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 QUÊTE : VILAINES BÊTES
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MessageSujet: QUÊTE : VILAINES BÊTES   QUÊTE : VILAINES BÊTES EmptyMer 3 Aoû - 17:11
quête : vilaines bêtes
post pnj

- quinn saddler
- lionel stratford
- bryan lithe
Ce matin en vous réveillant, vous découvrez que des caisses entières de viande ont été saccagées et leur contenu dévoré. Voilà trois jours que des bêtes invisibles rôdent autour de la Cabane d'Hener et qu'elles s'en prennent à vos ressources. Cette fois-ci, il est temps de réagir. Par chance, vous surprenez ces  énormes chiens-loups qui prennent la fuite hors du Q.G. Vous décidez de partir en chasse, armés jusqu'au dent, la rage au ventre.

OBJECTIF(S) : tuez les deux bêtes sauvages responsables du carnage. faites appel au pnj "MOBS" trois fois (une fois chacun, cf restrictions plus bas) puis faites appel au pnj "LEVEL DESIGN" ou "BETA TESTEUR" sur le chemin du retour pour essayer de rentrer en vie.
JOUEURS : 3 joueurs.
RÉCOMPENSE(S) : 30 écus/participant. +5 écus/team si un des deux joueurs rentre en vie, +10 écus/team deux rentrent en vie, +15 si les trois arrivent.

restrictions mobs:

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MessageSujet: Re: QUÊTE : VILAINES BÊTES   QUÊTE : VILAINES BÊTES EmptyVen 5 Aoû - 15:37
quête : vilaines bêtes

Daredevil + Blown + Wonhey
Daredevil n’avait qu’une envie, grappiller quelques heures de repos au QG avant de repartir trouver une porte de sortie. Elle avait quadrillé un secteur en forêt sous les ordres de son chef, mais cette mission n’était finalement qu’un assignement de routine. Les pires, d’après la diablesse rouge. Les plus ennuyants de tous, même s’ils étaient nécessaires à la sécurité de tous. Les GAIA avaient assez versé leur sang ces derniers mois, inutile de risquer une attaque surprise sur ses propres territoires en plus de ça. Frottant sa joue maculée de terre, l’éclaireuse salua les sentinelles postées aux tours de garde, laissant les ténèbres derrière elle avec le sentiment de se mettre à nue. Habituée à se camoufler depuis ses premières heures de jeu, elle peinait parfois – souvent – à reprendre des manières plus civilisées et audibles en retrouvant les siens. Combien de newbies sursautaient en la voyant subitement surgir des ombres, ses prunelles sombres brillant d’un feu surnaturel ? Ce n’était évidemment qu’une illusion, un reflet des flammes dans ses onyx inquisiteurs, mais cela suffisait à alimenter la mauvaise réputation du diablotin. Celui d’être plus chasseuse qu’humaine, plus un avatar qu’une joueuse. Et à force d’être confrontée à cette réalité, Quinn perdait de plus en plus la notion de ce qui était vrai et de ce qui ne l’était pas. Daredevil n’était-elle réellement qu’un pseudonyme tapé à la va-vite ?

Improvisant un crochet par le réfectoire, elle croisa d’autres joueurs qui ne la remarquèrent qu’au dernier moment. L’un d’eux la suivit du regard, un plissement aux lèvres, et elle carra les épaules dans un mouvement instinctif. Elle tira un peu plus la capuche sur sa tête, dissimulant ses traits couverts de maquillage et de terre, longeant les murs avec la douloureuse impression de ne pas être à sa place. Cela faisait trop longtemps qu’elle n’avait pas pu dialoguer avec Isaÿr ; les récentes trahisons au sein des GAIA n’avaient en rien aidé sa paranoïa latente à s’apaiser. Elle avait besoin de se souvenir qu’elle comptait des alliés parmi les verts. De véritables amis, parfois. Daredevil se glissa du côté des cuisines, slalomant entre quelques avatars affairés, se dirigeant naturellement vers les caisses de provisions. Un morceau de viande séché suffirait à apaiser sa faim, tout du moins pendant sa période de repos. Elle ne comptait pas s’éterniser ici, de toute façon, l’aube n’allait pas tarder à se lever IRL.

C’est là qu’elle se stoppa brutalement, obligée par les quelques personnes présentes et le spectacle qui s’offrait à ses yeux. Des morceaux de bois, partout, et quelques kilos de viande disparus. Elle fronça des sourcils, ne prêtant qu’une attention distraire aux babillages exaspérés de ceux chargés du nettoyage. Ce n’était pas la première fois qu’un incident de ce type était reporté, elle l’avait déjà entendu. Pourquoi personne ne s’était encore chargé de ces bestioles ? Avec un grognement excédé, elle tourna des talons. Comment des créatures aussi affamées parvenaient à passer inaperçues ? Elles devaient être… Quelque chose bougea à la lisière de son champ de vision. Daredevil s’immobilisa, alerte, une flèche déjà encochée. Des formes hirsutes et trapues filaient ventre à terre. De cette distance, elle n’aurait pas pu les avoir. Mais il était hors de question qu’elle laisse ces bêtes s’en tirer aussi bien. Pas cette fois. L’instant d’après, l’éclaireuse déboulait dans les dortoirs pour secouer les deux recrues les plus proches.

« Debout là-dedans ! C’est l’heure de se rendre utile ! »

Nulle délicatesse dans ses gestes, mais nulle violence non plus. Si les chasseurs ne parvenaient pas à mettre la main sur les chiens-loups, quelqu’un devait bien le faire. Néanmoins, le réveil devait être brutal – et un rien traumatisant, considérant le fait qu’elle portait toujours sa capuche et ses peintures. Elle se posta près de la sortie, trépignant de plus belle.

« Allez ! On a pas de temps à perdre ! » Elle pointa le bout de son nez vers eux. Pas d’armes apparentes. Une grimace étira ses lèvres. « Faut passer par l’armurerie. Habillez-vous, j’vous expliquerais en chemin ! »

Et elle le fit, entre deux foulées, traînant pratiquement derrière elle deux GAIA encore ensommeillés. Deux hommes, que la diablesse n’avait jamais vu. Saluant d’un signe de tête les joueurs postés près de l’armurerie, elle s’y engouffra à grands pas.

« Prenez ce qu’il vous faut, mais gardez à l’esprit que ce sont d’énormes bestioles. Et qu’on risque de se battre sous le couvert des arbres, donc ça réduira sûrement vos mouvements. » Le mieux serait également de ne pas alerter tous les prédateurs du coin, mais ils ne pouvaient pas parer à toutes les éventualités. « J’suis Daredevil, » qu’elle ajouta simplement pendant qu’ils s’équipaient, tirant sur sa capuche pour dévoiler son visage barbouillé.
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MessageSujet: Re: QUÊTE : VILAINES BÊTES   QUÊTE : VILAINES BÊTES EmptySam 6 Aoû - 19:44
quête : vilaines bêtes

Daredevil + Blown + Wonhey

Que l’on soit en période de guerre, en période de crise, en période de paix ou en plein essor. Une chose tournera toujours à plein régime, l’armement. Quand je parle d’armement, les premières idées qui viennent à l’esprit sont : Kalashnikov, M4, et autres fusils d’assaut et armes automatiques. Et je vous répondrai simplement que je ne fais pas affaire à des petits garnements équipant des terroristes analphabètes à qui on à vider le cerveau. Ou à l’américain moyen, qui lui ressemble étrangement, il n’y a qu’à voir l’ampleur que prend Trump et la pouvoir des lobbys de l’armement ou la NRA pour comprendre cela. Moi, je ne travaille pas pour eux, je travaille pour les grands des grands, des personnes bien plus influentes et qui pourtant ne dit rien au commun des mortels. « Lockheed Martins » plus grand vendeur en chiffre d’affaires des Etats unis en 2015. Ils ne vendent pas des armes citées précédemment, mais plutôt des F15, des chars blindés, des hélicos de combat, des missiles sol-air, des destroyers, où les morts se font par milliers. Mais vous me direz sans doute, « tu n’es qu’expert-comptable, tu n’y connais rien, tu ne sais pas ce qui se passe. » Au contraire, j’ai une vue d’ensemble, tel une mouche sur le mur, écoutant, regardant tout ce qui se déroule. Je n’ai absolument aucune influence sur leurs décisions, mais je suis en direct-live avec mon pop-corn pour savoir ce qu’il se trame. J’ai même les coordonnées de chaque individu, en suivant les notes de frais, ce qui a été vendu, ce qui a été construit, je participe aux assemblées générales que je rédige moi-même. Je suis l’interlocuteur personnel du directeur financier et Administratif avec qui je déjeune toutes les deux semaines. C’est autre chose que de faire la comptabilité de Madame Duponne, coiffeuse et ses 200 clients. Je vous épargne le maquillage de certains clients, notre label environnemental et quelques subventions étatiques qui sont normalement prohibés par l’omc. De toute manière, qui cela intéresse-t-il de savoir qu’on vend à des pays arabiques des armes de destruction massive qui ne sont pas fabriquées grâce à des carottes et des brocolis ? Tout le monde le sait déjà, c’est pour faire joli.

Le problème avec ce genre de métier prenant et fort instructif, c’est que c’est épuisant. Aussi bien physiquement qu’intellectuellement. Je vous mentirais si je vous disais que je travaillais 50H par semaine. A vrai dire, je ne suis qu’à 35H, tel un fonctionnaire français. Mais je suis productif, je remplie mes quotas, plus que tout, je délègue beaucoup. Trop de personnes se tuent au travail, autant que ce soit le bas de la chaîne qui crève. Après tout, les plus petits sont toujours plus faciles à remplacer que les gros, non ? Mon nouveau passe-temps me prend aussi énormément d’énergie. D-Games ou Darwin games, appelez-le comme vous le souhaitez, je n’ai pas encore réussi à en comprendre toutes les subtilités, je sais cependant que cette technologie intéresse même ma boite. Réfléchissez, un moyen de faire bosser plus longtemps pour un temps plus petit. Vu que le temps dans la vraie vie est plus court que le temps passé en jeu, on les ferait travailler dans le jeu, et non à l’extérieur. Tandis que certains veulent l’arrêter, d’autres ne voient que le début de tous les atouts que pourrait leur apporter ce jeu. Mais arrêtons de parler boulot, je voulais vous parler d’une chose plus qu’intéressante. L’obligation de dormir aussi dans le jeu, ou les mêmes symptômes que dans la vraie vie nous arrive, fatigue exacerbée, défaillance intellectuelle, paranoïa, hallucination, perte de réflexe, j’en passe. Pour autant dormir dans le jeu ne vous aidera en rien à ne pas être fatigué en vrai. M’étant connecté à une heure tardive, je me dirigeais gentiment vers un lit non occupé.

« Debout là-dedans ! C’est l’heure de se rendre utile ! »

Bonjour à toi aussi douce voix féminine qui vient me tirer des bras de Morphée par une lumière dans les yeux et un secouage en règle. Rien de méchant, rien de brutal, pas l’un de plus doux que j’ai pu connaître, mais ça passera disons. Sauf que petit hic, je ne suis pas du matin. Donc écoute moi bien saloperie, tu vas me laisser, pioncer, prendre un café, et on en rediscute pendant que je déjeune. Sauf que la douce voix féminine en question était encapuchonnée et pleine de.. Terre ? Ou de boue. En tout cas, elle puait, ça c’était sûr. Je me dis que ce n’était pas la bonne personne pour dire « 5min de plus s’il te plait ». Espérant secrètement qu’elle allait partir, je restai cependant dans mon petit lit. Le monde extérieur me paraissait moins attrayant que ce petit coin de paradis où je pouvais me reposer.
« Allez ! On a pas de temps à perdre ! » « Faut passer par l’armurerie. Habillez-vous, j’vous expliquerais en chemin ! »
Ouh, elle a décidé de nous faire chier elle. Qu’est-ce qu’elle veut qu’on foute à l’armurerie en plus ? Me semble pas qu’il y’ai quoi que ce soit de prévu aujourd’hui. En tout cas, elle attend qu’on se prépare près de la porte, y’a aucune échappatoire. J’enfilais mon pantalon d’hier, un treillis militaire et un débardeur que j’avais trouvé il n’y a pas si longtemps, à peine ai-je eu le temps d’attacher mes chaussures que j’étais pris par l’avant-bras et trainé vers ladite armurerie. Le même traitement était accordé à mon partenaire de chambre que je saluais rapidement, la tête encore dans le cul, comme je saluais les autres Gaïa ici là, nous voyant trainer comme deux gamins refusant d’aller à l’école.

« Prenez ce qu’il vous faut, mais gardez à l’esprit que ce sont d’énormes bestioles. Et qu’on risque de se battre sous le couvert des arbres, donc ça réduira sûrement vos mouvements. »

D’énormes bestioles, vous dites ? Donc c’est une partie de chasse. Mes demandes ont enfin été entendues, petit hic. Je ne sais pas me servir d’une autre arme que mon glock, ne parlons pas d’arc que je ne saurais faire bander convenablement (Sans commentaire), ou bien même d’une arbalète, une arme attira cependant mon attention, une grande machette de 60CM et son fourreau. Si c’est un ours, faudra que je l’attaque depuis les arbres en plongée, mais avec ça, j’ai moyen de faire de très gros dégâts. Me faudrait quand même un truc à distance, mais j’ai peur que cela fasse du bruit. Un glock traînait justement, auquel j’ajouta un silencieux. Ça serait toujours mieux que rien, même si ça fera pas mal de bruit, mieux vaut faire du bruit que de mourir, j’imagine.

« J’suis Daredevil, »
Un rictus se dessina instantanément sur mon visage. Heureusement, j’étais retourné. C’est quoi ce pseudo ridicule ? Une envie me démangeait de répondre « Et moi, c’est XxX D4rk It4ch1 XxX » mais elle ne semblait pas d’être d’humeur à rigoler, elle semblait pressée et nerveuse. De plus, mon partenaire ne semblait pas être un grand chasseur lui non plus, autant ne pas réduire nos chances de survie à 0 en se la mettant à dos, c’était sûrement notre unique porte de sortie.
Je me mis droit comme un I, gonflant le torse, je devais bien faire 1M93 avec mes hikers au pied, aucun doute qu’elle était bien moins imposante que moi, pour autant, je n’oserais pas la défier.
« Moi c’est Blown, j’imagine que tu nous emmènes chasser, mais on va chasser quoi exactement ? »
« D’ailleurs, je ne sais pas tirer à l’arc où à l’arbalète, cependant, je sais me servir de ça, j’espère que ça suffira. Je n’ai jamais chassé non plus, tu peux encore changer de partenaire. » Dis-je en enfilant un épais blouson de cuir, remplissant chaque poche d’un chargeur. Je fis ensuite signe que j’étais prêt pour aller chasser les bestiaux dont elle n’avait pas encore fait allusion. Je la regardais droit dans les yeux, comme elle le faisait avec moi. Cette femme est un véritable animal, au lit, elle doit être très drôle, mais pour ça, encore faudrait-elle qu’elle se douche de temps en temps. La machette ornait mon dos tandis que le glock était placé à mon ceinturon, un sourire en coin devant ses yeux qui me dévisageaient encore. Ouaip’, ça va être très drôle.

(Désolé pour la longueur, mais vu que notre ami n’a même pas lu les messages, j’imagine qu’il ne va pas répondre de suite, donc je me suis fait un kiff dans la voiture. Mes prochains messages seront plus courts pour tout ce qui est action)
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MessageSujet: Re: QUÊTE : VILAINES BÊTES   QUÊTE : VILAINES BÊTES EmptySam 6 Aoû - 23:59




QUÊTE: Vilaines bêtes
(thème musical)

« Debout là-dedans ! C’est l’heure de se rendre utile ! »
Plus que jamais Lionel se sentait agressé. Après les derniers événements survenus ainsi que la mission qu'il avait dû remplir cette semaine, le jeune homme n'avait inspiré qu'à peu de choses durant les dernières 72h. Dont au caractère sécurisant et réconfortant d'une bonne nuit de sommeil. Même si pour cela il lui fallait se cantonner au confort d'une couchette de dortoir. Tant pis, Lionel s'en contenterait. Et c'est ce qu'il avait fait en rentrant cette nuit là, ruiné par deux nuits consécutives passées à la belle étoile - ou presque.
Ronchonnant mollement, Lionel fit mine d'ouvrir un œil pour voir de quoi il en retournait, mais déjà l'importun s'éloignait vers l’entrebâillement de la porte, lui offrant pour seule vue celle de son dos gracile dissimulé par un long manteau à capuche. Un second semblant d'ordre - tout du moins ce fut ainsi que l'assimila Lionel - retentit tandis que, les yeux perdus parmi les rainures du plafond, Lionel se prenait à espérer pour que la demoiselle se soit trompée de vis-à-vis. Il n'était pas encore trop tard pour s'en rendre compte, songea t-il. Mais rien. OK, n'était-ce pas là le signe que la situation devait être réellement urgente, voir alarmante, pour qu'une parfaite inconnue le sorte du lit de la sorte et à pareille heure ? Des bruissements lui revenait de la couchette d'en face, ce qui incita Lionel à relever le buste. L'image d'un autre congénère s'affairant à toute vitesse finit à achever ses espoirs et c'est, non sans s'emmêler une ou deux fois à la tâche, qu'il sauta dans ses bottes renforcées. A peine eut-il finit de lacer ces dernières qu'il bouclait la ceinture de son jean ample.
Une main darda vers son épaule comme pour l'inciter à aller plus vite et Lionel y répondit avec un claquement de langue dédaigneux, puis il d'attrapa in-extremis débardeur et veste imperméable. « Ça va, j'arrive. » Lança t-il mauvais. Son regard croisa celui du second jeune homme qui sembla esquisser une signe de salutation dans sa direction. Lionel se contenta d'y répondre d'un hochement de tête tout en y ajoutant un petit sourire compatissant pour ne pas paraître trop brute de décoffrage. Pas besoin de passer pour un gros con auprès de ses coéquipiers nouvellement assignés et ce trois minutes seulement après le début de leur mission. « Faut passer par l’armurerie. Habillez-vous, j’vous expliquerais en chemin ! » Sans plus de cérémonie, Lionel enfila son débardeur délavé et son imperméable, puis emboîta le pas de ses camarades. Ces vêtements, qu'il avait lavés la veille au soir, suintaient presque littéralement d'humidité contenue. La recette idéale pour se chopper une bonne crève - mais était t-il seulement possible de tomber malade une fois dans le jeu ? On pouvait bien se blesser, alors pourquoi pas... Encore novice, Lionel n'en avait aucune idée et préférait même en ignorer la réponse pour le moment. Advienne que pourra, l'avenir le lui dira. Un soupir exaspéré outrepassa ses lèvres une nouvelle fois.

Sur le chemin, Lionel cru reconnaître sous les traits de sa jolie collègue le visage familier d'une nana qu'il avait déjà eu l'occasion de croiser à de nombreuses reprises dans le campement ou dans ses environs proches. Par contre, leur collègue masculin ne lui disait rien du tout. Ce n'était pas comme si Lionel avait fait attention à son environnement avant de se glisser dans son lit au dortoir.

Ils arrivèrent bien vite aux abords de l'armurerie.
Plus les minutes passaient, plus Lionel doutait sérieusement d'avoir le profil adéquat pour une telle mission. La chasse aux carnassiers, la violence tout court, c'était pas trop son kiff d'ordinaire. Néanmoins le contexte semblait urgent et suffisamment sérieux pour que Lionel prenne sur lui et accepte de se mêler à cette quête. Une fois devant les armes disponibles, ce dernier décida d'opter pour deux larges couteaux qu'il ceintura contre ses cuisses à l'aide de bandes prévues à cet effet, ainsi que pour une mitraillette quelconque mais efficace dont il enfila la lanière en travers de son torse. Il n'y avait pas de question à se poser quant à ses choix d'armes. Lionel ne sachant ni viser ni même utiliser plus des trois quarts des armes à feu s'étalant sous ses yeux, il était préférable de miser sur la sécurité plutôt que sur toute notion de furtivité. De toute manière, en vue des équipements des deux autres, il comptait largement sur eux pour faire les dégâts à distance. Et comme son camarade masculin venait d'opter pour une imposante machette, constata t-il du coin de l’œil, cela lui ferait une aide non négligeable si jamais ils avaient à sauter dans la mêlée.

Enfournant trois recharges pour son arme à feu qu'il glissa à la va-vite dans les poches de son manteau, Lionel sentit alors le contact froid de sa clé anglaise contre ses doigts. Celle-ci devait toujours être dissimulée dans la poche intérieure de son manteau, songea Lionel, puisqu'il n'avait pas prit la peine de s'en séparer avant de se mettre au lit. Un contact qu'il le rassura plus qu'autre chose - Lionel doutait fort d'avoir l'occasion de la dégainer une fois jeté dans le combat. Son regard se braqua sur l'autre garçon lorsque celui-ci fit mine de bomber le torse. Les sourcils de Lionel se haussèrent mais il ne fit aucun commentaire et se contenta de l'écouter gentiment. Après tout, à bien y réfléchir, Lionel aussi se demandait contre quoi ils devaient aller combattre. Malgré tout, une petite voix lui susurrait que la réponse ne lui ferait pas plaisir.
Toujours les yeux rivés sur Blown, Lionel le regarda enfiler son blouson de cuir tout en se déconnectant deux secondes de son environnement. Il n'était pas certain de vouloir se rendre utile, finalement. Le regard de Blown, rivé dans celui de leur consœur, poussa Lionel à les dévisager tous deux tour à tour. Un court silence, mais néanmoins pesant, était retombé après le dernier commentaire de leur collègue de galère et une sorte de tension que Lionel n'aurait pas su définir semblait flotter dans l'air entre ces deux là. Ce qui le poussait de plus en plus à se sentir comme de trop - relégué au rôle de simple spectateur face à une pièce qui se déroulait sous ses yeux contre son gré. Cette situation l'horripila si bien que, faisant mine de s'éloigner vers la sortie de la pièce, monsieur laissa glisser un « Ça suffira, on n'a pas le choix. Pas question d'aller chercher quiconque, hormis si on croise quelqu'un d'avisé sur le chemin. On n'a plus le temps si on veut pouvoir retrouver les traces de ces bestioles. Et j'ai pas l'intention de vous tenir la jambe toute la journée en crapahutant dans les fourrés au petit bonheur la chance. » Son timbre venait de raisonner contre les murs de manière neutre, presque détachée. Il marqua une pause sur le pas de la porte comme pour leur laisser le temps de rectifier leurs choix d'armement. « D'ailleurs je suis très mauvais tireur moi-même, au cas où ça vous intéresserait éventuellement. » L'espace d'un instant, Lionel songea que c'était cette fameuse Daredevil qui avait décidée de jeter son dévolu sur Blown et lui, et que par conséquent elle devait assumer ses choix. Cette pensée lui hérissa le poil. Il ne se pensait pas d'ordinaire si peu sympathique. Était-ce le manque de sommeil qui le rendait à ce point irascible ? Bah, il n'avait rien demandé, après tout. A personne. « On va par où ? Tu as une piste ? (Lança t-il en direction de Daredevil.) Wonhey, enchanté. » Ajoutait-il l'air de rien et sur le même ton, à l'attention de ses deux compères de labeur cette fois-ci. Pas sur que ceux-ci comprennent parfaitement de quoi il parlait.


HRP: raté Blown, tout dépend de ce que tu entend par "pas tout de suite" ahah. Et la même, mes posts diminueront de longueur + j'essayerai de faire avancer d'avantage la situation pour mes prochains postes. Désolée de te laisser décider des déplacements à chaque fois, Quinn.
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MessageSujet: Re: QUÊTE : VILAINES BÊTES   QUÊTE : VILAINES BÊTES EmptyDim 7 Aoû - 4:31
quête : vilaines bêtes

Daredevil + Blown + Wonhey
Aucun des deux martyrs choisis par la providence ne semblait heureux de son sort. Quelque chose que Quinn aurait pu aisément comprendre, mais dont son avatar ne se souciait absolument pas. Si personne ne parvenait à traquer ces bêtes et à les abattre, ils allaient au-devant de problèmes plus graves que quelques caisses éventrées et deux ou trois kilos de viande en moins – lesquels n’étaient pas des affaires à négliger pour autant. A force de traîner dans les bois, d’observer la faune suivre son cours, Daredevil savait que les prédateurs ne feraient que gagner en témérité et qu’ils finiraient sans doute par délaisser la prudence s’ils estimaient que les humains n’étaient pas un obstacle suffisamment décourageant. Ils faisaient déjà visiblement preuve d’une certaine intelligence, puisqu’ils étaient parvenus de multiples fois à éviter les sentinelles vertes. Elle plissa les lèvres à cette pensée : à quoi servaient les rondes et les améliorations si des corniauds parvenaient à s’infiltrer aussi aisément dans leur QG, pillant de fait leurs réserves de nourriture ? Bon sang. Isaÿr allait adorer son rapport.

Décidant d’ignorer les mines renfrognées des GAIA tirés de leur sommeil, elle profita de ce bref passage à l’armurerie pour attraper une poignée de flèches supplémentaires. Il faisait nuit et mieux valait éviter de se retrouver au corps-à-corps avec des chiens-loups – si c’était bien ce qu’elle avait aperçu. Machinalement, la diablesse vérifia que le surin dans sa botte gauche coulissait dans l’étui. Elle manquait d’armes de mêlées, et malgré tout elle dénigra les dagues posées dans un coin. C’était risqué, mais au moins gagnait-elle en rapidité et en esquive ce qu’elle perdait en puissance de feu. Elle avisa du coin de l’œil les préparatifs hâtifs de ses compagnons d’infortune : le messager opta pour deux lames ainsi qu’une mitraillette – qui avait le mérite d’avoir un balayage plus large et une décharge importante – tandis que l’autre jetait son dévolu sur une machette qui n’aurait pas détonné dans un énième opus de Machete. Après un bref instant de réflexion, il ajouta un silencieux au Glock posé non loin. Une initiative intéressante qu’elle releva avec un bref mouvement de la tête. Ses prunelles suivant jusqu’alors les mouvements du messager, elle cilla en entendant la voix du second joueur. Malgré elle, Daredevil esquissa un sourire matois devant la posture qu’il venait de prendre, vrillant ses onyx dans ses iris céruléens.

« Blown, hein ? » Non, elle s’abstiendrait de tout commentaire. Si son pseudo était issu d’un comics, elle n’en demeurait pas moins plus proche du justicier rouge qu’on ne le pensait. Elle haussa les épaules, se préparant à réitérer ses explications lorsque le messager s’interposa. A sa remarque désinvolte sur son adresse au tir, elle souleva un sourcil et un coin de lèvres. « Avec ça, du moment que tu ne te laisses pas voir par le recul, ça importe peu. » Elle attrapa un quatrième chargeur de mitraillette en passant auprès d’eux, le glissant dans la poche de son propre pantalon-cargo avec un regard pour Lionel. « Au cas où. » Œillade railleuse vers l’expert-comptable solidement campé sur ses deux jambes, le torse bombé. Étrangement, sa position lui faisait davantage penser à celle d’un militaire. Raide comme un piquet. « Respire un coup, le bleu, on dirait que tu vas imploser. »

Reprenant d’instinct – et par qu’elle était la seule à savoir où étaient partis les clébards – la tête de leur étrange troupe, Daredevil amorça une marche rapide qui ne laissait que peu de doutes quant à la façon dont elle risquait de les semer dans la forêt s’ils ne pressaient pas également le pas. Pour autant, elle jeta un coup d’œil vers l’arrière pour s’assurer qu’ils suivaient. Elle ne les abandonnerait pas, même si c’était l’impression qu’elle donnait. Beaucoup de gens se méprenaient sur les idées qui sévissaient dans l’esprit du diable rouge, l’imaginant froide et totalement désintéressée par l’aspect humain du jeu. D’aucuns disaient qu’elle n’appréciait finalement qu’Isaÿr et c’était sans doute vrai, en un sens. Mera avait une place particulière dans sa vie et dans son cœur, elle avait longtemps été la seule dans ce cas de figure. Et naturellement, Quinn ne pouvait imaginer meilleur leader. Mais elle avait d’autres alliés, d’autres amis. Et elle avait son père, aussi. Markus, Gattaca : un détail que le reste de la plèbe verte devait probablement encore ignorer. Cependant, Daredevil était également capable d’ignorer les jérémiades au profit de résultats concrets ; elle n’hésitait ni à se battre, ni à abattre. Et de fait, elle avait fini par se coltiner une réputation bien plus néfaste et sombre que la jeune femme derrière le pseudonyme ne l’était. Quinn n’était pas Daredevil. Mais Daredevil était une partie de Quinn, la plus noire.

« Je ne sais pas depuis combien de temps vous êtes là, tous les deux, mais ça fait quelques jours que j’entends parler d’animaux errants qui saccagent les réserves de viande. Personne n’a jamais pu leur mettre la main dessus. Ni les gardes, ni les chasseurs. » Ses mâchoires serrées en disaient long quant à son opinion sur l’efficacité desdits joueurs. Oh, Isaÿr allait vraiment adorer ça. « Je ne sais même pas si le mot est officiellement passé chez les chasseurs. Bref. » Tout en marchant, l’Anglaise se défit de l’arc reposant sur son dos pour le faire passer d’une main à l’autre, nerveusement. Le manque de sommeil et l’agacement allaient perturber sa visée ; mieux valait qu’elle se concentre si elle ne voulait pas finir par planter une flèche sur l’un de ses coéquipiers. « Je les ai vues, en revenant. Les bêtes. De gros chiens-loups, et pas dans le genre Balto, héros des neiges. Plutôt dans le genre sauvage et pas franchement fans de l’Homme. » Ils parvinrent rapidement à la lisière des enceintes, et elle s’arrêta devant les tours de guet, se retournant vers les GAIA qui la flanquaient. « Ça aurait pu être quelqu’un d’autre que vous, mais apparemment vous avez sacrément foiré dans une autre vie. Et je vais pas vous mentir, y’a une forte probabilité pour qu’on en perde une, de vie. » Daredevil tira une flèche de son carquois, l’empennage cramoisi faisant écho au mousqueton rouge vif suspendu au passant de son pantalon. « Mais si personne ne s’occupe de ça, ils vont revenir. Jusqu’à ce qu’ils se lassent de la nourriture déjà morte et n’attaquent en meute. Alors je sais que vous êtes fatigués, que j’vous inspire pas confiance et que vous savez probablement pas réellement vous servir de vos dix doigts… » Elle l’avait dit sans méchanceté, mais c’était sûrement vrai. Au moins dans quelques domaines. « Sauf que j’ai besoin de vous. On est une équipe. Dans tous les sens du terme ; et quoi qu’on en dise, ça m’agacerait de voir vos cadavres déchiquetés un beau matin. So, suck it up, boys. We’ve got some hounds to hunt.* »

Rouky n’avait qu’à bien se tenir, les verts partaient en chasse.

* « Alors, reprenez-vous, les garçons. On a quelques molosses à chasser. »
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MessageSujet: Re: QUÊTE : VILAINES BÊTES   QUÊTE : VILAINES BÊTES EmptyDim 7 Aoû - 11:45
quête : vilaines bêtes

Daredevil + Blown + Wonhey

(Carnivore)

« Blown, hein ? »
Oui Dark itachi ? Un commentaire à faire ? Car moi, j’en ai deux trois, et le premier, c’est que tu vas arrêter de nous ignorer à moitié ça ne va pas le faire. Au moins ne faisait-elle aucun commentaire sur mon choix d’arme ni sur ma prise de munition ou quoi que ce soit d’autres, ça ne devait pas être trop mal vu comment l’autre s’en sort. Je ne pense pas que notre ami « Whoney » est le moins du monde l’idée du recul de l’arme dans ses mains.

« Respire un coup, le bleu, on dirait que tu vas imploser. »

Mais. C’est décidé, déjà, je vais briller dans sa partie de chasse, ensuite, je vais la défier dans un combat de corps-à-corps, et je lui déboîterai l’épaule par « mégarde » woops. Puis Madame décida d’augmenter le rythme en se barrant à pas rapide vers la forêt. On sentait l’experte de la chasse ! Mais où sont les nanimaux ? Dans la forêt ! Venez ma bande. Incapable de nous briefer, je te jure… On va chasser quoi grognasse ? Des écureuils ? Ce n’est pas possible d’être une idiote à ce point-là. Le but du jeu, c’est qu’on en sache autant que toi et ton petit cervelet d’animal anévrique attardé.

« Je ne sais pas depuis combien de temps vous êtes là, tous les deux, mais ça fait quelques jours que j’entends parler d’animaux errants qui saccagent les réserves de viande. Personne n’a jamais pu leur mettre la main dessus. Ni les gardes, ni les chasseurs. »

On avance ! Enfin ! Donc c’est des animaux qui attaquent les réserves de viande. Ce qui implique que c’est des carnivores, donc ça a des dents, des griffes, et ça fait bobo. À moins que la faune de D-Games nous réserve des surprises avec son élan mangeur de viande.

« Je ne sais même pas si le mot est officiellement passé chez les chasseurs. Bref. »

Ah oui, donc ce n’est même pas une chasseuse elle-même. On s’engage dans une partie de rigolade là, donc on va chasser du carnivore avec deux boulets aka moi et whoney et un  je ne sais quoi qui va traquer des bestiaux. On va perdre une vie à 100 % ça ne peut pas se passer autrement.

« Je les ai vues, en revenant. Les bêtes. De gros chiens-loups, et pas dans le genre Balto, héros des neiges. Plutôt dans le genre sauvage et pas franchement fans de l’Homme. »

Dommage, j’aurais bien voulu rencontrer Balto. Avec son pote Borris, on aurait pu s’entendre lui et moi. Au moins, on sait ce que c’est, des chiens-loups. Après on ne connaît pas le nombre, si c’est une meute de plus de 3, c’est ingérable, déjà si on arrive à chacun en gérer un ça serait un sacré exploit. Après, si on s’en suit à la nature en générale, un loup attaque rarement l’homme, sauf s'ils meurent de faim, là ils ont bouffés, donc techniquement ça devrait aller… Sauf si on va sur leurs territoires, ce qu’on est en train de faire… On part donc sur du neufs vie, j’aime jouer avec un handicap. On continuait d’un pas rapide à marcher vers la forêt, droit dans la gueule du loup.

« Ça aurait pu être quelqu’un d’autre que vous, mais apparemment vous avez sacrément foiré dans une autre vie. Et je vais pas vous mentir, y’a une forte probabilité pour qu’on en perde une, de vie. »

Et elle va nous faire croire qu’elle sait faire des maths et qu’elle sait ce qu’est une probabilité. Pourquoi tu mens minette ? Mais sinon, oui, on va en perdre une de vie, en partie grâce à toi...
M’enfin, continuons.

« Mais si personne ne s’occupe de ça, ils vont revenir. Jusqu’à ce qu’ils se lassent de la nourriture déjà morte et n’attaquent en meute. Alors je sais que vous êtes fatigués, que j’vous inspire pas confiance et que vous savez probablement pas réellement vous servir de vos dix doigts… »

Tu vas te les prendre mes dix doigts dans ta tête de con, et tu commences à me gaver à me prendre de haut. Personne, je dis bien personne me prends de haut, pauvre merde. Je vais te les traquer des saloperies, et je vais les tuer, je vais te montrer que t’es aussi inutile qu’une caillou sur le bord de la route pauvre déchet.

Sauf que j’ai besoin de vous. On est une équipe. Dans tous les sens du terme ; et quoi qu’on en dise, ça m’agacerait de voir vos cadavres déchiquetés un beau matin. So, suck it up, boys. We’ve got some hounds to hunt.

On était une équipe, je n’aime pas trop me faire trash-talk pour ensuite me dire qu’on est une équipe. Je vais te montrer comment on fait, doit bien y’avoir un indice des traces, quoi que ce soit qui nous permette d’identifier les loups… Faut juste que je les trouve.

Mais elle est aveugle.. Bordel de merde.. Je la rattrapa et posa ma main sur ses lèvres et l'immobilisa je fis signe à l'autre de se taire. Une fois la petite troupe immobilisée, je pointa du bout de ma machette dégainée un chien-loup. Un beau bestiau en effet, et bien plus gros que ceux que j'ai pu voir au zoo. Il devait bien faire 1M30 au garrot. C'est massif comme bestiole bordel de merde ! Il était en train de se rassasier sur une charogne, qui me semblait être un cerf.

Je me rapprochai doucement du géant. Ses oreilles se dressaient d'un coup sec, le vent a du tourné, on a fait trop de bruits, les possibilités étaient infinies, chose sûre, il savait. Il savait que nous étions là, et qu'on était pas là pour chercher des champignons. Il fit volte face en montrant ses crocs blancs, parsemés de bout de chair qu'il venait de déchiqueter de la carcasse non loin. Il n'aboyait pas, n'hurlait pas, il avançait, d'un pas fier, et d'une poussée, augmenta sa vitesse de déplacement. 60? 80? C'était un véritable guépard qui s'élançait en notre direction.

Il fonçait droit sur notre équipée, et moi, j'avais envie de montrer ma valeur. Je me mis face au prédateur qui changea de direction. C'est ça mon beau, viens voir papa, il a quelque chose à te montrer. Il me restait 20 secondes tout au plus.

Bas sur les appuis, jambe gauche devant la droite, fente entre les deux jambes, j'avais de la réaction et de la force, bonne position. Je tenais ma machette à deux mains, je la serrais comme jamais, tandis que le loup continuait sa course.

Une flèche de Quinn virevolta près du canidé durant son saut, lui éraflant l'oreille, et détourna son attention de moi pendant une seconde.

Un sourire orna alors mon visage, "Ne détourne pas tes yeux de moi" murmurais-je.

Le sang jaillit de tout son corps, tandis que le mien effectuait une rotation pour sortir de la trajectoire du saut, la machette, elle, tranchait du bas du menton jusqu'aux hanches du carnivore. La bête finissait son saut allongé sur le sol, se vidant à grande vitesse de son sang. Il était mort, il n'y avait aucun doute la dessus.

J'étais rouge écarlate, je me sentais poisseux du liquide provenant du prédateur que je venais de terasser. Je donna un coup vif de machette vers le sol pour dégager la majorité du sang qui coulait sur le métal. Tendu, voici le mot qui pouvait me décrire au mieux, j'ai vu la mort de très près. Mes mains refusaient de lâcher la machette, mes partenaires me regardaient enveloppé du liquide provenant de la bête. Je tenta un sourire, mais le seul sourire possible était un sourire crispé, la tête vers le ciel, le corps droit comme un piquet. Une voix qui n'était pas la mienne sortie de ma gorge

"Vous me trouvez comment en carmin?" dis-je en me tournant vers mes camarades, la tête penchée vers la gauche et les yeux exorbités.

(HRP) [Je ne suis pas du tout sûr que ça ce passe comme ça pour le lancer de dés, merci de me le confirmer par MP !]
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MessageSujet: Re: QUÊTE : VILAINES BÊTES   QUÊTE : VILAINES BÊTES EmptyDim 7 Aoû - 11:45
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MessageSujet: Re: QUÊTE : VILAINES BÊTES   QUÊTE : VILAINES BÊTES EmptyDim 7 Aoû - 21:33
« Au cas où. »
Le regard que me lança notre jolie coéquipière ne m'échappa pas. Soit, cela pourrait s'avérer primordial si jamais il m'arrivait quoique ce soit. Ils pourraient toujours récupérer l'arme et si jamais mes poches s'avéraient être trouées, je pourrais toujours compter sur cette unique recharge de secours. Je ne cracherais pas dessus. Un sourire en coin répondit à son initiative. Ce que j'avais omis de leur expliquer c'est que si je n'avais pas pris avec moi plus de recharges c'était surtout parce que, me connaissant, je risquais fort de perdre mon self contrôle à un moment donné. Ce qui nous - ou en tout cas me - mènerait probablement à une mêlée. Et, grand adepte de l'utilisation de la batte au corps à corps, je comptais bien utiliser ma mitraillette comme telle en cas de pépin - quitte à la ramener dans un état déplorable.

Mes deux coéquipiers me devancèrent, Daredevil en tête de notre cortège, pour aller s'enfoncer dans les bois. Je les suivait donc d'une allure mesurée en faisant bien attention à les laisser prendre cinq pas d'avance sur moi au minimum. Plus nous apprenions à nous connaître - par la force des choses, il est vrai - plus l'impression de malaise qui m'habitait me vrillait l'estomac. Ces deux là se connaissaient t-ils ? Je commençais à nourrir des doutes face à leurs attitudes étranges et incompréhensibles. Plus Daredevil se rependait en explication, plus je sentais Blown se braquer. Ma petite fée - celle-là même se nommant empathie - me susurrait que quelque chose clochait. Et cette prise de conscience ne me rassurait guère. Je ne voudrais pas que l'un d'entre nous finisse par tirer dans la cuisse d'un(e) autre coéquipier. Nous étions en cet instant la preuve même qu'un groupe formé par des membres triés sur le volet n'était pas des plus efficaces. Tout du moins je demandais à voir comment nous pourrions nous en sortir sur le terrain en tout cas. Malgré l'impression d'irritabilité qui planait au dessus de notre petit groupe, j'espérais que les qualités qui avaient fais de nous des GAIA nous permettrait de fermer les yeux sur nos différents. Nous étions une famille assez portée sur la solidarité et l'entraide, après tout.

Brusquement Blown s'immobilisa faisant taire notre équipière à sa manière. Moi, toujours trois pas derrière eux, je ne compris pas tout de suite ses intentions avant qu'il ne nous désigne un endroit de la pointe de sa machette. Suivant du regard le point qu'il nous signalait je remarquais enfin la bête qui mastiquait à quelques mètres de là. Malgré tout ce que l'on aurait pu en dire et malgré le caractère dangereux de la chose, je ne pu m'empêcher de rester transi d'admiration face à une telle créature de la nature. Daredevil ne s'était pas fourvoyée en parlant d'un mélange entre chien et loup, c'était exactement ça. En plus baraqué seulement. Mes yeux remarquèrent alors la carcasse qui s'étendait aux pieds de l'animal et j'eu de mal à imaginer qu'une seule bestiole de son espèce ait pu suffire pour faire tant de dégâts à un cerf. Bien que quasiment inoffensif, ce dernier ne manquait pas de ressource lorsqu'il s'agissait de survivre à l'accoutumée. Je n'étais plus si sûr de vouloir me frotter au chien-loup au corps à corps. Rien qu'à cette distance ses longues canines acérées luisaient dans les premiers rayons du jour.

Blown se mit furtivement en branle, avançant de quelques pas dans les fourrés et notre première cible fit mine de relever la tête. Nous n’eûmes pas même le temps de profaner un mot que l'attention du chien-loup nous prit pour captifs. C'était à la fois intéressant et effrayant. Des mètres entiers nous séparaient encore de notre cible que déjà elle avait réussit à nous flairer. Une véritable prouesse. Je n'en revenait pas qu'aucun spécimen de son espèce n'ait encore eu l'idée de s'en prendre à un membre de notre team. C'était parfaitement incroyable, une chance même. Et tandis que Blown semblait tout accaparé à son échange avec la bête, je commençais à sérieusement croire que nous avions fait une grave erreur en nous aventurant sur le territoire de cette espèce en n'étant pas plus préparés que nous l'étions. Un silence de plomb tomba sur la zone tendit que nous nous guettions du regard. Les babines du chien-loup retroussées sur ses longues canines, je m'attendais à ce qu'il jappe un coup pour attirer ses compères mais il n'en fit rien et, dans un élan de témérité, il s'élança même sur nous avec une vitesse folle. Je retins mon souffle. Blown serait le premier sur son chemin, cela ne faisait aucun doute. J'hésitais une nano seconde avant de faire passer ma mitraillette par dessus mon épaule pour prendre l'animal en joue.

L'action qui s'ensuivit se déroula en quelques minutes à peine. Je n'aurais su expliquer ce qui attira la bête vers Blown plutôt que vers nous - peut-être était-ce simplement le fait qu'il se trouvait le plus éloigné de nous tous et qu'il faisait ainsi donc une cible plus facile d'accès. Toujours est-il que ce dernier ne s'esquiva pas le moins du monde et, suite à une flèche encochée par Dardevil, ce dernier fit face tout en entaillant l'animal de sa machette sur toute la longueur de son flanc. Le sang jaillit, comme libéré, et a peine la bête toucha terre que ses entrailles se vidèrent sur le sol nouvellement ensanglanté. Le sourire de Blown ne m'échappa guère, m'arrachant même un frisson d'appréhension. Ce type aimait la bagarre, ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. Tout ce qui m'horripilait au plus au point chez les joueurs de Darwin Game. Néanmoins j'étais obligé de rester admiratif face à sa puissance de frappe. Du haut de ses presque deux mètres, le garçon avait de la hargne à revendre. Un coup lui avait suffit - même favorisé par la flèche de demoiselle D - pour venir à bout de l'animal. C'était hallucinant. Malgré mes larges épaules - mon plus grand atout surement - je doutais de pouvoir en faire de même.

D'un geste ample, Blown dégagea le tranchant de sa machette. Mon regard circonspect l'ausculta sous toutes ses coutures tandis que l'ébauche d'un sourire vacillant fit mine d'étirer ses traits. J'abaissais le canon de mon arme de quelques centimètres vers le sol, désireux de ne pas garder mon coéquipier en ligne de mire. Ce dernier semblait mordu à vif. Terriblement tendu, c'était le mot. Et c'était tout à fait compréhensif en vue des événements et du sang froid dont il venait de faire preuve. Avait-ce été l'adrénaline qui l'avait dopé au point de le pousser à garder ses appuis ? Après tout, à bien y regarder à deux fois, il avait fallut faire preuve d'une sacrée poigne pour réussir à ne pas s'étaler au sol sous le poids du carnassier. Poigne qui, toujours serrée autour du manche de son arme, commençait à voir ses jointures virées au blanc. Sa voix retentit un instant. L'envie de le chambrer me prit, mais désireux de reconnaître le courage là où il y en avait eu, je me contentais d'un :

« Joli, Blown. »

Ma voix s'était faite neutre, ni trop froide ni trop admirative, pour éviter qu'il ne tique ou qu'il ne se vexe à mon commentaire. Je n'essayais pas de le prendre de haut, je partageais simplement mon point de vue.

« Mais, honnêtement, je te préférais avant que tu ne revisites les couleurs de ta garde robe. »

Figes-je, désireux de détendre l'atmosphère.

« Bien, nous ferions mieux de rester aux aguets, les autres ne doivent pas être très loin. »

Je n'aurais pas cru si bien dire lorsque, du coin de l'oeil, je cru remarquer un mouvement sur notre droite, à dix bons mètres de là. Sans plus de bruit, je leur désignait l'endroit fatidique d'un hochement de tête, partageant un regard acérés avec mes deux coéquipiers pour leur faire pleinement comprendre que je venais de remarquer un truc anormal. Je n'aurais su dire s'il s'agissait là d'un de ces chien-loup, ou bien d'une toute autre créature, mais toujours est-il que c'était vivant. Je fis donc mine de m'approcher à pas de loup - si je puis le dire - tout en réarmant mon épaule. J'étais bien décidé à vider un chargeur complet si besoin était. Pas question de la jouer sanguinaire comme venait de le faire notre ami.

« Tu vois ce que c'est ? »

Murmurais-je en direction de Daredevil, Blown étant surement trop éloigné de moi pour m'entendre.
____________

HRP: j'sais pas si ça vaut le coup que je tire maintenant mais bon. Autant ne pas rendre mon poste plus inutile qu'il ne l'est déjà #misère.
Citation :
faces 1 & 2 : vous les retrouvez facilement et pouvez leur faire la peau.
J'pige pas. Du coup je suis sensé éditer mon poste pour dire qu'on les achève ou bien Quinn peut répondre en disant qu'on les achève. Mais dans ce cas elle tire les dés aussi ?
EDIT: Merci Roy pour tes explications  :oo:  :ptikeur: J'éditerais mon post demain soir sans faute (je trouvais bien le temps pour le faire) et mperai Quinn pour lui donner le feu vert.


Dernière édition par Lionel Stratford le Dim 7 Aoû - 23:15, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: QUÊTE : VILAINES BÊTES   QUÊTE : VILAINES BÊTES EmptyDim 7 Aoû - 21:33
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MessageSujet: Re: QUÊTE : VILAINES BÊTES   QUÊTE : VILAINES BÊTES EmptyLun 8 Aoû - 7:56
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Daredevil + Blown + Wonhey
Cette suite d’actions n’était pas dans les habitudes de Daredevil. La diablesse était persuadée qu’elle n’était efficace qu’en faisant cavalier seul, n’ayant dans ces conditions que sa propre vie à surveiller – et pouvant se permettre de la mettre autant de fois en danger qu’il le fallait. Mais devant les regards encore mal assurés de ses compagnons, l’éclaireuse devait redoubler d’une vigilance à laquelle elle n’était guère accoutumée. Même s’ils étaient prêts à se battre, ils n’en demeuraient pas moins des néophytes dans ce monde dangereux. Au fur et à mesure, tout joueur apprenait à se défendre contre la faune et la flore locales, ainsi que contre les membres des teams adverses : tous trouvaient un domaine dans lequel ils pouvaient potentiellement faire la différence, une arme à laquelle se raccrocher en cas de pépin. Ou, dans les cas les plus pacifiques, un moyen d’échapper à leurs adversaires. Un soutien, un allié. Refusant de placer sa confiance en un partenaire qui risquait à tout moment de disparaître du jeu, Quinn n’avait longtemps compté que sur elle-même. Pourtant elle avait su être là pour Isaÿr durant ses premières connexions, assistant par la suite à son ascension fulgurante en témoin silencieux. Fière, néanmoins, de sa réussite indéniable. Honorée d’avoir vu, même un bref instant, la gamine derrière le leader charismatique. Cependant, cette compassion ne s’était restreinte jusqu’alors qu’à de rares élus, ceux suffisamment dignes pour piquer sa curiosité ou percer sa froideur apparente. Wonhey et Blown n’étaient pas de ceux-là, pas encore tout du moins, aussi réservait-elle son opinion à leur sujet. Les événements du banquet funeste étaient encore douloureux dans son esprit, même si les mois avaient apaisé quelque peu sa rancœur et sa peine. Son orgueil, lui, meurtri d’avoir fait confiance aux mauvaises personnes, la travaillait constamment. Dans le Darwin’s Game, nulle confiance ne devait être donnée à la légère : une règle qu’elle avait manqué d’oublier au fil du temps et qui lui était revenue en plein visage lorsqu’elle avait revu Dryade, agenouillée parmi les autres traîtres GAIA.

Un instant, l’attention de Daredevil dériva vers ses pensées, offrant l’occasion à Bryan de repérer une menace qu’elle n’avait pas perçue. Elle se crispa en sentant le joueur la retenir, poser sa main sur ses lèvres pour la forcer au mutisme. Et si son regard sombre le fusilla, elle s’abstint pourtant de tout commentaire, suivant la direction qu’il indiquait. C’est là qu’elle vit la bête, dans toute sa terrifiante splendeur ; les muscles puissants roulant sous son pelage fourni, les prunelles s’agitant d’un coin à l’autre, s’arrêtant finalement sur la silhouette de Bryan qui venait de leur fausser compagnie. Quinn jura entre ses dents, décochant la première flèche lorsque le chien-loup bondit à l’encontre de Blown. Sans grande surprise, elle rata sa cible : le mouvement et la crainte de toucher son allié lui firent perdre les quelques centimètres qui auraient suffi à l’abattre d’un trait. Pour autant, son attaque détourna suffisamment l’attention du prédateur pour qu’il se fende d’une ouverture suffisamment large pour permettre au vert de l’éventrer presque littéralement. Une deuxième flèche déjà encochée, Daredevil baissa momentanément son arc pour dévisager le GAIA recouvert d’hémoglobine. Elle plissa les lèvres, les sourcils, gardant toutefois un silence souverain. Sa démonstration de force, bien qu’impressionnante, était trop téméraire à ses yeux et surtout, relativement inutile. Il aurait pu perdre un bras dans cet assaut, une vie, et le désordre aurait probablement entraîné Wonhey et elle dans sa chute. Certes, il était parvenu à tuer la créature, mais que serait-il advenu dans le cas contraire ? Pendant que le messager commentait sobrement l’acte de son compatriote, elle songea que si elle aurait pu apprécier ce geste en comité restreint, elle trouvait qu’il manquait de prudence. Ils devaient veiller les uns sur les autres lorsqu’ils se déplaçaient en groupe, et c’était justement ça qui la faisait travailler seule le plus souvent.

Partagée entre un compliment et une réprimande, le diable rouge préféra se détourner de Blown pour parcourir les environs. S’étant attelé à la même tâche, Wonhey leur désigna subitement une forme hirsute parmi les arbres, tirant dans un même geste son arme en cas d’attaque.

« Tu vois ce que c’est ? »

Sans un mot, Daredevil hocha doucement la tête, ses pas se fondant parmi les racines et les feuilles sans faire le moindre son. Avant d’encocher, elle fit un bref signe de la main vers ses coéquipiers, les intimant au silence et à l’immobilité. Ils auraient tout le temps de tirer si elle ne parvenait pas à abattre le chien-loup du premier coup, et elle laisserait bien volontiers Bryan réitérer son exploit s’il le désirait. Néanmoins, elle ne voulait pas prendre le risque de les mettre plus en danger qu’ils ne l’étaient déjà, ou que le prédateur puisse alerter une quelconque meute sévissant dans les environs. Deux individus, c’était à la fois trop et trop peu. La corde frôlant sa joue, elle arma son bras lorsqu’elle s’estima suffisamment proche pour que sa cible n’ait pas le temps d’éviter la flèche. Une brise légère chatouilla son cou dénudé, lui indiquant l’unique raison pour laquelle la bête n’avait pas encore senti sa présence ou le parfum du sang. Il fallait agir vite. En un instant, le vent pouvait tourner et seuls les programmeurs savaient la façon dont la créature allait réagir. Le trait fusa sous les branches, son empennage vermillon laissant dans son sillage une traînée écarlate. Il s’enfonça dans la chair, tirant au chien-loup un gémissement plaintif avant qu’il ne se retourne subitement, tous crocs dehors pour bondir vers l’agresseur. La flèche ayant probablement ripé sur une côte, Quinn en décocha deux nouvelles le temps que la bête soit sur elle. La seconde s’enfonça dans le poitrail et la troisième, par chance plus que par réel talent – elle n’était pas encore du niveau d’Hawkeye ou d’Oliver Queen – se planta dans l’œil du prédateur, le stoppant net dans sa course. Le souffle rendu court par l’adrénaline, Daredevil recula de quelques pas, sans approcher la carcasse. Inutile de prendre le risque de découvrir plus de molosses dans les environs.

« Sacrés trophées. Il faudra en parler à l’équipe des chasseurs, mais je n’en avais aperçu que deux, je pense que ça suffira pour ce soir. » Elle s’exprimait d’une voix calme, dénuée de toute marque du stress qui avait pourtant fait battre son cœur plus rapidement. Elle aurait très bien pu mourir, à quelques secondes près. Revenant lentement auprès de ses partenaires, elle tapota l’épaule de Wonhey et adressa un signe de tête à Blown. « Temps de rentrer, les garçons. Vous avez fait du beau boulot. »

Et, de nouveau, elle prit la tête de leur procession. Jetant régulièrement des coups d’œil en arrière, vers la silhouette encore ensanglantée de Bryan et sur le visage troublé du messager, Daredevil cessa progressivement de se soucier de sa propre sécurité. La leur était plus importante. Ils étaient sous sa responsabilité tant qu’ils seraient dans cette forêt.
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MessageSujet: Re: QUÊTE : VILAINES BÊTES   QUÊTE : VILAINES BÊTES EmptyLun 8 Aoû - 7:56
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MessageSujet: Re: QUÊTE : VILAINES BÊTES   QUÊTE : VILAINES BÊTES EmptyLun 8 Aoû - 21:34
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Le sol de la forêt est parfois plus dangereux que les bêtes qui y rodent. Les racines qui jaillissent de terre, se mêlent et s'entremêlent sont vicieusement recouvertes par les la végétation. Une chute pourrait amener le plus grand des gaillards sur un caillou aiguisé par le vent. Et puis il y la terre elle-même. Sur le chemin des trois joueurs, le sol remue silencieusement. Une marre de boue compacte, lourde et envahissante, s'étend sans pour autant se différencier du reste du sol durcit. La joueuse qui ouvre la marche se condamne au premier pas qu'elle fait dans les sables mouvants. S'agiter ne fait qu'empirer les choses et tirer semble inutile. La terre aspire ses pieds, ses jambes et bientôt le reste de son corps vers une mort qui s'annonce lente. On dit que les malchanceux qui tombent dans le piège préfère se tuer, plutôt que d'attendre la faucheuse envoyé par Dame Nature.

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MessageSujet: Re: QUÊTE : VILAINES BÊTES   QUÊTE : VILAINES BÊTES EmptyJeu 11 Aoû - 4:20
quête : vilaines bêtes

Daredevil + Blown + Wonhey
L’inévitable. Chaque joueur croisait la mort, un jour ou l’autre, l’essentiel étant de retenir les principaux dangers de l’univers et de regagner patiemment ses vies par des events notoires et des gains. Daredevil était morte plusieurs fois dans le Darwin’s Game, que ce soit à cause de sa faune, de sa flore ou encore de ses joueurs. Mais au bout de pratiquement une année, elle était encore là. Principalement parce qu’elle ne commettait pas l’erreur de traverser les dangers en compagnie d’alliés, se sachant incapable d’être efficace et d’assurer leur sécurité en même temps. Alors lorsqu’on son pied s’enfonça un peu trop dans la terre boueuse, Quinn sut qu’elle venait de déclencher un piège mortel et auquel elle ne pourrait probablement pas échapper. Les sables mouvants n’étaient pas rares, et ils pouvaient se trouver sous le pied de n’importe quel voyageur – même le plus alerte d’entre eux pouvait passer à côté des détails trahissant leur présence et se retrouver happer par eux. Les premières millimètres dépassés, Daredevil identifia la menace et, tendant son bras droit vers l’arrière, dissuada ses partenaires de faire un pas de plus. Par instinct, elle tenta de dégager son pied entravé, réalisant seulement à cet instant que le second était déjà presque entièrement recouvert.

« N’avancez pas plus ! » Son ordre claqua dans l’air, sa voix rendue légèrement plus aigüe par l’urgence de la situation. Lorsqu’elle fut certaine qu’ils s’étaient immobilisés, elle serra les dents. « Je suis coincée. Des sables mouvants. » Se débattre n’allait faire qu’accélérer le processus ; nul n’échappait aux pièges meurtriers de la terre. Il aurait fallu plus de temps, plus de moyens, plus de force, mais ils n’avaient rien de cela. « Passez par la droite, faites attention où vous mettez les pieds. » Et devant le regard troublé du messager, elle secoua la tête. « Ne perdez pas de temps avec moi. Je suis foutue, allez vous mettre à l’abri avant que d’autres prédateurs ne reniflent le carnage qu’on vient de laisser. » Bien que sachant l’inutilité de ses gestes, elle tenta de se tirer de l’étau en prenant appui sur une racine. Ses muscles se bandèrent douloureusement sans succès. « Vous pouvez rien faire de plus… » Elle fronça des sourcils. « Et je ne veux pas que vous restiez. Tirez-vous. »

Cette fois, sa voix prit des intonations plus dures. Froides. Daredevil ne voulait pas qu’ils assistent à ses derniers moments. Elle avait fait une erreur, péché par excès de prudence envers eux. Mieux valait qu’elle perde cette vie seule plutôt que de risquer de leur faire subir le même sort. Détournant les prunelles des GAIA, elle tenta d’atteindre l’objet situé entre deux lanières de cuir sur son bras ; ses mouvements la firent s’enfoncer jusqu’à la taille. Trouvant ce qu’elle cherchait, elle attendit pourtant qu’ils aient enfin daigné tourner des talons, refusant toute aide de leur part. Pendant que les sables l’avalaient avec une lenteur angoissante, elle fixa la lame acérée et nue qu’elle dissimulait en cas de dernier recours. Avec une main tremblante, elle vint l’appuyer contre sa jugulaire – cela ne serait ni sans douleurs, ni sans cicatrice, mais c’était plus rapide que d’attendre la suffocation promise par le jeu. Fort heureusement pour elle, ce simulacre de scalpel ne demandait qu’à faire son œuvre. Poussant un long soupir et fermant les paupières, Daredevil fit la seule chose qui la terrifiait réellement, avec une seule pensée positive à l’esprit : elle avait au moins pu choisir sa mort.
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MessageSujet: Re: QUÊTE : VILAINES BÊTES   QUÊTE : VILAINES BÊTES EmptyJeu 11 Aoû - 23:25
quête : vilaines bêtes

Daredevil + Blown + Wonhey

Il n'avait jamais été recouvert d'autant de liquide chaud, il n'avait jamais eu aussi peur aussi. Mais peur de quoi exactement ? La question se posait, l'envie ne se ressentait pas cependant. Il en oubliait qui il était, pourquoi il était et où il était. La possibilité même que ses coéquipiers soient en danger pour tout autre chose n'effleurait même pas son esprit. Il venait d'ôter la vie d'une bête, cela n'avait rien d'incroyable, mais le sang de celle-ci étalé sur son corps entier venait de réveiller quelque chose en lui qu'il ignorait, celle-ci était profondément enfuie. Ce n'était pas une sensation détestable, sans être pour autant agréable. Elle ne le rendait plus faible, ni plus fort. Son intelligence n'était pas augmentée sans être diminuée. Pourtant, un changement, s'était effectué, il était différent.

Il rangeait la lame de la machette dans son fourreau, tous ses sens étaient aux aguets, le moindre bruissement de feuille l'alertait, il n'avait jamais remarqué à quel point ses pas étaient bruyant sur la terre que ses pas foulaient. Il voyait que Whoney tentait de communiquer avec lui pourtant ses mots sonnaient comme dans une autre langue, des paroles insaisissables, un chuchotement dans le vent qu'il n'arrivait pas à comprendre. Il s'avançait lentement vers eux, il voyait la femme décocher une flèche, puis une autre, et encore une autre. Il ne voyait pas la bête en elle-même, mais pouvait entendre chaque mécanisme de l'arc, lui qui était pourtant si loin, le bruit de la flèche se glissant contre les autres, le bruit de la corde se tendant puis se détendant, le vrombissement de chaque flèche décochée dans l'air, tournant sur elles-mêmes, se logeant dans la chair du monstre qui couinait de douleur, continuant sa lancée avec frénésie. Le souffle haletant du loup, ses puissantes foulées, rendaient l'information si précise, si claire, la vue ne lui servait pas. Les yeux fermés, avançant vers ses compagnons, il entendit le bruit de la bête s'effondrer au sol, sans un dernier râle, la flèche avait sans nul doute, atteint le cerveau. La femme parlait, encore une fois, cela lui était incompréhensible. Ses compagnons d'armes avançaient sur la humide de la forêt, Blown restait derrière, sans dire un mot, les muscles encore crispés, le regard vide. Daredevil menait la danse, d'un pas sûr, jetant des coups d'oeil de temps en temps savoir si ses compagnons de route suivaient, Whoney, lui, semblait encore troublé par les deux bêtes terrassées. Après tout, ils sont sûrement plus nombreux, les loups vivent en meute, pas en couple.

La seule chose qui les sépara n'était pas les loups, mais le décor. Les méandres de Darwin games auront finalement eu raison de le chef de groupe, avalée par des sables mouvants. Celui-ci absorbe d'abord les jambes de sa victime, puis son torse, puis sa bouche, l'empêchant de respirer, et c'est la mort par suffocation. La panique envahissait le visage de la jeune femme, Blown, lui, restait impassible. Son instinct de survie lui dicta cependant de ne pas avancer dans la direction de la mort. La peur envahissait ses yeux, son corps entier à vrai dire. Elle était foutue, il le savait, et c'était ainsi. L'éclaireuse devait sûrement posséder encore quelques vies, ce n'était pas un problème qu'elle meure maintenant, de toute manière plus rien ne pouvait leur arriver, elle avait fait son travail inutile de rester plus longtemps, il marchait dans la direction du retour en essayant de retrouver par où ils étaient passés au départ, afin d'éviter de finir comme l'ancienne membre de l'équipée. Il ne répondait pas à ce que pouvait dire l'homme avec lui, il ne le comprenait pas, il ne le comprenait plus.

La mort de la femme venait frapper son cerveau d'un coup sec. Avait-elle souffert ? Sûrement. Les légendes étaient-elles vraies ? Avait-elle vu son corps en vu du dessus lorsqu'elle est morte ? Avait-elle vu sa vie défiler devant ses yeux ? Ou rien de tout ça ne c'est passé ? Est-ce la terre qui a lentement bouché ses voies respiratoires ? La scène venait dans l'esprit de Blown, il voyait Daredevil, dans les
sables mouvants, attendant son heure, au début, elle ne paniquait pas, du moins pas trop, elle comprenait son sort et l'acceptait, réfléchissant cependant à un moyen de s'en sortir. La sorte de boue recouvrait ensuite sa poitrine, la panique commençait gentiment, l'idée de mourir devenait de plus en plus insupportable, il fallait en finir et vite, pourtant la vitesse n'avait pas changé, et commençait à immobiliser son cou. Son corps se raidissant, les yeux devant exorbités et cédant à la panique, tandis que sa bouche devenait recouverte de ce marasme, des larmes coulaient de ses yeux tandis que sa voix nasale était-elle aussi recouverte. Puis au bout de plus ou moins 2 minutes, 2 minutes ou ses muscles se contractaient, son corps se raidissait, dans le noir complet, elle sombrerait dans l'inconscience. Son cerveau finirait par ne plus être assez oxygéné au bout de 8, et le cœur ne pomperait plus. Son anus lâcherait et libérerait tout ce qu'elle avait stocké jusqu'alors.

Elle s'était sûrement tuée elle-même avant pensait-il en soufflant du nez. Elle ne se saurait jamais laissé tuer comme ça, elle a trop de dignité pour ça. Une flèche dans l'œil ou je ne sais quoi, elle a dû trouver un moyen. De toute manière, elle est morte, c'est tout ce qui compte, ils rentreront, diront qu'elle a perdu une vie, et qu'ils ont tué deux loups. Qu'un travail d'équipe avait été superbement mené et qu'aucun incident si ce n'est les sables mouvants ne, s'est produit. Chacun a participé activement à la traque des bêtes, et les talents de chacun ont permis une réussite de la mission sans trop de dégâts.

Les hommes se rapprochaient du camp, pas un au-revoir, pas un merci. Il se dirigea vers les douches le plus rapidement possible, se déshabillant à la va-vite pour se mettre assis, sous une douche glacée. Rien de sexy, rien d'incroyable, juste de l'eau froide sur du sang qui était encore sur sa peau. Le débardeur était foutu, il ne pourrait jamais laver un débardeur blanc devenu rouge sang, cela pourrait servir pour du bricolage tout au plus.

J'ai échoué Disait Blown, d'une voix qui n'était pas la sienne.
J'ai encore échoué

Après tout, à quoi bon se donner du mal ? Les personnes meurent quoi qu'il arrive. Qu'on mette sa vie en jeu, qu'on ne la mette pas. Qu'on ai éliminé toutes les menaces ou non, il y aura toujours quelqu'un qui meurt au final. Et on peut essayer aussi fort qu'on le voudra, réessayer autant de fois qu'on voudra, la mort rode. La mort plane sur nos têtes comme un enfant sur une fourmilière. Écrasant au hasard, les plus aventurières, donnant un grand coup de pied dans la fourmilière avant de pisser dedans. C'était ça la dure réalité de la vie. Que l'on soit dans un jeu ou dans la réalité, rien ne change, rien ne changera. Son poing alla s'écraser contre le carrelage de la salle de bain.

C'est ta faute, comme pour tes parents. Tu DEVAIS conduire.

Sur ces mots, un retour à la réalité très dur venait de commencer. Le soleil n'était pas levé, la lumière n'était pas allumée non plus. Le stratagème de l'ordi portable était vraiment quelque chose de génial. Celui-ci pouvant donner le temps de batterie, Bryan le réglait à chaque fois de telle sorte qu'il puisse
suivre ses horaires de jeu. Ses muscles le faisaient souffrir, ils étaient resté tendu trop longtemps. De toute manière, la question de dormir ne se posait même pas. Trop de stress, et puis la haine était encore là. Il avait encore échoué, il aurait dû prendre la tête, les diriger, il n'avait pas fait ce qui était nécessaire pour que son équipe revienne intact. C'était sa faute, celle de personne d'autre. Sa faute, car il n'avait pas su garder la tête froide après avoir massacré la bête. Sa faute, car il n'avait pas dirigé ses compagnons vers le camp. Sa faute, car il n'y avait de toute manière que lui à blâmer. Il s'avançait vers l'interrupteur pour rétablir la lumière qui lui était fort précieuse. Un sac de frappe était suspendu dans un coin de la pièce où il se trouvait, deux gants de boxe l'entourait. Ils les enfilèrent, ses muscles lui faisaient mal ? Il allait faire mal à ses muscles alors.

Il commença à massacrer son sac de frappe à grand coup de poing, tandis que ses larmes coulaient le long de ses joues. Seul dieu savait si c'était un remède ou au contraire, un poison. Ce qui était sûr, c'est que c'était un besoin pour lui, et son seul refuge dans cette maison où il vivait seul. Pour autant, le geste n'était pas bâclé, tout y était, des genoux légèrement fléchis, à la légère rotation partant du doigt de pied. Puis aux coups-de-poing s'ajoutèrent les coups de pied. Direct du gauche, crochet du droit, coup de pied facial droit, coup de pied retourné gauche. Chaque coup exécuté était ponctuait d'une expiration dès qu'il y avait touche. Dans des matchs pros, on les entend même crier, la raison est simple, les personnes sont souvent tellement prise dans le combat qu'elles en oublient de respirer, pouvant causer à terme une fatigue supplémentaire qui n'aurait normalement pas lieu d'être. La légende voulait qu'on les entendent crier pour qu'il puissent cogner aussi fort qu'ils en était capable, la réalité était cependant différente. Comme si on allait frapper plus fort en criant. Les humains sont des idiots.
Pour son plus grand bonheur, il était vendredi soir. Il n’avait donc pas à bouger son gros cul pour aller bosser. Après tout à quoi bon ? Bosser pour quoi faire ? S’entretenir ? Il avait économisé largement assez pour pouvoir le faire, entre les assurances-vie de ses parents, l’argent qui était mis de côté, la maison qui était déjà payée… Ne partant jamais en vacances, ça faisait déjà un moment qu’il pouvait se gérer. Par ailleurs, son équipe installait de plus en plus le télé-travail. Plus personne ne venait au bureau et tout le monde restait chez lui à ne rien foutre. Bah oui, vous comprenez, on est plus en sécurité en sortant, on risque de se faire abattre, devant ce climat, nous ne voulons pas prendre le risque. Je suis presque sûr que la majorité joue de toute manière. Encore une excuse à la con, j’en ai ras le cul de tout ça. Fallait que je me trouve une raison de continuer cette merde, même dans cette nouvelle « famille » j’arrive pas à trouver des liens. On peut être dans un jeu, dans un monde virtuel, au final la réalité nous rattrape toujours. Des faces sans visages, des visages sans nom. Une masse énorme que l’on peut rencontrer sans jamais les connaitre, que l’on croise et que l’on recroise, à qui l’on peut dire bonjour sans arriver à avoir quoi que ce soit de plus. Même équipe peut être, et pour autant, ça ne change rien, ils ne sont personne. Ne te voulant pas plus de bien que tu ne leurs veulent du mal, ne voulant pas plus devenir ami avec toi que tu aies envie de rester seul. En ont autant à foutre de ta vie que t’en à foutre de la télé-réalité.

Le monde m’a créé entouré, puis m’a tout repris. La maxime « on ne se rend compte de ce que l’on a que lorsqu’on les perd » n’a jamais été aussi vrai. J’aurais préféré être seul dès le départ, ne rien connaître, ne pas tenter de récupérer vainement ce qui est impossible. Car je l’ai bien compris, je mourrais seul, dans ce grand appartement, ma fortune ne me servira qu’à moi-même. Le jeu est tout autre, je suis née seul, on a voulu me faire confiance, on m’a donné l’occasion de faire mes preuves. Et suite à cela, je mourrais seul.

Je dois me sortir ces pensées négatives de la tête. J’ai échoué certes, mais je dois me relever maintenant. C’est mon moment de briller, après tout, la mission n’est pas complètement un échec. On l’a accompli.
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