QUÊTE : ACCUSÉE LEVEZ-VOUS

quête : accusée levez-vous

post pnj

- zoey murray
- tania whitehill

En vous réveillant ce matin (dans le jeu), vous avez trouvé cette drôle de lettre posée à côté de vous, vous invitant à venir d'urgence sauver un(e) ami(e) en danger. Intriguée ou véritablement désireuse de sauver votre pair, vous vous rendez à l'endroit indiqué. Mais en pénétrant l'immense bâtiment désaffecté, les portes se referment derrière vous. Les murs sont couverts des traces de vos crimes, des mauvaises choses que vous avez faites dans votre vie et des noms de ceux que vous avez tués. Vous êtes enfermée dans cet enfer, et vous retrouvez face à face dans la salle du dernier étage. Sur le mur est écrite la phrase "vous avez un monstre face à vous, le tuerez-vous ? la justice est la clé pour sortir d'ici.". A vous de décider de votre destin, à présent.

OBJECTIF(S) : sortez du bâtiment en vie. engagez un death match ou agissez selon les préceptes de votre team. atom : poussez l'autre joueur à collaborer pour sortir ensemble d'ici, eshu : manipulez l'autre joueur pour trouver un moyen de sortir en collaborant et débarrassez-vous en. en cas de collaboration, faites appel au pnj "beta testeur". (cf restrictions)
JOUEURS : 2 joueurs.
RÉCOMPENSE(S) : 30 écus/joueuse. +10écus/atom si elles collaborent sans s'entretuer, +10écus/eshu s'il y a trahison.

restrictions:

☆☆☆
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@snow patrol ~ lifeboats

« […] Il y a quelqu'un ? » appela Zilke pour la énième fois, la main refermée sur son pistolet à s'en faire des crampes aux doigts. Son cœur martelait sa cage thoracique, la tête lui tournait et Tania ne comprenait rien. En recevant ce mot ce matin, elle avait accouru jusque ici sans attendre et sans penser un seul instant qu'il puisse s'agir d'un piège. Mais maintenant que la porte s'était refermée à son passage et qu'elle était enfermée, elle doutait de plus en plus qu'il y ait réellement qui que ce soit à sauver. Son impression ne fit que se renforcer davantage quand elle découvrit avec une horreur certaine les inscriptions qui s'étalaient sur les murs. Elle ne connaissait pas tous les pseudos mais les identifiait facilement à ceux qu'elle avait pu tuer depuis ses débuts dans le DARWIN'S GAME. Et puis il y avait des choses plus intimes, plus douloureuses, que personne n'était censé savoir. Lèvre tremblante, Tania évolua parmi les couloirs interminables et sombres complètement vides. « Qu'est-ce que c'est que ce bordel ... » bégaya-t-elle, le cœur en miette, absolument terrifiée. Elle se mit soudain à courir pour chercher une sortie, mais la plupart des portes étaient bloquées ou ne menaient nulle part. « Laissez-moi sortir ! » hurla la jeune femme en tentant de défoncer une lourde porte de fer du pied. Elle frappa encore et encore et finit par renoncer, la jambe engourdie par les coups inutiles. Zilke soupira et se laissa glisser contre le mur le plus proche, désespérée. Les développeurs du jeu avaient l'air d'aimer l'enfermer. Cette fois encore, elle mourrait sûrement d'asphyxie ou de déshydratation, ou les deux. […] « vous avez un monstre face à vous, le tuerez-vous ? la justice est la clé pour sortir d'ici. Quelle connerie ... » grogna-t-elle. Elle se retourna pour s'apprêter à redescendre à l'étage précédent qu'elle avait déjà exploré maintes fois et s'arrêta net. Son cœur manqua de se décrocher de sa poitrine sous le coup de la surprise. Devant elle se tenait à présent une autre femme que Zilke n'avait encore jamais vue. Elle leva un doigt accusateur dans sa direction. « C'est toi qui m'as enfermée ici ? » gronda-t-elle, passablement énervée par les heures qu'elle venait de gâcher à tourner en rond alors qu'elle aurait pu aider les pêcheurs ATOM, son rôle initial. « Qu'est-ce que c'est que cet endroit ? » demanda encore Tania, sans lui laisser le temps de répondre. Elle balaya d'un geste de la main ses cheveux argentés par dessus son épaule et sentit son ventre gargouiller. Elle ignorait depuis quand elle était coincée ici, mais elle commençait franchement à en avoir assez. Et cette phrase écrite sur le mur derrière son dos la faisait sérieusement flipper. « La plaisanterie a assez duré ! J'ai compris la leçon, maintenant laissez-moi sortir ! » cria-t-elle encore en levant les yeux vers le plafond, à la recherche de … De quoi ? D'une caméra ? Son regard glacial se reposa sur sa nouvelle compagne d'infortune – ou peut-être sa pire ennemie – dans l'espoir de trouver des réponses à ses questions.

La curiosité me tuerait. Curieuse de savoir quel ami j'avais qui était en danger, soit probablement aucun ne pensant pas en avoir, j'avais suivi les instructions de la lettre. Merci beaucoup pour l'amitié, je voyais encore moins à quoi ça servait. Bref, je déambulais depuis plusieurs heures, supposais-je, dans ce lieu où il n'y avait personne. Où je n'avais pas trouvé de sortie, la porte que j'avais emprunté pour entrer s'était refermée. D'étages à étages, je tournais en rond, ne comprenant pas trop le but de ceci. J'avais bien vu des noms, certains que je reconnaissais. Je ne demandais pas le nom de tous ceux que je tuais ici. J'avais bien vu les mauvaises actions que j'avais faite, ce qui était secret. Ma plus grande interrogation était comment il était possible que certains faits se retrouvent sur le mur alors que je ne pensais pas que quelqu'un soit au courant. Il y avait de la drogue dans la lettre ; un autre sale coup des ATOM ou/et GAIA ? C'était mon jugement ? Je devrais passer devant une cour ? Plaidoyer ma cause ? J'allais dire que j'assumais et que je n'avais aucune honte à tout ça. Je perdrais ma cause, mais au moins je serait honnête. J'irais en enfer ou peu importe où on allait après, même nulle part. Enfin, je me retrouverais sûrement derrière mon écran dans mon appartement à Chicago. À moins que ce soit une manière de quitter le jeu, donc la vie. Ce qui m'enchanterait bien moins d'un coup. Tout ça pour dire que la curiosité me tuerait.

Les murs n'avaient pas changé, je lisais toujours la même chose, ne me faisant pas sentir plus coupable d'avec ce que j'avais. Au contraire, je me disais que j'aurais dû faire pire pour qu'ils manquent de place, qu'ils ne soient pas complets afin qu'ils ne sachent pas tout. J'avais testé toutes les portes, mais soit elles ne menaient quelque part ou bien elles ne s'ouvraient pas. J'avais même tenté d'essayer d'en forcer une avec mon couteau, mais l'entrée par effraction ne semblait pas être dans mes cordes. Je ne comptais pas abandonner, recommençant à arpenter là où j'avais déjà été, au cas où j'aurais raté quelque chose. Ce qui fut le cas, une porte s'ouvrit alors qu'elle n'avait pas voulu le faire précédemment. Je pris ma batte, entrant prudemment dans cette nouvelle place. Je ne m'attendais à rien voir de bon dans cette pièce. Il y avait une jeune femme, cheveux argentés qui était déjà là, l'air lasse, paniquée. Avait-elle subi la même chose que moi ? Vous avez un monstre face à vous, le tuerez-vous ? la justice est la clé pour sortir d'ici., était aussi indiqué sur le mur. Je levais un sourcil face à ça. Dans Darwin, tous les joueurs étaient des monstres, non ? Pourquoi nous deux ? Pourquoi moi ? Je levais les mains et ma batte en signe d'innocence, pour une fois que c'était le cas. Je ne l'avais pas amené ici. « J'en sais rien. » lui répondis-je. « J'ai eu une lettre, je devais sauver un ami... et je me suis mise à tourner en rond dans ce bâtiment. » Était-on dans le même bateau ? Peut-être que oui, peut-être que non, mais on ne semblait pas carburer à un gaz identique, elle était plus hystérique que moi. Ce qui n'était pas très difficile à être, il était vrai.

J'aurais très bien pu suivre la directive, mais j'avais vu son arme. Peu importe à quel point je pouvais être rapide, j'étais loin d'égaler une balle. Être prudente me semblait être la chose à faire pour l'instant. « J'espère qu'il a pas reçu cette lettre. » rajoutais-je, tout en regardant la porte par où j'étais entrée, comme s'il allait y entrer d'un moment à un autre.

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La femme qui lui faisait face avait l'air sincère. Mais comment être vraiment sûre que c'était le cas ? Tania ne pouvait pas se permettre de baisser totalement la garde, pas quand sa vie était en jeu. Même si c'en était une parmi neuf autres. Sa main retomba le long de son corps et ses épaules s'affaissèrent en même temps qu'un soupir abattu franchissait la barrière de ses lèvres. « Qui, ton ami ? … » demanda Zilke, son regard passant des inscriptions sur les murs à la silouhette gracieuse de l'inconnue. « … Il ne viendra pas. Personne ne viendra, parce qu'il n'y a pas d'ami. On nous a tendu un putain de piège, et maintenant on est enfermées ici avec ces trucs flippants écrits partout ! » cracha Tania en frappant du plat de la main sur un mur de béton, avant d'y filer un coup de pied rageur. « Ahouille ! » gémit-elle en se baissant pour appuyer ses orteils douloureux à travers sa vieille botte, qui venaient de heurter le mur avec trop de rudesse. Pour ne pas penser à la douleur lancinante qui tirait jusque dans son mollet, la femme aux cheveux couleur de neige tourna la tête vers l'autre et expliqua : « Je tourne en rond ici depuis des heures. La plupart des portes sont fermées, et il n'y a rien derrière les autres. Il nous reste cet étage à explorer, ou ... » Zilke se tut et désigna du menton la phrase écrite en lettres capitales d'un rouge sang au dessus de sa tête. "vous avez un monstre face à vous, le tuerez-vous ? la justice est la clé pour sortir d'ici." Mais la jeune femme n'avait pas l'intention de mourir. Instinctivement elle se releva et grimaça un peu, tandis que sa main se portait à son arme qu'elle caressa du bout des doigts pour prévenir sa compagne d'infortune qu'elle ne plaisantait pas et qu'elle lui déconseillait de faire quoi que ce soit de stupide. De sa main libre, elle glissa ses doigts dans sa crinière sauvage et blanche pour repousser en arrière les mèches qui tombaient devant ses yeux. Tania était non seulement terrifiée, profondément agacée, mais mourrait également de chaud. A l'intérieur de ce vieil entrepôt, ou quel que fut ce bâtiment, la chaleur était écrasante. Du moins l'était-elle devenue durant ces dernières secondes, sans qu'elle ne s'en rende compte tout de suite. Et la chaleur avait le don de mettre les êtres humains sur les nerfs. Surtout Tania, qui préférait le froid depuis qu'elle était morte – littéralement – de chaud dans le bunker depuis l'incendie causé par les ESHU et CAHO. Etait-ce encore un test ? Essayait-on de la pousser dans ses rentranchements ? Elle essuya son front humide du revers de la main et soupira encore. Cette situation allait la rendre folle, définitivement. « Je fiche de savoir si tu es une alliée ou une ennemie, je veux simplement savoir si je peux avoir assez confiance en toi pour te tourner le dos, le temps de fouiller les pièces qu'il reste. Je ne vais pas attendre là et mourir pendant qu'une espèce de malade jouera avec mes nerfs. » cracha-t-elle, l'air mauvais, en scrutant les coins de la pièce dans l'espoir d'y trouver quelque chose. N'importe quoi. La preuve de la présence de quelqu'un d'autre, la preuve qu'elle n'était pas devenue totalement barjot. Son regard d'un bleu azur se reposa sur elle, avec un mélange de curiosité, de stress et d'arrogance. Difficile de garder son sang froid quand on ne savait ni à quoi ni à qui se fier. Zilke crut pourtant bon j'ajouter, pour l'encourager à faire de même et à collaborer : « Je jure de ne pas te faire de mal. Je veux juste sortir d'ici. » Une fois de plus n'était pas de trop. Et puis elle était une mauvaise menteuse, avec les femmes. Il n'y avait que les hommes qu'elle savait berner, avec ses yeux de biche et sa bouche en cœur. Des hommes comme Charles Jaeger. Les femmes, c'était une autre histoire. Et en l'occurrence, Tania n'avait aucune raison de mentir à cette femme.

Pour le moment, je semblais être innocente aux yeux de la jeune femme. Tant mieux. Je la vis se détendre juste un peu. Je me mis à raconter ma petite histoire. J'opinais de la tête. Nous étions peut-être quatre. Elle pensait que nous étions deux, amenée dans ce piège. Je pensais pareil, et je croisais les bras, ne sachant pas trop quoi faire d'autre, tout en me mordillant une lèvre. C'était toujours mieux que de vouloir défoncer le mur. « C'est pas en te blessant qu'on va pouvoir sortir. » Ce qui était vraiment bienveillant de ma part. J'étais pas pour lui lancer un regard d'incompréhension sur pourquoi elle avait fait ça comme j'avais envie de le faire. Ça ne serait pas très bon pour essayer de l'approcher assez pour tuer le monstre qu'elle était. Je voulais aussi penser à la phrase. Ce serait peut-être moi le monstre si je la tuais et il n'y aurait point de justice faite si on ne s'en sortait pas toutes les deux. Attendre ne me semblait pas être plus mal. Peut-être qu'il y aurait d'autres phrases qui pourraient apparaître par la suite, à cet étage inexploré. Tant qu'on ne trouvait pas des squelettes indiquant que nous n'étions pas les premières à essayer de s'en sortir. Pas que j'étais peureuse, mais ça ne serait pas du tout bon signe pour nous.

« Explorons. » dis-je, comprenant très bien le message qu'elle voulait faire passer. Je ne comptais pas goûter à son arme, ce n'était pas du tout le type de mets que je préférais. Je n'étais pas en manque de fer. Une impression de chaleur ce fit sentir, je regardais autour de moi mais ne vit rien qui pouvait la faire augmenter. À voir la transpiration sur son front, la jeune femme ressentait la même chose. J'essuyais à mon tour quelques gouttes, écoutant. « Tu peux. » Je voulais pas mourir non plus, j'étais capable de faire semblant et je verrais bien où cela me mènerait. « J'espère surtout qu'il fera pas encore plus chaud. » Parce que bien que ta combinaison soit très pratique, elle était un peu trop épaisse en ce moment. « J'veux pareil. » Sortir, je n'avais pas besoin de plus. Je ne voulais pas plus pour l'instant. « Moi c'est Pixie. » me présentais-je ; mensonge, mais autant le faire sur toute la ligne. Tant qu'à être coincée ensemble, autant pouvoir se nommer. Je me dirigeais vers la porte, regardant ma compagne d'infortune pour savoir si elle était prête à sortir. Après la chaleur, peut-être qu'il y aurait des boules de feu. La prochaine étape. Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre. Il n'y avait rien eu de ce genre dans les autres étages, mais on ne s'était pas rencontrées avant. Je pris ma batte, prenant les devants, pour lui montrer qu'elle pouvait être dans mon dos et que je lui faisais confiance. Je n'aimais pas du tout ça, mais ça ne se voyait pas.

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Tania regarda l'inconnue passer devant avec sa batte de baseball fermement retenue dans sa main. Elle réprima un frisson en imaginant à quel point cela devait être douloureux de ce prendre un coup de ce machin. Maix Pixie avait l'air de vouloir collaborer, et Tania s'arracha à la contemplation de l'arme pour regarder autour d'elle. « Moi c'est Zilke. » répondit-elle sans se soucier de savoir si Pixie se servirait de cette information à mauvais escient ou non, pas même consciente que sa compagne d'infortune puisse mentir sur son pseudo. Zilke sortit son gun et visa la première porte qu'elle poussa de sa main libre. Cette dernière s'ouvrit dans un gricement strident et désagréable, et la jeune femme crut que son cœur allait cesser de battre. La terreur se répercutait jusque dans ses jambes qui menaçaient de s'écrouler sous son poids à tout instant. Cela s'avéra vain : la pièce était vide. Tania décida de la laisser grand ouverte pour signifier qu'elles avaient déjà testé celle-là. La blonde essuya son front et sa nuque une nouvelle fois et souffla, exaspérée. « Je ne sais pas qui est le malade qui nous a attirées ici, mais il cherche à nous pousser à bout. Cette chaleur est vraiment, vraiment insupportable. » confirma-t-elle pour faire echo aux propos de la brune qui déclarait un peu plus tôt qu'elle espérait que cela ne s'aggraverait pas. La porte suivante ne s'ouvrit tout bonnement pas. Zilke donna un coup d'épaule dedans, essaya de la forcer, mais rien. Tout juste parvint-elle à faire un boucan infernal qui ne fit qu'accentuer l'agacement collectif. « Ok, réfléchissons ... » Tania s'appuya contre un mur et tenta de rassembler ses esprits. Dans le cas présent, rien de concret qui puisse les aider réellement ne vint. Et puis son regard glissa jusqu'à l'arme à feu qu'elle tenait dans sa main, et d'un bond elle s'approcha de la porte fermée qu'elle visa d'un geste sûr et rageur. « Attention à toi ! » prévint-elle avant de faire feu. Le verrou explosa à la volée et la porte s'ouvrit quand Zilke poussa la poignée. « J'aimerais autant économiser mes balles. » grogna-t-elle en lançant un regard en biais à Pixie d'un air significatif. Si elle n'avait aucune intention de la tuer pour l'instant, elle n'avait non plus aucune intention de se faire tuer. Et elle n'hésiterait pas à s'en servir plus tard contre elle s'il le fallait. « Est-ce que tu as … Quelque chose comme … Un objet pointu ? Une lame, un bout de ferraille, n'importe quoi qui puisse rentrer dans une serrure ? » souffla-t-elle en se mordant la lèvre. Si ce n'était visiblement pas le cas, elle priait pour que Pixie cache un couteau dans sa botte. Elle pénétra la pièce sombre la première et chercha à tâton un interrupteur contre le mur. Ses doigts rencontrèrent quelque chose de froid et poisseux et elle retira sa main à vitesse grand V, pour découvrir un liquide rouge qu'elle identifia comme du sang. Tania recula en secouant la tête en signe de négation. « Je … j'entrerai pas là dedans. » lâcha-t-elle en reculant jusqu'au mur faisant face à la porte contre lequel elle se heurta. Plus les minutes passaient, et plus la jeune femme se sentait mal. Elle avait envie de s'asseoir et fondre en larmes, mais ne le ferait pas devant quelqu'un d'autre. Jamais. Tania n'en n'était pas encore au stade où elle faisait de ses faiblesses une force, surtout pas devant quelqu'un qu'elle ne connaissait pas.

Spoiler:

Zilke, puisque c'était ainsi qu'elle se nommait, poussa une porte qui fit un grincement assez horrible, lui mettre un peu d'huile serait le bienvenu mais je n'avais pas ce genre d'attirail avec moi. Je n'entendis pas d'autres sons suspects provenant d'ailleurs. Cela n'avait pas provoqué d'explosion en chaîne ou je ne savais quoi d'autre. Pas d'air climatisé non plus, ce n'était toujours pas agréable de l'autre côté. Après avoir essayé de défoncer une porte, Zilke prit son arme la faisant s'ouvrir. Ce serait la dernière fois qu'elle le ferait. J'opinais de la tête, tout en prenant mon couteau à cran d'arrêt d'une poche de ma combinaison. « J'ai essayé... mais entrer par effraction doit pas être un de mes talents. » dis-je. Je n'avais jamais tenté de faire ceci avant non plus. C'était moins facile que ce que les films et les séries voulaient bien faire croire. Bon, en même temps, niveau mensonges, Hollywood devait gagner la palme. Il était vrai que de simplement la vérité serait pas génial. Je savais très bien ce que c'était la vie, ses détails les moins glamours, je n'avais pas nécessairement envie de les voir sur écran. Elle entra ensuite la première dans la pièce, n'y entrant pas, reculant rapidement.

Son visage, malgré la chaleur, avait semblé pâlir légèrement. Je la regardais, ne comprenant pas pourquoi elle ne voulait pas entrer. Qu'avait-elle toucher ? Je ne fis rien. Bien que j'aurais voulu aller vérifier par moi-même. Tout ce que je voulais faire c'était de voir par moi-même. Nous n'avions sûrement pas le même niveau de tolérance. Mais je devais lui faire confiance et le lui prouver, peu importe ce que ma tête me criait de faire. « Tiens. » Je lui tendis mon couteau afin qu'elle se bouge un peu. Ce n'étant pas en essayant de soutenir le mur que nous allions réussir à faire quelque chose. « J'peux tester la prochaine porte. » Chacune notre tour. L'autre n'était pas bien loin, ça me donnait l'impression que c'était un ancien hôtel vu toutes les portes, mais je pouvais me tromper, je ne voyais aucun indice à ce sujet. Je marchais sur une planche qui se mit à craquer. Un instant plus tard, un morceau de métal vint se loger dans ma hanche, m'amenant ensuite vers le mur contre lequel je me cognais mais ça me libéra en même temps. À part crier de douleur et de surprise je n'eus le temps de ne rien faire. Ça faisait un mal de chien. « Merde !» fis-je, sonnée, endolorie, ne tentant même pas de me lever dans l'immédiat. Il fallait en plus faire attention à où on marchait. J'étais sûre de ne plus jamais croire ce genre de message à l'avenir.

Spoiler:

Le membre 'Zoey Murray' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'PNJ : BÊTA-TESTEURS' : 4

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Pas douée pour crocheter les serrures, la fille n'était donc pas une GAIA. Elle était donc, (et évidemment, elle s'en était doutée), une ennemie. Mais Tania ne fit aucune remarque à ce sujet. De toute façon, elle n'avait aucun choix. Pour collaborer avec Pixie, il fallait l'accepter ainsi et rester sur ses gardes malgré tout. Zilke écarquilla les yeux lorsque cette dernière lui tendit son couteau. Avait-elle confiance en elle au point de lui confier son arme ? Très bien, de toute façon Tania ne s'en servirait pas contre elle. Mais quand même … Elle hocha la tête en suivant la brune d'un pas plus mesuré, tandis que cette dernière approchait de la porte suivante. Et les choses se passèrent très vite : le sol craqua sous son pas et la belle fut projetée contre le mur adjacent, tige de métal logée dans la hanche. « Pixie ! » s'écria Tania en s'agenouillant à côté, complètement paniquée. Le sang battait jusque dans ses tempes, menaçant de la faire tomber dans les pommes à tout instant. Et cette chaleur qui n'en finissait plus de grimper en flèche … « Bon … Je ne suis pas médecin, mais … Mais je crois que je dois retirer ça et appuyer très fort sur la blessure pour arrêter le sang … Je n'en sais rien … Mon dieu … Je suis désolée Pixie, tellement désolée … Serre les dents, d'accord ? » bégaya-t-elle, tandis que Zilke elle-même serrait les dents de toutes ses forces. Les larmes lui piquèrent un instant les yeux et elle les leva vers le plafond pour ne pas fondre en larmes. Cette situation devenait de plus en plus dingue. Surréaliste. Malsaine. La liste des mots pour la qualifier s'affirmèrent dans son esprit tandis qu'elle s'attelait à déchirer un pan de sa chemise de lin blanc qu'elle déposait à côté d'elle, sur le sol froid. Tania prit une grande inspiration, referma ses doigts fins autour de la tige de métal et ferma les yeux. « Je suis désolée. » répéta-t-elle, sincère, peu désireuse de lui causer plus de souffrance qu'elle ne pouvait déjà en ressentir. A ces mots, Tania tira de toutes ses forces pour arracher la preuve du crime du corps de son ennemie, en se disant que sa bonté la perdrait. Si elle l'avait laissée mourir là, les portes se seraient sûrement ouvertes et elle aurait retrouvé sa liberté. Mais Pixie lui avait confié son arme, preuve de sa confiance envers elle, et Tania ne pouvait sciemment pas la trahir maintenant. Elle éprouve de la résistance – la tige de métal ne voulut pas sortir aussi facilement. Elle poussa un cri de rage et de frayeur, et parvint finalement à l'arracher à la hanche de Pixie avant de la jeter plus loin. Zilke s'empara du tissu qu'elle pressa sur la peau tâchée de sang de l'ennemie avec force. « C'est bien, c'est bien, t'as été courageuse … Respire. » murmura Tania d'une voix tremblante en caressant la joue de la brune du bout de ses doigts souillés par son sang. « Respire … Et tiens ça. Bien fort, comme ça. » Avec douceur, elle attrapa la main de son ennemie pour l'appuyer sur le bout de tissu qui tournait à l'écarlate à vue d'oeil. Tania avala sa salive avec difficulté et s'attela à déchirer davantage sa chemise qui était maintenant en piteux état. Elle découpa une longue bande qu'elle passa sous le corps de Pixie, afin de le nouer autour de sa taille et ainsi compresser le bandage contre la blessure sans qu'elles n'aient à le tenir. Les bras retombèrent le long de son corps et elle regarda la jeune femme pendant quelques secondes. « Est-ce que … Est-ce que tu veux faire une pause, ou … Essayer de te relever ? » Dans tous les cas, Tania était prête à agir selon ses désirs. Parce qu'après avoir vu ce qu'il venait de se produire, elle n'était pas certaine de vouloir continuer seule et affronter le reste sans elle.

Spoiler:

Spoiler:

Zilke était tout aussi surprise que moi de ce qui venait de se passer. Ça ne m'arrivait pas très souvent, mais j'étais très contente de ne pas être seule en ce moment. Parce que je voyais pas trop comment j'aurais pu faire pour la suite. Essayer de sortir le bout de métal de ma hanche, n'aurait pas été facile. Ce qu'allait faire la jeune femme. J'opinais de la tête, ne voulant pas le garder. Je ne savais pas trop pourquoi je voulais l'enlever, je savais que ça pouvait bloquer l'hémorragie, sauf que je ne le voulais pas sur moi. En fait, je me disais qu'avoir ceci en plus dans moi, ne m'aiderait pas à bouger. Ce serait une gêne, sans parler de la douleur. En l'enlevant, peut-être que tout irait mieux. Le corps étranger ne serait plus là, j'irais peut-être mieux. Pensée naïve ? Sûrement, je n'avais pas d'autres options. C'était toujours mieux que de vouloir à tout prix le garder, l'accrocher et rebonjour douleur. Au moins là, il y aurait un risque en moins.

Je serrais les dents, criais tout de même, jurais, vis des points noirs durant quelques secondes me donnant l'impression que j'allais perdre connaissance. Ce qui n'arriva pas, heureusement. Je ne me sentais pas du tout forte, je ne me souvenais pas avoir déjà eu aussi mal depuis que j'avais commencé à jouer. Je restais un moment immobile, luttant contre mon envie de vomir. Puis bon, je ne comptais pas non plus aller courir le marathon. J'essuyais mes larmes lorsque les points noirs et la nausée furent partis. Je trouvais la sensation un peu bizarre en plus de tout le reste. Elles ne coulaient pas souvent mes larmes. Elles le faisaient surtout pour la douleur en réalité. Pour le reste, j'étais loin d'être un saule pleureur. Je fermais les yeux, me cherchant des forces restantes, respirant. Je n'en n'avais sûrement pas, cependant rester là n'était pas une option pour moi. Pour le courage, je n'en savais rien, j'étais surtout contente que ce soit fini. Je pris en main le tissu comme elle me le demandait, me laissant ensuite faire. Avoir su, j'aurais amené ma corde, elle aurait été pratique en ce moment pour justement faire ça. Ça m'apprendrait à ne pas amener tout mon équipement avec moi. Ça m'apprendrait à suivre une lettre.

J'essayais de me lever, mais ça me fit trop mal. Je criais une nouvelle fois, ayant à peine bouger. « J'vais attendre un peu. fis-je. J'avais surestimé mes forces. Je voyais bien tout le sang. Le lien ne se faisait pas complètement. Quelques minutes plus tard, je bougeais ma jambe, lentement. Ça faisait toujours mal, mais soit je m'étais habituée, soit cela avait un peu diminué puisqu'à présent ça me semblait être plus supportable. Pas comme la température. « Merde, même à la Nouvelle-Orléans il fait moins chaud. » Il voulait quoi ? Que je me sente de retour dans ma ville natale ? Bien que j'adorerais y retourner, ça ne fonctionnait pas. Je n'avais pas oublié que nous étions toujours dans le jeu. Je détachais un peu la fermeture éclair de ma combinaison, même si je pensais pas que cela allait faire une grande différence, c'était la seule chose qui me venait en tête pour essayer d'avoir un peu d'air. « J'vais réessayer. » annonçais-je. Je me retenais au mur, il allait devenir très important, je ne pensais pas que je pourrais le lâcher. Juste un soutien ce n'était pas suffisant. « J'espère que t'es pas pressée. » Car j'allais très probablement avancer comme un escargot asthmatique. Je ne pouvais pas faire plus vite. Je voudrais bien, mais ma hanche n'était pas d'accord. Je ne pensais que vaguement à la répercussion que j'aurais une fois à Chicago. Ça m'inquiétais bien moins qu'ici, là-bas ce serait atténué.

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« T'en fais pas. De toute façon, on sera sûrement mortes de chaud avant de trouver la sortie. Enfin, s'il y en a une. » Tania marcha patiemment aux côtés de Pixie, prête à la rattraper si cette dernière flanchait. Son regard passait de la brune au couloir et aux multiples portes ouvertes ou définitivement verrouillées qui se trouvaient de chaque côté. Les ouvrir les unes après les autres ne fut pas tâche aisée, et la belle détermination de Tania s'effrita au fur et à mesure que les portes s'ouvraient sur … Rien. Rien qui puisse les tirer d'affaire. La blonde se laissa glisser contre le mur face à la dernière porte et prit son visage dans ses mains, épuisée. « C'est la dernière. S'il n'y a rien ici, on est fichues. A moins que ... » Ses paroles moururent avant d'être prononcées. A moins qu'elles s'entretuent. Mais Pixie était trop mal en point pour se battre. Il suffirait de lui tirer une balle dans la tête et le tour était joué. La porte s'ouvrirait et elle était libre. C'était aussi simple que cela. Mais Zilke n'était pas comme ça, et malgré toute la bonne volonté du monde, elle n'arriverait pas à abuser de la faiblesse de cette femme – même si elle faisait partie de l'ennemi – qui lui avait accordé sa confiance le temps de leur captivité. Elle arracha la veste qu'elle portait sur ses épaules et jeta plus loin, la nuque, le front et le dos trempés de sueur. Tania allait devenir folle, littéralement. Elle se redressa et tituba jusqu'à la dernière porte qu'elle tenta d'ouvrir. Prête à sortir le pied de biche trouvée dans la précédente, elle eut la surprise de découvrir que celle-ci était la seule qui n'était pas verrouillée. Mais elle aurait préféré qu'elle le soit. Qu'elle n'arrive jamais à ouvrir la porte et mourir de chaud pour la seconde fois dans ce jeu malsain plutôt que d'assister à la scène qui se déroulait sous ses yeux. Ici, des cadavres – factices, puisque les corps des joueurs disparaissaient à leur mort – accrochés aux murs, pendus ou écrabouillés par des pinces metalliques. Et d'autres, factices encore, allongés sur le sol. Tania posa sa main sur sa bouche et dut s'éloigner en courant dans le couloir pour aller vomir plus loin. Trop, c'était trop. Elle fondit en larmes contre le mur contre lequel elle dégueula son dégoût pour le monde et ce que sa vie était devenue. La prochaine fois qu'un jeu à la mode ferait fureur dans la société, Zilke y réfléchirait à deux fois avant de s'y lancer à corps perdu. Du revers de la main, elle essuya sa bouche en refoulant la nouvelle nausée qui s'emparaît de son être chétif. Et puis, prise d'une colère brutale et lasse, la jeune blonde se releva brutalement pour s'approcher de Pixie d'un pas déterminé. « Très bien, finissons-en. » lâcha-t-elle d'un ton hargneux en s'emparant du bras de la brune qui ne pouvait de toute façon pas faire grand chose pour résister dans son état actuel. Tania la traîna sans aucune patience jusqu'au rez-de-chaussée où se trouvait la porte d'entrée par laquelle elles étaient toutes les deux arrivées et la poussa contre. Elle sortit son arme à feu et visa sa tête sans autre forme de procès. « Cette fichue porte a intérêt à s'ouvrir. Parce que ce que je m'apprête à faire ne me réjouit pas spécialement. On n'a pas à être des monstres, pas pour leur faire plaisir. On n'aurait pas du en arriver là. » Elle plongea son regard azur dans le sien et inspira une grande bouffée d'air, la main légèrement tremblante. Tania détestait définitivement les armes à feu. Récemment, elle s'était découvert une passion pour les harpons. Peut-être qu'une fois sortie d'ici, elle pourrait changer d'arme de prédilection. Cette pensée suffit à lui changer suffisamment les idées pour faire ce qu'elle s'apprêtait à faire. Elle leva les yeux vers le plafond et hurla : « Oui, je suis un monstre ! Oui j'ai voulu que mon mari violent qui m'humiliait meure, et oui j'ai été soulagée qu'il ait cet accident ! Oui j'ai tué des innocents pour survivre, et oui je le ferai encore ! C'est ça que vous vouliez entendre ? Vous en voulez encore ? » Elle se mordit la lèvre et battit des cils pour ne pas pleurer, tandis qu'elle posait à nouveau son regard azur sur la brune. « Bon courage. » murmura-t-elle, tandis qu'elle retournait l'arme contre elle et faisait feu. Le monde chancela un instant et le corps de Zilke se dématérialisa sous les yeux de l'ennemie à qui elle avait décidé de sauver la vie. La sienne était emplie de fantômes et de douleur, et mourir à son tour un jour ne l'effrayait pas plus que de raison. Au moins, elle retrouverait son fils. La porte trembla derrière le dos de Pixie, ou plutôt aurait-elle du dire Giant Fairy, et s'ouvrit avec une lenteur terrible, baignant le vieil entrepôt d'un soleil éclatant.

Mourir de chaud. C'était bien une mort qu'ici je ne comptais pas envisager avoir. Enfin, dans un feu peut-être, l'incendie l'avait montré que c'était possible, mais de chaud à cause d'une température trop élevée ? Ce n'était pas du tout foudroyant comme mort. On allait finir par se déshydrater et mourir de soif en réalité. Ce n'était pas non plus une perspective plus alléchante. Je m'aidais à avancer avec l'aide du mur, laissant libre de ses mouvements la jeune femme, puisque c'était elle qui devait vérifier les portes. Portes qui ne voulaient pas s'ouvrir ou quand elles le faisaient (en les forçant, sinon ça serait trop facile), il n'y avait rien dans ces dernières qui pouvaient aider. Rien de très pratique ni de très original. Bon, niveau originalité, je l'avais reçu en plein dans la hanche il était vrai. Je ne devrais pas me plaindre qu'il en manquait. Il ne restait plus qu'une porte à ouvrir, nous avions fait le tour. Ça ne laissait pas beaucoup d'autres options s'il n'y avait rien dans cette pièce. Notre dernière chance, sinon l'une de nous deux allait mourir. Elle n'avait pas besoin de compléter la phrase. Je savais très bien ce qu'elle comptait dire. Dans cette situation, avec le message qui avait été laissé, il n'y avait pas beaucoup de choix. La mort. Que ce soit à cause de la chaleur ou bien l'une allait tuer l'autre.

La dernière s'ouvrit sans être forcée. Celle aux cheveux argents entra, resta un moment dans l'entrée pour en ressortir bien vite pour courir dans un coin du couloir et se mettre à vomir. Elle se mit aussi à pleurer, glissant. Étant à quelques mètres derrière, je me mis à avancer pour aller voir ce qu'il y avait de si horrible dans cette dernière. J'espérais être moins affectée, pour pouvoir bien examiner le tout et voir si quelque chose ne pourrait pas nous aider. Je n'eus pas le temps de m'y rendre. Elle revint vers moi, disant qu'il fallait en venir. Je ne voyais rien de très positif pour moi. J'étais assez facile à éliminer. Même si j'avais le temps de prendre ma batte, jamais je n'aurais assez de force pour l'abattre de manière efficace sur Zilke. Elle me prit par le bras, me faisant avancer bien vite, trop vite pour moi je pouvais à peine suivre mais elle ne semblait pas vouloir s'arrêter. À moins de vouloir me retrouver sur le sol, j'étais mieux de me laisser faire. Elle me poussa contre la porte d'entrée, toujours fermée, et je criais une nouvelle fois. Elle sortit son arme et je vis venir ma fin. Elle m'avait sûrement amené jusqu'ici pour pouvoir sortir plus vite une fois que je serais morte.

À ma grande surprise, elle visa sa tête. Elle était prête à se sacrifier pour que je puisse sortir, pour ne pas avoir à me tuer ? Je ne m'y attendais pas du tout (certes, je n'aurais pas été surprise). C'était même en-dehors de ma compréhension, je ne ferais jamais quelque chose comme ça. Je ne fis rien pour l'en empêcher, je ne voulais pas perdre de vie, elle était prête à en perdre une, pourquoi je me sacrifierais à mon tour ? Elle se confessa, bouleversée, me souhaita bonne chance et elle disparut en pixels une fois qu'elle eut appuyée sur la cachette. Quelques secondes plus tard, la porte derrière moi se mit à bouger, s'ouvrant lentement. Difficilement, je me tenais à son cadre pour éviter de suivre la porte et au final de tomber. Le retour au quartier allait se faire compliqué. En espérant que je ne croise personne, car j'allais être une cible très facile d'ici là. Sans oublier lors de mes prochaines connexions. Je comptais ignorer les prochains messages un peu trop mystérieux.