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S'inscrire au DARWIN'S GAME, c'est montrer de quoi nous sommes capables et prouver que nous sommes l'avenir. Une seule regle : survivre. A partir de maintenant, c'est chacun pour soi. Nous devons oublier qui sont nos freres, nos femmes, nos amis, parce qu'aujourd'hui ils sont nos ennemis. Tuer ou etre tue est notre seule motivation. Le jeu debute.



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 Et si on refaisait le monde ? || Gabriel
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Cassiopee Lefèvre
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MessageSujet: Et si on refaisait le monde ? || Gabriel   Et si on refaisait le monde ? || Gabriel EmptyMar 10 Nov - 0:13
Felicity, allongée sur son lit, un livre ouvert reposant sur sa poitrine passait inlassablement sa main sur son visage. Son livre n'avançait pas, elle mélangeait ses idées et ses thèses, à peine les pages écrites qu'elles étaient rayées de part en part, raturer, corriger pour tenter de faire quelque chose de potable. Son cerveau ne semblait plus vouloir fonctionner normalement, son cœur était tourné vers Mera et Aria. Ce désir de les protéger coûte que coûte rongeait ses entrailles, dévorait sa santé mentale. Elle ne savait pas quoi faire pour réparer les pots cassés, elle ne savait plus si elle devait se battre ou bien abandonner... Sa nièce la détestait. Si elle était aussi entêtée que son père ou sa mère : jamais elle ne pardonnerait sa tante. L'Historienne ferma le livre pour le poser sur sa table de chevet. Aujourd'hui, elle avait rendez-vous avec son mentor à l'Université. Se levant difficilement, elle grimaçait en sentant se rouvrir légèrement. Une entaille sur ses cotes, un coup de lame mal placé qui aurait pu être pire si elle n'avait pas derrière elle des années d'entraînements. Marchant lentement vers la douche, elle fit sa toilette, enfila un jean et un chemiser blanc avant d'attraper ses manuscrits et de partir vers l'arrêt de bus. Trouvant une place assise, Felicity se prépare mentalement à présenter ses idées, à faire en sorte d'être claire et précise dans ses mots. Elle n'avait jamais eut le don de la parole, elle laissait cela aux autres. Donner des cours à des étudiants était un supplice auquel elle devait bien souvent se prêter. Arrondir les fins de moi, c'était l'histoire de sa vie d'adulte.
Arrivée sur le campus, elle prend la direction du bâtiment des sciences humaines. Sur le chemin, elle croisait des jeunes joueurs, des personnes qu'elle avait espionnées dans le plus grand secret. Avec ses lunettes, ses cheveux plus courts et son air doux : qui pourrait croire qu'elle était le Chef des Espions ? Remettant sur son nez ce qui lui permettait de reposer ses yeux fatigués et cachés ses cernes, elle jetait un bref coup d'œil à sa montre pour se rendre compte qu'elle avait une heure et demi d'avance. Soupirant, elle décidait d'aller voir si faisait cours dans l'amphithéâtre. Il suffisait qu'elle entende sa voix pour le reconnaître. Gabriel, c'était lui qui avait investi la salle. Se faisant discrète, elle se mit dans un coin de l'amphi pour pouvoir, le regarder et l'écouter. Pas besoin de prendre des notes, elle saurait ce souvenir des mots qui sortaient de sa bouche. Les élèves se lèvent à la fin, Felicity reste silencieuse, dans le coin à attendre qu'il n'y est plus personne avant de dire :

« Tu as déjà pensé que les Dieux dans l'Histoire étaient une forme de super-héros ? Les manuscrits de l'époque ne sont-ils pas comme nos comiques modernes ? Même la bible pourrait être prise comme un divertissement malgré son côté spirituel. »

L'Historienne se levait pour montrer sa présence, son sac en bandoulière sur son épaule, elle descendait les marches tout en continuant son raisonnement :

« Après tout, ce sont des figures divines, certes, mais elles sauvent les mortels des pires catastrophes ou bien les punissent. Ils font donc aussi de vilain et de super-héros, la combinaison parfaite. Oh et puis ils ont toujours des histoires profondes, une famille compliquée avec de l'inceste et tout ce qui va avec ! Un peu à la Game of Thrones, mais en plus ancien ! »

Lui offrant son plus beau sourire, elle reposait son sac sur le bureau avant de s'asseoir sur ce dernier sans gêne :

« J'ai vu que quelques-uns ont osé fermer leurs yeux ! Tu devrais leur coller une interrogation surprise la semaine prochaine, juste histoire de leur rappeler qui s'est le patron ! »

Felicity croisait ses jambes avant de poser ses mains sur ses genoux :

« Comment va mon professeur préféré ? »
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MessageSujet: Re: Et si on refaisait le monde ? || Gabriel   Et si on refaisait le monde ? || Gabriel EmptyMer 11 Nov - 3:55
Six heures du matin et encore le bruit répétitif de mon réveil qui me tirait du sommeil, d'un coup de poing rageur je l’éteignis, grommelant des paroles incompréhensibles, destinées à marquer mon mécontentement de manière plus théâtrale. J'étais épuisé en ce moment, et peu importait le nombre d'heures de sommeil que j'avais c'était toujours le même scénario, à peine réveillé, je n'avais plus qu'une seule envie, éteindre ce stupide réveil, faire un doigt d'honneur au monde, à mes obligations d'adulte et me rendormir. Seulement je ne pouvais pas, alors comme tous les jours j'avais pris le chemin de l'université et j'avais commencé mon cours.

Enseigner n'avait jamais été un rêve pour moi, loin de là, ça s'apparentait plus à une torture qu'autre chose même si j'avais appris à le camoufler à la perfection derrière une voix enjouée et un sourire parfait. Ne laisse jamais le monde voir qui tu es vraiment, ne les laisse pas voir tes faiblesses, jamais.
Alors je continuais de répéter inlassablement le même cours sur les mythes et héros, essayant de ne pas m'attarder sur les visages en face de moi, ayant au fond bien trop peur de voir qui écoutait et qui était déjà parti loin,ayant bien trop peur de reconnaître dans le visage d'un élève, les traits d'un ennemi, ou même d'une victime.
Avec un soupir résigné et un dernier regard vers la vieille horloge murale qui ne semblait jamais vouloir s'arrêter, je sonnais la fin de leur torture

« Vous pouvez y aller, on se retrouve la semaine prochaine »

Regardant la masse d'élève sortir de l'amphithéâtre comme des prisonniers retrouvant la liberté après une peine de prison je fus toutefois surpris par une voix féminine brisant le silence

« Tu as déjà pensé que les Dieux dans l'Histoire étaient une forme de super-héros ? Les manuscrits de l'époque ne sont-ils pas comme nos comiques modernes ? Même la bible pourrait être prise comme un divertissement malgré son côté spirituel. »

Je haussai un sourcil, d'un air intrigué avant de relever la tête pour repérer Felicity au fond de la salle, j'aurais dû m'en douter, si ce n'est pas à la voix, au moins à la pertinence des théorie. J'écoutais attentivement la suite alors qu'elle descendait les marches pour me rejoindre en bas, c'était brillant, vraiment, peu courant comme approche, osé, j'aimais le concept.

« Je me doutais bien que des théories aussi pertinentes ne pouvaient pas être celles de mes élèves »

Ce n'était pas méchant, pas vraiment, comme elle venait de me le faire remarquer, mes élèves n'étaient pas vraiment du genre attentif et j'en avais bien conscience, ce n'était pas eux qui allaient avoir une telle réflexion. Toutefois je ne pus retenir un petit rire en l'entendant me proposer de leur faire payer leur inattention avec une petite interrogation surprise, ça devait faire parti du manuel des 1001 façons de torturer les élèves selon Felicity Birdwhistle.

« Je ne vais pas leur imposer ça, moi aussi si je pouvais je dormirais...Sauf qu'en tant que professeur c'est nettement moins discret »


Même complètement impossible à vrai dire, il fallait faire avec la fatigue et c'est tout, à défaut de pouvoir faire sans.

« Comment va mon professeur préféré ? » Un sourire en coin étira mes lèvres alors que je me rappelais les paroles de Malia à peine quelques jours plus tôt « Je pense que aller bien a pris une toute autre signification dans notre famille », elle avait raison, on comptait plutôt en terme de « ne pas aller trop mal » dernièrement.
« Je vais bien, je présume, et toi ? »
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MessageSujet: Re: Et si on refaisait le monde ? || Gabriel   Et si on refaisait le monde ? || Gabriel EmptyJeu 12 Nov - 0:30
Felicity, sa tête dans sa main, écoutant Gabriel vendre du rêve, des théories à ceux qui lui prêtaient attention. Elle avait envie d'aller réveiller ceux qui osaient dormir à côté d'elle. Cependant, elle préférait ne rien faire pour garder la surprise, elle aimait bien venir le voir sans le prévenir, parce que les surprises, c'était son fort. Elle était absolument une quiche quand il fallait planifier un événement. Elle vivait l'instant présent parce que le futur semblait impossible à surmonter. Oui. Il est idiot d'avoir peur de choses qui ne sont pas encore arrivées. Les faits étaient sur le papier pourtant, elle n'avait jamais réellement eut de la chance. Que cela soit en amour, ou dans sa vie. Seule l'Histoire lui souriait, lui tendait les bras et éclairait sa vie. La jeune femme s'était engouffrée dans cette science humaine. En la personne de Gabriel, elle avait trouvé une personne avec qui parler, qu'elle savait attentive, mais surtout patiente ! Parce qu'une fois lancée, Felicity ne s'arrêtait pas, elle ne le pouvait pas. Laissant les élèves sortirent, ses idées sortirent de ses lèvres. Elle avait réfléchi durant son cours magistral, et comme toujours n'hésitait jamais bien longtemps à donner quelques idées de réflexions à son ami. Avoir un autre avis, un œil neuf sur des théories qu'on radote était le meilleur moyen de progresser. Pour Felicity, tout du moins, c'était comme cela que ça marchait son inspiration ! Elle avait besoin de les partager à des personnes de confiance pour pouvoir y voir plus claires. Descendant les marches tout en exposant ses remarques, pertinentes ou non, elle s'installait déjà sur le bureau pour pouvoir être installée convenablement : elle n'allait pas le laisser partir comme ça ! Cela faisait longtemps qu'elle attendait un moment pour pouvoir lui parler au calme.

« Tu sais jamais, tu serais peut-être surpris un jour de voir qu'une personne va t'éblouir avec des théories que même toi, tu n'as pas vu. La jeunesse est l'avenir, c'est cela qu'on dit non ? Il faut qu'on garde espoir en eux, sinon nous sommes cuits. »

Répondit-elle d'un ton amusée, il est vrai qu'elle avait toujours aimé prendre la parole au milieu d'un cours pour exposer ses idées, quitte à laisser le professeur pantois :

« Tu m'aurais détesté en élève, j'étais genre la première de la classe, toujours à surenchérir. »


Felicity n'avait pas honte, au moins elle rendait le cours vivant et ses professeurs étaient généralement satisfaits de ne pas entendre des ronflements dans la salle ! Il va de soit qu'elle avait mille et une idée pour faire payer ceux qui avaient osé s'endormir durant la séance. En plus, ce qu'il disait, était intéressant, pouvait amener à réfléchir sur le monde qui les entoure, mais surtout au rôle que jouent les supers héros dans notre monde aujourd'hui. Que cela soit Batman ou bien Superman, il y avait toujours cette attente.

« Pourquoi dormir alors que toutes tes théories sont intéressantes ? Puis au moins ça change de l'ordinaire comme cursus quoi ! Enfin, je te rassure, je n'avais pas beaucoup de monde durant mes propres classes haha apparemment les Aztèques sont des « barbares » sans esprits, des buveurs de sangs et des cannibales. »

Des clichés que Felicity voulait détruire. Becs et ongles s'il le fallait ! Elle avait tellement ressassé ce débat avec lui qu'elle allait lui épargner des monologues. Demandant comment se portait son ami, Felicity savait qu'en ce moment Gabriel n'avait pas la vie facile. Aussi, elle n'avait pas mis de temps avant de prendre de ses nouvelles.

« Tu présumes ? Et imagines que tu présumes mal ? Tu sais bien que tu ne vas pas t'en tirer comme ça hein ? Il va en falloir plus si tu veux que je te lâche la grappe ! »


Penchant sa tête sur le côté, comme allait-elle... La question à 10000$ dont elle n'avait toujours pas de réponse. Mera lui manquait, Aria lui manquait. Ses deux nièces étaient comme des rayons de soleil, sans elles : Felicity se sentait seule... Elle n'avait pas de petit-ami, pas d'enfant à cajoler, seule sa peluche du chat de Cheschire semblait lui être fidèle et toujours là pour écouter ses peines.

« J'avance doucement, à petit pas sur mon livre et ça m'énerve. J'ai des pages et des pages d'idées, des débuts, des fins de phrases, mais je n'ai pas la force d'écrire. Tout mettre en page me semble être la pire des épreuves alors que je sais exactement où orienter mes théories et humanisés les cultes des Aztèques... »

Sa voix s'était faite lourde, il n'y avait pas besoin de dire ce qui la fatiguait. DARWIN'S prenait toute son énergie et quand elle n'était pas occupée à être le chef des Espions, elle tentait de fuir son ex petit-ami.

« Je me dis parfois que la seule chose intéressante dans ma vie est mon livre, mais c'est trop triste alors je préfère me dire que je fais des bons gâteaux et que je suis une bonne espionne. »


Dernière édition par Felicity Birdwhistle le Sam 14 Nov - 17:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Et si on refaisait le monde ? || Gabriel   Et si on refaisait le monde ? || Gabriel EmptyJeu 12 Nov - 23:03
Un sourire vaguement ironique se dessina sur mes lèvres en entendant Felicity parler de la jeunesse qui était l'avenir et d'espoir, comme si ce monde avait un avenir, comme si l'espoir existait encore, c'était utopique d'y croire, mais malgré tout je ne dis rien, personne ne savait à quel point mes pensées pouvaient devenir sombres par moment, et encore plus depuis la mort de Colin, seule Malia en avait eu une illustration il y a peu, mais je ne voulais pas réitérer l'expérience ici et maintenant alors je me forçais à me concentrer sur autre chose.

«  A choisir, j'aimerais bien une élève comme toi, j'aurais moins l'impression de faire cours à une meute de zombie. Moi j'étais plutôt du genre discret à l'époque, j'essayais tout le temps de me faire oublier »

Et ça avait bien changé, aujourd'hui je n'avais plus aucun problème avec le fait de me faire remarquer mais cette tendance à me faire oublier des autres et à me rendre presque invisible durant des années avait fini par devenir une de mes plus grandes forces dans le jeu, que serait un chef des voleurs si il ne savait pas rester discret ? Tout, sauf crédible en tout cas.
Souriant, je reportais mon attention sur ce qu'elle disait, je la reconnaissais bien là, dans ces mots, la méconnaissance des Aztèques avait tendance à fortement l'énerver et ce débat nous l'avions eu des milliers de fois, sans que toutefois je ne puisse m'en lasser, certains appeleraient ça de la patience, mais c'était un tout autre sentiment qui m'animait, j'aimais l'entendre parler et la voir défendre cette culture qu'elle aimait tant, j'aimais voir la passion dans ses yeux, je n'avais jamais rien vu de plus beau qu'une personne passionnée, ces personnes là ont en elles une telle force qu'elles peuvent tout rendre digne d'intérêt, même le plus insignifiant des détails.

«  C'est parce qu'ils sont prisonniers de leurs propres clichés, des images mentales qu'ils associent au sujet de tes classes. Il faut un certain recul, une certaine intelligence pour se détacher des stéréotypes, considère que tes élèves, même si ils ne sont pas nombreux, sont assez intelligents pour ça, tout comme toi. »

Je souris une nouvelle fois et m'installais à ses côtés sur le bureau, je me doutais bien qu'elle ne se serait jamais contentée d'un simple « Je présume que ça va », elle me connaissait trop bien avec le temps, mais je ne savais vraiment pas quoi répondre à cette question, Malia avait raison, aller bien ne voulait vraiment plus rien dire dans cette famille.

« Je n'arrive toujours pas à avancer ma thèse depuis des mois mais j'ai vu ma sœur ce week-end, alors je suppose que ça pourrait être pire, si tu préfères »

Bien sûr que non elle ne préférait pas, personne ne préférait savoir que je n'arrivais plus à avancer depuis la mort de mon frère et que je préférais mille fois me plonger dans le jeu plutôt que d'essayer de faire l'effort de m'en sortir dans la vie réelle.

« Tu es bien plus qu'une bonne espionne, tu es une historienne talentueuse, je crois qu'on en est tous au même point en ce moment, tout paraît insurmontable, mais ça finira bien par passer »

Voilà que moi aussi je me laissais prendre à énoncer des théories utopistes finalement.
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MessageSujet: Re: Et si on refaisait le monde ? || Gabriel   Et si on refaisait le monde ? || Gabriel EmptySam 14 Nov - 17:04
Il fallait croire en l'avenir, à l'instant où on perdait espoir, alors il n'y avait plus qu'à se mettre une balle dans le pied et attendre que la gangrène ronge. Elle savait cependant que son ami n'avait pas la vie facile, elle serait là pour le soutenir et était prête à tout pour maintenir sa tête hors de l'eau. Il était hors de question qu'il plonge dans une quelconque mélancolie ou tristesse quand il était avec elle. Si Felicity savait ne pas être capable de s'occuper de son propre malheur, problème, elle savait qu'elle avait toujours eut une facilité à prendre soin des autres en les aidant. C'est sûrement pour cela qu'elle était si différente de ses parents. Et puis, faire attention aux autres était aussi un moyen de comprendre plus de choses sur soie à ses yeux, de relativiser, de permettre de voir des soucis sous un autre angle et ainsi trouver une solution. Gabriel n'éludait pas la question, préférant se concentrer sur le constat qu'elle avait fait de ses années d'études. Non, elle avait été clairement une étudiante chiante à toujours demander : pourquoi. La curiosité mal placée certains diraient, d'autres penseraient sûrement que c'est seulement par soif de connaissance. Felicity était comme une éponge, elle absorbait tout, retenait tout et savait savourer les plaisirs simples de la vie.

« Comment t'oublier pourtant ? Ceux qui l'ont fait ne te méritent pas ! »

Répondit-elle le plus sincèrement possible. Gabriel avait pris cette importante particulière, cette place unique dans sa vie. Une amitié qu'elle chérissait et qu'elle voyait grandir de part le jeu. Heureusement, oui, par chance, ils étaient dans la même équipe rendant les choses terriblement plus aisées. Déjà que tuer lui était difficile, mais alors si en plus, elle devait prendre la vie d'un ami : cela n'était pas imaginable. Au lieu de cela, elle marchait main dans la main avec lui, pour le meilleur et pour le pire. Son ami savait la passion qui animait les paroles de l'Historienne, cela n'était plus un secret pour personne : la passion de Felicity pour ses sujets d'études n'avaient de limite que le temps qui lui était imparti sur cette terre. Comprendre son passé, c'était selon elle le seul moyen pour avancer dans le présent le plus sereinement possible. Car les erreurs de nos pères peuvent être répétées, nous ne sommes que des Hommes après tout comme elle disaient souvent. Et la bêtise porte de le nom de l'Humanité sur certains plans. Un fardeau avec lequel il devait vivre, mais en aucun cas subir. Avec de la connaissance et les bons mots : il n'y a pas besoin de fusil à ses yeux. Felicity était utopique, idéaliste, rêveuse, tout un tas d'adjectifs qu'on pourrait qualifier de mielleux.

« Je suppose oui... Mais même parmi eux, j'entends encore des idioties des fois, je te jure ! J'ai envie de leur lancer mon crayon à leur figure ! Je ne sais réellement pas comment tu fais pour enseigner aussi souvent. J'aurais depuis longtemps perdu patience avec certains. »

Commentait-elle non sans rire. La vérité était là pourtant, elle n'avait jamais été une bonne oratrice dans le sens de l'éducation. Tenir une conférence, oui, enseigné était un métier qui ne lui sciait pas. Felicity préférait travailler en solo de toute façon, si parfois, elle ressentait le besoin d'expliquer ses théories et ses thèses : la plupart du temps, elle préférait largement la compagnie solitaire des livres. Gabriel prit place sur le bureau, tournant sa tête vers lui, elle s'attendait à autre chose qu'un simple « cela peut aller ». Elle voulait en savoir plus, elle voulait que son ami lui dise qu'il allait bien. C'était quelque chose d'important à ses yeux.

« Tu n'arrives pas à avancé ? A cause de quoi ? DG ou l'inspiration ? Tu veux qu'on essaye de la travailler ensemble ce soir ? »


C'était le plus naturellement du monde qu'elle proposait à son ami une telle chose. Et puis, cela faisait depuis longtemps qu'ils ne s'étaient pas retrouvés ensemble. Sa main s'était posée sur la sienne lorsqu'il disait qu'il avait vu sa sœur. Un sourire en coin, elle soutenait le regard de son ami :

« Si tu as besoin, je suis là, tu sais... Je ne peux pas dire que je sais ce que tu vis, ce que tu ressens, mais... Je peux essayer de comprendre et t'aider du mieux que je peux. »

Posant sa tête sur son épaule, une fois le constat fait de sa propre vie, elle fermait les yeux et eut un sourire en coin. Il avait toujours eut les mots pour la réconforter. Fermant les yeux, elle poussait un long soupire pour se ressourcer en cet instant de paix :

« Arrêtes de dire des bêtises veux-tu. Je ne suis pas tout ça, je tente juste d'avancer pas à pas et voir le bon côté des choses. Je suis une Historienne, mais tu vas voir que quand je vais publier mon livre, ils vont se jeter dessus, le décortiquer pour mieux le critiquer. Parfois, je me dis que je ne devrais pas le publier. »

Faire part de ses doutes, avouer ses craintes, ne plus être le chef, se reposer et enlever de ses épaules le poids des responsabilités. Voilà ce qu'elle pouvait faire avec le GAIA. Parce qu'il savait écouter, mais surtout, il ne jugeait pas.

« Comme tu le dis, cela finira par passer... Une fois ta thèse finie et mon livre complété, faudrait qu'on parte en voyage quelque part pour se changer les idées et prendre un bon bol d'air frais. »

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MessageSujet: Re: Et si on refaisait le monde ? || Gabriel   Et si on refaisait le monde ? || Gabriel EmptyLun 16 Nov - 23:34
« Comment t'oublier pourtant ? Ceux qui l'ont fait ne te méritent pas ! »

Un sourire franc se dessina sur mes lèvres, c'était ce que j'aimais chez Felicity, cette sincérité désarmante et cette capacité à me toucher avec des mots simples. Je n'étais pas du genre à m'attacher aux autres, ni à leur témoigner beaucoup d'affection, ce n'était juste pas dans mes habitudes, ni dans l'éducation que j'avais reçu, mais avec elle c'était différent, elle avait su m'intéresser, sa vision du monde, la passion qui se lisait dans son regard, tant de petits détails qui avaient fini par me convaincre de la laisser m'approcher sans que je ne cherche à la repousser. Elle était un appui, un soutien infaillible, une personne sur qui je pouvais vraiment compter, qui ne me jugerait  pas et ne m'abandonnerait jamais. En somme une véritable amie, l'épaule sur laquelle je pouvais me reposer, la main tendue vers moi en ces temps si sombres.

« Oublier quelqu'un d'invisible est assez simple en fait, j'étais invisible à l'époque, le genre d'élève dont on découvre le nom et l'existence seulement au moment de corriger les copies »

Le genre d'élève qui se cache au fond de la classe et qui garde les yeux baissés pendant tout le cours, le genre d'élève qui évite de regarder le prof quand il interroge à l'oral, le genre d'élève qui sans être timide cherche juste à avoir la paix et à ne pas se faire remarquer. Autant dire que j'avais bien changé moi qui dans ce monde enseignait dans des amphithéâtres pleins, moi qui ne baissait les yeux devant rien ni personne, moi qui avait fini par accéder à un poste important dans le jeu, autant dire que oui, il avait bien changé le petit Gabriel invisible qui se laissait porter par les événements, maintenant il appréciait d'être au cœur de l'action et au fond, tout au fond, il devait être fier de ce qu'il était devenu.


« Au fond je ne me pose pas de questions tu sais, enseigner est ma seule source de revenu, si je perds patience et si j'arrête tout, je devrais réclamer de l'argent à mes parents et ça... »


Ça...C'était inenvisageable, peut-être était-ce de la fierté mal placée mais j'avais toujours refusé leur aide et leur argent, dés que j'en avais eu l'âge j'avais cherché à travailler, préférant avoir du mal à finir le mois plutôt que m'abaisser à profiter de leur richesse. Ils méritaient certainement leur argent, mais ce n'était pas le mien, je me refusais à être un de ces enfants gâtés pour qui tout était trop simple, je voulais apprendre, par moi-même et affronter mes problèmes seuls.

« Je sais pas vraiment... »

Et c'était ce que je prouvais avec cette réponse, parce qu'au fond bien sûr que je savais ce qui n'allait pas, bien sûr que je savais que c'était à la fois DG et la situation de ma famille qui m'empêchaient d'avancer cette foutue thèse, pourtant j'avais comme une gêne, un tabou qui s'imposait à l'idée de me révéler comme étant faible devant elle. Du moins jusqu'à ce que je sente sa main se poser sur la mienne, comme une invitation à en dire plus, un léger encouragement, alors je me lançais, la voix moins assurée qu'à mon habitude.

« Disons que DG occupe constamment mes pensées, j'arrive de moins en moins à m'en défaire, j'ai toujours peur qu'il y ait un problème quand je ne suis pas là, et à côté de ça... »

Je me mordis les lèvres, me rapprochant un peu plus d'elle, ce que j'avais à dire, je ne l'avais encore jamais dit à haute voix, encore une fois forcé par la loi du silence.

« Colin me manque, et même si j'ai envie de trouver Drew et de le frapper, je ne peux pas m'empêcher de vouloir comprendre ce qu'il s'est passé pour qu'on en arrive là... »

Pour qu'on en arrive à tuer son propre frère, son propre sang....

« Je veux dire, malgré notre différence de team, je ne suis pas certain que j'arriverai à abattre Malia, je ne comprends pas comment il a pu faire une chose pareille »


Parce que je l'avais retournée dans tous les sens cette question, et j'en étais arrivé à la conclusion que si on me demandait de tuer ma sœur, je préférerais encore me retirer une vie moi-même.
Je secouais légèrement la tête, ne comptant pas m'attarder plus longtemps là dessus et me concentrant plutôt sur ce que venait de dire Felicity

« C'est toi qui devrait arrêter de dire des bêtises, malgré les critiques, les abrutis qui n'ont rien d'autre à faire de leur vie que critiquer un travail qu'ils ne seraient même pas capable de faire eux-même, tu dois publier ce livre, il y a tant de clichés à étouffer encore, n'abandonne pas »

Elle avait le droit de douter, mais certainement pas celui d'abandonner, elle qui défendait le droit d'espérer, moi je défendais le droit de se battre et de ne pas renoncer.

« Ça passera, tout passe un jour...Je veux bien qu'on se voit ce soir »

Pour refaire le monde, l'imaginer plus beau qu'il ne l'est, ressusciter encore les rêves qu'on avait pu enterrer.

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MessageSujet: Re: Et si on refaisait le monde ? || Gabriel   Et si on refaisait le monde ? || Gabriel EmptyVen 20 Nov - 21:16
Felicity n'avait pas eut beaucoup d'éloges dans sa vie. Un petit peu de sa mère, à demi-mot, jamais bien fort pour ne pas que son père la dénigre un peu plus. Alors, elle n'hésitait pas à complimenter les autres. Ses mots n'étaient jamais plus hauts que l'autre, forcé la voix n'apportait rien si ce n'est des malheurs et des problèmes. La rage aveuglait bien trop aisément. Elle ne voulait pas tomber dans ce piège. Faire cette erreur, c'était commencer à creuser sa tombe. Bien sûr qu'elle se demandait comment on pouvait oublier un être comme Gabriel, comment on pouvait le laisser au placard. Parce qu'il était plein de bonté à ses yeux, qu'il était spécial. Fronçant les sourcils en entendant son ami expliquer pourquoi on avait tendance à passer outre sa présence serrait quelque peu son cœur. Elle aurait aimé être invisible quand elle était jeune. Pour éviter les réprimandes, les déceptions, pour ne jamais espérer avoir un peu d'attention de la part de son père et de son frère. Elle avait cependant été sur les devants de la scène, spectatrice du propre désastre de sa jeunesse. Le fait qu'elle en soit ressortie saine d'esprit était réellement miraculeux.

« Je suis contente de voir que ce n'est plus le cas, je suis certaine que tu as beaucoup a apporté Gabriel. »

L'Historienne reprit un sourire certain, sans faille en regardant son compagnon. Il faisait des choses dont elle n'était pas capable, comme par exemple enseigner quasiment tous les jours. Elle aurait bien incapable de faire une telle chose. Quand elle devait le faire, c'était une torture, un long supplice qui s'éternisait et dont elle en sortait éreinter ! Non. Felicity n'avait jamais pris de plaisir à éduquer les jeunes, bien au contraire : elle qui était si patiente perdait son sang-froid en un éclair. La vérité était là pourtant, Gabriel n'avait pas le choix. Ils étaient tous les deux dans le même bateau. On ne pouvait pas faire des études et vivre comme Crésus. De plus, ils avaient tous les deux ce souci de ne pas avoir d'autres aides. Felicity n'avait jamais vu la couleur de l'argent familiale. Même quand elle était tutrice de ses nièces.
Sentant Gabriel résister à l'envi de parler, le chef des espions posa sa main sur la sienne pour l'encourager, lui témoigner en silence qu'il n'était pas seul dans l'adversité, elle était là. Elle le serait toujours. Malgré les épreuves. Resserrant la pression lorsqu'il commençait, elle relevait déjà sa tête pour pouvoir le regarder. À l'affût du moindre détail, le moindre changement sur le visage de Gabriel serait retenu. DARWIN'S GAME, le poison de beaucoup vie, le venin qui l'empêchait d'écrire alors qu'elle avait des idées à la pelle. Felicity était bien trop inquiète pour ses nièces pour pouvoir se concentrer. Avec la guerre maintenant, son repos était encore moins ses priorités. En le sentant s'approcher, elle fit de même jusqu'à ce qu'ils soient cuisses contre cuisses. Baissant sa tête pour pouvoir recueillir la confidence de son ami, son cœur se serrait lorsqu'elle comprit la nature de son mal-être. Serait-elle triste si Rohan venait à mourir... ? Oui, sûrement, mais ce dernier l'avait tellement déçu, avait été un bon nombre de fois absents : qu'elle ne porterait pas le chagrin pendant des mois. Gabriel et Colin semblaient avoir eut un lien différent. Une chose que jamais Felicity ne pourrait comprendre. D'autant plus, que cela avait été un meurtre fratricide. Quelque chose de commun dans l'histoire de l'Humanité. Un mal nécessaire parfois, une réalité insupportable pour d'autres. Cependant, dans DG, ce geste était partiellement justifiable. Felicity ne le cautionnait pas, mais elle savait que certains prenaient le jeu bien trop au sérieux et qu'une fois connectée la seule chose qui comptent à leurs yeux est leur équipe. La guerre qui faisait maintenant rage dans ce monde virtuel ne faisait qu'accentuer ce fait.

« C'est, on ne peut plus, normal de vouloir savoir ce qu'il s'est passé. Je pense sincèrement que c'est la seule façon de guérir. Les faits, rien que les faits, même si cela est douloureux. Tu l'auras un jour la vérité, si tu le souhaites vraiment et tu aviseras à ce moment. Malheureusement... J'aimerais te dire que ce n'est pas habituel, mais le jeu corrompt tout et faire perdre le sens des réalités à certains joueurs. C'est bien là tout le danger de DG, on oublie qui on est réellement et on se laisser happer par cette double personnalité. »

Soupirant, Felicity avait ouï dire que Malia était une ESHU. Ils étaient maintenant ennemis avec cette équipe, les jours de paix devaient faciliter les retrouvailles du frère et de la sœur. En contexte de guerre, tout changeait. Les alliés devenaient des ennemis, la famille des cibles potentielles. Elle avait eut la chance d'avoir Aria chez les ATOMs et Mera n'était d'autre que le chef des GAIA. Dès lors, elle pouvait collaborer avec elle et garder un semblant de lien. Des illusions, des petits moments qu'elle chérissait même s'ils n'étaient pas tendres, remplis d'affections. Cela était mieux que rien selon elle.

« Je... Je ferais tout pour que tu ne rencontres pas Malia. Je ne suis pas pour les meurtres fratricides même si transpercé mon frère avec ma lance me ferait un bien fou ! Je tâcherais de m'informer sur sa position quand je serais connectée et t'en ferais part si tu veux… J'ai des yeux partout grâce à mes hommes. »


Felicity proposait cette idée avec un sourire aux lèvres, pour appuyer ses paroles. Elle était sincère, on ne peut plus. Elle préférait promettre, élaborer des plans pour préserver son ami que de parler d'elle, de son travail, avouer monter grandissante de la peur dans son cœur... Elle n'était pas brave, sur ce point elle était la pire des lâches parce que donner en pâture son travail la rendait malade. Quand on met tout son être dans une chose aussi précieuse qu'une thèse : il y avait toujours le moment de la critique. Ce dernier amenait à une remise en question, à un sentiment d'impuissance qui avait de peu achevé Felicity la dernière fois.

« Gabriel... Tu sais aussi bien que moi que ces abrutis peuvent défaire ma renommée, ma carrière... Si ce que j'affirme n'est pas prouvé par A + B : je vais perdre mon nom. J'ai tellement fait de sacrifices pour en arriver-là... »

Soupirait-elle avant de reposer sa tête sur l'épaule du GAIA. Fermant les yeux, elle avait proposé le plus naturellement du monde qu'ils se voient plus tard dans la soirée. Souriante, elle répondit :

« Cool. »

Un mot. Simple. Concis. Efficace. Il n'y avait pas besoin de faire un épilogue. Restant ainsi quelques secondes, elle rouvrit les yeux pour regarder sa montre et se rendre compte qu'elle allait devoir bientôt affronter son mentor. Soupirant de nouveau, elle se redressait déjà avant de se lever et attraper son sac.

« J'ai rendez-vous avec mon directeur de thèse, je te retrouve dans deux petites heures chez moi ? On commande ? Je t'invite ! Comme ça, on n'a pas faire de la vaisselle ! »

Elle avait repris sa voix enjouée, non pas qu'elle était enchantée de devoir convaincre son professeur, mais l'idée qu'elle allait voir Gabriel après lui redonnait du courage :

« Tu choisis, tout me va. »

Felicity déposa un baiser sur la joue du chef des chasseurs avant de monter quatre à quatre les marches pour aller à son rendez-vous.


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MessageSujet: Re: Et si on refaisait le monde ? || Gabriel   Et si on refaisait le monde ? || Gabriel EmptyMar 24 Nov - 0:55
Beaucoup à apporter...Pour un peu j'aurais été capable de répondre de manière sarcastique mais je m'abstins, son compliment était sincère et même si, à mon sens je ne le méritais pas, je fis l'effort de lui sourire et de l'accepter, ce qui, me connaissant était déjà un exploit surhumain, moi qui m’arrangeait souvent pour avoir le dernier mot et refuser toute forme de flatterie.
Puis passant rapidement à autre chose, je me concentrai plutôt sur ce qu'elle me dit ensuite, me rassurant sur le fait qu'il était normal pour moi de chercher à comprendre ce qu'il s'était passé dans la tête de mon frère lorsqu'il avait abattu Colin, me rassurant sur le fait qu'il était normal de rechercher la vérité, une vérité que je désespérais d'avoir un jour pourtant...Selon elle ce qu'il s'était passé était assez simple, assez banal, tristement banal, mon grand frère avait dû, comme des milliers de joueurs perdre pieds, se perdre dans le jeu, oublier qui il était...Mais ça me paraissait pourtant tellement invraisemblable, tellement incompréhensible, comment pouvait-on oublier qui on était au point de retourner son arme contre sa propre famille, contre son propre sang ?

« Mais quand même...Comment peut-on perdre le sens des réalités au point d'assassiner son propre frère ? Son petit frère qui plus est ? Je ne dis pas que je ne deviens pas quelqu'un d'autre une fois dans le jeu, je suis comme tout le monde, je ne vaux pas mieux qu'un autre, tuer ne me dérange pas, poursuivre mes ennemis à travers la map juste pour me venger non plus et c'est quelque chose que je ne fais pas dans la vie réelle bien entendu.Mais quand je croise un proche, un visage connu, je ne peux pas me résoudre à l'abattre froidement, c'est contre-nature »

Contre ma nature en tout cas, même quand il s'agissait de simples amis, de connaissances je préférais simplement faire comme si je ne les avais pas vu, ou leur dire discrètement de fuir, mais jamais je n'aurais été capable de leur faire du mal. Comme je l'avais déjà dit à Malia, si un jour on me donnait l'ordre de la tuer, si un jour j'étais déchiré entre elle et les GAIA, je choisirai simplement de me ôter une vie à moi-même, même si il s'agissait de ma dernière. Finalement on parlait beaucoup de traîtres, on les critiquait, mais leur vie devait être bien plus simple que celle de ceux comme moi, qui avaient donné leur loyauté à trop de personnes.
Je soupirais, reportant à nouveau mon attention sur Felicity, qui me proposait de garder un œil sur Malia, de me signaler sa position afin que je ne la croise jamais. Un sourire se dessina sur mes lèvres, elle au moins arrivait à comprendre ce problème de loyauté, cet attachement familial, même si ses nièces étaient dans les bonnes équipes, elle ne pouvait que se mettre à ma place et comprendre mon déchirement. Je serrais légèrement sa main, une légère pression comme pour la remercier de ne pas me laisser sombrer

« Je veux bien que tu fasses en sorte de localiser Malia, c'est convenu depuis longtemps que nous devons nous éviter mais nous ne sommes jamais vraiment à l'abri d'un malheureux hasard, autant mettre toutes les chances de notre côté »

Toutes les chances d'éviter une nouvelle tragédie dans cette famille déjà dysfonctionnelle.

D'un geste je me levais, l'imitant, j'aurais aimé rester ici éternellement mais ce n'était pas comme si je lui disais adieu, j'allais la revoir dans quelques heures à peine. Avant qu'elle ne s'en aille je l'attrapai par le bras et déposai à mon tour un baiser sur sa joue, lui chuchotant quelques mots à l'oreille

« Moi je crois en toi, je ne cesserai jamais de croire en toi »


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MessageSujet: Re: Et si on refaisait le monde ? || Gabriel   Et si on refaisait le monde ? || Gabriel EmptyMer 25 Nov - 16:55
Felicity n’en démordrait pas. Gabriel était une personne qui valait la peine d’être connue, avec qui l’expression « faire des sacrifices » ne s’appliquait pas. Jamais à ses yeux. Si seulement il savait ce qu’elle était prête à faire pour lui, pour le protéger et réparer ce qui peut l’être. Sa patience serait son arme de guerre, avec le temps : elle réussirait à montrer la véracité de ces pensées. L’Historienne se tenait à ses côtes aujourd’hui, et cela continuerait jusqu’à qu’elle passe l’arme à gauche. Avec ce lourd passé, Felicity se trouvait bien ridicule. À par la moquerie des hommes de sa famille, la seule douleur qu’elle pouvait rapprocher à celle de Gabriel était la mort de sa meilleure amie et mère de Mera ainsi que d’Aria. Alice avait été bien plus qu’une amie, elle avait été une mère, une sœur, un modèle de vertus qui avait poussé Felicity à affronter les querelles incessantes entre son père et elle. Elle avait été sa lumière dans l’obscurité de sa vie et depuis qu’elle était partie sa vie lui semblait vide, triste. La GAIA avait beau se raccrocher aux petites joies de la vie : rien ne pouvait enlever le vide qu’elle avait dans son cœur à l’idée que les jours heureux passés avec elle étaient terminés pour toujours. Une vérité qu’elle ne voulait pas accepter, mais dont elle ne pouvait pas y réchapper. Cela devait être le cas pour son ami. Gabriel, au moins, pouvait tenter d’avoir une réponse à cette injustice et pourquoi pas se venger… Felicity ne pouvait rien faire contre le cancer si ce n’était faire du bénévolat et donner ses économies à la recherche. Personne ne devrait avoir à perdre un proche à cause d’une maladie. Pas de leurs jours, pas alors que la technologie s’étend sous les pieds des hommes. Tentant de tenir un discours qui se voulait réconfortant, l’Historienne savait que ces mots n’atteindraient Gabriel. Entre dire et faire, il y avait un gouffre.

« Le principe même du jeu est d’aller contre la nature humaine. Charles Darwin aurait probablement adoré nous voir nous entretuer pour le simple plaisir, pour la quête. Il le disait lui-même : it is not the strongest of the species that survive, nor the most intelligent, but the one most responsive to change. Alors oui, certains changent pour le pire, d’autre pour le mieux. Le jeu veut probablement mettre en œuvre la preuve que le scientifique avait vue juste. Nous nous autodétruisons au nom de rien. J’ai vu un enfant tué, sa mère, une fois. J’étais en mission pour les GAIA. Elle tentait de s’approcher de lui pour l’enlacer, pour lui dire que tout allait bien se passer. Cependant, son fils ne l’entendait pas de cette oreille et lui a transpercé le crâne avec une balle. Pour certains, les liens de la fratrie ne veulent rien dire, tout comme lien entre géniteur et enfant. »

Rationaliser, tenter de trouver des explications logiques, des phrases qui sonneraient juste et qui atteindraient le côté littéraire de son ami. Pourtant, elle regrettait déjà cette franchise et ces pensées sur la question :

« Pardon, je ne devrais pas parler comme ça… »

Felicity était sincère, elle se sentait mal d’avoir pu ainsi parler légèrement d’une chose aussi grave. Alors, pour se rattraper, elle lui proposait un deal. Elle garderait un œil sur Malia, elle lui dirait sa localisation et ferait en sorte qu’ils ne se croisent pas. Elle était une ESHU. Les GAIA la tireraient à vu, son clan ferait pareil avec Gabriel. Mieux valait qu’ils ne se rencontrent pas dans le jeu. Le moins possible pour éviter toutes erreurs et la tentation de reproduire le meurtre de leur petit-frère. D’un sourire, elle confirmait son plan à son ami. Oui. Elle l’aiderait. Elle ferait tout pour le protéger, pour le voir sourire à nouveau et partager son spleen le cas échéant.

« Nous sommes en guerre contre son clan… Rien n’est certain de nos jours dans le jeu. »

Felicity se levait déjà pour commencer à prendre ses affaires et ne pas être en retard à son rendez-vous. Déposant un baiser sur la joue de son amie, elle eut un immense sourire en entendant sa phrase. Voilà ce dont elle avait besoin. La douceur de Gabriel, ses sourires et sa faculté de croire en elle alors que personne d’autre ne le faisait. Elle réprimanda le frisson qui parcourut son échine au contact de ses lèvres et se focalisait déjà sur ce qu’elle allait devoir dire.
Une heure plus tard, elle était dans l’appartement, inspirée comme jamais : elle s’était assise à son bureau et tapait sur sa machine à écrire comme une forcenée. Elle rattrapait son retard, la fatigue ne contrôlait plus son cerveau. Entre la discussion avec Gabriel et cet entretien bénéfique avec son mentor : Felicity se sentait pousser des ailes ! Les mains tâchées d’encres, elle enlevait ses cheveux de son visage éparpillant, sur sa peau légèrement pâle à cause de la fatigue, le surplus créant des sillons noirs. Lorsqu’elle entendit la sonnerie, elle sursauta, regarda l’heure et réalisait alors qu’elle avait perdu le cours du temps. Gabriel était là. Sautant de sa chaise, elle courut vers la porte pour l’ouvrir. La laissant ouverte, elle retourna à son bureau :

« Je suis désolée, pardon, pardon, je suis rentrée rapidement et je me suis mise à écrire ! J’ai réussi à écrire deux chapitres ! Je suis inspirée ! »

Elle fit signe à Gabriel de s’approcher :

« Je me suis basée sur la théorie de Darwin que je t’ai dit plus tôt. Voici les illustrations de la terre avant la construction de Tenochtitlan. » Elle dépliait une carte montrant que les environs, comme étant un marécage. « Et voici ce qu’ils en ont fait ! Ils ont érigé des îles communicantes les unes aux autres grâce aux voies fluviales. »[/b] Une nouvelle carte était maintenant ouverte.[i] « Ils se sont adaptés. Et c’est pour cela qu’ils ont régné pendant des siècles sur les autres tribus ! Dès lors, on peut dire que si les Espagnols en ne les auraient pas décimés avec leurs maladies et l’Inquisition : les Aztecs auraient pu survivre aux envahisseurs ! Après tout, le dieu Quetzacotl est encore, de nos jours, vénérés par les Mexicains. Les catholiques ont fait une acculturation de ce Dieu primaire pour les Aztecs. »

Passionnée, elle racla sa gorge avant de rougir :

« Et voilà que je repars dans mes idées… Pardon. On commande avant que je ne t’assomme avec mes théories ? »



Dernière édition par Felicity Birdwhistle le Mer 9 Déc - 21:43, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Et si on refaisait le monde ? || Gabriel   Et si on refaisait le monde ? || Gabriel EmptyMar 1 Déc - 3:58
Si j'avais eu Darwin en face de moi, dieu sait que j'aurais aimé le frapper pour avoir dit une telle phrase, pas parce qu'elle n'était pas pertinente, au contraire, parce qu'elle l'était bien trop, parce qu'il avait vu juste sur l'évolution et parce que le jeu nous le prouvait un peu plus chaque jour. Ceux qui survivaient, n'étaient ni les plus forts, ni les plus intelligents d'entre nous, mais seulement ceux qui savaient s'adapter au mieux pour survivre, ceux qui avaient renoncé à toute forme de pitié, de sentiments, ceux qui avaient renoncé à toute forme de faiblesse.
Je me mordis les lèvres avec force, je n'étais pas prêt à entendre ce qu'elle me disait, je n'étais pas prêt à comprendre que tout ce en quoi je croyais, toutes mes valeurs, et même l'amour que je portais à ma propre petite sœur, n'étaient là bas que des preuves de faiblesse, que des poids qui entraveraient mon évolution.
Felicity dû voir ma nervosité puisqu'elle s'excusa rapidement pour ce qu'elle venait de dire. Ce n'était pas comme si j'avais cherché à la cacher, de toute façon c'était ainsi depuis toujours, mes émotions s'affichaient sur mon visage contre ma volonté et j'étais ce qu'il y avait de plus simple à décrypter, pour qui voulait bien essayer de comprendre.

« T'excuse pas »

Elle n'avait pas à s'excuser pour si peu, elle avait juste raison, ce n'était pas  de sa faute si je refusais de voir la vérité en face, si je continuais à faire semblant de ne pas comprendre pourquoi les gens changeaient. Ce n'était pas de sa faute si je restais intérieurement trop naïf pour accepter une évolution qui pousserait à renoncer à toute forme d'amour. Au delà de mon côté sarcastique et désespéré, il ne restait pas moins en moi un éternel optimiste, un homme toujours en quête du bien qui se cachait en chacun de nous.

Un sourire finit par se dessiner sur mes lèvres lorsqu'elle promit de me tenir au courant de la localisation de Malia, un sourire sincère si rare qu'il valait tous les merci du monde.
Juste avant qu'elle ne parte à son rendez vous, je ne pus m'empêcher de la rejoindre et de lui murmurer à l'oreille que moi je croyais en elle, que je ne cesserai jamais de croire en elle. Et je le pensais, de toute mon âme, car cette femme était une des personnes les plus extraordinaires que j'avais pu rencontrer jusqu'ici.

Toujours sans me départir du sourire qui n'arrivait soudainement plus à me quitter, je rentrais rapidement chez moi, le temps de ranger, envoyer quelques mails, les tâches habituelles de la vie d'adulte, puis je partis en direction de chez Felicity, impatient de retrouver mon amie pour la soirée.

Je frappai quelques coups à la porte et lorsque je la vis m'ouvrir, décoiffée de l'encre plein les doigts, et surtout cette lueur dans ses yeux que je ne connaissais que trop bien, je compris que quelque chose avait changé, alors je balayai ses excuses d'un geste de la main, la suivant rapidement à son bureau. J'écoutai fasciné ses théories, comme à mon habitude, peut être qu'elle-même ne s'en rendait pas compte, mais une telle intelligence était rare et je ne pouvais cesser de l'admirer, quoiqu'elle en pense, jamais elle ne m’ennuierait, je pourrais passer des heures entières à l'écouter parler. Tout le monde s'acharnait à chercher à définir la vrai beauté, moi je pouvais affirmer qu'elle ne se trouvait qu'à un seul endroit sur Terre : dans les yeux des gens passionnés.

« Tes théories sont fascinantes, sans mentir, c'est brillant »

Puis un petit sourire en coin se dessina à nouveau sur mon visage, un sourire taquin, espiègle, celui du sale gamin qui s'apprête à dire une idiotie et le sait très bien.

« Même si c'est vrai que je commence à avoir faim »


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MessageSujet: Re: Et si on refaisait le monde ? || Gabriel   Et si on refaisait le monde ? || Gabriel EmptySam 5 Déc - 1:24
Toute sa vie, elle avait pensé en lisant l'histoire et les théories des grands de ce monde. Lire Platon et Aristote lui avaient permis de comprendre son monde, de sortir vivante et entière des humiliations de son père, de son frère. Une nouvelle fois, Felicity avair trouvé la force de consoler son ami dans la citation de Darwin. Elle avait pensé que cela serait la chose juste à dire. en réalité, elle n'en était pas certaine. Elle avait peur de dire quelque chose de faux, qui le blesserait hors cela était la dernière chose qu'elle souhaitait. Elle l'appreciait bien trop pour désirer une quelconque souffrance. Bien au contraire. Elle voulait le protéger, tenter de faire quelque chose de bien dans sa vie en aidant une personne chère à son coeur. Cela lui permettrait de penser aux propres désastres insolvables de sa vie. Évidemment que des excuses ne tardèrent pas à sortir de ses lèvres. Briser les idéaux des gens étaient son dernier souhait. Le monde avait besoin de ces gens qui croyaient encore en l'Humanité. Oui. Sans quoi le monde ne tournerait plus rond. Il y aurait des couacs dans les engrenages. Même elle qui tentait toujours de rationaliser en avait besoin. C'était sûrement pour ce fait qu'elle l'appreciait autant. Que sa présence était si essentielle. Alors, elle lui promit l'imprometable. L'impossible. Tenter d'éviter un nouveau meurtre fratricide dans sa famille. Elle ne pouvait rien faire d'autres. Une brève embrassade qui gonfla son coeur d'allégresse et elle était partie dans la promesse de se revoir plus tard. Felicity n'avait pas prévu d'avoir des illuminations, des idées, des envies de terminer ce livre et de prouver à tous qu'elle était capable de tout. Oui. Écrivant encore et encore, répandant de l'encre sur les feuilles de papier, en en étalant sur son visage épuisée. Rien ne comptait en cette instant. Elle se retrouvait. L'Historienne avait l'impression de revebir au temps où Alice la regardait travailler, répondant d'une opinion neutre à ses questionnements. La bonne époque. Les jours heureux maintenant disparut. Ce n'était plus avec tristesse qu'elle pensait à Alice maintenant. Non. Avec mélancolie, nostalgie certes, mais Felicity savait que le meilleur moyen de l'honorer était de faire ce livre et de continuer à vivre. On frappa, elle avait oublié Gabriel. Honteuse, elle chassait ce sentiment négatif pour mieux se focaliser sur son idée. L'expliquant à toute vitesse, elle ne laissait même pas à son invité le temps de s'installer. Entre carte et feuilles éparpillées : son environnement était aussi confus que son cerveau. Un bazar organisé même si rien ne le prouvait dans la réalité. Commençant à l'assomer avec ses idées, elle ne s'arrêta que pour reprendre sa respiration. C'est en faisant une pause qu'elle réalisa aussi qu'elle était affamée. Proposant de commander, elle ne releva pas le compliment de Gabriel. Ouvrant le tiroir de l'entrée, elle y sortie divers traque de restaurant aux alentours avant de les tendre à son ami. Attrapant son téléphone, elle regarda ce dernier :

"Tu veux manger quoi ? Chinois ? Pizza ? Burger ?"

Felicity ne prenait jamais le temps de manger. Elle n'y arrivait pas. Pourquoi cuisiner pour se retrouver seule comme une conne devant son assiette ? Oh elle savait faire de bons petits plats, mais cela la déprimait de faire tout cela pour rien. Pour elle. En attendant qu'ils se décident, elle se dirigea vers won bureau et y sortit la page de remerciements de son livre. De nouveau au côté du professeur, elle prit sa commande en faisait un échange. Les cartes contre la page où son prénom apparaissait. Appelant le restaurant, elle s'éloigna pour mieux revenir : souriante et heureuse:

"Que veux-tu faire ce soir ? Un film ? Jeux de cartes ? Juste boire et manger ? Je suis toute à toi."

Non il n'y avait aucune insinuation dedans. Pourtant ses joues se mirent à rougir.

"Pardon. Enfin... Tu as compris hein ?"

Avant de rire aux éclats.


Dernière édition par Felicity Birdwhistle le Mer 9 Déc - 21:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Et si on refaisait le monde ? || Gabriel   Et si on refaisait le monde ? || Gabriel EmptyDim 6 Déc - 23:29

A peine ma dernière phrase prononcée je me retrouvais avec une pile de prospectus de restaurant entre les mains, si il y avait bien une personne encore plus organisée que moi dans ce monde, il s'agissait de Felicity, sans aucun doute.
Avec un sourire amusé aux lèvres je parcourais du regard les différents papiers, réalisant soudain que je n'avais pas mangé autre chose que des cookies ou des sandwich depuis un long moment, que ne m'étais pas demandé de quoi j'avais envie depuis un long moment. La nourriture, tout comme le sommeil était passée dernière dans l'ordre de mes priorités et c'en était plutôt perturbant, voire inquiétant.  Réaliser que le besoin de jouer était passé devant mes besoins les plus primaires, devant les besoins qui faisaient l'essence même de l'Homme était réellement affolant.  Toutefois je ne dis rien, gardant cette réalisation, cette prise de conscience pour moi et fis enfin mon choix, comme si de rien n'était.

« Des sushi ça me paraît bien. »


Certes il y avait largement plus viril comme choix, mais j'espérais qu'au lieu de trouver ça peu masculin, elle trouverait ça au minimum raffiné, ou alors elle ne commenterait tout simplement pas, tout le monde n'en était pas encore arrivé au point de disserter sur un choix de nourriture, heureusement.
En revanche si je m'inquiétais encore pour ma virilité et mes charmes, la dernière phrase qu'elle prononça, non seulement me rassura, mais m’arracha aussi un rire en la voyant rougir.

« Tu peux bien être toute à moi dans tous les sens du terme si ça te fait plaisir »

Et je lui adressai un petit sourire en coin dont j'avais le secret pour accompagner mes paroles. Non je n'étais pas en train de la draguer, notre relation n'avait jamais été de ce genre là mais je restais malgré moi un éternel séducteur. Depuis mon plus jeune âge j'avais compris que je ne laissais pas indifférent alors j''avais aussitôt appris à en jouer pour obtenir ce que je désirais, ou même pour flatter mon ego, car là était mon pêché, l'orgueil. Ce genre d'expressions faisaient ainsi parti de mon vocabulaire courant depuis longtemps et je n'avais clairement pas pu résister à une si belle occasion.
Toutefois je repris vite mon sérieux, pour ne pas non plus trop la gêner, répondant à la question qu'elle avait initialement posée.

«  Qu'est-ce que tu proposes comme film ? »

Un sourire franc et amical avait remplacé mon sourire taquin et séducteur alors qu'une nouvelle fois je fus frappé par une prise de conscience sortie de nul part.
Je n'avais pas posé ce genre de questions depuis des mois, je n'avais pas eu une seule interaction normale depuis des mois.
Demander quelque chose d'aussi banal que quel film regarder était délicieusement agréable et perturbant, c'était comme si, l'espace d'une soirée, tant que nous étions juste nous deux,  nous pouvions à nouveau nous sentir en sécurité, comme avant, quand tout allait bien, quand les familles ne s’entre tuaient pas et que le monde bien que constamment au bord de l'implosion déjà en ce temps là n'avait pas encore commencé sa chute infinie dans les ténèbres.
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MessageSujet: Re: Et si on refaisait le monde ? || Gabriel   Et si on refaisait le monde ? || Gabriel EmptyMer 9 Déc - 21:45
Felicity avait de tout et de n'importe quoi dans son appartement. Il n'y avait qu'a fouillé quelques instants dans ses étagères pour trouver des merveilles de littérature, des cartes détaillées, des livres en ancien Nahuatl... Autant de trésors cachés que d'expérience à découvrir pour une personne qui n'est pas dans ce monde ou bien portée sur la chose. Alors, évidemment, elle avait des choses moins glorieuses comme les publicités des restaurants du coin. Ecolo dans l'âme, elle en faisait généralement de l'origami après ou durant ses séances de méditations. Prise dans ses pensées, elle ne tardait pas à quitter de nouveaux Gabriel pour encore taper quelques mots sur sa machine à écrire, finir sa phrase tout du moins. Lorsqu'il prononça le mot sushis, elle releva sa tête :

« L'idée du siècle ! »

S'exclamait-elle avec entrain et joie tandis qu'elle attrapait rapidement la page des remerciements de son livre. Felicity manqua cependant de s'étouffer en l'entendant dire qu'elle pouvait être à lui. Ses joues s'empourprèrent déjà et son cœur se mit à battre à tout rompt. On lui faisait du rentre-dedans... Elle. L'Historienne intellectuelle qui n'a pas de chance en amour, qui n'avait pas réussi à garder l'homme de sa vie, ni la vie qui grandissait en elle. Passant sa main sur son ventre maintenant vide depuis plusieurs mois, elle dût se faire violence pour relever la tête et sourire de nouveau. Gabriel disait cela pour la taquiner. Felicity savait très bien que son charme résidait dans son esprit plutôt que sur son physique. Comme lui avait dit son père : un sac d'os serait plus attrayant ! Revenant à ses côtés, elle prit les prospectus pour lui mettre la feuille de papier entre les mains. Rangeant dans le tiroir les menus de restaurant, elle proposa le plus naturellement du monde :

« Ip Man ? Comme ça, tu verras le sport que je pratique et puis c'est cool ! Mais avant ça... Regarde le deuxième nom qui apparaît sur la page qui ouvrira mon livre. »

Naturellement, elle lui rendait hommage de la plus belle des manières possibles à ses yeux. S'éloignant, elle brancha son ordinateur sur le petit téléviseur et une fois trouvé : lança le film avant de le mettre sur pause. Attrapant son téléphone, elle le laissa digérer la chose en appelant le livreur. Commandant deux grosses assiettes de makis et de sushis ainsi que deux soupes miso : elle avait décidé ce soir qu'ils mangeraient comme des rois. Raccrochant, elle alla au pas de course dans sa chambre pour sortir de son armoire une grosse couette. Revenant dans le salon, elle la déposa sur le canapé :

« Le livreur arrive dans 30 minutes, on a le temps de commencer à regarder le film, tu en penses quoi ? À moins que tu préfères être assommé de suite par mes théories ? Il faudrait aussi que tu trouves le temps pour me parler des tiennes. Ce n'est pas le tout de parler de moi, mais je veux en savoir plus, toujours plus, sur ce que tu fais. »


Des paroles, une nouvelle fois sincère, elle voulait connaître Gabriel sur le bout des doigts, elle voulait tout savoir de lui, s'imprégner de son savoir et de sa bonne humeur.
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MessageSujet: Re: Et si on refaisait le monde ? || Gabriel   Et si on refaisait le monde ? || Gabriel EmptyJeu 24 Déc - 3:25

Un rire m'échappa lorsque je la vis relever la tête en entendant le mot sushi, visiblement j'avais prononcé le mot magique, et aussi étrange que ça puisse paraître je trouvais sa réaction en plus d'être drôle presque adorable et touchante dans un certain sens, c'était comme si l'espace d'un instant j'avais pu entrapercevoir, non pas la femme que je connaissais mais l'enfant en elle qui subsistait comme en chacun de nous.

Un nouveau sourire se dessina sur mes lèvres lorsqu'elle rougit après mon commentaire légèrement déplacé elle était loin d'être la seule à réagir ainsi, et j'étais bien incapable de décider ce que je préférais entre les femmes qui entraient dans mon jeu et celles qui gênées, essayaient d'en sortir.
La question ne se posait toutefois pas, après tout, c'était une simple plaisanterie, une remarque sans importance, je n'avais jamais eu ce genre de pensées pour elle, non ?
En théorie non, pourtant j'avais réussi l'espace d'un instant à me faire douter la regardant discrètement comme si je ne l'avais jamais réellement vu, comme si je la découvrais pour la première fois, me faisant la réflexion qu'elle pourrait tout à fait être mon genre de femmes...Si seulement...Si seulement quoi ?

Heureusement pour moi et pour l'exercice intense que je faisais subir à mon cerveau, elle me sortit de mes pensées le temps de me proposer un film que j'acceptais sans pose plus de questions, après tout, découvrir le sport qu'elle pratiquait m'intéressait et me rappelait assez cruellement que je ferai bien d'en faire de même au lieu de rester constamment sur mon ordinateur et de n'avoir comme vie sociale que les beuveries du vendredi soir dont je ne gardais pour ainsi dire pas le moindre souvenirs.

Avant de s'éclipser pour appeler le livreur, elle me tendit son livre, me disant d'aller lire la page des remerciements. Je m'en saisis délicatement, comme on se saisit d'un trésor fragile car c'était ainsi que je considérais les livres, des trésors, témoins muets de notre histoire, avant de laisser mes yeux glisser sur la page indiquée jusqu'à rencontrer un nom familier, le mien, Gabriel Ivanov.
Un nouveau sourire apparu sur mes lèvres, mais cette fois il était tout sauf amusé ou ironique plutôt ému, j'étais touché par son geste au delà des mots, elle me faisait là, le plus beau de tous les hommages. Tout ce que je pus faire alors qu'elle franchissait à nouveau la porte du salon, fut de la regarder sans chasser les larmes de mes yeux.

« Merci »

Ca me semblait encore si peu comme mot, maigre reflet de ce que je ressentais réellement, mais pour moi, habitué à ne jamais me dévoiler c'était déjà énorme, il était rare qu'on puisse me voir tel que j'étais, sans masques et faux semblants. C'était ma manière à moi de lui faire un cadeau en retour.

« Mon travail n'avance pas vraiment, j'avais commencé à étudier quelques approches qui me semblaient pertinentes mais c'est resté au stade d'ébauche. Je préfère mille fois t'entendre parler »

Et c'était vrai, bien sûr j'aurais pu lui détailler le peu de choses que j'avais commencé à étudier mais je n'étais pas sûr que ce serait vraiment pertinent, alors qu'elle, sa manière de parler, sa passion, ses idées, ses théories, tout me fascinait chez elle.
Cassiopee Lefèvre
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MessageSujet: Re: Et si on refaisait le monde ? || Gabriel   Et si on refaisait le monde ? || Gabriel EmptyDim 3 Jan - 20:07
Felicity avait retrouvé une certaine joie de vivre. Gabriel illuminait ses journées. Que cela soit un clin d'œil ou bien juste le fait de l'apercevoir de loin : elle succombait à son charme. Il avait cette aura autour de lui, cette espèce d'attitude qui lui donnait la possibilité de faire sourire toute personne qui lui faisait face. Surprise par la séduction de son ami, elle ne savait réellement pas comment réagir. Elle n'avait pas l'habitude. Elle ne l'avait pas. Parce qu'elle ne se trouvait pas jolie. Felicity était bien plus douée avec des livres qu'avec des mots, qu'avec des hommes en général. Cela était son problème, votre malédiction quand vous passez plus de temps à la bibliothèque qu'à vous faire des amis. Reprenant ses esprits, tentant d'enlever le rose de ses joues, elle préférait se concentrer sur ce qu'ils allaient manger et sur le film qu'ils allaient regarder Oui. On ne commandait pas de la nourriture si ce n'était pas pour la consommer devant un film. Choisissant un film qui met en valeur son sport, elle informa Gabriel de ce choix et Ne mettant pas de temps à appeler le restaurant et à commander, elle laissa Gabriel avec les premières pages de son livre où son nom apparaissait. Un hommage simple, elle espérait qu'il allait apprécier ce geste. Ce n'était réellement pas grand chose, mais elle n'avait pas beaucoup. Alors, elle faisait avec les moyens du bord. Le repas commandé, il n'y avait plus qu'à préparer le canapé et la soirée pouvait commencer. Revenant auprès de lui, il la remercia. Croisant son regard, elle comprit qu'il avait été touché de cette attention. Cela lui faisait chaud au cœur, de voir qu'elle arrivait à lui faire plaisir autant qu'il arrivait à la toucher. Elle avait besoin de savoir qu'elle apportait un peu de bonheur aux autres. Ce simple mot voulait dire beaucoup Gabriel. Felicity le savait et cela la touchait un peu plus.

« Ne me remercie pas, c'est la moindre des choses. Tu fais tellement pour moi, sans t'en rendre compte, peut-être, mais ce n'est que la vérité. Je veux dire, je n'en connais pas beaucoup qui resterait plusieurs nuits à m'écouter parler et blablater sur des sujets peu intéressant. »

Les faits étaient là et il fallait féliciter tous les héraults qui avaient participer à ce livre. Même ceux qui n'étaient là qu'en support. Parce que sans eux, il n'y aurait pas d'histoire. S'installant, elle lui fit signe de venir la rejoindre sous la couette et appuya sur le bouton lecture.

« Tu veux m'en parler ? Tu sais bien que tu peux me les dire : je serais, on ne peut plus, ravie de t'aider. Je le serais toujours ! Si cela continue, je ne te parlerai plus de mes théories tant que tu ne m'as pas parlé des tiennes. Je vais finir par ne pas te laisser le choix mon cher Gabriel. »

Attendant qu'il soit à ses côtés, elle remit bien comme il fallait la couette et attacha ses cheveux. Réalisant qu'elle n'avait pas proposé quelque chose à boire, elle se releva soudainement :

« À boire, à boire, à boire. Tu veux quoi ? Vin ? Bière ? Thé ? »

Se dirigeant vers la cuisine, elle ouvrit une bouteille de vin rouge et s'en servit un verre. Le choix de Gabriel entendu, elle lui prépara sa boisson avant de revenir pour lui tendre :

« Assez parler de nos études, qu'est-ce qui a changé dans ta vie ? Cela fait tellement longtemps qu'on a pas eut un moment entre nous. »
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MessageSujet: Re: Et si on refaisait le monde ? || Gabriel   Et si on refaisait le monde ? || Gabriel EmptyJeu 7 Jan - 18:09

Voir mon nom inscrit à la page des remerciements du livre de Felicity m'avait touché au delà des mots, j'aurais aimé réussir à lui faire comprendre à quel point j'étais ému par son geste mais tout ce que j'avais réussi à faire avait été de la remercier. Bien entendu pour quelqu'un comme moi un simple remerciement était déjà énorme mais pour une fois j'aurais aimé réussir à faire plus que ça. Ce qu'elle m'offrait là, au delà du sublime hommage que c'était, était un signe que j'avais cherché longtemps, le signe que ce que je faisais n'était pas vain. Toute ma vie j'avais juste voulu faire le bien autour de moi, j'avais voulu rendre les gens heureux, et ces derniers temps je commençais à sincèrement douter de mon efficacité, ne serait-ce qu'en observant ce qu'était devenu ma fratrie j'en arrivais souvent à me demander où j'avais bien pu échouer, alors forcément me rendre compte que j'avais pu aider Felicity à avancer, que j'avais au moins pu aider quelqu'un était le plus beau cadeau qu'on pouvait me faire, un peu d'espoir.

« Et je pourrais passer encore toutes les nuits de ma vie à t'écouter blablater comme tu dis, moi je trouve ça intéressant, quoique tu en dises. »

Je lui souris, avant de la rejoindre sous la couette. Ici avec mon ami, un film, des sushi, la vie me semblait soudain plus simple, plus normale, je me sentais apaisé, bien loin de toutes mes préoccupations habituelles, et je comptais bien en profiter le plus possible, me shooter au bonheur comme on abuserait d'une drogue.

« Je t'en parlerai alors c'est promis, dés que je les aurais développées un peu plus, du moins dés que ce sera compréhensible pour un autre être humain »


Je ris légèrement

« Je compte pas me laisser aller encore longtemps, ça a assez duré. »


Et le pire, du moins le plus étonnant, c'était que j'y croyais, comme si soudainement le fait d'avoir pu ressentir le bonheur m'avait remotivé, que Felicity le croit ou non, elle était une sorte de magicienne pour produire des miracles pareils.

« Je prendrai comme toi »

Je n'étais pas très difficile en ce qui concernait les boissons, à croire que c'était le seul domaine où mes origines russes s'exprimaient car pour le reste, à moins de connaître mon nom de famille, il était absolument impossible de le deviner.

« Pas grand chose à vrai dire. J'ai revu ma sœur comme je te le disais mais depuis je n'ai plus de nouvelles. A croire que c'est de famille puisque les autres ne donnent pas de nouvelles non plus. En revanche pour le peu que ça vaut j'ai rencontré une fille qui me...plaît, je présume ? C'est bizarre. Et toi alors ? »
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MessageSujet: Re: Et si on refaisait le monde ? || Gabriel   Et si on refaisait le monde ? || Gabriel EmptyVen 15 Jan - 20:23
Felicity était tellement heureuse d'avoir une personne dans son appartement. On ne pouvait pas dire qu'elle avait beaucoup de visiteurs, bien au contraire. Il n'y avait personne dans sa vie. Pourtant, elle était intéressante, elle pouvait parler de tout et de rien. Son ouverture d'esprit n'était jamais passée inaperçue et dans le bon sens du terme. Oui. L'Historienne tentait de se conforter qu'il n'y avait pas de raisons pour qu'elle ne puisse pas se connecter avec les autres. Felicity avait toujours été cette éternelle rêveuse en quête d'une vie idyllique, le genre que l'on voit dans les contes, qui se finit toujours avec un happy ending. Elle avait connu beaucoup de fin, peu de bonheur. Les seules personnes qui semblaient avoir possédé l'aptitude de la rendre heureuse n'étaient plus dans sa vie. Morte ou éloigner, les faits étaient là : la jeune femme se trouvait au jour d'aujourd'hui seule avec ses démons pour seule compagnie.
Heureusement, pourtant, Gabriel lui était tombé dessus. Elle ne regrettait absolument pas de lui avoir proposé de venir, il faisait sa soirée ! Il la rendait moins morose, plus joyeuse. Il était devenu la personne qui la sortait des eaux troubles de sa mélancolie et de sa tristesse. Elle lui en serait toujours reconnaissante. Gabriel ne devait probablement pas savoir l'effet qu'il avait sur les autres, sur elle. C'est pour cela que son nom apparaissait dans son livre. Cela avait été une évidence durant la rédaction de ce dernier. Il ne suffisait pas d'avoir de bonnes idées, des bonnes théories, il fallait aussi avoir un soutien inconditionnel par son entourage. Lorsque votre famille vous lâche, seuls reste vos amis. Ses paroles la touchèrent... Voulait-il réellement rester assez côté aussi longtemps ?

« Je prends note... »


Répondit-elle d'une voix malicieuse et touchée. Ses joues se mirent de nouveau à prendre cette couleur rouge si significatif de sa confusion. Proposant à Gabriel de venir à ses côtés maintenant que les couettes étaient sorties. Il était maintenant temps pour son invité de se dévoiler, de lui parler de ses théories et de tout ce qui le touchait dans sa vie. Elle voulait tout savoir. Felicity était curieuse au possible.

« Je peux t'aider hein, tu sais, à tout mettre cela au clair ? Je devrais avoir plus de temps bientôt. »


Naturellement, la GAIA disait cela avec envie, passion : en plus de l'aider, elle voulait passer plus de temps avec lui. Partagé, son quotidien, un peu plus sa vie. Felicity voulait l'aider, le soutenir comme il l'avait fait pour elle. Se joignant à son rire, elle commenta :

« Si je peux le faire, tu peux le faire haut la main ! Fingers in the noose ! »


Elle riait, elle était heureuse. Oui. L'Historienne l'était. En cet instant, dans la simplicité du moment, plus rien ne comptait. Absolument rien. De nouveau debout, elle était déjà dans la cuisine et demanda gentiment à son invité de marque ce qu'il désirait boire. Servant un autre verre de vin, elle retourna à ses côtés en lui tendant le verre. Se réinstallant à ses côtés, elle l'écouta attentivement. Sentant son cœur se serrer, elle se contenta de dire :

« Je suis persuadée qu'ils vont bien. Avec le contexte actuel, je suppose que tout le monde est occupé et ils perdent le sens des réalités peut-être ? Le peu d'élèves qui suivent mes cours, ont la marques de DG sur leurs peaux... »

Un soupir sortit de ses lèvres, frappant son verre contre celui de Gabriel, elle tenta de prendre une voix plus enjouée.

« Je vois à ça ! Une fille qui t'a tapé dans l'œil alors hein ? Dis m'en plus ? Tu ne peux pas me laisser ainsi sur ma faim ! »

Felicity prit une gorgée de son verre pour ravaler la boule qui s'était posée sur ses cordes vocales. Les illusions qui avaient animé son esprit il n'y a même pas une heure de cela s'évanouir. Comment avait-elle pu croire qu'il pouvait être intéressé par elle ? Devenue forte dans le mensonge, elle cacha son spleen derrière un sourire :

« Erf... Ne parlons pas de sujet qui fâche hein ? »
Détournant la conversation, elle montra l'écran avant de sourire à nouveau : « Regarde, le film commence. »
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MessageSujet: Re: Et si on refaisait le monde ? || Gabriel   Et si on refaisait le monde ? || Gabriel EmptyLun 18 Jan - 1:54

Toutes les nuits de ma vie, cela représentait une éternité encore à mes yeux et pourtant je pouvais déjà jurer que je serai capable de les passer avec elle, à l'écouter parler. Elle avait sur moi un effet apaisant, comme si sa simple présence suffisait à faire taire mes démons, quand elle était là, animée de sa passion, j'arrivais à être calme, à arrêter de penser à tout ce qui pouvait me torturer et même quand elle me poussait à en parler, parce qu'elle n'était pas dupe, elle faisait partie des rares personnes que je n'arrivais pas à tromper, je ne souffrais plus vraiment. Elle avait autour d'elle cet aura de douceur qui avait réussi à faire tomber mes barrières et à me mettre en confiance, je l'avais choisi entre toutes mes connaissances pour lui offrir ce privilège, celui de me connaître vraiment.
Et même si je n'étais pas parfait, même si je n'étais qu'un concentré de défauts, même si je lui promettais pour la millième fois que j'allais me ressaisir, elle trouvait encore moyen de ne pas remettre ma parole en doute et de me proposer son aide.
Jusque là j'avais toujours décliné, noyé dans ma fierté masculine mais cette fois j'avais trouvé la force d'accepter, j'avais envie, qu'elle vienne, qu'elle m'écoute, qu'elle m'aide, j'avais envie que sa voix m'apaise, j'avais envie de me sentir assez bien pour enfin avancer cette thèse que j'avais laissé de côté depuis des mois maintenant.


« T'auras qu'à passer chez moi la semaine prochaine »


D'ici là j'aurais remis de l'ordre dans mes papiers, relu mes théories, retrouvé la motivation de continuer à avancer, je voulais le croire, je voulais y croire.


Revenant à mes côtés après être allé nous chercher à boire, elle me demanda de lui parler de moi, de ce qui avait changé dans ma vie, alors sans réfléchir je me laissais aller et je lui confiais tout, mon inquiétude concernant mes frères et sœurs qui avaient tous disparus et puis mon inquiétude concernant mes sentiments naissant pour Suzanne, que même l'intéressée ignorait encore.
Et je l'écoutais me répondre, me rassurer, me dire que mes frères et sœurs avaient peut être été trop occupés récemment et même si j'essayais de la croire, de m'en convaincre je n'y arrivais pas, j'étais persuadé qu'ils n'étaient plus en vie mais je n'avais pas envie de le dire, mettre des mots dessus rendrait ça beaucoup trop concret.


« Tas peut-être raison... »


Ma voix sonnait faux mais j'osais espérais qu'elle ne le remarque pas, ou qu'elle ne fasse pas de commentaire en tout cas. Puis je me concentrais sur la deuxième partie de sa phrase, nos élèves...C'était vrai que nos cours étaient devenus déserts, l'université aussi, à se demander vers quoi on se dirigeait exactement. Est-ce qu'on allait finir par recevoir des consignes ? Fermer les écoles ? L'avenir n'avait jamais été aussi incertain.


« Mes élèves je les regarde même plus, j'ai pas envie de voir en face de moi le visage de quelqu'un que j'ai tué »


C'était la première fois que je le disais à haute voix, et j'accueillis le sujet suivant avec soulagement, je n'avais pas envie d'épiloguer sur ce sujet, c'était bien trop noir, bien trop déprimant, je gardais ça pour mes longues nuits d'insomnie.


« Elle s'appelle Suzanne, c'était pas censé être sérieux mais je peux pas m'empêcher de repenser à elle et je peux pas non plus me permettre d'aller plus loin avec elle... »


J'hésitais un peu avant de poursuivre


« Sur Darwin, c'est une ennemie, tu prendrais le risque toi, d'avoir des sentiments pour quelqu'un que tu devras probablement tuer un jour ? »


C'était digne d'une tragédie grecque, une question impossible, on ne choisissait pas la personne qu'on aimait, je le savais pourtant mais je continuais à me battre contre ça, contre des forces invisibles.
Elle aussi visiblement, mais elle n'avait pas envie d'en parler, peut être pas ce soir, peut être une autre fois, l'important était qu'elle sache que je serai toujours là.


« Tu sais que je suis là, si tu changes d'avis »


Je me rapprochais un peu d'elle, avant de poser les yeux sur l'écran, prêt à me plonger dans le film.
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MessageSujet: Re: Et si on refaisait le monde ? || Gabriel   Et si on refaisait le monde ? || Gabriel EmptyMer 20 Jan - 14:42
Felicity aurait aimé croire ces paroles, elle aurait adoré les panser éternelle. Cependant, elle n'était plus la jeune adulte innocente, naïve. La vie avait prit soin de faire en sorte que jamais plus elle ne croirait en une telle chose. Parce que rien n'était certain. Pas dans ce monde, pas dans DARWIN'S GAME... Non. Il n'y avait absolument de concret. Les mots n'avaient plus leur place, seul le temps et les actes prouveront la véracité de cette promesse. Cependant, elle se garda bien de dire une telle chose, se contentant de sourire plaçant un infime espoir qu'en effet Gabriel tiendrait sa promesse : d'être toujours là. Sans espoir, il était difficile d'avancer selon elle. Proposant une nouvelle fois son aide, le pensant sincèrement, elle fut heureuse de voir qu'il avait accepté cette fois-ci. Déjà qu'elle aimait passer des moments avec lui, mais elle aimait encore plus parler de culture, l'aider dans ses recherches. Après tout, il avait fait la même chose non ? La GAIA n'aurait pas eut le courage de finir son livre sans l'aide précieuse de son ami. Gabriel était le souffle d'inspiration qui lui manquait, quand elle parfait haleine dans cette course pour la survie : il suffisait à l'Historienne d'entendre sa voix pour que tout reprenne un sens. Il avait cet effet. C'est pour cela qu'il avait autant d'importance à ces yeux :

« Ton heure sera la mienne. »

Répondit-elle avec entrain. Felicity avait toujours aimé avoir des projets, c'est ce qui l'empêchait de sombrer dans une monotonie quotidienne. Boulot, métro, dodo et on rembobine pour faire la même chose le jour suivant. L'Historienne avait toujours eut l'habilité de comprendre les maux des personnes qui lui faisaient face. Elle avait toujours eut cette sorte d'instinct. C'est pour cela que pour certains, elle était énervante, car elle était difficile à duper. Le pire dans tout cela s'est qu'elle n'en jouait pas et n'avait jamais forcé une personne à parler contre sa volonté. Une fois revenus avec les boissons, ils avaient commencé à parler d'un sujet plus contentieux. Plus douloureux. Gabriel abordait le sujet de sa famille, un sujet difficile, douloureux aussi. Felicity le savait, elle devait prendre des gants et redoubler de douceurs et de compréhension pour tenir un discours qui arriverait à sortir son ami de sa torpeur. Cela était son souhait le plus cher probablement. Voir Smaug heureux était une sorte de but pour la jeune femme.

« Je l'espère... Si tu veux, je peux lancer des recherches dans le jeu pour les trouver ? Même à Chicago, j'ai quelques contacts qui peuvent faire cela. »


Une nouvelle fois, Felicity proposait des solutions, elle voulait l'aider. Parce qu'il méritait d'être heureux, même si ce n'était pas avec elle. L'Historienne ne savait pas si cela était une bonne chose ou non de savoir que les élèves de Gabriel désertaient aussi ses cours ; si lui aussi ressentait cette peur constante de retrouver un jour dans le jeu un de leurs visages et devoir prendre leurs vies. Cela était sûrement pour cette raison qu'elle peignait son visage, pour ne pas laisser la place au hasard. Personnes ne devaient la reconnaître.

« Je crois que tous les professeurs sont dans le même cas... »

Soupira-t-elle avant de prendre une gorgée de vin pour faire passer cette vérité. Et puis, elle allait avoir besoin de courage, de force, car elle avait demandé qui était cette demoiselle. Celle que Gabriel semblait apprécier plus que de raison. Le sujet prit donc une tournure plus légère. En l'entendant parler de la sorte, un sourire franc et sincère apparut sur son visage. Cela se voyait qu'il était heureux quand il parlait d'elle. Le cœur de Felicity, bien que serrer par cette idée, se gonflait de joie de se rendre compte qu'au moins un des deux pouvaient embrasser le bonheur :

« Ce genre de choses ne se contrôle pas Gab. C'est une ennemie sur DG, mais pas ici. Et puis... Le concept même d'ennemi houleux dans le jeu. Parce que les ennemis peuvent devenir des amis aussi rapidement que l'inverse. L'avenir est beaucoup trop incertain pour affirmer qu'elle sera toujours ton adversaire. Qui sait... Le vent tournera. Peut-être, ou pas, je peux seulement te conseiller de ne pas attendre la fin de cette guerre pour vivre une histoire heureuse. Qu'elle soit courte ou longue n'a pas réellement d'importance : du moment que tu es heureux. Tu sais... J'ai appris qu'il faut savoir attraper le bonheur quand il est a ta porte. »

Felicity croyait en ses paroles, elle tentait de mettre en application ce conseil au quotidien. Cependant, il se trouvait que la plupart du temps, elle ne trouvait pas une lueur, le souffle qui lui permettrait d'enfin arrêter de vivre dans le passé. La GAIA savait qu'elle devait se sortir de cette torpeur. Elle le devait si elle voulait continuer de vivre.

« Je le sais. »


Se contentait-elle de répondre dans un soupir avant de reprendre une gorgée de son vin. Le film allait commencer, les sushis allaient arriver. Ils allaient rire, ils allaient probablement retrouver leurs sourires dans quelques minutes. En attendant, Felicity s'autorisait à regarder pensivement, tristement le liquide rouge dans son verre.

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