DANTE • il est l'heure de la chasse !

L'heure de la Chasse

je dessinais sur mon cahier spécial darwin game les différents types d'animaux que j'avais rencontré durant mes précédentes chasses. il était temps pour moi de me connecter. je levais le regard vers l'écran de mon ordinateur puis cliqua sur "connexion". le monde se dématérialisait alors qu'un autre apparaissait. désormais dans le personnage de zelda, il était temps pour moi d'aller chasser pour les réserves de gaia. arrivant directement dans l'usine, je m'équipais de mes affaires que j'avais mis dans une sorte de coffre en ferraille rouillée. il y avait toujours des risques de vols, j'en étais consciente, mais je faisais confiance en ma team. je changeais la cachette chaque jours, et quelques fois je mettais mes affaires avec les joueurs de confiances. je mis mon armure en cuir souple, puis saisit mon sabre, mon arc et mes flèches. en traversant le bâtiment, je pus croiser quelques personnes, des amis, des nouveaux, mais aussi la chef que je saluais d'un signe de tête. je me rendais dans la forêt. la première fois que j'étais tombée sur un gibier, j'avais fui. il fallait dire que leur aspect étaient vraiment anormal. on ne croisait pas une biche à deux tête de la taille d'un éléphanteau à tout les coins de rues. silencieuse, dans les herbes, puis montant sur es arbres, je mis plusieurs heures à trouver une proie. perchée sur ma branche, je saisie mon arc puis décocha une flèche qui se planta dans le cou de l'animal. je descendis rapidement, dégainais mon sabre et plongea sa lame au niveau du coeur du gibier, afin qu'il ne souffre pas. j'attendais même que ses yeux deviennent vitreux et que son souffle s'arrête avant de le déplacer. caressant ce qui était censé être une tête. je murmurais alors une promesse. que sa dépouille ne serait pas laissée là mais que son cœur rejoindrait la forêt. par la suite, je sortis une petite lame et lacerait ma main d'une profonde coupure. serrant le poing, le sang coulait sur la terre. quand je prenais, je donnais. une fois le sang coagulé, j'entendis un léger bruit de branche. par intuition, je me retournais rapidement en essayant de trouver une ombre. quelqu'un était présent, et ce n'était pas un animal...

(c) fiche:WILD BIRD, flowers texture: mirandah & gifs:

Il est l'heure de la chasse

Il l'observe depuis quelques minutes. Le respect avec lequel elle accueille la mort de l'animal le pousse à rester là, à la regarder. Il ne prétend pas ne pas respecter une dépouille mais il ne verse jamais son sang. Il fait de son mieux pour ne pas perdre son sang, finalement, mais ce n'est pas facile, et on ne va tout de même pas lui reprocher de faire ce qu'elle peut, non ? Mais c'est délicat, et c'est sans doute ce qu'il y a de plus difficile à accepter, avec tout ça. Un soupir s'échappe de ses lèvres, une grimace se dessine sur son visage. Il ne sait pas vraiment quoi penser à propos de ce qui peut bine se passer devant son visage. Il ne se sent pas forcément très à l'aise avec cette histoire, et cela n'a rien de vraiment plaisant. C'est une lourde prise de tête, finalement. Mais il ne se voit pas perdre son sang pour un animal non plus. Mais il fait de son mieux pour ne pas leurs faire de mal, c'est la seule chose qui compte, non ? Dans un sens, du moins, mais ce n'est pas facile, ça. Et c'est justement ce qui lui fait peur, finalement. Il ne se sent pas bien, mais il ne comprend pas, et il n'a pas envie de comprendre. C'est bizarre hein ? Enfin… Bref. Il s'avance, finalement, de toute façon, il a marché sur une branche et a fait du bruit. Elle a levé les yeux et il ne veut pas jouer les voyeurs. Pas le bon plan pour plus ou moins jouer les gentils. Il ne veut pas non plus passer pour le faible de services hein, mais quand même. « Désolé. Disons que ça fait un moment que je n'ai pas eu l'occasion de voir quelqu'un respecter un animal, comme ça. Tu le fais à chaque fois ? ». Il soupire doucement, se demande si l'approche est bonne. Il sourit, oui, ça collera mieux. Il a envie de jouer un jeu, il a envie de faire le malin et on ne va tout de même pas le lui reprocher, non ? Enfin… Est-il vraiment question de faire le malin ? Non, pas vraiment, lui, il veut surtout jouer les gentils alors qu'il n'en est absolument pas un. Peut-on vraiment le lui reprocher ? Non, il n'en croit absolument rien. Et s'il s'amuse, il suppose qu'il a le droit de faire ce qu'il veut, on ne peut pas le lui reprocher, non ? Alors il continue de sourire, même si derrière, il se dit qu'il n'a pas vraiment besoin de parler. Non mais c'est vrai hein, pourquoi lui faire la causette ? C'est franchement débile et il a mieux à faire. S'il veut bavarder avec une fille, il peut le faire sur un site de rencontre, par exemple. Mais une nouvelle fois, il se met à dire n'importe quoi. « Moi c'est Dante, au fait. Nous sommes de la même équipe, si je ne me trompe pas ». Il va même jusqu'à tendre la main pour serrer la sienne en signe de salutation. Est-ce vraiment si incroyable ? Du tout.

L'heure de la Chasse

le respect que nous avions envers les animaux était important pour notre sécurité. J'étais même persuadée que si nous faisions une chasse avec une telle communion avec la nature, cette dernière nous aiderais, dans un certain point de vue, à survivre. Après tout, comme une mère, elle nous nourrissait et nous cachait. Les autres équipes n'étaient pas à l'aise ici, peur de rencontrer un animal dangereux. Peut-être par simple connaissance, les gaia étaient rarement attaqués par les animaux dangereux. Et j'avais la naïveté de penser que si je respectais ce que notre mère nous donnait, elle continuerait à nous protéger. C'était une pensée stupide pour les autres mais importante pour moi. Les hommes détruisaient ce qu'ils construisaient sans raisons. Avec haine et luxure, ils ne pensaient qu'à leurs petits conforts. Je me sentais vraiment bien avec les gaia, certains étaient étranges, d'autres auraient dut faire partie d'une autre équipe, mais la plupart était ma nouvelle famille. L'ombre retirait sa cape noire pour se laisser apercevoir.

« Désolé. Disons que ça fait un moment que je n'ai pas eu l'occasion de voir quelqu'un respecter un animal, comme ça. Tu le fais à chaque fois ? »
- Ils sont différents de nous. Ils ne sont pas faits de paradoxes et d'égoïsme. Alors, je pense qu'il méritent notre respect. Mais peut-être que c'est une raison stupide pour quelqu'un d'autre.

Je n'esquissais aucune émotions, ni contentement, ni joie. Je faisais uniquement confiance en la chef et Night. Les autres, je ne les connaissais pas. Même si je ferais tout pour les défendre, je savais que certains cachaient bien leurs jeux. Je me souvenais de son visage, ainsi je me souvenais de l'avoir vu au festin des gaia.

« Moi c'est Dante, au fait. Nous sommes de la même équipe, si je ne me trompe pas »
- En effet, je t'ai vu au festin des Gaia.

le suivre du regard était chose impossible, il arrivait à se fondre dans le décor même sans le vouloir. je regardais un instant sa main puis haussais un sourcil.

- Zelda.

dis-je simplement sans lui serrer la main. je saisis une corde puis enroulais les pattes de l'animal.

- Ainsi donc, tu m'as suivie juste pour savoir comment je chasse ?

(c) fiche:WILD BIRD, flowers texture: mirandah & gifs:

Il est l'heure de la chasse

Différent oui, et ce n'est certainement pas Oscar qui ira dire le contraire, puisque cela aurait été plus stupide qu'il n'aurait bien voulu l'admettre. Mais après, les animaux sont peut-être différents, ils ne sont pas nombreux, les chasseurs qui en tuent sans la moindre culpabilité. Et le jeune homme ne parle pas uniquement de ce qu'il se passe dans le jeu. En cet instant, il évoque également la moralité de ces braconniers, dans la vraie vie. Dans le jeu, on peut presque dire qu'il ne s'agit pas de véritable animaux et en même temps, ils n'y ont pas le même objectifs que dans la vie. Là, au final, il s'agit de personnes un peu obligées de tuer pour manger, ou pour se réchauffer. Cela change la donne, considérablement. Ils sont tués d'un point de vu utile et non pas pour de l'argent ou pour une simple réussite personnelle. Parce que cela aurait été complètement stupide, finalement. Il ne le sait que trop bien, une nouvelle fois. Et c'est difficile à admettre, bien sûr. « Je crains qu'en effet, ce soit ainsi que les autres le voient. Une idée stupide, une perte de temps sans doute aussi. Mais je ne vois pas les choses comme ça, heureusement ». Il hausse les épaules, prétend ne pas se soucier de ce qu'il pense. Il faut qu'il arrête de se prendre la tête surtout, cela faciliterait bien des choses, finalement. Et ça, il en a vraiment conscience. Une chose à la fois, finalement. Si les gens sont suffisamment stupides pour ne pas prendre les bonnes décisions, il n'y a rien à faire pour que cela s'améliore.

Elle ne se présente pas tout de suite, n'exprime pas grand-chose et se contente de lui dire qu'elle l'a vu au festin de l'équipe. Il hausse les épaules, en même temps, il ne s'y cachait pas et c'est ce qu'il vient de dire, qu'ils sont Gaia tous les deux hein. Et enfin bref, il n'a pas besoin de se prendre la tête parce qu'il sait que ce serait étrange, c'est un fait. Mais il refuse de continuer sur cette voie parce que cela ne l'intéresse pas. Qu'elle ne se présente pas, si elle n'en a pas envie. Après tout, il ne risque pas de s'y intéresser. Quoique, du fait qu'il sache se montrer discret, Oscar sait qu'en Dante, on ne le repère pas forcément, il le vit bien, d'ailleurs, et il ne va certainement pas s'en plaindre parce que cela n'aurait pas de sens, et il refuse d'y réfléchir parce que cela n'aurait pas le moindre intérêt. A quoi bon, hein ? C'est inutile. Et voilà qu'elle se présente, ce qu'il ne trouve pas vraiment évident, mais il ne va certainement pas s'en offusquer. Cela ne sert à rien, finalement. Et c'est la seule chose qui ait vraiment de l'importance, il n'en doute pas. Zelda, cela ne lui dit rien, il ne lui a jamais parlé, faut dire qu'il ne l'a même pas vu au festin. Il ne regardait pas forcément.

La suivre ? Voilà qu'il se met à rire. Elle rêve ou quoi ? La croiser de façon hasardeuse, ce n'est pas pareil. Il ne l'a jamais suivi et il ne s'est jamais intéressé à une stupidité de ce genre. Et c'est justement ce qui lui déplaît, finalement. Il refuse de se prendre la tête mais il a parfaitement conscience du fait que ce n'est pas facile. « Ne rêves pas, à aucun moment je ne t'ai suivi. Je viens de te voir faire, je t'ai juste observé quelques minutes ». Il lève les yeux. Lui a-t-il laissé entendre, ne serait-ce qu'une minute, qu'il l'avait suivi ? Ridicule.