il changeait juste de sujet. Je force un sourire sur mes lèvres. Aussi faux et irréel que la plastique des super-héroïnes de ces bandes dessinées que nous apprécions tant. Mais bah ! J'aurai tenté de vendre l'illusion. J'ai un hochement de tête, sans en dire plus. Je ne veux pas me laisser embarquer dans ce sujet-là : elle a disparu et c'est tant mieux. Bien que je regrette presque de ne pas avoir été celle à lui retirer la dernière de ses vies. Oui car si elle était toujours vivante ; je l'aurais déjà su. Ce genre de tares, ça vous poursuit.

« Le chevalier de Gotham n'est pas connu pour être éloquent et de découvrir facilement. Tu comprends, je dois rester dans mon personnage love. » « Of course, Love. » Le sourire s'illumine cette fois-ci et je l'interroge quant à son identité réelle. À savoir que je me contenterai très bien d'un alias, mais que l'appeler Bruce Wayne me donne sérieusement envie de rire, actuellement. «...Tu peux m'appeler Iago si tu veux. ça près hein. Et toi Miss Frances Quinzel, Championne de Gotham dans la catégorie Homerun : c'est quoi ton petit nom ? » Je ris doucement. Championne de Gotham dans la catégorie Homerun ? J'aime. C'est vrai que la batte est l'un de mes joujous préférés ; après le poignard et les mains nues. Et un marteau aurait été trop lourd à porter, n'en déplaise à la véritable Harley. Le voir qui agit comme une gamine adolescente me tire un rire honnête, probablement facilité par la dose d'alcool qui coule désormais allégrement dans mes veines. Surtout que je dois me retenir de lui faire remarquer qu'il a le prénom du perroquet de Jafar dans un Disney connu et que je ne citerai pas. Un passage me revient en tête : "Oh Jafar, arrête ton char tu va m'faire rougir ! ... Non Iago, je t'assure sur une échelle de un à dix tu vaux au moins onze !" Je ricane toute seule, fière de ma blague intérieure. ... Gosh, je ne suis pas certaine de savoir encore rentrer chez moi après ça. Remercioins simplement le ciel que j'aie eu la présence d'esprit de ne pas le dire à haute voix. « Tu peux m'appeler Suzanne si l'envie te prend. ... à Chicago. » Je lui fais un clin d’œil entendu ; ne désirant pas que l'on connaisse mon prénom de l'autre côté de l'écran. Remarque cela ne changerait pas grand chose, mais je préfère. Simple mesure de sécurité.

« N'empêche, la vraie question maintenant que l'on doit se poser... » Je suis intriguée par son air si sérieux et je me rapproche un peu, pas intimidée pour un sou. « C'est quand on fait cette vengeance ? Pour le sport ? Pour la beauté du geste ? » Je ris encore, oubliant tous mes soucis. Et lui envoie une accolade sur l'épaule, un peu plus fort que prévu. Que dire ? J'ai peut-être bu un peu trop, pour le coup. « Quand tu veux, Honey Bear ! ... enfin il faudra que l'on convienne d'un lieu de rendez-vous ... je suis une femme très très trèèèès prisée ! » Je lui décoche un regard séducteur, plus pour la blague qu'autre chose. « Même si je t'avoue que là ... je risque de ne pas être en état. » J'ai un sourire contrit et siffle le reste de mon verre. « On y est peut-être allés un peu fort là, tu crois pas ? » J'ai une mine pensive, un peu trop d'ailleurs pour que je ne sois prise au sérieux. « Je risque de devoir prendre soin de toi, si tu ne marches plus droit ? » À savoir que si nous avons bu presque autant l'un que l'autre, ma boisson est plus forte ... j'ai juste pas envie de m'avouer vaincue pour autant.

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ft Suzanne

Batman meet Harley

Iago prend cela pour un compliment, le Joker était un peu le méchant le plus cool de Gotham avec le Pingouin ! L'alcool devait probablement monter plus vite qu'il ne l'avait prévu. En réalité, il ne rendait absolument pas compte que depuis qu'ils étaient rentrés : leur verre n'avait jamais été vide ! Cela est bien triste, ils allaient finir alcoolique dans les rues de Chicago : errant et cherchant la merde aux plus hardis. Alors que le boxeur pensait être sorti d'affaire et passerait une agréable soirée avec une jolie demoiselle : la voilà qui crachait son venin. Elle avait réellement tout d'une ESHU en cet instant et l'ATOM aurait mieux fait de se taire. Ce n'était pas péjoratif ce qu'ils disaient. Il n'avait jamais eut un fond méchant, s'était cela le problème. Il faisait des références au monde de Gotham et non à la réalité. La barrière était probablement trop fine.. Peut-être qu'ils n'étaient pas les seuls à être fan de l'univers de Batman, il y avait peut-être une Poison-Ivy et un Joker dans la nature qui les attendaient. Qui sait... Il avait rencontré des joueurs avec des prénoms ridicules, alors il n'était plus étonné de rien : surtout dans DG. Si Queenie pouvait le foudroyer du regard : elle le ferait sans une once d'hésitation ! Il pouvait sentir le feu dans ses derniers. Pourtant, il garda ses iris bleus dans les siennes. Elle pensait l'intimider ? C'était raté ! Bien que jamais il ne tenterait le diable en la provoquant inutilement.

Reprenant les choses en mains, il tenta une approche plus discrète, moins encline à un quiproquo qui pourrait enflammer à nouveau l'ESHU. Son but n'était pas de mettre le bar sans dessus, sans dessous. Il n'avait pas réellement les moyens -même s'il lui suffirait de vendre son stock de meth- de payer les réparations. Alors, il préférait calmer le jeu d'office. Pourtant, il devait avouer que s'appeler par leur pseudo de DG ici pouvait leur apporter plus de problèmes que de s'appeler par leur prénom respectif. Quitte à faire confiance à une ESHU, autant que ce soit une qui porte un pseudonyme super classe en rapport avec le vôtre. Cela n'a pas de logique, mais Iago s'en moque. Dévoilant ainsi son prénom bien souvent ajouté avant le mot traître pour les puristes de Shakespeare, il était maintenant clair que la jeune femme et lui allait être lié pour le meilleur et pour le pire. En l'entendant rire, il ne mit pas de temps à joindre ce dernier. Étrangement, il n'était pas surprenant que les gens rigolent en entendant son prénom. La raison est simple : si pour les intellects le prénom réfère au fameux traitre dans la pièce d'Othello, pour d'autres, cela était tout simplement le prénom du perroquet dans Aladin. À croire que son nom est révélateur du personnage puisque Iago avait le même genre d'humour. Faisant un magnifique compliment détourné à l'ESHU, il attendait maintenant avec impatience qu'elle dévoile aussi son prénom. Qu'elle soit un peu fair-play...

Suzanne.

« Comme Mandark dans Dexter's Laboratory ? J'savais bien que tu étais diabolique ! Azzzzy tu as un rire comme lui au moins ? »

Iago se mit à rire aux éclats se souvenant parfaitement que Didi n'arrêtait pas d'embêter le meilleur ennemi de Dexter en l'appelant par son vrai prénom soit Suzanne. Il termina sa bière pour prendre son courage à deux mains : il était temps de passer à des choses sérieuses bon sang de bon soir ! À quand la revanche ? Non parce que Batman était sport et aimait toujours remettre son titre en jeu : sans quoi, cela ferait longtemps qu'il aurait raccroché le costume du Chevalier de Gotham et que les comics ne seraient plus publiés !

« Oh sorry miss Queenie ! » Répliqua-t-il d'un air faussement outrée : « Je ne savais pas que MADAME Suzanne avait des impératifs. » Il haussa un sourcil en voyant son regard aguicheur : « Tu ne serais pas un peu beaucoup en train de succomber à mes charmes darling ? Non parce que je ne suis pas un gars facile hein ? »

Ok. Il était bourré. Qu'on se le dise une bonne fois pour toute : Iago ne parlerait jamais à une femme comme ça s'il était sobre. Sauf qu'il ne l'est pas ! La faute à qui ? À Harley. Toujours de sa faute de toute façon à celle-là. Une bombe dans Gotham ? BING c'est elle ! Une évasion à Arkham : BOOM c'est elle aussi avec le Joker Diabolique ! Tandis que Iago se faisait son propre comics dans sa tête : la blonde à côté fit un difficile constat de la situation :

« Mais noooooooooooon ! On est good ! » Il fit signe au barman : « Tavernier ! À boire où j'tue l'chien ! » Le patron, qui connaissait le phénomène se mit à rire : « Tout de suite boss ! -Merci tavernier ! » Puis il se rasseya et d'un geste digne de la famille Kardashian remit ses cheveux en place en mode BCBG. « Voilà comme on commande Queenie ! » La bière devant lui, il ne mit pas de temps à se rincer le gosier : buvant la moitié d'une seul traître : « Ça donne soif de dire des conneries non de diou ! »

Iago essuya ses moustaches de mousse et claqua sa langue au palais pour mieux savourer le goût du houblon.

« Rêve crazy Barbie, personne prends soin de moi, par contre, je vais te raccompagner pour être et certain que personne ne te fera du mal. J'suis gentleman, mais pas genre british, plus le genre américain. » Il hausse les épaules : « Au pire, tu finis ton verre et je peux t'emmener chez moi ? En tout bien tout honneur hein ? No offense, mais tu n'es pas mon genre honey même si tes baisers laissent un arrière-goût de « j'en veux plus. ». » Il lui fit un clin d'œil : « Puis j'ai du bon Whiskey à la maison, du 17 ans d'âge... Oui Madame ! »

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Bruce Wayne meets Harleen Frances Quinzel

« Comme Mandark dans Dexter's Laboratory ? J'savais bien que tu étais diabolique ! Azzzzy tu as un rire comme lui au moins ? » J'ouvre de grands yeux et explose de rire. Mandark ? ... j'avais oublié son prénom. Je le regarde les yeux brillant d'amusement et imite le rire si controversé du méchant de Dexter & Dee-dee de façon fort peu discrète. Bah ! C'est pas comme si je tenais à préserver une quelconque réputation. « Oh sorry miss Queenie ! Je ne savais pas que MADAME Suzanne avait des impératifs. » Je ris un peu. « Oh juste d'autres joueurs à remettre à leur place ! » et j'assortis le tout d'un clin d’œil qui en dit long. « Tu ne serais pas un peu beaucoup en train de succomber à mes charmes darling ? Non parce que je ne suis pas un gars facile hein ? » Je repars en franche rigolade et me rapproche un peu, regard toujours à la séduction (qui tient juste de la bonne blague et du fait que nous sommes tous deux ivres). « Ce serait mal me connaître Honeeey ... moi j'succombe jamais. JAMAIS ! » Bras levé en l'air ; tous les regards se tournent vers nous. Je me rassois en retombant lourdement sur mon siège et riant un peu. Clairement ... on a trop bu. « Mais noooooooooooon ! On est good ! ... Tavernier ! À boire où j'tue l'chien ! » Je ricane bêtement à sa remarque et en le voyant faire un geste à la L'Oréal, parce que je le vaux bien. « ... manque juste la chevelure de sirène, Pudding. » Remarque il est dans la bonne équipe pour que des écailles se mettent à lui pousser sur les jambes ! Je garde la remarque pour moi-même, ne tenant pas à revenir sur le sujet Darwin. Mais ... n'empêche. Ce s'rait un joli petit triton. « Ça donne soif de dire des conneries non de diou ! » J'acquiesce et trinque à ça. Aux conneries et à la légèreté de la vie ; aux rencontres farfelues et à bien plus pour l'avenir.

Je le provoque un peu ; titillant son ego en disant que je vais devoir m'occuper de lui, à ce train-là. Alors que je ne suis même pas persuadée de savoir encore rentrer chez moi. Remarque c'est loin, chez moi. 'Faut marcher ; prendre des trasnports en public peu recommandables ... c'en serait presque plus dangereux qu'à Darwin, tout ça. Mouarf. « Rêve crazy Barbie, personne prends soin de moi, par contre, je vais te raccompagner pour être et certain que personne ne te fera du mal. J'suis gentleman, mais pas genre british, plus le genre américain. » Crazy Barbie ... j'ai un petit rire sous cape en me disant que n'importe qui d'autre m'aurait appelée comme ça que je l'aurait castré sur place, mais pas Batman. ... jamais Batman. « Au pire, tu finis ton verre et je peux t'emmener chez moi ? En tout bien tout honneur hein ? No offense, mais tu n'es pas mon genre honey même si tes baisers laissent un arrière-goût de « j'en veux plus. ». » « J'suis pas ton genre ?! » Je prends un ton faussement offusqué ; juste pour continuer un peu plus dans le ridicule dans lequel nous nous sommes déjà mis. « Comment t'oses dire ça à une beauté nordique ; une blonde pulpeuse ... ... une psychiatre de renommée intergalactique qui EN PLUS a assez bu pour ne plus être capable de se défendre correctemeeeent ? Pas ton geeeenre ? Mon dieu ; BLASPHÈÈÈÈÈÈME ! TRAHISOOOOOOOOOOON ! AU MEUUUURTREEE ... » « Puis j'ai du bon Whiskey à la maison, du 17 ans d'âge... Oui Madame ! » J'arrête mon cinéma en deux temps trois mouvements ; récupère mes affaires et le regarde avec un sourire éclatant. « ... on attend quoi ? ... you 'got me at whiskey ! »

Je laisse un pourboire généreux au 'tavernier' et emboîte le pas à mon compagnon du soir. Tout en réalisant tout à coup que les rues tanguent et que ce n'est pas plus mal qu'il soit là ; il me servira de poutre de soutien. J'attrape rapidement son bras et me pends à lui ; que je sois son genre ou pas. « ... c'est loin, ta Batcave ? ... j'ai déjà soif. Pis j'ai faim, aussi. » Je bénis mon moi sobre de ne pas avoir mis de talons, ce soir. Parce qu'à ce train-là, il aurait dû me porter en Princesse Barbie-a-trop-bu. J'envoie un sms crypté à Alessio ; à savoir que je baragouine je ne sais quels mots sans queue ni tête pour lui dire qu'il est parfait, que je l'adore et que je passe ma soirée avec Bruce Wayne. Le tout agrémenté de fautes d'orthographe à tout-va. S'il est encore éveillé, il va sans doute se dire que j'ai trop bu et que je passe la soirée avec un énième bel étalon. Il aurait pas tout faux ; mais pas tout vrai non plus.

Outside DARWIN

ft Suzanne

Batman meet Harley

Iago applaudit en entendant la performance de Suzanne quand cette dernière relève le défi d'imiter le rire de Mandark. Elle est couillue, il faut l'avouer ! C'est ce qui plaît peut-être le plus au boxeur : dire quelque chose et savoir qu'elle le fera même si c'est la chose la plus ridicule. Cela contrastait énormément avec DG. Au fond, cela ne faisait que rappeler à l'ATOM les différences qu'il y a entre le jeu et la réalité. À l'instant où on oublie ces détails : rien ne nous empêche de perdre pied et embrasser la folie qui semble faire rage dans le cœur de certains joueurs. Les violences urbaines en étaient la preuve la plus flagrante. Et alors que Iago voulait justement parler de leur relation IG, refaire un DM, voilà que Madame Harley Quinn lui dit qu'il faut qu'elle regarde dans son emploi du temps. S'il n'y avait que ça : il pouvait lui faire craquer la nuque et en quelques secondes le combat serait finit. Il se garda bien de dire une telle chose. Il n'avait pas envie de recevoir le courroux de la blonde. Elle faisait peur... Comme la plupart des blondes. Y'avait qu'à voir la maman ATOM pour comprendre qu'il fallait rester éloigné des femmes à la chevelure dorée. Elles ont dû prendre trop le soleil - ce qui expliquerait la couleur de leurs cheveux - et leur cerveau en empâtit aujourd'hui.

« Je me disais bien aussi que j'étais pas le seul... Tu me brises le cœur... »

Il appuya ces paroles en posant sa main sur son palpitant et en prenant une mine déconfite. Iago ne pouvait pas s'empêcher de demander si la belle en face de lui commençait à tomber sous son charme. Ce qui était possible, elle ne serait pas la première après tout même si cela n'allait jamais au-delà. Il avait compris depuis longtemps qu'une seule personne pouvait faire le sentir entier et heureux et il évoluait sous les traits d'Heathcliff. Le jeu de séduction de la belle semble reprendre de plus belle ce qui le fait rire à nouveau. Il ne pouvait pas perdre cette risette quand il parlait avec Suzie. Ils sont bruyants, ils sont bourrés et ils semblent l'assumer ! Il accusa du doigt Queenie quand elle leva ses mains au ciel pour montrer son innocence. Iago sentait l'alcool dans son système, il avait envie de rire, de faire n'importe quoi. Cette terrible sensation qui le mettait toujours dans le pétrin. Se levant, il décida qu'ils n'avaient pas assez bu. Alors, il recommanda une tournée histoire de marquer le coup et d'être certain qu'il n'y avait plus de retour en arrière possible.

« Mais nooooon ! Pas besoin de perruque qui gratte et qui pique. J'ai le swag en moi : ça suffit amplement Queenie ! »

En temps normal, il aurait eut une petite voix dans sa tête qui lui aurait dit de se calmer, de rentrer, prendre une douche, manger des pâtes et aller au lit. Cependant, cette dernière était en pleine conversation avec Madame Alcoolémie durant une réunion avec son foie. Tous se mettant d'accord sur une chose : chercher et trouver un plan de guerre pour faire en sorte que Iago regrette demain matin d'avoir autant bue. Trinquant en l'honneur de ses dernières blagues et son humour de merde, il vida sa pinte avant de secouer violemment sa tête pour faire descendre le tout plus rapidement.

« Oh boy... J'ai trop bu. »

Dit-il avant de rire aux éclats. Il était majeur et vacciné, il suffirait juste que sa maman ne soit pas au courant. Cela faisait depuis longtemps qu'il ne s'occupait plus des opinions de Dieu. Il irait rôtir en enfer, il le savait. Se relevant, il était l'heure pour eux de rentrer. Ils pourraient continuer de boire, mais il avait envie de poser ses miches dans un endroit confortable. Chez lui par exemple. Alors il le propose à sa Crazy Barbie. L'air offusqué le faire rire aux éclats, il ne se retient pas et attire encore plus les regards sur eux. Il sait comment la calmer.... Parler de Whiskey ! Il en avait des supers bons chez lui. De quoi séduire Queenie qui se calma instinctivement. Une fois les consommations payées, Iago sortit et regarda à droite puis à gauche, tentant de se souvenir d'où il habitait. Heureusement qu'il avait fait le trajet dans un état pire que celui-ci. Suzanne s'accroche à lui :

« T'inquiète, c'est pas loin. » Il s'arrête et lui montre son dos : « Aller grimpe Princesse, je vais te porter jusqu'à ma batcave. J'ai pas de batmobile pour toi. Désolée Queenie. »

Iago sourit et une fois Suzanne sur son dos avança jusqu'à son appartement. Il monta les marches et la coinça pour sortir ses clés de sa poche. Une fois son domicile ouvert, il referma la porte et la déposa doucement sur le canapé avant d'aller dans la cuisine pour prendre le Whiskey et deux verres.

« Sers-toi love. » Puis il va en cuisiner prendre tous les snacks dans ses placards et les rapporte : « J'sais pas ce qu'une Harley Quinn ou plutôt THE Harley Quinn mange alors... V'là c'que j'ai. »

Il se laisse tomber dans le fauteuil et prends son verre dans la main :

« L'alcool c'est moche ! »

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Bruce Wayne meets Harleen Frances Quinzel

Je ris doucement à ce qu'il me dit « Navrée de briser tes rêves ; t'es pas l'seul. » Clin d'oeil désinvolte. La soirée se déroule en accéléré ; les images se floutent dans mon esprit. Pourtant je tiens bien l'alcool ; pourtant je ne bois pas autant d'habitude. Mais là ... Que dire ? Quand Harley Quinn rencontre Batman dans la vraie vie, ça donne ça. Surtout après qu'il lui ait promis de lui offrir la tournée ! « Oh boy... J'ai trop bu. » J'éclate de rire, à l'unisson avec mon alter-ego. Trop bu. Ouais ... moi aussi. Je me lève tant bien que mal, et le suis. Accentuant mon côté sans limites ; baragouinant conneries après conneries. « Aller grimpe Princesse, je vais te porter jusqu'à ma batcave. J'ai pas de batmobile pour toi. Désolée Queenie. » J'ouvre de grands yeux et explose de rire. C'est le deuxième mec qui propose de me porter après que j'aie fait une micro crise de royauté et franchement, venant d'une texane issue des mauvais quartiers, je trouve ça franchement ironique. Sans me faire prier, je grimpe sur lui. « Yihaaaaah ! » Comme si j'étais un cowboy en rodéo, sans aucun sens de la discrétion. Mais ça, c'est parce que Monsieur Whiskey a remplacé mon sang depuis belle lurette. Le voyage se déroule de façon sinueuse, mais je n'arrive pas à savoir si c'est parce que ma tête tourne ou bien parce que je suis trop lourde pour lui.

On arrive enfin chez lui, et il me dépose avec délicatesse sur le canapé, tellement que ça me surprend. Ces quelques minutes passées dans le silence et l'immobilité me font réaliser que putain, ça tourne vraiment. Voilà que Bruce...pardon Iago se ramène avec la bouteille et les verres et m'intime de me servir. Si on ressort de cette soirée vivants, c'est qu'on a franchement une chance de cocus. « J'sais pas ce qu'une Harley Quinn ou plutôt THE Harley Quinn mange alors... V'là c'que j'ai. » Je ris un peu, bêtement. « C'est d'la nourriture, alors je prends tout. » Comme pour illustrer mes propos, j'empoigne avec fermeté le premier canapé et le met en bouche, le dévorant en quelques secondes. « L'alcool c'est moche ! » Je hoche la tête et trinque à ça. « On va tous mourir, de toute façon ... 'faut juste qu'on s'hydrate. » Ben ouais, hydratons-nous tiens. « L'avantage c'est que si on crève, on crèvera joyeux ! ... et si on survit, on aura une belle migraine demain. » Je pèse les pour et les contre et finis par exploser de rire, avachie dans le canapé. Levant le verre dans sa direction, parvenant par je-ne-sais quel miracle de ne rien renverser sur le sofa. « À nous !! »