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 QUÊTE : BOULEVARD DE LA MORT
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MessageSujet: QUÊTE : BOULEVARD DE LA MORT   QUÊTE : BOULEVARD DE LA MORT EmptyJeu 21 Jan - 2:26
quête : boulevard de la mort
post pnj

- lysander hobbes
- jill merigold
La rumeur que les GAIA et ATOM auraient placé des mines le chemin qui relie Camden Church à la Pieuvre Mélomane court depuis la veille. Vous avez été chargé par votre Chef de vous assurer que le chemin jusqu'au Q.G ESHU est sûr afin de sécuriser le déplacement des autres joueurs. Si la rumeur est fausse, le chemin est long; il sera semé d’embûches.

OBJECTIF(S) : arriver jusqu'à la pieuvre mélomane en vie après avoir fait appel aux trois pnj "level design", "mobs" et "beta testeur". (prenez en compte la carte de la ville et la longueur du trajet, n'hésitez pas à faire de petites ellipses temporelles.)
JOUEURS : 2 joueurs.
RÉCOMPENSE(S) : 30 écus/joueurs. +10 écus pour la team si l'un des deux joueurs survit aux trois pnj, +20 écus si les deux joueurs survivent aux trois pnj.
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MessageSujet: Re: QUÊTE : BOULEVARD DE LA MORT   QUÊTE : BOULEVARD DE LA MORT EmptyJeu 21 Jan - 10:43
« S'il y a vraiment des mines sur cette route, tu sais ce que ça veut dire ?... » La lumière crue d'une ampoule nue pour se balancer sur sa figure, Gaslight garde les phalanges plongées dans le coffre métallique et les yeux sur les cartouches, poudres et outils qu'il en extrait pour les fourrer dans un sac de voyage. Jaugeant la qualité d'un couteau à cet éclairage misérable, il renverse son attention et scrute Antiope, à quelques pas de lui, des armes et des substituts d'armes pour lui barrer tout l'équipement. « Que nos éclaireurs sont des connards, il conclut avec de l'amertume au coin de la bouche. » La soudaine évidence lui tire un de ces sourires mauvais : la guerre lui déplait tant et tant qu'il considère chaque échec, et chaque écart, comme la preuve manifeste qu'il raisonne justement et que ce conflit stupide doit prendre fin, dans l'intérêt exclusif des CAHO. Du reste, devoir s'acquitter de basses besognes à raison de l'incompétence des autres factions de sa team l'irrite considérablement. Ses compétences en matière d'explosifs mises à profit par Ostatki, Gaslight nourrit le sentiment d'être négligemment utilisé. Pour calmer son estime de lui-même, certainement, on l'a, de plus, affublé d'Antiope.

Sur le seuil de l'église, ils ne forment pas un binôme si absurde. S'il a la maitrise de l'environnement, le goût et l'appréhension pour le faire, elle l'équipe formidablement de son assurance, de sa pugnacité et de sa prédisposition à la violence foudroyante. De là à dire qu'ils se compensent... Il n'est pas convaincu par l'utilisation qu'elle ferait de ses armes contre des mines, mais il se félicite de pouvoir transporter son matériel pendant qu'elle s'acharne à mobiliser tout un arsenal. Néanmoins, et s'il était tout à fait honnête avec lui-même, Gaslight aimerait la compagnie et le concours de sa faction de terroristes, même deux ou trois, à cette idée ridicule de leur leader. « Je propose que tu fasses ce que je dis, lâche-t-il à demi cassant. » Son sac ramené sur son épaule, son fusil à la main, il lui jette un signe du menton sans vouloir entendre sa réponse. Couvrir prudemment la route qui va de leur QG à celui des ESHU leur prendra certainement la journée et, quoi que cette perspective soit terriblement ennuyeuse dans le schéma, l'excitation de draguer des engins explosifs en chemin suffit à lui alléger le pas.


Dernière édition par Lysander Hobbes le Jeu 28 Jan - 15:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: QUÊTE : BOULEVARD DE LA MORT   QUÊTE : BOULEVARD DE LA MORT EmptySam 23 Jan - 21:54
« Hum... (L'hésitation dure un moment) Je veux pas te vexer ni rien, mais je crois, corrige-moi si j'me plante, que t'es seulement le chef des terroristes. » Antiope l'a dit assez fort pour être certaine que chacun de ses mots soient bien entendus. « Et si j'ai bien suivi (elle s'arrête un instant le temps de passer une ceinture à munitions par dessus ses épaules, puis une seconde), j'en suis pas une. » Elle traîne encore derrière lui, le temps de vérifier que toutes ses armes tiennent bien. Gaslight a décidé de ne pas suivre sa logique, celle qui consiste à se dire qu'une virée entre leur église et les quartiers des ESHU, c'est le risque de croiser tout un tas de trucs vivants et certainement dangereux. Un fusil mitrailleur, un semi-automatique coincé dans la ceinture, tout un tas de balles suspendues à ses épaules, un couteau caché dans chaque botte et son poing américain lui semble la meilleure solution d'éviter d'être tués par un animal génétiquement modifié ou un adversaire. Dix balles dans la gueule et, pouf ! Plus de problème. Alors oui, Gaslight lui a déjà fait la remarque, si la rumeur est vraie, ça ne leur permettra pas de déminer le chemin plus efficacement, c'est certain. « Mais j'suis plutôt cool et j'demande que ça, moi, de suivre ce que tu dis (là, elle fait très certainement référence à son envie de rejoindre la joyeuse troupe des terroristes CAHO dirigée par Gaslight qui n'a jamais vraiment pris au sérieux sa candidature). Par contre va falloir que tu fasses un effort pour y mettre les formes quand tu m'causes. » Antiope ne le menace pas. Il lui semble simplement important de poser, ensemble, leurs conditions concernant le bon fonctionnement de cette mission. Ça leur évitera de se bouffer la gueule, plus tard, pour des raisons stupides.

Antiope regarde par dessus l'épaule du spécialiste en explosif pendant qu'il effectue son étude du terrain. Le travail lui semble long et chiant, mais elle se force : « Tu m'expliques c'que tu fais ? » En même temps, elle regarde un peu autour. Rien. Alors son attention revient sur lui. « Ça prend combien de temps ? » Le vent souffle en guise de réponse. La femme n'insiste pas. Elle reste plantée au même droit, se demande ce qu'elle risque à faire un pas sur la droite ou sur la gauche, ce qui serait le pire : exploser ou s'attirer les foudres du terroriste en chef si jamais elle perturbe son travail. « Gaslight (elle l'imagine déjà entrain de souffler et de s'agacer), surtout, tu restes tranquille. » Forcément, elle ne l'a entendu qu'au dernier moment, elle parlait. C'est un loup géant, des griffes proportionnelles à la taille de ses crocs immenses. Antiope a positionné les doigts comme il fallait sur son arme, elle est prête à tirer si l'animal cherche à les agresser. Mais ce n'est pas le cas : derrière lui, des CAHOs affamés tentent de le prendre en chasse. Le loup fuit.


Dernière édition par Jill Merigold le Sam 23 Jan - 22:43, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: QUÊTE : BOULEVARD DE LA MORT   QUÊTE : BOULEVARD DE LA MORT EmptySam 23 Jan - 21:54
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MessageSujet: Re: QUÊTE : BOULEVARD DE LA MORT   QUÊTE : BOULEVARD DE LA MORT EmptyLun 25 Jan - 12:35
Ni Antiope ni Gaslight ne se formalisent. De ce côté de la map, les ententes sont moins paisibles. En soi, le fait qu'ils sachent coexister pacifiquement dans le même environnement est signe d'une grande cordialité. Naturellement perplexe face à ceux qui préfèrent le flingue à la poudre, le chef des terroristes presse les lèvres et jauge sa camarade avec méfiance et un sourire féroce. Aux portes de Camden Church, elle a néanmoins le ton neutre et ça aide Gaslight à balayer son manque d'entrain pour la fastidieuse mission qui s'en vient. Ils prennent la route sans avoir d'autres courtoisies à trancher.

Ils ont battu un tiers du parcours prévu. Quelques fois, le terroriste s'éloigne et s'enfonce dans le couvert de la forêt. Son excès de zèle ne lui a valu que des piqûres de plantes obscures, qu'il est aussi incapable de nommer que de combattre. Méthodiquement, il applique un baume élaboré par le médecin – dont il ne se sépare jamais parce qu'il déteste tout simplement les fourrées, la terre et tous les arbustes ridiculement dangereux qui y ont leur demeure – et rejoint docilement le sentier dégagé. C'est un chemin rarement sinueux, qui s'emploie à fendre les bois du quartier général CAHO jusqu'à la porte Est et, de là, à la Pieuvre mélomane. Lorsqu'il y réfléchit, Gaslight y laisserait moins des mines qu'il y tendrait une embuscade (et il est plutôt doué à ce jeu). Les comparses qu'ils croisent, ou les alliés qu'ils rencontrent, n'en disent rien. Les missionnés leur apprennent rapidement qu'il vaut mieux user de chemins de traverse pour le moment, au moins jusqu'à ce qu'ils fassent le rapport exigé en haut-lieu. Et il est vrai que, s'ils progressent aussi rapidement, c'est qu'il n'y a aucun signe manifeste de la présence de mines. Cette perspective provoque une alerte et une mauvaise humeur toujours plus poussées entre les tempes masculines. Il n'aime pas être ici. Il n'aime pas réaliser ce travail. En revanche, il se sent un peu plus à son aise d'être escorté par quelqu'un de rudement ravitaillé en armes. Ce n'est pas un sentiment qui se rapproche de la sécurité, mais ça imite très joliment le confort de la force de dissuasion. Ça suffira jusqu'à ce qu'il décide à en prévenir Antiope. Ce n'est pas prévu.

Ils ont bien avancé mais la forêt n'a pas encore cédé la place à la ville. La porte d'accès est presque en vue et, même si l'envie de quitter la forêt pour Darwin Harbor lui pourlèche les sens, Gaslight se concentre sur les zones inhabituelles de la route. La terre y est tellement tassée qu'y dissimuler une mine tiendrait de l'exploit. Il aurait fallu tellement de temps pour les dissimuler correctement et, en plein jour, même sous le plafond de branches et de feuillages épais, on y voit trop bien pour se laisser pulvériser. Alors, même s'il s'accroupit, c'est par acquis de conscience bien plus que par vraie suspicion. « Non, je t'explique pas ce que je fais, réplique-t-il comme on gronde un enfant impatient. » Et parce qu'elle continue, il soupire en se renfrognant. Il déteste foncièrement la façon dont les choses sont en train de tourner. Quelque chose ne va pas. « Tu commences vraiment à me... » A proprement parler, il reste tranquille mais lever le regard lui gicle un vent glacé sur l'échine. En un sens, il obéit : il ne panique pas. Gaslight coule un bras en direction de son fusil, qui échappe aux phalanges repliées comme des griffes. « Foutue forêt, il siffle entre ses dents. » Mais le loup, tout monstre soit-il, ne résiste pas à l'assaut d'une poignée de joueurs braillards et surarmés. C'est parfaitement surréaliste. « Foutus... CAHO, sourit-il en se relevant. »

Gaslight entraîne Antiope jusqu'à la porte d'accès Est. Elle est surveillée et gardée par un contingent mixte des deux factions, CAHO et ESHU. Ils traversent sans difficulté, après avoir échangé quelques mots parfaitement formels. « Il n'y a pas de mines... » A la seconde où ils foulent enfin les rues en ruines de Darwin Harbor, le terroriste décider qu'il est temps d'informer son binôme de sa quasi certitude. Elle s'est peut-être fait son propre avis. Il est un peu plus sûr qu'elle s'en fiche et qu'elle attende de lui qu'il lui livre son sentiment. Alors c'est ce qu'il fait. « Je vois pas en quoi ça aide les ATOM et les GAIA de nous faire perdre notre temps (et il se désigne exclusivement, avec Antiope). Sauf si la rumeur vient pas d'eux. » Sans jamais s'arrêter de progresser, il jette un regard à sa comparse. Pour la première fois depuis le début de leur entreprise, il accepte d'écouter, patiemment, ce qu'elle a à dire à propos de ce qui les concerne ensemble.


Dernière édition par Lysander Hobbes le Jeu 28 Jan - 15:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: QUÊTE : BOULEVARD DE LA MORT   QUÊTE : BOULEVARD DE LA MORT EmptyLun 25 Jan - 22:43
Même si le loup est déjà loin, les CAHO avec, son doigt caresse toujours la détente, prêt à faire pivoter la gâchette si un ours à trois têtes (ou un cerf carnivore à huit pattes ou ...) venait à surgir de l'ombre. La probabilité est faible, c'est vrai, mais les choses qui vivent dans cette nature sont toujours très surprenantes. Forcée de constater que rien n'en resurgira, du moins pas avant un moment, Antiope accepte de chasser ses angoisses en même temps qu'elle hausse les épaules.

Elle avance derrière lui en traînant des pieds comme une enfant contrariée par le déroulement d'une journée supposée être amusante. Antiope n'a toujours pas eu le loisir d'admirer le talent de Gaslight en matière de déminage de terrain, rien ni personne n'a explosé, ça l'agace d'avancer au rythme d'une autre personne et elle aurait certainement préféré chasser le loup géant en compagnie des autres CAHO. Cependant, pour ne pas le contrarier plus qu'il ne l'est déjà, Antiope s'applique pour ne pas le montrer. Il lui arrive seulement de souffler un peu trop fort, c'est tout. Une fois qu'ils ont dépassé les fortifications, l'expert en profite pour lui faire part de sa conclusion. Absolument décevante, voilà comment la joueuse qualifierait cette mission. Elle ne fait même pas l'effort de mimer la surprise puis le grand soulagement. La remarque qui suit, par contre, à le mérite d'attirer son attention tant son scepticisme l'amuse. Antiope n'aurait jamais tenu ce genre de raisonnement, elle se serait seulement contenté de constater les faits et de retourner à l'église pour en faire part à ses chefs, bêtement. « Quand on y réfléchit bien, c'est plutôt étrange qu'ils m'aient demandé de t'accompagner (en même temps qu'elle avance, son regard grouille partout. Elle n'a pas pour habitude de traîner en ville). C'est vrai, quoi, ça aurait pu être Orion. » La CAHO s'arrête, juste quelques secondes, le temps de tourner sur elle-même, le menton pointé vers le ciel, pour admirer les constructions dans toutes leurs grandeurs et, surtout, pour mieux distinguer les ombres qui se dessinent sur les murs. « Peut-être qu'ils peuvent plus te blairer, à Camden Church. Et que moi non plus, du coup. » Ce qu'elle prend pour des hommes ou des animaux encore plus étranges que ceux qui résident en forêt n'est que le fruit de son imagination. Elle n'a pas remis le fusil mitrailleur dans son dos, elle le garde encore plaqué contre son abdomen. Avec cet attirail, un problème du genre, normalement, c'est vite réglé. « Ou alors... (Antiope se presse derrière Gaslight pour rattraper son retard) Peut-être que je suis là pour te buter, attendre que tu te reconnectes et recommencer jusqu'à que tu puisses plus le faire. » Quand elle est assez proche, l'amusée colle le canon de son arme par dessus le blouson, entre les omoplates de l'homme. Parce-que ce genre de connerie l'amuse, elle se bouffe la lèvre pour s'empêcher de rire. Antiope reste peut-être quinze ou trente secondes comme ça. Dans ce type de situation, c'est long. Très long. Surtout lorsqu'on est à la place de Gaslight et qu'on n'est pas vraiment sûr de ce qu'il est entrain de se passer. « Nan, j'déconne (avoue-t-elle en baissant la mitrailleuse), mais ça pourrait t'arriver, un jour. T'es un type plutôt désagréable. »
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MessageSujet: Re: QUÊTE : BOULEVARD DE LA MORT   QUÊTE : BOULEVARD DE LA MORT EmptyJeu 28 Jan - 15:20
Quand on y réfléchit bien, c'est effectivement étrange qu'ils l'aient affublé d'Antiope. Leur mésentente, si elle n'est pas mortelle, est cependant notoire. Pour toutes les fois où ils n'ont pas le choix d'échanger quelques mots, Gaslight ne se prive pas d'exprimer son peu d'enthousiasme, et il surenchérit à chaque seconde qu'il est obligé de passer en présence de cette femme. Il faut dire qu'elle est, à ses yeux, répugnante de violence et qu'elle irradie une bêtise assez blessante pour le commun de l'Humanité. Après des siècles d'évolution, elle incarne la volonté la plus brutale et la plus infantile de régresser et, même si les CAHO ne brillent ni par leur mesure ni par leur humanisme, ils ne sont pas tous à l'image de l'amazone.

Pendant qu'elle déblatère et qu'elle spécule sur la sale opinion que se fait Camden Church à leur sujet, le terroriste balaie les alentours d'un regard superficiel puis scrute, l'oeil plus perçant, les renfoncements où il disposerait lui-même des pièges et des embuscades à vous faire sortir les viscères du ventre. Depuis le début de leur mission, il y a déjà plusieurs heures, ils n'ont croisé que très peu de joueurs, et tous arboraient la couleur des CAHO ou bien celle des ESHU. Sur cet axe, c'est habituel et attendu. Néanmoins, ça ne fait que confirmer son hypothèse, selon laquelle leurs ennemis n'auraient jamais eu l'occasion d'installer des mines dont on prétend pourtant l'existence. Il est probable, naturellement, qu'ils l'aient envisagé, voire qu'ils aient essayé, mais les éclaireurs auraient rapporté l'abattage de ce genre d'imprudents. L'un d'entre eux, au moins, se serait fait saigner sur une telle tentative – et cela sans compter que c'était un peu audacieux pour des teams autrement plus réputées pour leur prudence (ou leur lâcheté, c'est selon). De plus, la rumeur est parvenue à eux par des voies si détournées, et si entortillées, que plus personne n'a été capable d'en aviser la source. La méfiance maladive, et très personnelle, de Gaslight s'est aussitôt retournée contre la Pieuvre Mélomane. Aluvaiá et les autres ont de tels moyens à leur disposition, en plus de l'occasion et de l'alibi pour arpenter ces secteurs de la carte. Manque le mobile. Parfaitement inexistant. Et, même en fabulant un petit peu, le CAHO ne peut pas remédier à ça. Fort heureusement, Antiope a sa propre idée et elle se précipite pour la lui livrer. « Peut-être que je suis là pour te buter. » « Si tu crois que c'est drôle... » Définitivement, ça ne l'amuse pas que le canon du fusil mitrailleur lui visite l'échine. Gaslight se fige néanmoins, parce qu'il prend la menace avec beaucoup de sérieux. La possibilité qu'on ait envoyé Antiope pour s'acharner contre lui n'est pas absolument absurde. Elle est peu probable et c'est la partie que sa raison envisage férocément. Mais le reste, et son inimitié manifeste pour elle, lui susurre qu'il ferait bien de trouver un moyen efficace, et ça très rapidement, pour lui répandre la cervelle sur la chaussée avant qu'il soit aussi tétraplégique dans le jeu qu'il l'est à Chicago. Son souffle se confine tout au fond de sa gorge et il peut pratiquement entendre la respiration saccadée d'Antiope. Elle rit, mais ça pourrait tout aussi bien être une de ces exactions sadiques et totalement gratuites. Quand on y réfléchit bien, elle ferait un élément convenable pour les terroristes. « Nan, j'déconne... » Avec une légèreté épouvantable pour la situation, elle le libère d'une angoisse étrange. Il fait aussitôt volte-face, une fureur orgueilleuse en traverse de la gueule. « Parce que t'es un modèle de... » Le gouffre qui s'ouvre sous leurs pieds se fraye un chemin aussi facile que dans de l'eau. Jeté à genoux par la secousse, Gaslight s'abîme les paumes sur le bitume et ravale son hoquet de surprise. « Cours ! » Ce qu'elle aurait fait de toute façon, mais il faut encore qu'elle aille dans la direction qui sied le mieux à leur survie. Alors le terroriste ne se contente pas d'aboyer l'ordre et l'attrape par le coude. Ils rejoignent le croisement d'une ruelle qui renvoie au CAHO une fausse impression de familiarité. D'une façon générale, il sait très bien Darwin Harbor mais son labyrinthe évolue en permanence et la route qui se fend et déverse les gravats dans son abîme lui remémore l'intelligence mortelle du Darwin's Game. Il ne sait pas pourquoi, mais l'explosion est tellement artificielle qu'elle lui procure du réconfort. Ça tonne comme une de ses propres bombes et un pan entier de l'immeuble au-dessus d'eux s'affaisse avec une habitude chronométrée. Avant que Gaslight ait eu le temps de chercher Antiope des yeux, il suffoque sous les décombres avec la sensation foutrement désagréable de ne plus rien sentir en-deçà du genou droit.


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MessageSujet: Re: QUÊTE : BOULEVARD DE LA MORT   QUÊTE : BOULEVARD DE LA MORT EmptyJeu 28 Jan - 15:20
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MessageSujet: Re: QUÊTE : BOULEVARD DE LA MORT   QUÊTE : BOULEVARD DE LA MORT EmptyLun 8 Fév - 0:36
Quand le sol se déchire, Antiope perd aussi son équilibre. Elle se retrouve à genoux, les mains contre le goudron poussiéreux, le regard rivé sur le trou béant qui aurait pu les avaler. Et pendant quelques microsecondes, ça la démange entres les tempes. Encore un sale coup de sa curiosité morbide. Ouais, ça ne dure qu'un temps, mais elle oublie sa quête et son binôme pour mieux fantasmer sur cette mort qu'elle vient d'éviter de justesse. Si son corps avait sombré, de quelle manière aurait-elle retrouver sa vie à Chicago ? A cause d'une crise cardiaque pendant la chute ? Après que son corps ait buté contre la parois rocheuse ? En s'écrasant tout en bas ? « Cours ! » L'ordre l'arrache à ses pensées. La femme grogne ; elle allait le faire. Mais le plus réactif ne lui laisse même pas le temps de se relever. Antiope a encore un genoux à terre quand il l'attrape par le bras ; le tissu du pantalon frotte et finit par se déchirer. La peau en dessous, aussi. Et quand elle parvient enfin à se détacher de son emprise, le sort décide encore de s'acharner. Cette fois, ils ne parviennent pas à l'éviter. Pourtant, Antiope les voit tomber, ces tonnes de béton. Mais le corps n'est pas aussi rapide que les pupilles ; elle a seulement le temps d'entamer un pas en arrière, ensuite... Ça a peut-être frappé le front.

En même temps que ses paupières se décollent, elle tousse. La gorge pique, le nez aussi. La poussière la dérange et ça la panique de ne pas savoir comment nettoyer rapidement ses voies respiratoires. Et de sentir son corps autant engourdi. Et de devoir fournir autant d'effort ne serait-ce que pour réussir à bouger la main. Il lui faut du temps. Pour se rappeler de Gaslight, aussi, et de leur mission. « T'es où ? » Antiope voulait le crier, c'est sorti en même temps qu'une quinte de toux. Il lui faut quelques minutes pour y parvenir, ou alors des quarts d'heure, des demis heure, mais elle y arrive. La CAHO s'est débarrassée des gravats qui la recouvraient, elle est parvenue à se redresser. Mais putain, c'est que le début de la galère. Les pieds posés sur le côté d'un bloc de béton, Antiope pousse sur ses jambes pour tenter de le déplacer ou de le soulever, ne serait-ce que de quelques millimètres, mais c'est presque impossible. Elle a tout juste la place pour pouvoir bouger quelques phalanges. Du reste, elle peut sentir la face rugueuse du bloc contre le dos de sa main, le goudron contre la paume. C'est con parce-qu'elle aurait pu crier plus fort, il aurait pu l'entendre, cette fois. Et Antiope n'y pense pas, à demander son aide. La joueuse analyse son environnement dans l'espoir d'y trouver de quoi faire basculer les kilos de béton qui lui écrasent les doigts.
Rien.
Il n'y a absolument rien sauf des ruines.

Très bien.

Trois possibilités s'offrent à Antiope :
    - Elle peut essayer de tirer sur son bras pour retirer sa main. Le résultat ne serait pas très propre ; elle pourrait se briser des phalanges, s'arracher la peau, des morceaux de chair. La main ne serait plus très utile et avec toute cette saleté, les plaies finiraient par s'infecter.
    - Elle peut récupérer un de ses couteaux et couper la main au niveau du poignet. La boucherie serait longue et douloureuse, l'os pénible à briser et elle finirait par se vider bêtement de son sang après de longues minutes/heures de souffrance extrême.
    - Elle peut se loger une balle dans le crâne pour un résultat rapide, simple et efficace. Mais si elle doit raconter cette histoire en retournant à Camdem Church, elle passera pour une dégonflée.
La troisième possibilité n'est pas envisageable. La seconde la fera mourir trop vite. Et l'avantage de la première réside dans le seul fait que l'infection se propagera lentement. Alors Antiope prend son courage à deux mains. Elle replace ses pieds sur le bloc, la main gauche vient saisir l'avant-bras droit et là, en même temps qu'elle tire sur le bras, elle pousse sur ses jambes. Et elle crie, aussi, très fort, parce-que ça fait très mal. CAHO ou pas CAHO, face à ce genre de galère, ils sont tous égaux. Alors elle chiale beaucoup, comme une gosse. Le résultat est absolument dégueulasse. La joueuse reste le cul vissé au sol, à fixer ce qui était une main, toujours en pleurant. Il ne reste plus beaucoup de peau, on voit la chair, beaucoup de sang mélangé à d'autres trucs qui lui feront perdre son bras, il manque des ongles. C'est pareil de l'autre côté. Et là, maintenant que c'est fait, Antiope réalise que c'était une bonne idée de merde, qu'elle aurait mieux fait de se tuer et de revenir plus tard. Les autres, s'ils s'étaient foutus de sa gueule, elle se serait battue avec eux. C'est tout. Parce-qu'une main droite dans un état pareil, quand on est droitière, ça ne sert à rien quand on se traîne tout cet arsenal.

Quand elle se redresse, la rouge pleurniche encore. Quand elle se met à chercher Gaslight, c'est compliqué parce-que les larmes floutent sa vision. Quand elle le trouve : « T'es qu'un putain d'enculé. » Plus qu'un plaisir, c'est un réel besoin. Antiope l'a dit sur le ton du reproche, comme si tout était de sa faute. Il peut aussi le prendre comme l'équivalent d'un 'est-ce que ça va ?'.
S'il réagit au quart de tour, ouais. S'il réagit à moitié, bof. S'il ne réagit pas du tout, merde.
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MessageSujet: Re: QUÊTE : BOULEVARD DE LA MORT   QUÊTE : BOULEVARD DE LA MORT EmptySam 20 Fév - 8:48
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5 : PENALITE QUÊTE

///
Le DARWIN'S GAME ne semble pas vouloir se contenter de cette fin-là. Alors que la femme se sort du piège tendu par les développeurs, un nouveau bloc de béton s'écroule sur eux. Cette fois, Lysander est écrasé et son corps disparaît sous les yeux de sa coéquipière.

PENALITE QUÊTE : pas de réponse dans le temps imparti (rappelez-vous que l'on demande un minimum d'une réponse par tranche de dix jours). perte d'une vie (déjà enlevée) pour lysander. jill peut continuer la quête.
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MessageSujet: Re: QUÊTE : BOULEVARD DE LA MORT   QUÊTE : BOULEVARD DE LA MORT EmptySam 20 Fév - 12:15
Il devrait être mort. Ça, c'est la bonne nouvelle. Si l'air est chargé de poussière et d'une odeur de poudre, il entre merveilleusement dans les poumons. Le fait de pouvoir plier les doigts est rassurant, lui aussi, car le moindre fourmillement accuserait une mauvaise circulation du sang. Après quelques secondes, Gaslight peut raisonnablement penser qu'il ne comporte aucune hémorragie mortelle. Les perspectives ne sont pas non plus enthousiastes : au-dessus de lui, du béton, à gauche du béton, sans compter le béton sur sa droite, et le béton de tous les côtés. Son œil frôle une tringle métallique, qui devait appartenir à un plafond. Et c'est à peu près son seul horizon. A rien de se réjouir, Gaslight inspire profondément. Il tousse sans la moindre difficulté. Assez curieusement, il est très satisfait du résultat : pour connaître la souffrance de l'immobilisme et de la presque-mort, ses chances sont présentement excellentes. Savoir qu'il a l'opportunité de lutter pour sa survie suffit aux circonstances, un courage décuplé par le hurlement indescriptible qu'il attribue à Antiope. Ça lui glace les muscles et ses tentatives de se dégager par des mouvements d'épaules. Il se demande ce qu'elle peut vivre... il se demande si elle n'aimerait pas mieux mourir.  Peu importe, ça veut dire qu'elle respire. Qui que soit l'enculé (y compris s'il s'agit du créateur du jeu lui-même) qui leur a fait tomber un bâtiment de sept étages sur le coin de la gueule, il n'a pas réussi à les achever du premier coup. On ne bute pas des CAHO si facilement.

Après des contorsions qui lui usent les muscles, Gaslight a l'espace pour passer ses paumes entre son torse et le bloc au-dessus de lui. A présent, il peut pousser et découvrir, non sans un certain soulagement, que la plaque bouge. Il n'est pas franchement sûr de pouvoir s'en délivrer, mais le fait est que ce n'est pas impossible. Calant sa respiration, canalisant son énergie, il réitère le mouvement, centimètre après centimètre. Le temps que ça prend, ça tient de l'agonie... et la délivrance, lorsqu'elle vient, n'a ni chaleur ni convivialité. « Fais pas chier et file-moi un... » Entre le moment où il se redresse et celui où il considère l'état général de sa partenaire, Gaslight a le temps de conclure à l'absence définitive de sensation dans sa jambe droite. Il va le faire remarquer à Antiope, lorsqu'il révise l'ampleur de sa propre perte. « Laisse tomber. » Assis parmi les gravats, Gaslight se parcourt les bras, le thorax et l'abdomen. Malgré des griffures et des égratignures, il n'y a que ce maudit genoux, qu'il devine broyé. Un morceau plutôt impressionnant de béton lui entrave la vue. « Je suis presque sûr de pas avoir envie de me faire ce que tu t'es fait. » La vision est insoutenable, mais on devine très facilement les coups de couteau. Ça ne l'intéresse pas plus que ça, le prix de l'amputation lui ayant été communiqué par les cris d'un peu plus tôt. « Panse cette plaie et va à la Pieuvre mélomane. Ils te trouveront une porte de sortie. » C'est totalement une injonction. Les mots, le ton. Tout avoue le chef des terroristes plutôt que Gaslight lui-même. « Et tu seras gentille de m'envoyer cinq ou six d'entre eux pour soulever ce machin. Ah, et : laisse-moi un flingue. » Son fusil est quelque part là-dessous, bien qu'il ignore où. Tout ce qu'il exige, c'est quelques arguments à opposer à celui qui viendrait l'achever d'ici à ce que les secours arrivent.
BÊTA TESTEUR
BÊTA TESTEUR
<b>bavardages</b> 19 <b>présence</b> PRÉSENT(E)
AVATAR : BÊTA TESTEUR.
CREDITS : GeniusPanda.


MessageSujet: Re: QUÊTE : BOULEVARD DE LA MORT   QUÊTE : BOULEVARD DE LA MORT EmptyDim 6 Mar - 11:33
type pnj
5 : PENALITE QUÊTE

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L'homme ne veut pas risquer une confrontation avec les deux brutes, pas après avoir vu la femme se trancher la main et l'autre discuter tranquillement, alors qu'il est écrasé par un bloc de béton. Non, il va tuer la première et laisser l'autre mourir sans réfléchir. Il sort de sa cachette de fortune, vise la tête de la femme et lui loge une balle dans le crâne sans la moindre once de pitié. Elle était sur sa route, après tout. Route qu'il continue comme si de rien n'était, sans un regard pour celui qui mourra certainement sous son pan de mur effondré.

PENALITE QUÊTE : pas de réponse dans le temps imparti (rappelez-vous que l'on demande un minimum d'une réponse par tranche de dix jours). perte d'une vie (déjà enlevée) pour jill. les deux personnages étant normalement décédés, la quête est close.
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MessageSujet: Re: QUÊTE : BOULEVARD DE LA MORT   QUÊTE : BOULEVARD DE LA MORT EmptyDim 6 Mar - 22:28
L'état de Gaslight aurait pu être pire ; il est encore capable de s'exprimer et, surtout, d'ordonner. Antiope tente de rester concentrée sur les sonorités de sa voix, elle essaye de les déchiffrer et de les assembler pour former des mots, puis des phrases. Mais la douleur qui part de son reste de main jusqu'au crâne en passant par l'épaule, l'empêche de se concentrer. Plusieurs fois, elle lui demande de répéter ou relève la tête pour le fixer avec des yeux ronds comme deux billes. Au moment où Antiope est censée appliquer les directives ; bander son moignon, lui donner une arme, continuer sa route pour retrouver la Pieuvre Mélomane ; elle décide de s'asseoir sur un bloc de béton. « Je-je... Vais le faire. » Puis l'accidentée fond, encore une fois, en larmes. S'ils espèrent avoir encore une chance de parvenir au bout de leur mission, Antiope sait très bien qu'ils ne peuvent pas s'offrir ce temps de lamentation. Gaslight peut bien lui répéter, elle ne l'entend pas. Sinon, elle répète inlassablement : « C'est bon, putain, j'ai dit que j'allais le faire ! » Gueuler en même temps qu'elle chiale lui permet aussi d'exorciser une autre partie de sa souffrance. Enfin, elle a aussi l'impression que les vibrations dans sa gorge, les mouvements précipités du cœur et des poumons,  remuent tout l'intérieur de son corps. Surtout le bras. Elle dit qu'elle va le faire, réitère, mais Gaslight peut se permettre d'en douter. « Laisse-moi juste quelques minutes. » Elle souffle fort, plusieurs fois. « Juste le temps de... » De quoi, exactement ? Dans quelques minutes, ça n'ira pas mieux, elle aura toujours autant mal. Néanmoins, Antiope respecte sa parole. Au bout d'un certain temps (probablement quelques très longues minutes), la joueuse trouve enfin la force de se relever. Doucement, elle fait passer la sangle du fusil mitrailleur et une ceinture de munitions au-dessus de sa tête. L'arme lui sera plus utile, d'abord parce-qu'Antiope serait incapable de la tenir et de viser correctement avec et, ensuite, parce-qu'elle permet de tirer plusieurs balles à la seconde. Vu la position de Gaslight, avec ce genre d'arme, s'il n'a pas la possibilité de viser correctement, il pourra tirer dans le tas dans l'espoir de toucher la personne qui voudra de le buter en premier. Ça pourra peut-être marcher. Ou peut-être pas.

Avant même qu'elle n'envisage de tourner le dos au chef des terroristes pour poursuivre jusqu'au QG des ESHU, une détonation résonne entre les parois bétonnées qui les entourent. La balle érafle son crâne, repart avec des morceaux d'os, de chair et des cheveux. Antiope a le réflexe de lever la main pour toucher, pour lui permettre de réaliser de l'ampleur des dégâts. Mais c'est le moignon ensanglanté qui bute contre la cavité crânienne. Les nerfs, hypersensibles, se transmettent des messages qu'Antiope aurait souhaité pouvoir bloquer. La douleur est si intense que le corps obligé de la subir se paralyse. La femme est dans l'incapacité de crier, de pleurer ou de respirer. Elle n'est même pas sûre d'avoir pleinement conscience de ce qu'il est entrain de lui arriver. Rapidement, ses jambes ne peuvent plus la supporter : elle tombe sur les genoux puis s'écrase sur son flanc droit. Tout son poids appuie sur le bras meurtri et sa plaie au crâne s'encastre parfaitement sur un morceau de béton. Son corps ne s'est toujours pas transformé en une nuée de pixels multicolores, non. Il est toujours là. Son visage est à la hauteur de celui de Gaslight, ses yeux – derrière lesquels on devine aisément qu'il n'y a presque plus de vie – le fixe. Avant de mourir, il faut encore que quelques litres de son sang se mélangent à la poussière. La fatalité, cette grosse pute.

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