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S'inscrire au DARWIN'S GAME, c'est montrer de quoi nous sommes capables et prouver que nous sommes l'avenir. Une seule regle : survivre. A partir de maintenant, c'est chacun pour soi. Nous devons oublier qui sont nos freres, nos femmes, nos amis, parce qu'aujourd'hui ils sont nos ennemis. Tuer ou etre tue est notre seule motivation. Le jeu debute.



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 LE SANG APPELLE LE SANG
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MessageSujet: LE SANG APPELLE LE SANG   LE SANG APPELLE LE SANG EmptyMer 27 Avr - 5:45
le sang appelle le sang
[GUERRE]

sujet atom & caho
Le soleil disparaît derrière la cime des arbres, à l'horizon. En apparence, tout est calme. Quelques CAHO s'entraînent devant l'Eglise, les autres sont à l'intérieur, perdus dans l'immensité de la ville ou de la forêt. Rien ne laissait présager qu'un groupe d'ATOM bien décidés à les bousculer attaquerait ce soir. La première explosion retentit et fait vibrer l'Eglise toute entière. La seconde rappelle chacun à la réalité, et la troisième soulève un vent de panique. Les CAHO n'hésitent pas à sortir, arme en main, pour découvrir qui est responsable de cet affront.


RAPPEL DES REGLES : ce premier tour est réservé aux CAHO inscrits et seulement eux. Le tour sera ouvert cinq jours. Chaque fois qu'un CAHO aura participé en décrivant ses émotions face à l'attaque et en disant qu'il sort de l'Eglise ou y arrive pour découvrir ce qu'il se passe, un death match sera ouvert dans un nouveau sujet contre un ATOM au hasard et sa participation dans ce sujet sera terminée. Tout inscrit qui ne postera pas dans les cinq jours se verra retirer une vie automatiquement puisque ce sera un véritable manque de respect envers le partenaire ATOM qui n'aura pas la possibilité de participer à l'intrigue. Nous ne demandons pas 150 lignes, 10 ou 15 lignes suffisent amplement. Amusez-vous bien !

Citation :
▬ heathcliff dwight
▬ cosmo-luan evans
▬ maxime perkins
▬ ripley sørensen
▬ braith marsden
▬ joseph-isaac pimkins
 
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Ripley Sørensen
Ripley Sørensen
Yseult
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CREDITS : luaneshë (av)
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MessageSujet: Re: LE SANG APPELLE LE SANG   LE SANG APPELLE LE SANG EmptyMer 27 Avr - 16:15

 
❝ LE SANG APPELLE LE SANG ❞
CATOM

Le sol tremble, les coups fusent.
Mais ce n'est que le ring de boxe, qui subit les coups violents que s'envoient à la figure deux CAHO en manque d'adrénaline guerrière. Les yeux perdus, Vulpina les observe de loin. L'oeil mauvais, elle cherche ce qui peut bien plaire à ces deux balafrés dans cette lutte acharnée, violente et sans pitié.
L'appel du sang.
C'est ce qu'ils cherchent.
Laisse couler l'hémoglobine, la pureté vermeille du sang d'un autre qui éclabousse le sol. D'un claquement de langue, Vulpina détourne les yeux. Elle ne supporte plus ses images qui se superposent à d'autres. D'un boxeur aux traits larmoyants, au visage sombre et fermé, comme jamais encore elle ne l'avait vu.
Le soleil couchant miroite ses rayons mourants sur les restes des vitraux, faisant éclore au sol des rosaces irréelles. Un triste sourire s'échappe des lèvres de la jolie rousse. Comment diable la beauté du monde peut-elle encore subsister dans ce monde brutal et violent ?
Un craquement de phalanges lui fait tourner la tête, alors que le ring tremble plus fortement cette fois.
Mais les deux lourdauds malgré leur masse conséquente n'ont rien à voir avec cet événement soudain.
Une explosion.
Forte, sourde, mouvante.
Les murs s'effritent faisant lever les yeux de la poupée vers le plafond. Poussière âcre, une toux violente lui échappe, alors qu'une seconde secousse lui fait perdre l'équilibre, la poussant violemment contre un mur, sonnée.
Et enfin une troisième.
Coup de grâce.
Les ricochets de pierre lui dégoulinent sur le corps, alors que la poussière obstrue la vue du soir tombant. Elle ne discerne que des lions rouges, tout aussi ahurie qu'elle, tout aussi énervée qu'elle.
Qui ose attaquer Camden Church de la sorte ?
Elle divague la pauvre gamine. Elle a le coeur qui tambourine. L'Eglise en délire, elle se laisse porter, mouton affamé, dégainant ses jouets meurtriers, un dans chaque main, les indexs sur la crosse.
Les démons rouges montent à l'échauffant, les yeux brillants d'une lueur meurtrière, pavanant sur le parvis de leur église. Pécheurs de monde à l'orée d'un lieu sacré.
Affamée, prête à dévorer. Qui que ce soit, pas d'quartiers.
Parce que le sang appelle le sang.
Et que Vulpina ne déroge pas à la règle.
Plus maintenant.
Sous le soleil mourant, elle a la chaire à vif, l'estomac creux et le coeur brûlé. Sous le soleil mourant, elle aussi veut faire éclabousser le sang.

 
© LOYALS.
Heathcliff Dwight
Heathcliff Dwight
EIVIND
<b>bavardages</b> 2131 <b>présence</b> PRÉSENT(E)
AVATAR : CHARLIE HUNNAM.
CREDITS : © HEDGEKEY (AVATAR), BLACK MADNESS, PARKER & TUMBLR (GIFS).
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ALIGNEMENT : PASSIF.


MessageSujet: Re: LE SANG APPELLE LE SANG   LE SANG APPELLE LE SANG EmptyMer 27 Avr - 16:55
Les yeux du garde du corps étaient fixés sur le ring de boxe où deux hommes s'affrontaient. Son sourire s'agrandissait au fur et à mesure que les os craquaient, que le sang coulait. Comme toujours, sa mitraillette était à ses côtés. Pour une raison qui échappait à tout le monde, elle ne le quittait plus. Personne ne pouvait le voir sans elle. Eivind se demandait parfois pourquoi il ne lui donnait pas de nom puisqu'au fond, il la considérait comme un être vivant. Oui, il était fou. Cette folie ressortait de plus en plus et, évidemment, tout le monde le remarquait mais ne lui disait quoique ce soit. Personne n'osait, surtout. La seule raison pour laquelle il ne l'avait pas nommé était qu'il ne savait pas comment l'appeler. Sa langue passa sur sa lèvre inférieure alors qu'il regardait plus attentivement le combat. C'était un spectacle pour lui. Pour les autres. Plus le sang coulait et tachait le ring, plus les CAHO étaient heureux. Puis, rapidement, les murs se mirent à trembler. Eivind fronça les sourcils sans vraiment se préoccuper de ce qui venait de se passer. Une autre. Il se retrouva au sol en un moins de deux. Les voix commençaient à s'élever et les esprits commençaient à assimiler. A comprendre que ce n'était pas normal. Qu'ils étaient attaqués. La panique ne vint qu'à la troisième. La tête du garde du corps frappa le sol dans un bruit sourd. Il se releva avec difficulté, sonné. Une toux violente le prit alors que la poussière se multipliait autour de sa silhouette. Des pierres tombaient des murs, du plafond. Comme si ce n'était pas assez, une roche aussi grande que sa main lui tomba sur l'épaule et le fit retomber au sol. Dans un grognement de rage et de douleur, Eivind se leva une nouvelle fois et suivit les membres de sa team malgré le mal qui lui tirait l'épaule. Des cris de rage se firent entendre dans l'assemblée. Les hommes et les femmes prirent les armes. L'ennemi était à leur porte et ils comptaient bien le faire payer. Sa mitraillette à la main, le garde du corps la tint fortement, prêt à attirer au moindre mouvement extérieur. Le temps était venu. De tuer. De massacrer. D'exterminer. Et, le CAHO, il n'attendait que ça. Il ne voulait que ça. Le sang appellait le sang et devant cette église, il allait en faire couler.
Joseph-Isaac Pimkins
Joseph-Isaac Pimkins
CERBERUS
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CREDITS : avatar © swan
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MessageSujet: Re: LE SANG APPELLE LE SANG   LE SANG APPELLE LE SANG EmptyMer 27 Avr - 20:07

you know, it may be a game
oh, but i won't play to lose

Un calme relatif berce les rouges au sein du temple sacré qu'ils avaient élu pour domicile. Ironiquement, les blasphémateurs avaient fait d'un lieu de culte leur refuge comme des exilés quémandant désespérément le droit d'asile aux portes divinement ornées d'une cathédrale. Mais le ton monocorde des quelques palabres latines murmurées par l'archidiacre et les déferlements de sanglots des priants venus expier leurs fautes qui résonnaient habituellement en écho entre les parois de chaque église avaient laissé place aux incessants fracas de quelques phalanges venues embrasser férocement quelques arcades, aux sifflements agacés de quelques lames, aux exclamations d'encouragement de quelques voix et aux grondements sourds de quelques estomacs. Le soleil capricieux se couchait tendrement, s'apprêtant à inonder de sa lumière fictive des recoins encore inexplorés de la map indéniablement moins ronde que la planète bleue, sans doute, et personne ne savait réellement s'il s'en allait, seul, explorer d'autres horizons ou s'il se dématérialisait, à la fin de sa course, en une flopée de pixels à l'instar leurs corps respectifs, plongeant l'intégralité de l'univers dans l'hostile et dangereuse obscurité de ses nuits, pour renaître progressivement au petit matin. Discutant de tout et de rien avec ses pairs, le chien des enfers rouges, comme beaucoup de soldats au crépuscule, s'en revenait de mission, le corps criblé d'hématomes et les mains souillée par le sang, lorsqu'un grondement menaçant lui défend d'achever une phrase qu'il ne terminera jamais. Les yeux rivés sur le plafond tremblant de l'église, inquiet pour ne connaître que trop bien ce bruit qui n'était exquis que chez les autres, il s'interrompt et tend l'oreille.

T'as vu un fantôme, sac à puces ?

D'un geste, le chien des enfers fait taire son camarade, ses deux immenses perles d'azur roulant dans leurs orbites, alertes, méfiantes, affolées. Les mâchoire déjà crispées, il courbe l'échine comme un chat sauvage, sent un frisson parcourir chaque parcelle de sa peau et, parce qu'une secousse ne vient jamais seule, il pose un genoux à terre pour s'accroupir sagement, se recroqueville, se fait tout petit avant que ne tonne une seconde fois la colère de l'ennemi, plus puissante, plus violente, plus redoutable encore que la première. Vainement, il protège son visage d'un bras inutile lorsque des parois de l'église vétuste se détachent quelques morceaux déjà fragiles. Mais si près du sol, bien qu'il conserve l'équilibre lorsque d'autres la perdent, la poussière soulevée par les tremblements orageux du lieu sacré encombre ses voies respiratoires, brûle ses yeux, et son inconfortable position malmène ses articulations rouillées par les années. Poussé à se relever par la douleur lancinant ses genoux et par la poussière rougissant ses yeux, le terroriste ne parvient à anticiper la troisième secousse qui le désarçonne violemment, éclatant ses rotules contre la pierre qui pavait le sol de l'église souillée par les pas des diables rouges. Le grognement de douleur du monstre CAHO s'étouffe bien vite sous le joug d'une incontrôlable toux sèche tandis qu'il crache ses poumons déjà considérablement saccagés par son abusive consommation de tabac et autres substances bien moins légales.

Lui amputant sans remord la moindre once de répit, des mains se referment avec ferveur autour de ses bras, le remettent sur pieds d'un geste sec et, sans douceur, l'entraînent vers la sortie du bâtiment. Noyée par la foule, la bête des enfers rouges se laisse porter par l'indignation de ses camarades, les oreilles sifflantes, presque sourdes, imperméables à l'infernal brouhaha rouge qui agresse ses tympans. Ses doigts se referment sur la crosse du revolver qu'il s'apprêtait à dégainer avant que des âmes solidaires ne confient à ses bras meurtriers une arme bien plus conséquente. Soulevé par la véhémence, la ferveur et la rage de ses pairs indignés face à l'insolent affront hypothétiquement vert ou bleu, dans sa cage thoracique tambourine son cœur d'enfant et dans sa boîte crânienne résonnent encore les paroles d'une mère. Cours, mon garçon, jusqu'à ce que ton corps s'écroule, jusqu'à ce que ton souffle s'épuise. Sois homme d'esprit mais jamais ne néglige les actes au profit de la parole, saches manier aussi bien les arts oratoires que les arts guerriers afin d'être capable de défendre avec autant d'efficacité le spirituel et le concret. Venge tes pères, épaule tes frères et protège tes fils, plie-toi à tes devoirs et tiens tes responsabilités sans jamais fléchir.
Mais par dessus tout, défends ton honneur à en crever, mon fils.

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MessageSujet: Re: LE SANG APPELLE LE SANG   LE SANG APPELLE LE SANG EmptyJeu 28 Avr - 15:55


❝Le sang appelle le sang❞
Tu entendais les bruits d'une baston au loin que tu écoutais d'une oreille distraite alors que tu étais allongée sur un banc, essayant de fermer les yeux pendant quelques minutes. En temps normal, même en étant extrêmement fatiguée, tu serais allée assister au spectacle, mais cette fois-ci, tu avais besoin de te reposer. Tu entendais des gens passer en coup de vent à côté de toi, accourant vers le ring de boxe, vers l'action du moment. Ça te rongeait. La curiosité se faisait sentir. Tu voulais savoir qui était en train de se battre. « Eh ! C'est qui sur le ring ? » Tu l'avais crié de toutes tes forces, espérant une réponse sans que tu n'ai besoin de te lever de ton lit de fortune. Mais lorsque ce ne fut que les cris lointains de tes comparses qui te répondirent, tu soupiras fortement avant de te lever, telle une vieille de 80 ans.

Tu te mis sur tes pieds et avanças de quelques pas à contre-coeur lorsque le sol trembla légèrement sous ceux-ci, te ramenant immédiatement vers le banc pour t'y assoir. Tu attendis quelques secondes, sur tes gardes. Est-ce que ça allait recommencer ? Tu attendis. Toujours rien. Tu te relevas, cette fois-ci, bien déterminée à te rendre jusqu'au ring lorsque le sol trembla de plus belle, accompagné d'une explosion assourdissante. Puis une autre. La plafond commença à craquer au dessus de toi, faisant tomber de la poussière de béton, telle de la neige en hiver. Tu entendis les cris de tes coéquipiers. Quelques cris de peur perdus sous ceux d'une rage bouillonante. Les cheveux clairsemés de blanc, tu te mis à courir, en direction de la sortie arrière de votre Q.G. Attrapant une arme à feu qui se trouvait par terre au passage, te foutant bien à qui elle pouvait appartenir, tu sortis à l'extérieur, prête à découvrir qui avait osé attaquer votre Q.G de la sorte.


© Pando
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MessageSujet: Re: LE SANG APPELLE LE SANG   LE SANG APPELLE LE SANG EmptyJeu 28 Avr - 19:52
LE SANG APPELLE LE SANG M7spn1fd  LE SANG APPELLE LE SANG HryWa8K6  LE SANG APPELLE LE SANG WHjMDAtb
Le silence a dit adieu, ne peut plus dire à dieu. Il s'essouffle, tente vainement de gaspiller ses dernières heures, le dernier souffle en claquant sur les vitraux à moitié brisés de l'église. Mais l'église a péché, elle a laissé entrer les fous, et depuis, dieu s'est tu, en même temps que le silence. Ils ont fait leurs valises, ont laissé les bancs pourrir, les tables se briser sous les coups de poing, les coups de rage, sous l'amour du feu et du sang. Parce qu'elle est à feu, elle est à sang désormais la belle bâtisse, dépossédée de son âme, possédée par les flammes. À mesure que les jours passent, les CAHO ne regardent pas la messe, plutôt les combats sur le ring de boxe, et entre les murs s'élèvent les cris et les ricanements des Enfers. Les belles paroles divines, jetées, déchiquetées, remplacées par les insultes, les mots durs, violents. Adossée contre l'une des colonnes, Hannibal se lèche les babines, affamée mais habituée aux cris de son ventre, à ceux des autres joueurs. Mais il n'y a pas que leur sang qui coule ; l'église elle-même se met à couler, et ses larmes sanglantes remplissent les pièces, les pierres s'écroulent, les vitraux se brisent. Elle se précipite dehors, croise le regard de Dagger. Et elle n'est plus que rage, que colère. Que chaos. « Je vais la tuer. » Mais elle n'était pas seule. Certains étaient morts sur les pièges CAHO, d'autres allaient mourir sous les coups. Le ciel allait pleurer, et ses larmes seraient plus pourpres que jamais.
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MessageSujet: Re: LE SANG APPELLE LE SANG   LE SANG APPELLE LE SANG EmptyJeu 28 Avr - 20:11
Il était un fantôme parmi son équipe, une ombre qui épousait les ombres ; lorsque Braith avait décidé, têtu, de n’pas activement se mêler aux bonnes vieilles guerres de sa team, Scipio restait froidement distant. Ses yeux noirs pourtant, de temps en temps, venaient darder le décor désormais familier à sa mémoire – l’architecture de l’endroit lui importait peu, et les ténèbres et la froideur des pierres semblaient galvaniser les volontés guerrières des CAHO. Le Marsden en riait parfois, un rictus moqueur caressant ses lippes alors qu’il s’interrogeait sur c’que ça voulait bien dire sur la nature humaine, le fait qu’y’ait déjà dans ce jeu, qui soient aussi assoiffés d’une violence impétueuses, alors même qu’au-delà du virtuel, ils étaient censés être humains. Sensibles. Attentifs. Plein de compassion. Et tout ce blabla d’âme et de conscience auxquelles il n’avait jamais été confronté lui – il savait qu’l’humanité craignait, et dans le méandre du Jeu, il appartenait à ceux qui se sustentaient avidement des désastres créés par la désillusion.
Mais déjà, au-delà de tout c’qui l’entourait, par-delà le banc, sur lequel il était à moitié avachi, coudes sur les genoux, les yeux noirs du Marsden appelaient l’extérieur salvateur ; il s’enfuyait plus souvent qu’il ne daignait rester ici, entre les murs du QG de sa team, à se lier avec les individus qui la composaient d’une façon ou d’une autre. Y’en avait d’autres, des loups solitaires qui n’égaraient que des œillades indifférentes vers le ring d’entrainement, où l’attention de beaucoup était concentrée. Le duel avait rapidement lassé le brun, guère galvanisé par la foule et les éclats de voix ; tout fantôme qu’il était, il aspirait plus au silence froid de la solitude au brouhaha créé par tout un groupe d’individus. Le répit, d’toute manière, n’était ici-bas qu’une illusion ; ils le savaient, les CAHO, toujours si près de leurs armes, toujours les sens aux aguets, appâtés par le sang d’un monde qui n’cessait jamais d’être hostile. Scipio avait tout juste fini d’assembler l’arme qu’il avait démontée juste pour s’occuper les doigts, rendu plus habile par l’habitude, alors que ça permettait au moins d’occuper son esprit et ses mains tout à la fois ; il en aurait besoin, de son précieux flingue, alors il avait mis un soin tout particulier à rassembler toutes les minuscules pièces, dans un puzzle soigneux duquel dépendrait sa vie. Une d’elles, du moins. A la charnière entre ses pensées égarées et la réalité, le sol trembla, les murs frémirent, réveillant des réflexes qui lui firent chercher, comme un animal acculé, l’origine du trouble qui venait d’insidieusement tendre l’air. La deuxième onde de choc le surprit autant que la première, alors qu’il se retrouvait poussé sur le sol de pierre, bénissant ses muscles tendus d’avoir absorbé la chute. Dans ses poumons glissa un nuage de poussière, qui lui racla la gorge et mit à sac toute la marche de son esprit – celle-là même qui avait été si logique et paisible quelques poignées de secondes plus tôt. Au moins, il était encore au sol à la troisième explosion, usant de ses bras pour se protéger la tête, peu désireux de crever écrasé par une roche ou d’une quelconque manière aussi stupide.

Et l’instinct de survie gouvernait tout le reste, en un chant de guerre matérialisé par les cris et les manifestations des CAHO, qui demeuraient fermement inébranlables malgré les attaques. Son arme, Scipio l’avait étroitement serrée entre ses doigts lorsque tout avait commencé à dégénérer ; il l’avait encore, au moment de rouler pour se relever, ses jambes tremblant dans un cocktail d’émotions qui n’avait rien à voir avec de la peur. C’était l’contraire, l’hostilité qui bouillonnait dans chaque particule d’air avec la poussière, était son moteur, et en suivant les silhouettes qui se dessinaient ici et là, il trouva l’air extérieur, exultant alors qu’il avalait enfin un air salvateur, et pourtant baigné d’odeurs âcres. Il avait cette allure guerrière similaire à tous les autres, sa team, avec laquelle il n’avait eu que peu d’occasions de créer un quelconque lien ; pour l’heure, ça n’semblait pas importer, ils survivaient ensemble et ils étaient tous mus par la même énergie, l’arme au poing, les yeux attentifs, la rage au ventre, à qui avait osé les défier.

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