QUÊTE : MANGER OU ÊTRE MANGÉ

quête : manger ou être mangé

post pnj

- caleb sawyer
- hélène graham

Les nouveaux joueurs sont de plus en plus en fréquents dans le DARWIN'S GAME. Vu leur pauvre équipement et leurs airs désespérés, ils sont facilement reconnaissables. Hélène est à quelques mètres quand l'un d'eux, à peine débarqué, se fait prendre d’assaut par Caleb.

OBJECTIF(S) : protégez le nouveau joueur/tuez le nouveau joueur (pnj). atom : montrez-vous digne de votre team, diplomate et convaincante. (facultatif : engagez un death match).
JOUEURS : 2 joueurs.
RÉCOMPENSE(S) : 20 écus/joueurs. +10écus/atom si hélène parvient à dissuader caleb, +10écus/caho si caleb tue le nouveau joueur (prenez le temps, pas de meurtre dès le premier tour). facultatif : +10 écus/team victorieuse en cas de death match.

Il l’a senti arriver, un pas lourd et irrégulier juste derrière lui. Neo n’a pas pris le temps de réfléchir, dans ce genre de situation il ne faut pas trop penser, il faut agir. Le CAHO fait volte-face et court droit sur la silhouette qui se détache entre les murs effondrés de la ville. Il envoie son poing droit sur le visage du garçon qui n’a pas le temps –ou la présence d’esprit- d’éviter le coup et s’effondre au sol en gémissant. L’homme lui envoie un coup de pied dans le ventre avant de poser lourdement une ranger encore pleine de boue sur le thorax de l’autre joueur. Il ne lui faut pas plus d’une minute pour identifier un débutant. Il ne porte pas de protection et tient dans sa main un poignard que Neo envoi valser du coup de pied. Il pose son regard sur le visage effrayé du joueur et sourit. Neo ne tue pas pour le plaisir, il ne fait pas parti de ceux qui s’amusent à massacrer les autres comme s’il s’agissait d’une course au meurtre, mais une guerre reste une guerre. Et les évènements récents l’ont mis hors de lui. Il repense à cette nuit dans la cabane… Ce qu’il a fait est impardonnable, et Neo doit se prouver son attachement à son équipe, c’est la seule façon d’obtenir la rédemption intérieur qu’il cherche désespérément depuis quelques jours. Pour ce faire, il doit en adopter les codes, les habitudes, les valeurs, aujourd’hui plus qu’avant. Et tempi pour ce pauvre type qui le regarde en suppliant, il s’est trouvé au mauvais endroit, au mauvais moment. Ça arrive, c’est pas d’chance mais c’est comme ça, la vie est pas toujours sympa pour tout le monde. Le temps son revolver vers le visage du garçon qui se couvre déjà de larmes et défait le cran de sécurité, le clic familier a quelque chose de rassurant, quelque chose d’apaisant. Il fait ce que l’on attend de lui, ni plus ni moins. Il fait ce qu’il doit faire, point. Il tend son bras… Et tourne la tête, il a entendu un bruit, des pas sur le sol défoncé. Une respiration étrangère, c’est trop discret pour que ce soit l’un des siens, tout muscle tendu, prêt à bondir, Neo cherche l’intru du regard. Ses yeux se posent enfin sur une silhouette qui se détache dans l’obscurité d’une ruelle à quelques pas de là. Une joueuse qu’il ne connait pas. Ce n’est pas une allié, il reconnaîtrait le visage. « Eh, toi là-bas ! Dégage avant que j’te butte aussi »

MANGER OU ETRE MANGE

Lorsque tu t'étais connectée au Darwin's Game aujourd'hui, tu n'avais pas honte de dire que c'était pour tout bonnement fuir la mort. Le front plissé, les yeux fermés, tu étais prostrée depuis plusieurs minutes au rez-de-chaussé d'un immeuble et tu t'efforçais d'oublier les deux corps pâles que l'on avait déposés à la morgue ce matin. Ton cœur manque un battement alors que tu dois te faire violence pour contrôler les spasmes qui agitent ton estomac. Des enfants. Victimes collatérales de la fureur d'un gang contre un autre gang. Victimes inutiles et pourtant symboliques de la déchéance de Chicago. Tu avais beau avoir vu énormément de choses, il t'était encore impossible Hippocrate de ne rien ressentir lorsque tu te retrouvais devant les dépouilles déchiquetées de mômes. Il allait te falloir te reprendre car ici le temps était précieux, non pas pour soit mais pour son équipe.
Alors que tout partait en vrille dans ce monde et plus particulièrement au sein des Atoms qui se retrouvaient pour le moment sans chef et avec une alliance vacillante, vous aviez plus que besoin de gonfler vos rangs ou en tout cas d'éviter les meurtres inutiles. C'est pourquoi tu avais été désignée pour récupérer les âmes perdues.
Tu effectues encore une minute un exercice de respiration afin de retrouver le calme fragile dont tu avais besoin pour effectuer ta mission. Lentement, tu te relevas et sortis affronter le monde extérieur.

Tu avançais d'un pas décidé lorsque tu entendis une voix grave s'élever à quelques mètres, précédée du son d'un revolver. Alerte, tu ralentis le pas et regardas autour de toi avant de repérer l'homme. Tu crus d'abord qu'il s'était adressé à toi mais tu constatas rapidement qu'il parlait en réalité à une demoiselle à la peau d'ébène. Cette dernière regardait sans arrêt autour d'elle, semblant analyser ou découvrir ce monde à chaque seconde qui s'écoulait. Une nouvelle joueuse ! C'était pour cette raison que tu avais été envoyée par ton équipe : trouver et amener à bon port les nouveaux arrivants. On ne t'avait pas vraiment précisé ce que tu devais faire de ceux qui appartenaient à une autre équipe, mais il suffisait de te connaître pour savoir que hormis leur donner quelques conseils et la direction de leur QG, ils ne recevraient rien d'autre de toi – et certainement pas des coups.
Pour le moment, tu étais en retrait et ne faisais qu'observer l'interaction entre les deux.

« Quoi ? Je suis désolée, j'ignorais que c'était votre territoire. J'vais m'en aller si vous m'en laissez la chance... »

Tu devais reconnaître qu'elle avait du cran. La plupart se serait simplement carapater en vitesse (ou aurait tenté de massacrer l'autre joueur pour le simple « fun » du geste). Tu t'avanças derrière la jeune fille croisant le regard du jeune homme.

« Ce territoire n'appartient à personne, mais cela n'empêche pas certains de tuer toutes personnes croisant leur chemin. Leurs raisons sont ceci dit le plus souvent de vulgaires excuses pour justifier un meurtre. » Ton visage s'attendrit en observant la panique submerger la demoiselle. « Rassurez-vous, on ne croise pas ce genre de personne à tous les coins de rue. » Tu posas à nouveau tes yeux sur l'individu vêtu comme un militaire. « N'est-ce pas ? »

L'arme qu'il tenait dans sa main n'était pas passée inaperçue mais tu n'avais pour le moment pas sortie la tienne, persuadée de pouvoir t'en sortir grâce à une discussion. De plus, rares étaient ceux qui avertissaient les autres avant de les tuer. Tu avais bon espoir.