Quinn Mary Saddler est une fille unique, Sans Père Fixe, obligée de grandir trop vite dans un monde trop grand et trop lumineux. Elle est de ces adultes qui ont gardé leur part d’enfant, pas la naïve, mais la chieuse. (▽) Quinn, Quinny, Quinncy, Smartass, la gamine, la naine, l’emmerdeuse. Elle a des autant de surnoms qui lui collent à la peau qu’il y a d’étoiles dans le ciel. La plupart du temps, elle les subit, d’autres fois elle se les approprie. La cinglée de la clef à molette, c’est presque un titre honorifique. (▽) Lorsqu’elle bricole, Quinn se gave de musique électro, de rock alternatif, tout ce qui fait vibrer son âme et rythme les battements de son cœur. S’imaginer vivre sans musique est aussi horrifiant que de se découvrir, un beau jour, amputée des deux mains. Elle dépérirait, c’est certain. (▽) Coincée dans un appartement dans le North Side, elle se saigne souvent aux quatre veines pour maintenir son choix de vie. Pourtant, cela lui plaît. Au début, elle s’était terrée dans un studio miteux, maintenant elle peut presque voir le ciel de son garage rénové en habitation avec mezzanine. C'est ironique. Elle le voit, le ciel, elle a un toit fenêtré. (▽) Elle vit dans un bordel permanent, un chaos délicieusement ordonné qui n’a de sens que pour elle. Étrangement, elle discerne dans cet amalgame de trucs et de bidules un schéma et hurle sur ceux qui fourrent leurs mains partout. Gardez vos mains dans vos poches ou elle n’hésitera pas à utiliser des menottes – et le premier qui demande d’où elles viennent aura droit à un traitement spécial. (▽) Autonome et férocement indépendante, Quinny vit sa vie comme elle l’entend. Elle boit parfois un peu trop, consomme occasionnellement des substances, elle oublie souvent de remplir le frigo et en-dehors des jours de boulot, possède un rythme de vie désastreux. Mais c’est elle qui décide, et ça suffit à faire son bonheur. (▽) Elle paraît un peu blasée, désenchantée par la vie. Elle use et abuse des sarcasmes, se pare de nonchalance, elle veut toujours avoir le dernier mot. Elle est agaçante, amusante, étonnante. Mais elle peut franchement vous taper sur le système. Et lorsqu’elle est d’humeur, elle peut également faire preuve de tendresse. Néanmoins, la plupart du temps, vous aurez davantage affaire à son côté enjôleur qu’à son épaule compatissante. Elle préfère surprendre, choquer, plutôt que de s’adoucir et paraître faible. Fierté mal placée ou problèmes de confiance en soi bien dissimulés, à vous de choisir. (▽) Elle semble n’être heureuse que les mains pourries par le cambouis, et c’est sûrement le cas. Quinn ne résiste jamais à un défi, elle est également très manuelle, ce qui explique qu’elle se trouve aujourd’hui dans ce garage où le patron a pensé que prendre une jolie minette allait lui rameuter plus de clients. Sauf qu’elle, elle sait se démerder avec un moteur et ça, il l’avait pas spécialement prévu. Mais vu qu’il ne semble pas admettre qu’il a eu tort, elle se fait de l’argent en plus sur son dos en acceptant de faire des modifications sur les véhicules qu’elle retape – et parfois dans d’autres domaines, pourvu que la somme soit rondelette. Ses extras lui permettent d’avoir un train de vie un peu plus développé qu’une simple mécanicienne, cependant ils sont erratiques et elle ne peut entièrement se reposer dessus. Qui plus est, la plupart de ses petits boulots sont illégaux. (▽) Adolescente, elle avait facilement les mains dans les poches des autres. Sa tendance à la kleptomanie s’est dissipée avec les années, néanmoins elle doit parfois composer avec envies soudaines et irréfléchies. Un portefeuille rouge, un porte-clefs original, … Elle a une boîte de collections sous son lit. Oui, c’est grave à ce point. Non, elle ne veut pas en parler. Elle considère ça plus amusant que dangereux, puisqu’elle ne vole jamais des articles onéreux. (▽) Un fait étrange avec Quinn, c’est qu’elle possède une patience fluctuante. Tantôt d’un calme olympien, tantôt au bord de la crise de nerfs, elle peut supporter quelqu’un pendant une journée entière sans perdre son sourire de diablesse, et le jour d’après lui hurler dessus au bout de quelques minutes du même traitement. Elle a toujours eu énormément de mal à composer avec ses émotions puissantes et envahissantes, alors depuis l’âge de vingt-et-un, elle fait du krav maga en plus de ses séances de sport quotidiennes qui l’aident à se dépenser. Elle n’a jamais utilisé ses aptitudes pour se défendre jusque-là. Pas dans la vie réelle en tout cas. (▽) Concernant les lois qui se multiplient au sujet du Darwin's Game et l'effervescence autour du sujet, elle se fait très discrète. Ce n'est pas le moment de clamer haut et fort son apppartenance aux joueurs emprisonnés. Elle est heureuse que son tatouage se trouve sur sa poitrine, juste sur le cœur, car il ne peut la trahir bêtement. (▽) Infos en vrac : Q. a quitté Londres pour Chicago, vaine tentative à peine dissimulée de renouer avec un paternel absent. Q. est d'une maturité désespérante parfois, et son sérieux peut la rendre antipathique. Q. n'appelle pas son père, "papa", mais Markus. Q. est à tendance insomniaque, elle a souvent de larges cernes sous les yeux, mais elle déborde toujours d’énergie. Q. a les insectes en horreur, surtout lorsqu’ils surgissent d’endroits inhabituels – genre son évier de cuisine, d’entre les draps de son lit, de sa chaussure. Q. a une connaissance modérée des armes à feu, plus dans le sens « comment ça se démonte et ça fonctionne » que la mise en situation réelle. Q. est plus une personne à chiens qu’à chats. Q. porte souvent un blouson matelassé en cuir rouge. Q. est ambidextre. Q. danse comme le sent. Q. cuisine pour elle-même depuis l’âge de dix ans. Q. déteste les comédies romantiques et se marre devant les films gores, mais elle reste silencieuse et attentive devant les films d’horreur. Q. est une passionnée, elle vit pleinement, elle goûte à tout, elle fait des expériences. Q. ne veut pas mourir.