QUÊTE : LENDEMAINS DIFFICILES

quête : lendemains difficiles

post pnj

- kilmeny monroe
- hendrick winchester

Vous vous réveillez à moitié nu(e) dans une pièce inconnue. Vous avez l'impression que votre tête va exploser, et plus loin repose l'un de vos coéquipier(e). Vous n'avez aucun souvenir de ce qu'il s'est passé depuis la veille. Votre dernier souvenir remonte à la fête commencée chez les ATOM, après c'est le trou noir. Kilmeny se rend compte qu'elle est menottée au chauffage, alors que le corps d'Hendrick est couvert de traces rouges impossibles à identifier. Toutes leurs affaires importantes ont disparu en même temps que certains de leurs vêtements et leurs souvenirs.

OBJECTIF(S) : tentez de retrouver vos vêtements, armes et équipements dans l'immeuble en ruine de neuf étages, et si possible, amusez-vous à reconstruire le parcours de vos péripéties en retrouvant peu à peu vos souvenirs. lancez deux fois le pnj "LEVEL DESIGN", car l'immeuble est très très vétuste et risque de mal supporter vos déplacements.
JOUEURS : 2 joueurs.
RÉCOMPENSE(S) : 30 écus/joueurs + 10 écus/team si vous rentrez au Q.G en vie.

Se réveillant, Phoenix grommelle. Elle n'aime pas se type de réveil. Réveil qui lui fait bien comprendre qu'elle a vraiment exagéré la veille. Elle veut se lever mais bouge à peine. Elle sent une résistance et entend quelque chose tinter doucement. Elle est menottée. C'est avec stupeur qu'elle le découvre, ne comprenant pas comment cela a pu arriver, elle lâcha un juron. Elle cherche, elle fouille dans son esprit. Rien, elle n'a aucun souvenir. Elle a juste un énorme mal de tête, et se sent mal en général. Elle a probablement trop bu se dit-elle. Vraiment trop bu pour finir attachée de cette manière au chauffage. Elle a froid. Une grande partie de ses vêtements sont manquants. Étrangement, elle a toujours ses chaussettes alors que ses pieds sont le plus souvent possible nus. Elle aurait peut-être dû s'en rendre compte avant, mais elle n'est pas vite en ce moment. Elle est trop éberluée par tout pour réussir à bien réfléchir, sans oublier le fait que cligner des yeux lui fait mal. Qu'est-ce qui est arrivé ? C'est une bonne question. Elle va y répondre lorsqu'elle va être au chaud, habillée, avec un café. Elle regarde autour d'elle afin de voir si elle ne reconnaît pas l'endroit ou s'il n'y a pas une clé à portée de mains. Elle peut toujours rêver sur ce dernier point.

Elle n'est pas seule. Il y a un homme, de dos, un peu plus loin, pas vraiment plus habillé qu'elle. Il est blessé ? C'est ce que laisse supposé les traces rouges qu'il y a sur lui. — Hey ! dit-elle, trop fort pour ses oreilles et sa tête. Elle espère qu'il n'est pas mort et se rappelle qu'elle est dans le jeu, et que les corps ici se transformaient en pixels. Il est donc endormi ou bien évanoui, mais blessé. À moins que quelqu'un n'aille décidé de lui mettre du rouge à lèvres ou du vernis à ongle sur le corps. Ou bien c'est autre chose. Elle ne peut pas dire et elle ne peut pas s'approcher plus. Il n'y a rien de confortable dans cette situation, ni de pratique. Elle jure une nouvelle fois.

Frankenstein ∞ Phoenix

I hate those mornings when I wake up having forgotten everything, as if yesterday was the day we had put me my first diaper.

Sa tête ne va pas tarder à exploser, un peu comme un grain de maïs qui ne va pas tarder à embrasser sa destinée de pop-corn sous l'impulsion d'une chaleur ardente. Et Frankenstein sait très ce qui l'attend quand il rouvrira les yeux. Ils vont être dévoré par des corbeaux invisibles, un peu comme Homer Simpson quand il a trop taquiné ces volatiles funestes. Il regarde trop la télé. Les lèvres pincées, il se décide finalement à ouvrir les yeux et son regard rencontre un mur en plâtre fissuré. Il n'ose pas bouger d'un muscle en se rendant compte que c'était déjà trop pour son crâne. La dernière fois qu'il s'est réveillé sans se souvenir de quoique ce soit, le bad trip a vraiment été des plus désagréable. Et excessivement douloureux pour la totalité de son corps. Sans parler des conneries qu'il avait vraisemblablement accumulé. Et aux vues des sensations un peu étrange sur la surface de sa peau, il préfère ne pas imaginer ce qu'il a encore fait. Il plissa les yeux pour adoucir la violence de la lumière du jour qui lui sautait en pleine, tronche, littéralement. Pour paraphraser l'une de ses connaissances, il doit avoir les yeux en couilles de loup et dans sa tête, c'est encore pour les marteaux, scie sauteuse et autres joyeux instruments de torture pour un réveil tout en douceur. C'est un mouvement brutal et réactif qui le sort de sa torpeur lorsqu'il perçoit une voit féminine dans son dos. Il se retourne brusquement et ses yeux trouvent une femme blonde qui lui fait rapidement réaliser, aux vues de sa tenue légère, qu'il est dans une sacré bouse. Son visage lui est familier est il se rappelle soudainement que c'est une ATOM. Il se redresse brusquement, un peu trop pour son corps endoloris. Il grogne dans sa barbe en se rapprochant de la fille. Il s'aperçoit bien vite qu'elle est menottée et il hausse un sourcil. Il comprend aussi qu'ils se trouvent dans le jeu, vu qu'il est bien plus calme qu'en temps normal. Il se réveille dans la peau de Frankenstein avec la gueule de bois ou un truc qui y ressemble. Et bon sang, il était quasiment à poil. Il regarde les menottes qui emprisonnaient les mouvements de sa collègue et cherche de quoi la libérer dans la pièce. Il ne sait pas où ils sont mais rapidement, il dégote de quoi bidouiller la serrure. Il la libère et se redresse pour la regarder dans les yeux.

▬ Je sais que c'est pas une question qu'on devrait poser mais t'as une idée de la raison pour laquelle t'étais menottée à un radiateur ?

code by Silver Lungs

Le corps de l'autre se retourne un instant plus tard, révélant Frankenstein. Phoenix espérait qu'il y ait un flash lorsqu'elle verrait l'autre, tel un élément déclencheur. Il n'y en pas, point de flash lui révélant tout sur ce qui était arrivé. Il se lève, va vers elle et ne semble pas plus comprendre pourquoi le chauffage lui semble être si attaché. Un instant plus tard, avec l'aide d'un bidule, il a ouvert ses menottes. Elle n'aurait pas été capable de faire ça, à moins d'être patient. Elle n'a jamais eu l'occasion de tester ce côté d'elle. — Merci. lui faisant un petit sourire, n'osant pas en faire un plus gros : elle a l'impression que son visage va craquer si elle le force trop (ce qui est un comble puisqu'elle est quelqu'un d'assez expressif). Elle passe sa main autour d'un poignet, fait de même avec l'autre, les frottant. Celui qui l'avait attaché là n'y avait pas été de main morte. Une question est posée, et ça élimine encore une option pour savoir ce qui est arrivé. — Je comptais sur toi pour me le dire. répondit-elle, ne sachant pas si elle doit rire ou pleurer qu'il ne le sache pas aussi.

Elle se lève, a mal un peu partout, mais au moins, elle peut bouger. — T'as pas trop mal ? À cause des marques rouges qu'il a partout. Il n'est pas en train de se tordre de douleur par terre, alors ça devait être passable. — Tu te souviens de quelque chose ? tente-t-elle, quelques secondes plus tard. Il ne lui aurait pas demandé pourquoi elle était menottée, sauf qu'un détail d'avant pouvait toujours aider un peu. Elle a froid, elle espère retrouver ses vêtements rapidement. Sa seule solution est de croiser ses bras tout en regardant la pièce où ils sont afin d'essayer de trouver des indices. Tout semble être très vieux et elle donnerait n'importe quoi contre de l'acétaminophène. À part trouver que la pièce aurait besoin de bon coup de pinceau, de marteau, de scie, avec des planches... et engager quelqu'un d'autre qu'elle. Elle n'en sait pas assez pour réussir à rénover le tout. Les bases cela allait, mais de là à être capable de faire une pièce par elle-même.

Elle va à l'une des fenêtres. Ils sont plutôt haut et elle ne voit rien traîner sur le rebord d'une fenêtre. — Il y a peut-être autre chose dans les étages du bas. Il faut l'espérer, car bien qu'elle nage régulièrement, et donc se met en maillot, se montrer dévêtue de cette manière, ce n'est pas trop son truc, jeu ou pas jeu.