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 QUÊTE : LENDEMAINS DIFFICILES
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MessageSujet: QUÊTE : LENDEMAINS DIFFICILES   QUÊTE : LENDEMAINS DIFFICILES EmptySam 2 Juil - 20:46
quête : lendemains difficiles
post pnj

- edgar owens
- lenny jackson
Vous vous réveillez à moitié nu(e) dans une pièce inconnue. Vous avez l'impression que votre tête va exploser, et plus loin repose l'un de vos coéquipier(e). Vous n'avez aucun souvenir de ce qu'il s'est passé depuis la veille. Votre dernier souvenir remonte à la fête commencée chez les ATOM, après c'est le trou noir. Lenny se rend compte qu'elle est menottée au chauffage, alors que le corps d'Edgar est couvert de traces rouges impossibles à identifier. Toutes leurs affaires importantes ont disparu en même temps que certains de leurs vêtements et leurs souvenirs.  

OBJECTIF(S) : tentez de retrouver vos vêtements, armes et équipements dans l'immeuble en ruine de neuf étages, et si possible, amusez-vous à reconstruire le parcours de vos péripéties en retrouvant peu à peu vos souvenirs. lancez deux fois le pnj "LEVEL DESIGN", car l'immeuble est très très vétuste et risque de mal supporter vos déplacements.
JOUEURS : 2 joueurs.
RÉCOMPENSE(S) : 30 écus/joueurs + 10 écus/team si vous rentrez au Q.G en vie.
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MessageSujet: Re: QUÊTE : LENDEMAINS DIFFICILES   QUÊTE : LENDEMAINS DIFFICILES EmptyLun 4 Juil - 0:24
lendemains difficiles
ororo + xiii
Edgar serra les poings et contracta les mâchoires. Il n'avait jamais été particulièrement sensible et tolérait moyennement bien la douleur, mais il eut l'impression qu'un marteau piqueur lui creusait les parois crâniennes. Il avait froid, mal à divers endroits du corps sans s'expliquer pourquoi, et, reprenant petit à petit connaissance, il se laissa gésir il-ne-savait-où pendant quelques minutes, le temps de reprendre ses esprits malgré la douleur.
Peu sûr de s'il était dans la réalité ou le jeu, il ouvrit un œil, puis deux, grommela et se concentra pour que sa vision redevienne nette. Dans un gémissement long et douloureux, ne comprenant rien à la situation, Edgar fit un ultime effort pour se redresser, et le constat se fit sans appel.

Tout ceci n'avait aucun sens.

Il se trouvait être en proie à un mal d'origine inconnue, avait manifestement dormi sur le plancher d'une pièce dont il ne connaissait rien (mais délabrée et inquiétante), et surtout, chose inexplicable, il était dépouillé de sa chemise, de sa veste, et de ses chaussures. Mais les surprises ne s'arrêtèrent pas ici, non ; Edgar constata - en se demandant sérieusement s'il rêvait - que son corps était couvert de tâches roses et suspectes, dont il ignorait absolument tout - et un instant, il se vit confus et honteux demander à Hippocrate l'origine de cette diablerie.
Edgar sentit son cœur s’accélérer sensiblement devant cette situation des plus délicates. Non seulement, il ignorait ce qui pouvait bien l'avoir conduit ici, mais de plus, la perte de ses affaires induisait également la perte de son revolver et celle de la carte qu'il avait dessinée du jeu. Mais les problèmes ne s'arrêtaient pas là ; en plus d'être particulièrement perdu, meurtri et vulnérable, il ignorait depuis combien de temps il était connecté au jeu - et par la même quelles en avaient été les répercussions dans sa vraie vie.

Fébrile et stressé, il fit un effort pour se relever sur ses deux jambes. Lorsqu'il se retourna, toutefois, il manqua d'avoir une crise cardiaque. Et s'il n'était pas du tout dans les habitudes du chef d'orchestre de jurer, il ne put retenir une certaine exclamation de stupeur. « Merde ! »
Ororo, sa partenaire depuis peu, était manifestement coincée ici au même titre que lui - à cette exception notable qu'elle se trouvait être enchaînée à un radiateur.

Edgar fut donc confronté à deux choix radicaux ; tomber dans les pommes ou aider sa partenaire pour trouver réponse à ce foutu bordel. La première solution, quoique tentante car éminemment simple, ne semblait hélas pas particulièrement utile, ce pourquoi il opta presque à contre-cœur pour la seconde.
L'instant d'après, il était agenouillé devant elle, aussi paniqué qu'elle semblait inconsciente, ignorant totalement le fait qu'il lui manquait à elle aussi quelques vêtements. « Et merde, merde, merde. » Merde, c'était le mot ; il avait beau seconder Hippocrate dans ses tâches, lui-même était bien loin d'être médecin - ainsi, il ne sut réellement quel réflexe adopter, ce pourquoi il s'assura qu'elle était toujours en vie (avant de se traiter de crétin, puisqu'elle ne serait certainement pas en ces lieux si elle était morte).
Edgar, homme au sang habituellement froid, fit de gros efforts pour ne pas céder à la panique.

Il lui tapota sur les joues pour tenter la réanimer - chose qui lui sembla être particulièrement stupide mais à défaut de savoir quoi faire d'autre, son geste ferait bien l'affaire. « Ororo, tu m'entends ? Réveille-toi merde, réveille-toi ! » Cédant quelque peu à ses peurs, ses derniers mots se firent plus agressifs - mais d'un côté, si quoi que ce soit arrivait, il aurait été nettement préférable qu'il n'ait pas à s'enfuir avec Ororo sur le dos, agrémenté d'un radiateur en prime qu'il aurait dû arracher du mur pour ne pas laisser sa partenaire derrière lui.
Et à défaut de pouvoir faire autre chose, il se mit à scruter la pièce afin de trouver de quoi libérer Ororo de ses chaînes. Or, il était tout bonnement hors de question de la laisser seule dans une position si vulnérable, ce pourquoi il se refusa à fouiller ailleurs dans l'immeuble - mais il n'eut pas le temps de trouver quoi que ce soit que sa compagne d'infortune sembla reprendre ses esprits peu à peu ; et Edgar se précipita à ses côtés pour l'aider à... L'aider à quoi, il n'en savait rien, mais il ne rechignerait pas à se montrer d'une quelconque utilité, certainement.
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MessageSujet: Re: QUÊTE : LENDEMAINS DIFFICILES   QUÊTE : LENDEMAINS DIFFICILES EmptyMar 5 Juil - 2:00


Le réveil, c'est toujours un peu difficile. Les paupières collent, l'esprit est embué. On quitte les bras de Morphée avec regret. Mais là, là c'est d'un autre niveau. Lenny a un mal de chien. Au crâne d'abord, mais aussi un peu partout sur son corps. Des courbatures à certains endroits des jambes, le dos qui la lance, puis ce fichu mal de poignet. Elle émerge difficilement mais sûrement, la douleur accélérant son réveil. Bientôt son cerveau s'est assez organisé pour penser clairement : qu'est-ce qu'elle a foutu ? Du peu qu'elle voit, du peu qu'elle comprend, elle est paumée dans un vieil appartement. Elle essaie de s'étirer, n'importe quoi plutôt que cette posture si inconfortable. Mais quelque chose l'entrave, et elle remarque avec horreur qu'elle est menotté. Et pas le genre avec les petits coussinets roses non. Le genre qui tient comme il faut et rape au passage. Petit coup de flippe s'il-vous-plaît. Dans son dos, les bosses espacées indiquent la tuyauterie régulière d'un radiateur. En panne d'après le froid qui la mord. Elle est glacée. Rien de bien surprenant quand on prend en compte sa tenue minimaliste. Ses sous-vêtements n'ont pas été été étudiés pour les soirées à la fraîche dans des bâtiments désaffectés. C'est trop bête, il y a pourtant un marché à exploiter vraiment. Allez savoir pourquoi, en dehors de ses dessous, elle est équipée d'une solide paire de baskets. Ainsi qu'une veste large dont les boutons ont foutu le camp, la laissant largement ouverte. Il n'y a aucune cohérence dans cette situation, pourquoi y en aurait-il dans sa tenue ?

Le coeur battant à tout rompre, elle secoue frénétiquement ses mains, espérant peut-être que ce geste la libérerait par magie. Ou bien est-ce sa sale habitude d'agir sans réfléchir. La panique monte à mesure qu'elle reprend ses esprits et elle releve vivement la tête pour mieux analyser la pièce où elle se trouve. C'est alors qu'elle tombe nez-à-nez avec... BAM. Le coup de pied, lancé avec la rapidité et l'automatisme d'un réflexe, fait trébucher l'inconnu qui se mange le sol. Donnant assez de recul à la demoiselle pour se rendre compte qu'en fait, ce n'est peut-être pas un inquiétant étranger qui l'a enchaîné au chauffage afin d'abuser d'elle. Très bonne nouvelle. Dommage pour XIII, son coéquipier qui avait probablement des intentions louables en s'élançant vers elle. « Treize ? Treize putain je suis désolée, ça va ? » Mais quelle couillonne. Elle se maudit, elle ramène ses jambes vers elle pour se rassembler et se penche comme elle peut vers l'ATOM qu'elle ne connait que trop peu. Malgré tout, elle est sacrément rassurée de le voir. Pendant un instant elle s'était crue à Chicago, dans le monde réel avec une seule vie à son compteur. Le contexte n'en aurait été que plus inquiétant. Si XIII est là, c'est qu'ils sont à Darwin Harbor et tout de suite le décor et la situation paraissent moins étranges. Le mystère n'en reste pas moins entier et le danger peut-être encore plus pressant : ils ne sont de toute évidence pas au chantier naval mais en zone neutre ou ennemi où ils ne manqueront pas de se faire tuer. Sans arme pour se défendre, leur espérance de vie est ridicule. Et penser à ça ne décélère pas son rythme cardiaque.

Après s'être enquis une nouvelle fois de l'état de l'homme d'un « Comment tu te sens ? », elle remarque au passage qu'à lui, on a laissé un pantalon. Et quelques marques rougeâtres en prime, bien visibles sur son torse, ses bras, son cou. « Des suçons et des menottes, » constate-t-elle à haute voix, méfiante. « C'est quoi cette mise en scène ? » Rien n'a de sens et ça l'angoisse davantage. Les questions se bousculent dans sa tête, qui n'avaient déjà pas besoin de ça pour céder à la migraine. Et parmi toutes ces interrogations, une a une sonorité particulière : pourquoi sont-ils en vie ? Quels adversaires prendraient le temps de les désaper mais pas de les achever ? Lenny ne ressent même aucune blessure, rien qui ne soit pas lié à la façon dont elle a dormi. Tout ça la perd, au point qu'elle doute même d'être en danger. La seule chose dont elle est certaine pour l'heure, c'est qu'elle n'y comprend rien. « Comment on s'est fourré là-dedans... » soupire-t-elle, inconsciente du double-sens pourtant tout désigné en l'état des choses.


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MessageSujet: Re: QUÊTE : LENDEMAINS DIFFICILES   QUÊTE : LENDEMAINS DIFFICILES EmptyJeu 7 Juil - 22:41
lendemains difficiles
ororo + xiii
Edgar s'était attendu à beaucoup de réactions possibles de la part de sa coéquipière ; elle aurait pu se réveiller, hurler, pleurer, ne rien comprendre, l'assommer de questions - ou même ne pas se réveiller du tout et se dématérialiser sous ses yeux.
En revanche, Edgar ne s'était pas attendu à ce que son réveil soit suivi d'un grand coup de pied en plein dans le nez.
Et Ororo, c'est qu'elle avait de la force.

Sans comprendre - pour changer - ce qui lui arrivait, Edgar tomba à la renverse en poussant un cri étouffé de stupeur (et peut-être de douleur).
Fichtre, on avait pas idée de frapper un collègue de la sorte !
Edgar vit trente-six chandelles et resta allongé quelques secondes sur le sol froid, le temps de reprendre ses esprits (et, tout de même, d'assimiler ce qui venait de lui arriver). C'est la voix d'Ororo qui le ramena à lui ; il se rendit compte au passage qu'un goût de sang emplissait le fond de sa gorge. Edgar se redressa alors bien promptement, et porta une main à son nez meurtri, duquel coulait quelques minces filets de sang. Il dévisagea un instant sa partenaire (sans la moindre nuance de reproche pour autant), comme s'il lui avait demandé poliment en un regard, de, si elle le voulait bien, éviter à présent d'en venir à de si désagréables extrémités. « C'est rien, c'est rien. Ça va. » Il aurait bien rajouter qu'il ne s'était jamais pris autant de coups que depuis qu'il était inscrit ici, mais il aurait été fort inconvenant de se plaindre pour si peu.
Edgar n'en voulut même pas une seconde à Ororo et ne se serait jamais permis la moindre remarque désagréable ; il comprenait bien dans quelle confusion elle se trouvait, il se doutait n'avoir pas forcément été une présence des plus rassurantes - et peut-être aurait-il lui même agi de la même manière à sa place.

Quant à lui, son sang vivait son petit bonhomme de chemin jusqu'à la bouche d'Edgar. En d'autres temps, il se serait volontiers épongé la figure avec un morceau de chemise ; mais n'ayant plus grand chose sur le dos, il se contenta de s'essuyer le visage d'un revers de main, avant de hausser les épaules suite à la question d'Ororo (probablement se mit-il à rougir quelque peu lorsque sa partenaire évoqua d'éventuels suçons sur sa peau car bien d'embarrassantes questions découlaient de ses interrogations). « J'en sais rien. » Qu'Edgar ne sache rien était monnaie courante. En revanche, si Ororo ignorait tout elle aussi, tout devenait plus problématique ; Edgar avait espéré que sa coéquipière puisse lui fournir quelques réponses.

Edgar soupira doucement, et, se moquant de si son nez saignait encore ou pas, il réalisa qu'il y avait de toute façon plus important à faire que d'attendre une coagulation et que de s'interroger sur d'insolubles problèmes. Il regarda Ororo, cette fois nettement plus distant d'elle physiquement (inconsciemment de peur de se prendre un nouveau coup, peut-être). « Ecoute - il jeta un coup d'oeil à ses doigts encore légèrement maculés de sang - j'ai pas la moindre idée de comment t'enlever ces menottes, mais je vais bien trouver un truc. J'ai rien vu dans cette pièce donc si t'as besoin... S'il se passe quelque chose... J'en sais rien, crie ? Je viendrai vite. » Avant qu'Ororo ait pu rétorquer quoi que ce soit, Edgar se précipita hors de la pièce, en priant pour que rien n'arrive.

Le tout était de trouver quelque chose, quoi que ce fut. Et il n'eut pas à aller fouiller bien loin, que dans la pièce d'à côté il ramassa un petit couteau passablement rouillé ainsi que deux fils de métal ; le tout devrait bien faire l'affaire, absolument comme dans les films d'action.
Oh, devant cette infructueuse recherche, Edgar fit bien le tour de l'étage malgré tout, et sans trouver rien de plus ; et comme il estimait avoir fait attendre Ororo suffisamment, et qu'il pouvait très bien lui être arrivé quelque chose sans qu'elle ait eu le temps de crier, il fila vite vers la pièce où elle se trouvait être encore enchaînée.

Edgar s'accroupit bien vite à ses genoux. « Désolé, j'ai rien trouvé d'autre que ça. » Dépité, il lui montra son faible pactole, et après s'être arraché les yeux pour trouver la serrure sur les menottes (faisant un effort incommensurable pour faire abstraction de cette situation gênante et dévêtue), il tenta, non sans se sentir profondément ridicule, de crocheter la serrure. « Je suis désolé, j'ai pas la moindre idée de comment crocheter des menottes. Si tu veux la vérité, ça doit même être la première fois que j'en vois. »
Edgar s'acharna à faire passer un brin de fil superposé sur le deuxième ; il tourna dans un sens, dans l'autre, essaya de tendre l'oreille pour un éventuel déclic, mais rien. Rien. Et si Edgar était réellement patient, cette épreuve tendait à mettre se nerfs à rude épreuve. Tous ces films hollywoodiens n'étaient qu'un ramassis de conneries, parce que, dans la vraie vie, les menottes étaient faites pour les bandits, et que voulaient les bandits ? Fuir ! Forcément, on n'allait pas utiliser ces merdes d'objets made in China pour arrêter les malfrats ; et un instant, Edgar se demanda s'il n'allait tout bonnement pas se mettre à dézinguer le radiateur.

Et alors qu'il s'apprêtait sérieusement à aller voir dans tout l'immeuble en quête d'une sulfateuse histoire de régler son compte à ce foutu bordel de merde de radiateur, et au bout d'épuisantes minutes de souffrance et de gêne, il entendit un déclic se faire. Miracle !
Il manqua presque de s'empêcher de pleurer d'émotion et eut envie de crier sa victoire haut et fort ; seulement, quelque chose le chagrinait encore. « Bon. La deuxième, maintenant. » Il s'efforça toutefois de sourire poliment, quoiqu'au fond, il était clairement visible qu'Edgar était simplement trop loyal pour ne pas abandonner Ororo à son sort - ainsi que ce foutu radiateur et ces foutues menottes - et hasta la vista, baby, de toute façon il te reste encore dix vies.
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MessageSujet: Re: QUÊTE : LENDEMAINS DIFFICILES   QUÊTE : LENDEMAINS DIFFICILES EmptyVen 8 Juil - 19:33


Elle en a de la chance Lenny quand même, d'être tombée sur XIII. Il ne s'énerve pas le moins du monde pour le pied qu'elle lui a balancé à la figure, pour le nez qu'elle lui a cassé au passage. C'est à peine s'il a l'air d'être énervé contre elle. Lenny se demande si c'est son tempérament habituel ou si l'angoisse qu'il ressent ne laisse pas de place à d'autres sentiments. Parce qu'il est visiblement très inquiet même s'il fait face à la situation avec plus de sang-froid que sa partenaire n'en est capable. Son regard est des plus préoccupés tandis qu'il partage l'étendue de son savoir : rien, il n'a aucune idée de ce qui se trame. Dans le fond, elle s'en doutait. Ca aurait été trop beau. Elle a espéré une bribe de souvenirs pour les mettre sur la piste mais tant pis.
Avec ou sans mémoire, ils doivent tout deux se débrouiller pour se tirer d'ici fissa. La frustration du black-out est mise de côté et on fait fonctionner les méninges pour venir à bout du premier obstacle : les menottes. Rien que ça, Lenny se sentira bien mieux une fois qu'elles lui seront ôtées. Il faut dire qu'entre sa tenue des plus légères, que son coéquipier fait tout pour éviter du regard, et la façon dont elle est bridée, elle a rarement été en si mauvaise posture. Si vulnérable. Elle n'aime pas se savoir ainsi sans défense. Déjà que d'habitude son revolver non chargé et son couteau n'aident pas beaucoup.
Alors forcément, quand son seul appui ici bas lui fait le coup du "bouge pas je reviens dans deux secondes" en période de crise, elle bloque : « Pardon ? » Trop tard, l'homme a déjà décampé. Parce que bien sûr, la laisser attachée et désarmée dans un immeuble en ruines alors qu'on n'a même pas sécurisé le périmètre, c'est une super idée. A moins qu'il se soit juste enfui... Merde. Mentalement Lenny enchaîne quelques jurons. Il aurait au moins pu avoir la décence de l'achever proprement plutôt que de la laisser mourir de faim, ce qui promet d'être long et douloureux. Merde merde merde. Elle épiloguerait bien sur cette trahison mais elle n'en a pas le temps si elle veut s'en sortir. Elle regarde autour d'elle, cherche à proximité quoi que ce soit qui puisse lui être utile si par bonheur elle arrivait à l'atteindre. XIII ne lui a pas menti sur ce coup-là, elle ne peut pas compter sur la pièce ou son contenu pour lui être d'une quelconque aide. Elle tente donc de se délivrer de la menotte gauche en faisant glisser son poignet à l'intérieur, pliant sa main dans diverses positions douloureuses. Elle y passe un bout de temps, à faire des allers-retours qui griffent sa peau. Il lui faudrait quelque chose de gras pour faire office de lubrifiant, elle ne s'en sortira jamais comme ça.
Et tandis qu'elle s'affaire, elle a le temps de réfléchir à toute cette histoire. XIII était réveillé avant elle et si... et s'il en sait plus que ce qu'il laisse croire ? Et si c'est lui qui l'a menotté pour... ? Le ventre de Lenny se retourne. Non, c'est ridicule. Elle le sait, elle est complètement influencée par sa mauvaise expérience avec son ex. Elle se le répète, tout le monde n'est pas comme ça, tout le monde ne la voit pas comme un... comme une "figure exotique". Mais XIII est un homme, XIII est blanc, XIII pourrait très bien avoir ce fantasme de la maîtresse nègre. Elle chasse cette hypothèse de son esprit, se répétant que c'est absurde même si le doute s'insinue. Il s'est barré après tout, comme pour fuir quelque odieuse action.

Des bruits de pas précipités qui se rapprochent. Lenny se fige, prête à... à elle ne sait quoi, après tout ses recours sont bien maigres. C'est XIII qui passe la porte et elle ne peut réprimer un soupir de soulagement. Il ne l'a pas abandonné finalement et s'il n'a pas fui, c'est qu'il n'a rien à se reprocher. Il a même trouvé quelque chose pendant son expédition, un couteau et de fins débris métalliques qu'il lui présente en s'excusant de n'avoir trouvé mieux. « T'es revenu, c'est déjà ça. » Elle n'ose pas lui dire qu'elle n'y croyait pas, ce serait malvenu. XIII entreprend de crocheter la serrure d'une des paires de menottes, la prévenant au préalable que ses capacités en la matière sont inexistantes. Lenny hausse les épaules. De toute façon ce n'est pas comme s'ils avaient le choix. Elle prend son mal en patience. Et il lui en faut de la patience. Tout comme il en faut à XIII pour jouer avec les rouages de l'objet. Elle suit un moment l'avancée des opérations, elle regarde son partenaire se concentrer et elle s'en veut pour les stupides accusations qu'elle a porté un peu plus tôt. Bientôt elle se lasse de plisser les yeux, détourne la tête. Les minutes passent jusqu'à ce qu'elle s'oublie et se mette même à fredonner tout doucement sans s'en rendre compte.
Et soudain le déclic. Lenny retrouve l'usage d'un de ses bras et en profite pour faire quelques mouvements. Ca fait fichtrement du bien. Elle adresse un regard reconnaissant à XIII qui s'attelle déjà à la seconde serrure, bien que son pauvre sourire en dise long sur son désespoir. A ce moment là, Lenny se déteste pour avoir douté de lui. La corvée reprend, elle se retrouve vite dans le même état second. Cette fois-ci est moins longue que la précédente, le bleu ayant apparemment pris le coup de main. Enfin, complètement libérée ! Elle se relève, étire ses épaules. « Merci, » fait-elle en se massant les poignets. Elle aimerait en dire plus mais ne voit pas quoi rajouter. Ils ne sont de toute façon pas à la dernière étape de leur chemin vers le salut : leurs vêtements, et donc leurs armes, ne doivent pas être bien loin. « A tout hasard t'aurais pas repéré nos affaires ? » La réponse est négative, évidemment. « Elles doivent bien être quelque part... » Quittant sans regret la pièce où cette glauque affaire a commencé, le duo s'avance plus loin dans l'étage. XIII en ayant déjà fait le tour, l'objectif est de trouver un moyen de descendre. Dans le couloir, un ascenseur en panne, bien sûr, les informe de l'existence de neuf niveaux dans ce bâtiment délabré. Et à la cage d'escalier, force est de constater que, puisqu'il n'y a pas moyen d'aller plus haut, ils sont bel et bien au neuvième et dernier étage de cette ruine. Forcément. Ils descendent avec précaution les marches, nombreuses étant manquantes, tout comme la rambarde de l'escalier. Bien, huitième étage, avec un peu de chance ils trouveront leurs possessions ici. Ou au moins une arme ou n'importe quoi qui puisse assurer leur défense. Dans la monotonie de leur recherche, Lenny ne peut s'empêcher d'évoquer le sujet que XIII semble soigneusement éviter. Mince, ils sont à moitié à poils, ils ne peuvent pas faire comme si de rien n'était indéfiniment. « Treize, enlève moi d'un doute... on a couché ensemble hier soir ? »


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MessageSujet: Re: QUÊTE : LENDEMAINS DIFFICILES   QUÊTE : LENDEMAINS DIFFICILES EmptyLun 11 Juil - 22:41
lendemains difficiles
ororo + xiii
Il sembla s'écouler une éternité à Edgar le temps de crocheter la seconde menotte. Il ne sut réellement dire combien de temps tous deux étaient restés au sol - mais suffisamment longtemps, pour que, peut-être, le bâtiment ait pu se faire envahir au moins trois fois par des teams ennemies.
Edgar esquissa un mince sourire en entendant sa comparse fredonner. Il l'aurait même bien volontiers accompagnée, à la tierce au dessous, ou en imitation - mais il n'osa pas. Pourtant, il avait l'habitude de chanter en public (mais se mettre à chanter lyrique dans une zone de danger n'était sûrement pas l'idée du siècle - d'autant plus qu'il préférait garder sa profession secrète), et se contenta de l'écouter en silence, jusqu'au fameux déclic annonçant enfin la liberté d'Ororo.

Alors qu'elle se relevait, Edgar poussa un soupir de soulagement comme rarement il en avait poussé - il n'avait rien contre sa partenaire, il l'appréciait plutôt même bien, mais, sérieusement, autant l'affection qu'il lui portait était sincère, autant il préférait à l'avenir avoir à éviter de se pencher sur elle si longtemps alors que tous deux étaient à moitié dévêtus (et de surcroît dans la panade) en faisant mine de ne rien remarquer du tout ; et c'est qu'il avait fini par attraper quelques crampes, avec toutes ces conneries, sans compter que le tout était particulièrement gênant et que tout ce dont il avait hérité était d'un nez cassé.
Si cette première étape dans leur périple s'était donc résolue sans trop d'embûches - quoiqu'il s'était avéré être une sacrée épreuve de patience - il n'en restait qu'il ne s'agissait, justement, que de la première, et que le plus difficile restait à faire.

Le duo avait donc entrepris une laborieuse exploration de l'édifice délabré - et comment, au diable comment allaient-ils retrouver quoi que ce fut dans un tel champ de ruines ? Ils n'avaient d'ailleurs aucune garantie que leurs affaires soient à l'intérieur de cet immeuble. Mais ce qui était en revanche certain était qu'ils avaient, probablement, certainement, de grandes chances d'y laisser leur peau, sans rien comprendre à toutes ces magouilles.
Et alors qu'ils descendaient précautionneusement l'escalier menant à l'étage inférieur, Edgar failli manquer une marche en entendant la question d'Ororo.
Assurément, elle méritait une réponse. Assurément. Toutefois, Edgar n'était pas exactement sûr de vouloir connaître la réponse.

Lui et Ororo ? Non, impossible, Edgar n'était pas ce genre d'homme, certainement pas. Les coups d'un soir, ça ne lui était pas arrivé depuis au moins une dizaine d'année si ce n'était une quinzaine - encore qu'il n'avait jamais été un adepte de cette pratique - et il n'était certainement pas dans ses projets de recommencer (à plus forte raison de faire ça , oh, non, hors de question).
Pourtant, les indices parlaient clairement en sa défaveur - et de toute façon, que pouvait-il en savoir ? Il ne se souvenait pas de la veille ni de comment il avait pu atterrir en ces lieux (en homme honnête qu'il était, il dû bien s'avouer que le doute était pleinement permis). Enfin, tout de même, il se connaissait... Lui et ses principes, une grande histoire que même des substances ne pourraient pas changer.
Edgar déglutit, et rouge de honte, tenta d'une part de se cacher du mieux qu'il put (cette nudité était fortement incommodante) et d'autre part de faire comme si de rien n'était. « Si on a...? Non, non. Non. » Lui-même n'était pas convaincu de sa piètre réponse, ce pourquoi il s'empressa d'ajouter : « Enfin, pour être honnête, je peux pas en être certain, mais... Ecoute. Je suis un homme marié. Là. Il désigna son alliance en guise de preuve irréfutable. J'ai une famille et... Non, c'est pas mon genre Ororo. » Edgar considérait déjà avoir trahi son épouse en s'inscrivant au jeu - et ça n'était certainement pas pour commettre un acte qui l'enfoncerait plus encore dans sa culpabilité.
Que diable, Edgar était un homme des plus respectables.

Mais si, si jamais... Etait-il responsable de l'état de sa partenaire ? L'avait-il... Menottée ? Pire, même ; l'avait-il forcée à quoi que ce soit ?
Il occulta bien vite ces pensées - non, il n'était pas de la sorte - lorsque le huitième étage s'offrit à leurs yeux. Il n'y avait plus rien d'autre à faire que fouiller, donc, et quand bien même ils étaient probablement les êtres les plus vulnérables de toute la map, haut les cœurs et faites preuve de courage ; il valait de toute façon mieux fouiller que d'envisager plus avant de si terribles scénarios.
Ils fouillèrent une pièce, vide, et une deuxième, vide aussi. Et alors qu'ils s'apprêtèrent à pénétrer dans la suivante, la question que se posait Edgar franchit ses lèvres sans même qu'il l'eut réellement désiré. « Ororo, c'est extrêmement embarrassant mais... Mince... Est-ce que je t'ai fait du mal ? Je veux dire, les menottes... Tout ça... Je me demande, tu sais, tous ces trucs, je... Enfin on peut-être sûr de rien, mais j'aimerais pas t'avoir... Tu vois. » Edgar n'aurait jamais supporté être responsable d'un tel acte de barbarie, et vraiment, il aurait été fort rassuré que sa partenaire lui confirme qu'il n'était pas un de ces sales types (auquel cas il se serait rendu directement chez un psychiatre à sa déconnexion - ou dans un post de police).

Et alors qu'il parcourait la nouvelle pièce du regard, plus honteux qu'il n'eut pu jamais l'être, un objet métallique brillant sur le sol attira son attention. Son revolver ! Il était là, Edgar jura qu'il s'agissait du sien, et se précipita dessus. « C'est mon revolver ! » Dès lors qu'il empoigna l'arme, il eut vite fait de se sentir nettement moins démuni et vulnérable - et bien qu'il ne sache pas se servir d'une arme, il dût bien avouer à contre cœur (car il était contre le port d'arme et anti-militariste) que le lourd revolver dans sa main avait un côté rassurant.
Il se surprit d'ailleurs à vérifier combien il restait de balles dans le chargeur (d'une main surprenamment habile, une main qui transpirait presque l'habitude de manier une arme), et il se renfrogna quelque peu quand il constata qu'il n'en restait qu'une seule. « Si tu trouves des balles, c'est pas de refus. Il n'en reste qu'une. »
Mais une unique balle ou pas, Edgar se sentit nettement plus habillé avec son revolver sur lui que ses vêtements - chose qu'il avait horreur de s'admettre.
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MessageSujet: Re: QUÊTE : LENDEMAINS DIFFICILES   QUÊTE : LENDEMAINS DIFFICILES EmptyMer 20 Juil - 16:35


La question, elle s'en doutait, désarçonne son partenaire. Son visage change de couleur, se parant d'un teint pivoine. Ce n'est pas tous les jours que Lenny peut voir un quarantenaire rougir et balbutier devant elle comme ça. Pour une histoire de cul qui jusqu'à maintenant n'est qu'hypothétique. Oui, hypothétique, elle n'a pas peur d'employer ce mot alors même que les preuves sont accablantes. Certes il ne lui reste aucun souvenir de ce qui s'est passé entre eux mais la situation lui parait trop grotesque. Elle veut bien croire qu'elle aurait été capable de ce genre de choses, seulement elle ne l'aurait jamais fait comme ça. De façon si débile et dangereuse, dans un endroit où il n'y a que l'embarras du choix en scénarii de mort tragique : meurtre par un joueur lambda, effondrement de l'immeuble, mauvaise chute dans les escaliers, activation accidentelle d'une mine, attaque d'une équipe ennemie, etc. Merci mais non merci. Ca et les menottes, les armes dispersées... Non vraiment, la brune sent que ça ne colle pas. Un pressentiment qui est grandement conforté par la réponse de XIII. Négative, Dieu merci, elle n'aurait pas assumé sa stupidité dans le cas contraire.
Elle a un petit sourire quand il lui montre son alliance, comme si ça justifiait quoi que ce soit. Pas de doute l'homme est de la vieille école, de ceux qui croient encore à la fidélité et ce genre de valeurs oubliées. Ca lui fait un peu bizarre de l'imaginer dans sa vie de famille, en dehors de DG, loin de toute cette folie. A son âge, Lenny se doutait qu'il était père mais le contraste avec le jeu n'en reste pas moins étonnant. Son sourire s'étire quand il souffle que ce n'est "pas son genre". Ce type sort d'un autre monde, elle ne sait pas lequel, c'est rafraîchissant en tout cas. Peut-être bien qu'il baratine mais il a l'air sincère, humble.

Le silence retombe, ils explorent tout deux les pièces avec précaution. Tant pour ne pas louper le moindre indice ou affaire perdue que pour ne pas se blesser. Jusqu'à maintenant, aucun accident mais il leur reste encore sept autres niveaux sans compter le rez de chaussée. Cette perspective ne rassure pas Lenny qui prend garde à ne s'approcher d'aucune fenêtre, on ne sait jamais ce qui peut se passer. Huitième étage bon sang. Elle n'a jamais été aussi loin du sol... La jeune femme n'ose pas imaginer la hauteur que cela doit représenter. Alors elle se concentre bien sur la fouille, centrée sur le sol, le plafond, les murs adossés au couloir. Tout pour ne pas regarder dehors. Ca et là quelques bricoles mais rien qu'elle n'ait possédé ou qui ne soit utile. Plutôt des restes étranges de meubles, de la ferraille, des choses qui auraient leur place dans une déchetterie. Et XIII reprend la parole, peut-être encore plus gêné qu'auparavant. Il tourne autour du pot mais Lenny voit très bien où il veut en venir. Normal qu'il soit mal à l'aise, pas facile de demander à quelqu'un si on l'a violé ou non. « Non, bien sûr que non ! » s'exclame-t-elle immédiatement. Soit, le "bien sûr" est peut-être de trop. Néanmoins elle ne ressent aucune douleur et elle ne voit pas pourquoi il l'aurait rhabillée après. Ce qui n'assure de rien. Elle s'efforce de penser pragmatique, aussi dérangeante que soit l'hypothèse de son coéquiper. Dans le fond il lui est impossible d'avoir la certitude que ce ne soit pas arrivée mais elle choisit d'écarter cette supposition fermement. Là tout de suite ils n'ont pas besoin de ça. L'homme a l'air suffisamment mal comme ça, hors de question de rajouter du poids sur ses épaules. « Treize, je te jure que tu ne m'as pas fait de mal. Sans toi je serais encore accrochée à ce fichu radiateur. » Lenny dit ça calmement tout faisant comprendre qu'elle énonce là une certitude. Elle se veut rassurante, pour lui comme pour elle.

Enfin, une petite trouvaille vient égailler leur recherche monotone : le pistolet de l'ATOM. Lenny se sent soulagée, au moins maintenant l'un d'entre eux a quelque chose pour se défendre. Le bilan se ternit un peu une fois le chargeur vérifié : ne reste plus qu'une balle. Merde. Même si la jeune femme retrouve son propre revolver cela n'aidera pas, le sien étant pour le coup complètement déchargé. Il va donc falloir trouver plus que leurs possessions dans ces ruines. Les fouilles se poursuivent, dans la pièce d'à côté Lenny retrouve une balle au fond d'un tiroir. Elle la jette aussitôt à son partenaire, prévenant le lancer d'un bref « Tiens ! » La salle d'après, c'est son t-shirt qu'elle retrouve. Accroché à un tuyau qui sort du mur. Elle le dénoue pour constater qu'il a quelques trous, le tissu a l'air d'avoir été brûlé par endroit. « Toujours plus loin dans l'absurdité, » commente-t-elle. Bientôt ils en ont fini avec cette partie de l'immeuble et descendent au septième. Tout est étrangement calme depuis le début de leur aventure et Lenny se demande s'ils vont finalement tomber sur quelqu'un. Ce n'est pas qu'elle soit particulièrement pressée de rencontrer qui que ce soit puisque cela se solderait par leur mort selon toute probabilité, seulement elle n'aime pas être ainsi dans l'attente. Rien à signaler dans la plupart des salles, toujours ce même décor un peu glauque et tout à fait poussiéreux. Au fond d'une baignoire, elle retrouve un papier griffonné qu'elle soulève machinalement. Sait-on jamais, une lettre d'excuse ? La brune est surprise d'y trouver quelques schémas sommaires du QG et inscriptions. Cela a tout l'air d'une carte du jeu, dans sa forme la plus embryonnaire. C'est la première fois qu'elle en voit une. Elle est un peu déçue de la voir si peu complète, la plupart des éléments qui y sont consignés reste proche du territoire des ATOMs qu'elle connaît déjà. Probablement faite par un bleu donc... « Viens voir ça, c'est à toi ? » appelle Lenny sans décrocher les yeux de l'objet. Elle y cherche une petite note, une croix rouge, n'importe quoi qui puisse symboliser le bâtiment dans lequel ils sont coincés. Tout ça ressemble déjà tellement à une blague, alors un peu plus ou un peu moins. Et à sa grande surprise, il y a bien quelque chose qui semble avoir été ajoutée après le reste. La carte semble avoir été complétée à un endroit : le stylo y est plus appuyé et la couleur n'est pas tout à fait la même. Puis il y a ce truc qui ressemble vaguement à un pénis. Si c'est ce qu'elle croit, l'emplacement de l'immeuble, leurs chances de survie sont en net amélioration !


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MessageSujet: Re: QUÊTE : LENDEMAINS DIFFICILES   QUÊTE : LENDEMAINS DIFFICILES EmptyVen 29 Juil - 22:51
lendemains difficiles
ororo + xiii
Les paroles d'Ororo réconfortèrent quelque peu Edgar. Il ne pouvait s'assurer de leur véracité, bien sûr, mais même si elle n'avait pas plus idée que lui sur le pourquoi du comment de leur situation, le simple fait qu'elle lui confirme son innocence de vive voix avait un côté certainement très rassurant. Et quel ton assuré avait-elle employé ! Nul doute qu'Edgar n'avait rien fait du tout, après ça ! A ce propos, sa partenaire ne semblait pas tenir à rigueur à Edgar de quoi que ce soit ; il y avait tout de même fort à parier qu'il n'en aurait pas été ainsi s'il l'avait touchée d'une façon ou d'une autre lors de la nuit précédence. Ou alors, peut-être ne lui voulait-elle pas dans la mesure où elle avait pu oublier qu'Edgar s'était potentiellement écarté du droit chemin l'espace d'un instant - et comme il était impossible de le vérifier, Edgar pris la sage décision de faire confiance à Ororo, tout autant qu'à ses fameux principes et de poursuivre leur descente de l'immeuble.

D'ailleurs, Edgar jeta un œil à sa montre puisqu'il n'avait aucune idée de l'heure qu'il pouvait bien être - plutôt le matin au vu de l'atmosphère et de la qualité de l'air - avant de remarquer que, tout comme leurs vêtements (et leur mémoire), celle-ci avait disparu - mais s'il s'était agit là de leur seul mal, Edgar aurait même bien volontiers sacrifié encore des poignées de montres pour leur survie.
Et alors qu'il enjambait moult déchets et bric-à-brac d'une insignifiante importance, leur périple s'égaya quelque peu lorsqu'Ororo lui balança une balle trouvée - qu'Edgar manqua presque de ne pas rattraper et d'égarer dans les abysses poussiéreuses du plancher. Edgar avait toutefois noté une considérable amélioration de ses réflexes depuis son inscription au jeu et s'en félicitait - aussi remercia-t-il sa partenaire et la gratifia d'un franc sourire ; désormais, il avait le double de chance de ne pas manquer son adversaire (ce qui n'édifiait le total qu'à deux balles, mais enfin, c'était le double).

Un peu plus loin, il se retint à la dernière seconde de pousser un soupir de soulagement lorsque Ororo retrouva son t-shirt ; il n'aurait pas voulu que sa collègue considère un soupir comme une attitude désobligeante - mais il dû s'avouer s'en trouver soulagé - et si lui-même avait encore été vêtu de sa chemise, nul doute qu'il lui aurait volontiers prêté le temps qu'elle remette la main sur ses affaires.
Et alors que Ororo explorait dans son coin, Edgar aperçut, presque entourées d'un halo de lumière, ses chaussures. Ô joie, ô félicité ! Edgar n'avait jamais été un croyant assidu, mais ne put s'empêcher de remercier silencieusement le seigneur ; ses chaussures étaient probablement ce qu'il avait le plus désiré retrouver, peut-être même plus encore que son arme - après tout, pouvoir poser les pieds où bon nous semble sans avoir à se méfier de la moindre irrégularité sur le sol est un avantage certain dans un endroit aussi dangereux que le jeu pouvait l'être.

Edgar s'était donc empressé de renouer ses chaussures avec ardeur qu'il entendit Ororo l'appeler juste à côté. Et lorsqu'il vit l'objet qu'elle tenait entre les doigts, il ne l'identifia pas de suite (probablement à cause du mauvais éclairage d'une part, mais surtout, d'autre part, parce que sa carte n'avait jamais été marquée d'une si grande croix ni d'un...). « Oh ! » Le chef d'orchestre ne put retenir un petit cri de stupeur mêlée d'indignation, de l'outrage le plus profond que l'on pouvait bien faire à cette innocence petite carte (on aurait presque pu l'entendre dire saperlipopette).
Il contempla quelques instants la chose (la carte), sans même oser la reprendre des mains d'Ororo, choqué, mais surtout scandalisé par ce manque de respect à l'égard de son travail de longue haleine. Et, fébrilement, contrarié et déçu, il reprit délicatement la carte à sa collègue, comme si l'objet de fortune s'en trouvait à présent souillé à jamais. « C'est... Ma carte... Et ça c'est... Seigneur. » Edgar soupira. Tant pis, le mal était fait, inutile de tirer la tronche. Et ça n'était rien qu'un chibre, ça aurait pu être pire - d'autant plus qu'il aurait pu empiéter plus largement sur la carte, le vandale ayant presque fait preuve d'indulgence.
Mais qu'importe cet odieux dessin, cette croix, , Edgar savait très bien qu'elle n'était pas là quelques heures auparavant. « Tu penses qu'on est là ? » Il désigna l'endroit à Ororo. Le point positif, tout de même, était que le petit malin d'exceptionnel dessinateur avait été assez gentil pour leur indiquer leur position - pas si loin que ça du QG - mais pourquoi s'embêter ? « Si c'est ça, je comprends vraiment rien Ororo, c'est de pire en pire. Pourquoi nous donner notre position ? J'arrive pas à déterminer si celui qui nous a fait ça veut nous voir mourir ou nous voir nous en sortir. » Un instant, même, il se demanda si tout cela n'était pas qu'une affreuse blague (quoique Edgar aurait payé cher pour pouvoir toucher deux mots au responsable de ces histoires).

Mais leur quête ne devait certainement pas s'arrêter à ces considérations, et, cet étage nettoyé, ils progressèrent lentement jusqu'au suivant. Septième étage, désormais.
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MessageSujet: Re: QUÊTE : LENDEMAINS DIFFICILES   QUÊTE : LENDEMAINS DIFFICILES EmptyVen 29 Juil - 22:51
Le membre 'Edgar Owens' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


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MessageSujet: Re: QUÊTE : LENDEMAINS DIFFICILES   QUÊTE : LENDEMAINS DIFFICILES EmptyMer 3 Aoû - 14:19
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Les pas d'Edgar et Lenny font trembler le sol et les murs vétustes de l'immeuble. Le septième étage est assailli d'une violente secousse. Un pan de mur s'écroule, dévoilant ainsi quelques affaires perdues, une mitraillette et une bourse de dix écus. (à réclamer à la fin de la quête, 5 écus/joueur).
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MessageSujet: Re: QUÊTE : LENDEMAINS DIFFICILES   QUÊTE : LENDEMAINS DIFFICILES EmptySam 6 Aoû - 14:08


La première réaction de XIII n'est pas ce qu'on pourrait qualifier de positive —des cris outrés telle une nonne ayant aperçu des pensionnaires se bécoter dans son couvent. En parlant religion, il évoque même le Tout-Puissant. Apparemment, la carte est son oeuvre (à XIII, pas au Tout-Puissant, l'apparition en soi est suffisamment miraculeuse comme ça) et l'ajout ne lui plaît pas du tout. Ce que Lenny comprend aisément, retranscrire une partie de l'environnement du Darwin's Game a du être un travail de longue haleine. D'autant que l'auteur semble aussi minutieux que le résultat est précis. « Je suis désolée Treize. » Le mal est moindre comparé à ce qu'ils ont déjà traversé mais l'ATOM partage avec son coéquipier l'amour du travail bien fait. L'attention se détache de la verge, qualité de la représentation et originalité du dessin à revoir, au profit de la bien plus intéressante croix. On reste sur du classique, utile cette fois. Ou l'est-ce ? XIII met des mots sur les interrogations qui découlent du plus simplissime des symboles. 'Tu penses qu'on est là ?' « Possible. » Difficile d'en dire plus, Lenny s'est tenue à l'écart de toute fenêtre de ce tristement délabré bâtiment et n'a guère pu se situer.

La carte découverte, le voile de mystère qui entoure le duo n'est pas moins opaque. L'homme souligne le caractère énigmatique de l'affaire, avoue une fois de plus qu'il est perdu dans ce puzzle grandeur nature. A cela, Lenny ne peut qu'acquiescer. Si en effet la personne qui a laissé cet indice sur leur position est la même qui les a laissé à moitié nus et attachée en plein milieu de nulle-part, cela a de quoi désarçonner. « Celui ou celle, » corrige-t-elle. « Ou ceux. Je doute qu'une personne seule ait pu nous porter tout deux jusque là-haut.» Disant cela, elle se rend compte qu'elle n'a en fait aucune assurance que leurs corps inconscients aient été monté jusqu'au neuvième étage. Pour ce qu'elle en sait, il aurait très bien pu y avoir un passage sur le toit, ou un engin qui les y aurait déposé. Elle se trouve ridicule d'avoir l'imagination fertile pour inventer des explications plus abracadabrantes les unes que les autres. Ferait mieux de trouver une idée géniale pour s'en sortir. A défaut de quoi, ils descendent d'un nouvel étage, avançant lentement mais sûrement vers la sortie.  

La routine reprend, les deux compères commencent à connaître par cœur ces niveaux qui se ressemblent tant les uns aux autres. On dit que c'est avec l'habitude que vienne les premières erreurs. L'excès de confiance qui fait baisser la vigilance et en un rien de temps c'est la faute. Une manière d'expliquer le manque de précaution dont fait preuve la petite équipe d'ATOM, qui déclenche des tremblements abrupts dans l'immeuble. Est-ce vraiment leurs pas imprudents, ou est-ce la vétusté de l'installation, le vent qui se fait tornade là dehors ? Sûrement un peu des trois. Les voilà qui paniquent mais cela ne dure qu'un instant. Tout juste assez pour décrocher, on ne sait comment, un pan de mur. Lenny lâche un cri, pousse XIII en arrière. Le mur tombe devant eux, assez loin pour les épargner, assez prêt pour leur faire manger la poussière. Et ce n'est certes pas ce qui manque en ces lieux. La brune crache, tousse, et aurait bien juré si seulement elle pouvait reprendre sa respiration. Glamour quand tu nous tiens. La quinte de toux passée, elle reprend contenance, avise le bric-à-brac dévoilé. S'approchant, elle reconnaît là son pantalon (enfin ! elle n'en peut plus du froid qui lui gèle les jambes), qu'elle enfile aussitôt. Il y a également une bourse de dix écus et une mitraillette. Noël. Lenny vérifie la cartouche : pleine. « Waow, peut-être qu'on ne va pas mourir ici en fait. » Un sourire se dessine sur ses lèvres. Se savoir enfin armés, sérieusement armés, lui procure un intense soulagement. « Je peux la prendre ? Temporairement du moins, on verra qui obtient la garde quand on sera en lieu sûr. » Car s'il est facile de se partager un nombre pair d'écus, s'en est autrement pour un pistolet-mitrailleur. Bien qu'actuellement elle meurt d'envie de tenir l'arme entre ses mains, ne serait-ce que pour l'illusion de sécurité que cela lui apporterait, elle n'a pas envie d'imposer quoi que ce soit à son partenaire et ajoute : « A moins que tu ne la veuilles bien sûr. »

Le choix fait, chacun se sentant bien moins démuni qu'au début de l'aventure et presque prêt à affronter les tourments qui peuvent bien les attendre, l'heure est venue de s'organiser un tant soit peu. « On devrait profiter d'être au sixième pour se repérer. Vérifier si la croix sur la carte indique bien notre position. »


HJ: on s'est perdus dans les comptes, l'étage avec la carte c'était le 7e, du coup les tremblements c'est pour le 6e !

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MessageSujet: Re: QUÊTE : LENDEMAINS DIFFICILES   QUÊTE : LENDEMAINS DIFFICILES EmptyLun 8 Aoû - 14:25
lendemains difficiles
ororo + xiii
Ororo faisait partie de ces gens attentionnés, compatissants, de ce qu'Edgar avait pu juger. Dès lors qu'il avait mis la main sur sa carte, témoignant de son désarroi devant de si piètres dégradations, Ororo s'était excusée en guise de compassion. Et même s'il ne répondit rien à cela - que répondre, exactement ? - il apprécia l'attention ; l'empathie se faisait rare en ces temps troubles, et Edgar esquissa un mince sourire à l'encontre de sa partenaire.
Il se demanda même ce qu'elle pouvait bien faire dans la vie, la vraie, et dut s'avouer n'en avoir pas la moindre idée. Peut-être exerçait-elle dans l'enseignement ? Il avait du mal à la voir dans un bureau ou employée d'un job sous-payé. Le social, alors ?

Mais Edgar n'eut pas le temps de réfléchir bien plus longtemps à l'hypothétique vie d'Ororo que cette dernière souleva une interrogation qui fit tiquer le chef d'orchestre. C'était bien vu de la part de sa partenaire. Effectivement, il paraissait peu probable qu'une seule personne ait pu les hisser jusqu'au neuvième étage, en témoigne l'ascenseur hors-service.
De là, plusieurs théories s'esquissèrent dans l'esprit cartésien d'Edgar ; soit, effectivement, ils s'étaient mis à plusieurs pour les hisses jusque là, ou soit ils y étaient montés d'eux-mêmes. N'ayant aucun souvenir des dernières heures, il semblait évident qu'ils avaient été drogués d'une façon ou d'une autre - et Edgar passa en revue toutes les personnes avec lesquelles il avait parlé pour trouver qui avait potentiellement pu glisser quelque chose à son insu dans son verre - et sous l'emprise de drogue, peut-être s'étaient-ils eux-mêmes hissés au sommet du bâtiment. « Soit les coupables sont plusieurs, soit on est montés nous-mêmes. C'est pas exclu, puisqu'on se souvient de rien. » Une drogue qui les aurait rendus très réceptifs à la suggestion ? Le crime parfait.
Le reste, en revanche, Edgar ne pouvait pas l'expliquer. Les menottes et ces horribles traces rouges, ainsi que la disparition de leurs vêtements ne faisaient pas plus de sens. Et pourquoi vouloir leur laisser des indices comme sur la carte ?

Edgar cogita, essayant de déceler la raison dans cet imbroglio, mais déjà, ils devaient repartir en quête de leurs affaires disparues, et si possible, sortir d'ici vivants.
La descente à travers les étages continua, encore et toujours. Et alors que, lassé de cette redondante expérience, Edgar regardait distraitement le plancher alors qu'il tentait de démêler cette épineuse situation, il entendit un bruit assourdissant, sursauta et se sentit poussé en arrière ; ils étaient à présent entourés d'un nuage épais de poussière, et Edgar, sonné par ce qu'il venait de vivre, toussa et plaqua son bras devant ses voies respiratoires. Il aurait volontiers appelé Ororo, lui demander si elle allait bien et prier pour qu'elle se porte comme un charme - mais dans la confusion, avec les yeux qui pleuraient et flanqué d'un mal de crâne qui lui sciait les tempes de l'intérieur, il ne parvint pas à articuler le moindre mot.

Heureusement, le nuage s'estompa rapidement, et Edgar dissipa les dernière poussière volatiles d'un mouvement de main avant de s'emplir les poumons d'un air impur. « Ça va ? » Edgar se retourna vers sa partenaire, préoccupé par son état potentiel ; mais dès lors qu'il la vit enjamber les décombres et en ressortir ce qui devaient être des écus ainsi que... Qu'une mitraillette, il ne posa plus la moindre question ; s'ils avaient un tel objet pour se défendre, ça ne pouvait qu'aller bien.
Edgar ouvrit de grands yeux, ébahi (et quelque peu effrayé) par une telle machine de guerre. Il n'avait certainement pas tous les jours l'occasion d'être confronté à une arme si lourde et si puissante. Il sourit à son tour à Ororo, saisi d'un nouvel espoir, lorsqu'elle lui demanda la permission de garder l'arme. « Oh, euh... » Edgar fronça légèrement les sourcils. Il n'aurait pas dit non à une arme si dissuasive, mais n'était premièrement pas forcément capable de savoir s'en servir. Deuxièmement, il était déjà armé. Un petit calibre, certes, mais qui faisait bien l'affaire. Et troisièmement, Ororo allait probablement plus sur le terrain que lui. Il était naturel et plus logique qu'elle garde la mitrailleuse avec elle. « Bien sûr. Garde-la. De toute façon, je suis censé être médecin, j'en aurai pas l'utilité. » Edgar ne prit pas garde au petit censé qu'il avait laissé traîner dans sa phrase - mais de toute façon, il devait être de notoriété publique qu'il n'était pas du tout en lien avec un quelconque domaine médical dans la vraie vie, sa plus grande prouesse se résumant à appliquer un pansement sur les bobos de ses enfants.

Edgar approuva donc l'idée de sa partenaire de vérifier leur position. Il s'approcha d'une fenêtre, dévisageant du coin de l’œil l'arme d'Ororo avec l'air méfiant de celui qui pourrait très bien se prendre une balle perdue. Il s'approcha d'une ouverture dans le mur, et donna un violent coup de pied sur les palissades qui obstruaient la fenêtre cassée. Le bois pourri se brisa sans aucune résistance, la lumière envahissant violemment la pièce plongée dans la pénombre.
La vue que leur offrait le sixième étage était bonne, sans plus. Elle était tout du moins suffisante pour faire le lien entre la carte d'Edgar et les rues adjacentes ; le bâtiment était situé à l'angle d'un carrefour, tout comme sur le plan. Tout semblait en accord avec l'emplacement marqué d'une croix sur la carte. « Ça a l'air de coller. J'en suis pas certain, mais ça me paraît pas aberrant. » Edgar haussa les épaules. Les rues se ressemblaient toutes, changeaient même parfois de place selon l'humeur des développeurs, et cette fâcheuse tendance à l'américaine à quadriller les rues de manière parfaitement rectiligne et ordonnée n'aidait pas.
Le point positif, au moins, était leur emplacement à quelques centaines de mètres du QG. Le point négatif était le carrefour dans lequel ils se trouvaient, et donc plus à même d'attirer du monde.

Ils descendirent un étage, encore. Encore. Ce bâtiment semblait ne jamais avoir de fin et Edgar se surprit même à s'ennuyer, avant de se rappeler que l'ennui était préférable à la destruction. Au cours du cinquième étage, l'atom retrouva même sa chemise ; le compte de leurs affaires était-il bon ? « J'ai toutes mes affaires, je crois. J'ai perdu ma montre, mais c'est trop de risque de la chercher ici, tant pis. Est-ce que t'as tout ce qu'il te faut ? » Edgar jeta un œil à Ororo plein d'espoir. Jusqu'à présent, il ne leur était rien arrivé - et avant que la chance tourne, il aurait peut-être été de bon ton de rentrer fissa au QG et de souffler un coup - avant de trouver le responsable de ces conneries et de se servir de la mitrailleuse d'Ororo pour lui faire regretter ses actes.

HJ : Mince, bien vu, je pensais que le compte était bon. :rire: Cela dit, je pense que tu vas pouvoir lancer le dé maintenant !
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MessageSujet: Re: QUÊTE : LENDEMAINS DIFFICILES   QUÊTE : LENDEMAINS DIFFICILES EmptySam 15 Oct - 22:34
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5 : PENALITE QUÊTE

///
Le bâtiment est vétuste et instable. Les murs se mettent à trembler, et le plafond s'écroule sur les deux joueurs dont les corps disparaissent instantanément.

PENALITE QUÊTE : pas de réponse dans le temps imparti (rappelez-vous que l'on demande un minimum d'une réponse par tranche de dix jours) + suppression d'un joueur. perte d'une vie (déjà enlevée) pour lenny. la quête est terminée.
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