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 QUÊTE : RAID DESORGANISE
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MessageSujet: QUÊTE : RAID DESORGANISE   QUÊTE : RAID DESORGANISE EmptyMer 14 Sep - 20:11
quête : raid désorganisé
post pnj

- murphy srzenski
- ivan horak
Vous avez été envoyés à la Mine pour récupérer certaines choses dont vous avez besoin, comme des armes ou des ingrédients pour vos travaux respectifs, cachés en ce lieu lugubre pour les protéger au cas où la Cabane serait attaquée. Sauf que vous n'êtes jamais entrés dans la Mine avant, que vous ne savez pas par où chercher, qu'il fait complètement nuit, et qu'il y a des bruits terrifiants qui s'élèvent de tous les côtés.

OBJECTIF(S) : Trouvez les caisses. Pour cela, vous devrez lancer deux fois le PNJ "LEVEL DESIGN" et une fois le PNJ "BETA TESTEUR" auquel je répondrai en vous donnant des indications pour avancer si vous survivez. Rentrez en vie à la Cabane avec l'équipement dont vous avez besoin. N'oubliez pas qu'il faudra vous montrer ingénieux pour ne pas vous perdre au retour non plus.
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MessageSujet: Re: QUÊTE : RAID DESORGANISE   QUÊTE : RAID DESORGANISE EmptyJeu 15 Sep - 1:02
quête : raid désorganisé
pyrrha & gunfire


D’autant plus de sa diplomatie à l’égard des Gaia, Isaÿr détenait l’art et la manière de s’adresser à Pyrrha dans une patience sans égale mesure ; l’expérience de leur solide relation à Chicago y était certainement d’une influence pure. Aussi la maître-chimiste accepta – presque – sans rechigner la mission de sa chef. De son amie. Plus qu’un besoin pour leur groupe, cela relevait également d’une nécessité urgente pour le bon déroulement de ses fonctions. Il lui manquait des ingrédients à la Cabane d’Hener, pourtant bien disponibles entre les mains des verts. Et pour cause, ils étaient entreposés par mesure de sécurité à quelques kilomètres de leur quartier général, dans la forêt. Plus précisément, dans la mine où peu d’entre eux s’étaient aventurés jusqu’à présent. Encore fallait-il prendre le risque de se perdre dans ces gigantesques dédales caverneux, et par la même occasion de faire la connaissance de divers évènements et aléas propres au darwin’s game.

Des tâches de cendre et de molécules diverses sur le visage, mêlées à la trace de ses lunettes encore solidement ancrée sur son visage pour cause de les avoir portées toute la journée, Pyrrha s’en était allée rejoindre Gunfire. Son compagnon d’infortune pour l’occasion, préalablement mis au courant de la situation. Ainsi, maître d’arme et maître chimiste devaient œuvrer ensemble pour cette mission, sans aucune expérience commune de la sorte par le passé. À l’égard du maître d’arme, la jeune femme ne pouvait nier une certaine fascination inexplicable, quoiqu'un peu malsaine. Elle le ressentait au plus profond de son être, tous deux s’étaient abîmés dans une quête éperdue : celle de maintenir leur existence. Un pressentiment pesant sur leurs épaules dont le darwin’s game n’avait pu leur défaire.

Pyrrha et Gunfire, des êtres solitaires parmi tant d’autres ; des débris égarés dans la débâcle de leur psychisme. Âmes taciturnes également, alors qu’ils se mouvaient silencieusement entre les arbres, sans échanger une quelconque parole – tel un respect pour le mutisme de la nature environnante. Un raclement parmi les ombres de la forêt, et l’espace d’une infime seconde, il était là. Le diable de son passé, le maître des horreurs. Malgré la virtualité de la situation, la brûlure de l’amertume lui rongea l’échine, attestant de la réalité paradoxale de son environnement. Zerekh. La fièvre des coups l’irradia de son plein être, lui hurlant au visage la facilité déconcertante avec laquelle les démons de son corps réel, de la Murphy brisée dans la dépression, étaient capable de venir la hanter jusque dans le jeu. À moindre échelle, sans nul doute – car le mal-être s’était dissipé presque aussitôt qu’il était apparu. Sans ne rien laisser paraître afin de garder de la contenance, si ce n’était un pincement des lèvres assez prononcé pour les blanchir d’un claquement de doigts. Par chance, l’opacité des ombres massives étaient à son avantage.

Des bruits sinistres s’élevèrent, leur résonance comme étouffée par d’épais murs, à mesure qu’ils semblaient s’approcher de leur destination. « Je te préviens, je n’ai jamais mis les pieds dans la mine. Oui, c’est très con. » Une pause, le temps de ressentir le besoin de se justifier ; cela lui semblait être un cruel défaut à la vivacité de son intelligence que de ne connaître l’endroit où étaient entreposés quelques-unes de ses matières premières. « C’est mon – ou mes – prédécesseur qui avait caché un certain nombre d’ingrédients ici, et évidemment il n’est plus là. » Quelques notes légères s’égarèrent entre ses lèvres alors que l’épineuse Pyrrha émit un ricanement désinvolte. « Je n’avais pas encore ressenti le besoin d’explorer un labyrinthe de poussière. »

Enfin, l’abîme se présenta à eux.
Évidemment, nulle lumière.
Si seulement.

Crépitement. Une odeur d’essence s’immisça dans leurs narines, s’ancrant pour quelques instants dans le moindre de leur pore et parasitant ainsi leur odorat. La flamme vacilla sur elle-même, sur le visage de Pyrrha, léchant de son ombre le semblant d’esquisse sur ses lèvres – mais ne s’éteignit pas immédiatement. Cela devait bien être le seul objet utile, à son sens, en sa possession – à l’exception du matériel nécessaire à sa fonction de maître-chimiste, ou à ses désirs personnels, car l’un équivalait aisément à l’autre. Un zippo. Un artefact bien assez rare, très probablement, dans l’univers du darwin’s game ; et dont elle avait hérité par le meilleur des hasards, dans des décombres. Si ce n’était un compagnon imparable pour ce genre de mésaventure dans de sombres cavernes, il était tout particulièrement indispensable pour ses besoins pathologiques. La meilleure arme du pyromane, évidemment. L’indécence de Pyrrha.

« Je n’ai pas mieux. » Pour ainsi dire, ce n’était même rien.

Aucune excuse dans l’intonation de ces simples paroles, pas de faux semblant. Il en était ainsi, telle une fatalité. Une abdication dans un haussement d’épaule, ils se contenteraient de cette piètre flammèche pour commencer leur déambulation dans ces dédales inconnus, dans la mesure où l’objet contenait assez d’essence pour les accompagner sur quelques mètres. La maître-chimiste réprima un rictus, mais la pensée s’était bien évidemment insinuée dans son esprit – telle la chimère de son mal-être. Il lui paraissait très incertain de retrouver de l’essence par la suite pour reconstituer son bien le plus précieux, aussi bien qu’il lui semblait évident qu’elle l’userait jusqu’à sa dernière goutte dans cette fichue mine.

L’écho d’un bruit sourd, sans pouvoir en déterminer exactement la provenance, s’échoua sur les parois pour s’éteindre autour d’eux – et même au-delà. Dans le même instant, une pierre roula jusqu’à leurs pieds – morceau rocailleux dont la taille ne laissait présager rien de bon quant à ce qui tapissait dans ces ténèbres. Dans un soupire d’exaspération, Pyrrha étendit le bras de son long pour élargir la portée de leur ridicule flamme, sans résultat. Bien instable, l’ilot de lumière n’éclaira qu’une nouvelle parcelle de roche imberbe de toute trace d’existence, avant de s’éteindre. « Déjà qu’il n’est pas très utile, on va économiser le briquet. On avance, et je le rallumerais dans quelques mètres pour jauger de la situation. » Les deux comparses solitaires étaient encore vaguement éclairés par la lumière du ciel, bien que filtrée par les cimes de la forêt malgré la disparité des arbres à l’entrée de la caverne minière. La donzelle observa nonchalamment Gunfire, se doutant bien que sa prochaine question n’était qu’une commodité d’une banalité profonde. « Tu n’as pas peur du noir ? » Ou claustrophobe, l’un n’étant guère mieux que l’autre. D’un mouvement de ses rangers, elle rejeta au loin la pierre égarée à leurs pieds – nouvel écho se perdant au loin, sans certitude que le projectile ait véritablement terminé sa course. « Mieux, si on ne tape pas trop dans les murs, on va tâcher de le garder afin de déterminer des repères pertinents. » Pour ne pas le perdre, oui. Putain, Pyrrha, tu tiens bien plus à ton zippo de pyromane malhonnête qu’à la préservation de ton coéquipier dans cette mission.

Face à eux, le néant, l’infinité. L’inconnu. Mais le noir, tu t’y connais, Pyrrha. Ce goût âpre de poussière et de plomb sur son palais, ces ténèbres prêtes à engloutir la moindre parcelle de son âme. Passé, présent, pas de répit. Des rues de Varsovie à la mine pixelisée du darwin’s game, au fond, ce n’était qu’un combat semblable dans le déroulement chaotique de son existence.



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Ivan Horak
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MessageSujet: Re: QUÊTE : RAID DESORGANISE    QUÊTE : RAID DESORGANISE EmptyJeu 15 Sep - 19:01

quête: raid désorganisé. (pyrrha&gunfire)

T’acquiesces d'un hochement de tête, les iris dardés dans les siens, tandis que ses lèvres débitent les ordres - sa voix te parait lointaine, écho contre les parois d'une caverne, résonne et sonne dans ton crâne. La mine. Répugnant repaire des GAIA, renfermant mille trésors et richesses, opulence de leurs biens enfouis sous la terre noire et chargée de plomb. Tu avais maintes fois ouït dire qu'une impressionnante quantité d'armes, munitions et ingrédients barbares y avait été entreposée - paranoïa sans doute de vous les voir arracher s'ils avaient été gardés à la cabane - toujours était-il que jamais tu n'avais mis main sur cet équipement, ton prédécesseur s'étant bien gardé de t'indiquer où les trouver sans peine. Aussi n'avais-tu jamais foulé les grottes sinueuses de la mine abandonnée, comme bon nombre de tes comparses. Tes traits se plissent à l'annonce de ce lieu d'expédition qui t'exècre - pourtant t'affirmes une nouvelle fois à Ysaïr que la mission sera portée à bien, et sans plus de cérémonie te retires.

Bottes sanglées, ceignant ton couteau et empochant ton colt, t’arnaches ton sac avant de retrouver ta partenaire attitrée - Pyrrha est là, échevelée et peinte de poussière grisâtre, cet air vaguement détaché qui lui sied au visage. Sans lui accorder un mot tu t'éloignes du camp, fonçant vers les bois opaques, les bois silencieux, ces bois que tu aimes tant. T'as trouvé une certaine sérénité, au coeur de cette forêt si dense et secrète, celle là même où tu fuis moindre compagnie humaine, celle là encore où tu savoures ces instants volatiles de solitude. Pyrrha ne pipe mot - les seuls accrocs au mutisme des arbres ne sont que vos souffles battant le rythme et vos pas sourds sur le sol détrempé, à mesure que vous progressez dans cette overdose de verdure. Les arbres s'étendent à perte vue, l'orée s'écarte, et le ciel paraît si loin, planqué derrière les feuillages de ces hauts troncs, que la pénombre semble vous avoir engloutis tout deux. Et plus vous semblez vous enfoncer, approchant dangereusement la destination, plus le sentiment d'être happé, sans nul retour possible, s'empare de ton être. Chaque son se fait plus menaçant, répercuté par la stature massive de ces écorces qui vous encerclent. Une infime seconde, tu jettes un oeil derrière toi - elle est là, sur tes talons. Bien présente. Bien réelle. Pas comme ses mirages qui défiles devant tes opales, tels des esprits.

« Je te préviens, je n’ai jamais mis les pieds dans la mine. Oui, c’est très con. C’est mon – ou mes – prédécesseur qui avait caché un certain nombre d’ingrédients ici, et évidemment il n’est plus là. » qu'elle lâche soudainement. Tu hausses les épaules, comme pour dire moi non plus. Votre excursion s'annonçait plus difficile que prévu. Et évidemment, aucun de vous n'avez pris un foutu plan de cette mine. « Je n’avais pas encore ressenti le besoin d’explorer un labyrinthe de poussière. » Elle doit s'être faite la même réflexion que toi, puisqu'elle ricane. Et son rire n'est que de courte durée, comme l'abime s'éventre sous vos yeux ébahis. Et le noir d'encre vous tenaille, froid et mordant comme la bise.

Et un craquement, répercuté sur les parois de la cavité infinie. Tu crois d'abord à une brindille qui se fend, un feuillage mort qui se broie, et tes doigts rencontrent machinalement cette détente que tu ne connais que trop bien, cette vieille amie qui s'enroule autour de ton index - vous aurait-on suivi ? non le chemin derrière vous s'offre dépeuplé, et aucune vie ne se murmure entre les feuilles secouées par la brise tiède, hormis les deux vôtres. Tu jettes un regard à ton acolyte- alors que les vapeurs d'essence, denrée précieuse dans les ruelles apocalyptiques de Darwin Harbor, embaument l'air de ses fragrances brûlantes. La flammèche danse, vacille, timide devant l'obscurité abyssale qui vous attend. « Je n’ai pas mieux. » Tu jauges le zippo qu'elle brandit entre ses doigts tachés, haussant un sourcil. « C'déjà mieux que rien. » tu souffles doucement. Ni carte, ni lampe - vous étiez partis tel des voleurs, sans rien emporter que vos esprits rongés d'horreur et de démons.

Pour autant vous ne pouvez faire demi-tour, alors malgré l'obscurité oppressante qui émane du trou béant creusé à même la roche, vous vous enfoncez dans la mine qui hurle d'étranges musiques. Le sol est accidenté, et tu sens sous tes pas se dérober la caillasse effritée du plafond fragile. La lumière de l'extérieur éclaire à peine l'entrée de la grotte et aussi loin que se perdent tes opales de cristal, tu n'aperçois que le vide. Un néant sombre, sans commencement ni fin. Pyrrhas s'avance devant toi, allongeant son bras au plus loin que sa frêle carcasse le lui permet, peinant à élargir le rayon de la flamme jaune sur les murs rocailleux. Son soupire envahit la cave, s'enroule autour de vos corps alors qu'il cogne en tout sens, butant sur sol et plafond, et le noir vous dévore soudain.  « Déjà qu’il n’est pas très utile, on va économiser le briquet. On avance, et je le rallumerais dans quelques mètres pour jauger de la situation. Tu n’as pas peur du noir ? » Tu grognes, ne daignant pas même lui répondre. Les ténèbres sont ton élément, depuis toujours et à jamais - c'est au creux de leurs bras que tu te caches, depuis tant d'années, masquant ton existence pour mieux contrôler celle des autres.

Une pierre roule, et l'impact n'arrive jamais. Tu n'y vois rien, distinguant à grand peine les contour de la silhouette de la blonde. T'entends ses pas qui tâtonnent du bout de la godasse le sol inégal, t'entends son souffle serein et régulier, t'entends presque son coeur qui tambourine contre son cou. Mais tu ne la vois pas elle. À l'aveugle tu parviens à saisir son épaule avant qu'elle ne s'éloigne de trop et ne disparaisse, avalée par les profondeurs de la mine. « Attends. Si on avance les yeux fermés sans réfléchir on ressortira jamais d’ce trou. » tu bougonnes, ne la lâchant pas, agrippé à sa peau, à sa présence. De ta main libre tu bascules ton sac à dos vers l’avant, t’aidant des dents pour l’ouvrir sans déverser son contenu sur le sol, au risque de ne plus parvenir à mettre la main dessus. « Allume le briquet un instant… J’ai une corde. »

Un instant la flamme rallume l’exigu passage dans lequel vous vous êtes engouffrés, éclairant le contenu du sac. Tes doigts finissent par rencontrer le chanvre tressé, quelque peu abîmé mais encore plus rigide qu’il n’en faut. En silence tu t’en entoures la taille, serrant un nœud à l’extrémité, et tu passes un bout autour de la ceinture de Pyrrha. « J’vais nous attacher ensemble – pas qu’on s’sépare. Pis l’autre bout j’vais l’nouer ici. On aura qu’à suivre la corde au retour pour rebrousser chemin et r’trouver la lumière du jour. » Tu finis d’harnacher la blonde, en même temps que t’avises un roc impressionnant et assez lourd pour ne pas bouger au fil de votre progression. Ainsi fait, il vous serait impossible de vous égarer au cœur de ses dédales inconnus.

« Allons-y, tu veux ? Plus vite on trouvera les équipements, plus vite on pourra sortir de cet enfer. » Lié l’un à l’autre, vous n’avez d’autre choix que de vous suivre sur les talons. L’inconvénient majeur de cette solution étant le manque de mobilité – vos pas sont plus courts, heurtés, et le moindre écart entraînerait l’autre dans sa chute. Pis encore, s’il advenait que vous vous fassiez attaquer par quelque créature vivante, vos déplacements en seraient que plus entravés, plus lents et moins efficaces, menaçant de blesser votre acolyte, ou de ne pas pouvoir vous défendre correctement. Mais là était le prix de la liberté et l’idée de te trouver errant éternellement dans ce labyrinthe souterrain obscur ne t’enchantait guère. Vous progressez donc doucement, tâtonnant les parois qui vous griffent les paumes, cherchant quelconque bifurcation. Jusqu’à ce carrefour tant attendu. Et étrangement, éclairé de deux torches que vous n’aviez pas aperçues. T’empoignes la première, laissant la seconde à Pyrrha. Et à gauche, un éboulement qui bloque l’accès. Une seule solution, aller à droite.


Dernière édition par Ivan Horak le Jeu 15 Sep - 22:02, édité 3 fois
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MessageSujet: « »   QUÊTE : RAID DESORGANISE EmptyJeu 15 Sep - 19:01
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MessageSujet: Re: QUÊTE : RAID DESORGANISE   QUÊTE : RAID DESORGANISE EmptyJeu 15 Sep - 20:39
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///
Murphy et Ivan arrivent à un premier carrefour. S'ils peuvent le distinguer nettement, c'est parce que deux torches allumées sont accrochées de chaque côté du mur. A gauche, le chemin a subi un éboulement et est impraticable. Ils peuvent donc prendre l'unique chemin - celui de droite - et disposent à présent de la lumière.
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MessageSujet: Re: QUÊTE : RAID DESORGANISE   QUÊTE : RAID DESORGANISE EmptySam 17 Sep - 23:06
quête : raid désorganisé
pyrrha & gunfire


À la commissure de ses lèvres, un fin sourire ; alors que le maître d’arme émit un grognement pour stipuler l’absence de profondeur de sa question. Ténèbres dévoués, omniprésents, des premiers pas au dernier souffle. L’ébauche du discret sourire s’effaça aussitôt qu’il posa la main sur son épaule ; utopie illusoire que de laisser entrapercevoir un soupçon d’exultation. Soufflé telle une brindille au vent, cendres éparpillées au gré d’un mal-être ; esquisse brisée face à l’adversité. Redoutable ennemi, l’être humain. Pyrrha ne savait plus vraiment quel était l’objet de son dégoût, comme elle n’aurait pu déterminer qui d’elle ou de Gunfire la dégoûtait si intensément. Le geste de prévention d’un homme marqué par une fâcheuse existence bien au-delà d’un écran de pixels ; ou les parasites souillant sa matière grise et se démultipliant chaque jour un peu plus, déversant leur imposture dans son simulacre de conscience face à la réalité – arsenic de désespoir enlisé dans ses veines. Trompée par ses sens, par sa peur ; perdue dans un univers isolé, épris d’une désolation affligeante. Pyrrha, égarée dans une profonde répugnance pour le contact humain. À qui la faute – la férocité du tyran d’un temps passé, ou la démence d’une pirate écorchée et perdue entre divers flots temporels.

Réprimant une perte désolante de son être, Pyrrha parvint à contenir de possibles tremblements indésirables. Si ce n’était la crispation de chaque parcelle musculaire, sa personne toute entière comme ancrée au plus profond de la terre – et sa main serrant si fort son pauvre zippo, que les jointures blanchirent instantanément. Régulant désespérément sa respiration et se maudissant si profondément face à l’affolement d’un simple contact que ses neurones se tordirent à en rendre l’âme, la maître-chimiste observa silencieusement Gunfire s’afférer. Tout en expliquant l’ébauche du plan qu’il avait en tête, il les lia ensemble dans un cordage simple et efficace. Les prunelles de la jeune femme glissèrent sur lui, mais ne s’attardant guère, pour poursuivre leur chemin le long de la corde – jusqu’au roc massif apposé plus loin.

Leur destin était scellé.
Leur survie, enchaînée dans une caverne désolante.
Sa conscience, éclatée par la violence de la proximité.

« Efficace », en conclut Pyrrha sobrement, « bien joué, l’artiste. » Ses paroles étaient légères, mais la nonchalance de son regard abîmé se traîna quelques instants sur son visage. Préoccupé par sa tâche, ou par ses fantômes. Gunfire semblait avoir les épaules solides et les neurones vivaces, la donzelle savait reconnaître un homme réfléchi ; et cela lui plaisait, quelque peu. À défaut de s’être lancé dans une expédition sans préparation préalable, leur paire semblait fonctionner – et surtout, possédait des ressources non négligeables. L’admettre de vive voix lui arracherait les cordes vocales, mais Pyrrha approuvait l’ingéniosité fulgurante dont il avait fait preuve. Et des preuves, Dieu seul savait qu’il en avait fait au cours de son existence. Désormais, ils avaient un soupçon de lumière, et un moyen certain de retourner sur leur chemin pour retrouver la sortie de la caverne.

Dans un relâchement d’épaule à mesure que l’instant de psychose muette s’estompait, Pyrrha libéra le pauvre briquet de son emprise de fer, de sa poigne de fou furieux. Dans l’obscurité revenue, elle secoua légèrement sa main meurtrie alors que le sang affluait à nouveau normalement dans ses doigts. Bien souvent, il lui fallait si peu pour se perdre dans les limbes de ses troubles. Et malheureusement, la crise – généralement passive – surgissait aléatoirement au gré d’un simple toucher, d’une simple parole, d’une pensée de trop.

« Allons-y, tu veux ? Plus vite on trouvera les équipements, plus vite on pourra sortir de cet enfer. » Pyrrha apposa l’une de ses mains contre la paroi rocheuse afin de poursuivre sa progression, tâchant de mesurer la distance de ses pas saccadés par – et pour – le lien ténu qu’exerçait l’épaisse corde entre les deux comparses. Si l’un trébuchait, il emportait le second dans sa chute. S’ils attiraient l’attention d’une quelconque espèce humanoïde, leurs mouvements étaient entravés et ils ne pourraient se défendre convenablement – voire pas du tout. Outre le bruit de leurs semelles raclant la terre battue et dispersant les cailloux égarés sur leur passage, Pyrrha était à l’affût du moindre bruit suspect ; le zippo roulant inlassablement dans sa main libre. Les souterrains s’éclaircirent enfin, et la galerie dans laquelle ils avançaient lentement les recracha au croisement de deux tunnels. Éclairés, de deux lanternes. Un seul chemin possible, l’autre étant obstrué. Quelle coïncidence. « Attends. » À l’instar du maître d’arme quelques instants plus tôt, Pyrrha libéra son sac à dos afin d’y glisser précieusement son objet fétiche, et d’en sortir une fine dague en échange – sur laquelle suintait un liquide ambré. « On ne sait jamais. » Prête à se défendre, ou à couper la corde malgré son épaisseur. Pyrrha se connaissait suffisamment pour être pertinemment conscience qu’elle avait un instinct de survie très prononcé. Tellement et si bien, qu’elle pouvait être capable d’abandonner Gunfire pour assurer sa propre personne. Le darwin’s game n’était qu’une aventure virtuelle offrant la possibilité de recommencer à chaque échec, comme l’attestait encore le nombre dix ancré profondément sur sa peau. Pourtant, certains aspects de Murphy ne s’étaient pas éteints en Pyrrha, comme l’attestait cet instinct sur-développé dans la poussière et le sang. Querelle d’une existence malhonnête, entre un désir incongru d’affrontement avec la mort et la volonté de survivre au-delà des nuisances de son psyché. Peut-être bien que ce n’était pas si facile de partir, finalement. À ce sens, elle n’avait rien d’une Gaia.

Plongée à nouveau dans son mutisme, la jeune femme s’aventura dans le seul tunnel dégagé, torche dans la main gauche, et la main droite détenant l’arme tendue devant elle. Elle n’avait pas besoin de tenir la conversation avec Gunfire ; d’une part, elle n’y tenait guère, et d’autre part, elle lui faisait suffisamment confiance pour réagir promptement à la moindre situation. Les tunnels défilèrent sous leur pas, leurs ombres défigurées flottant sur les parois comme des assaillants prêts à les engloutir dans leurs ténèbres. Tous deux s’immobilisèrent en symbiose l’espace d’un instant lorsque des rats aux tailles disproportionnées et grossières leur filèrent entre les jambes – et Pyrrha ne cacha pas le masque de dégoût qui fronça les traits de son visage alors qu’une de ces bêtes s’égara sur ses rangers. Bestiole très rapidement projetée d’une secousse brute tel un boulet de canon.

Quelle ne fut sa surprise alors qu’ils débouchèrent sur ce qui semblait être l’ultime croisement de cette foutue mine, avec une facilité assez déconcertante. Les iris de bronze de la maître-chimiste s’attardèrent sur l’inscription peinte au mur, les sourcils arqués marquant toute la perplexité ressentie. « Un peu trop facile, non ? » Elle s’adressait tant au mur lui faisant face qu’à l’homme à ses côtés, alors qu’ils étaient presque parvenus à leur destination finale – la fameuse réserve au bout de leur chemin. Elle ne s’y méprenait pas, la flèche leur faisant face avait été peinte avec du sang, comme l’attestait la couleur vermeille asséchée sur la pierre froide.


Dernière édition par Murphy Srzenski le Dim 18 Sep - 16:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: QUÊTE : RAID DESORGANISE   QUÊTE : RAID DESORGANISE EmptySam 17 Sep - 23:06
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MessageSujet: Re: QUÊTE : RAID DESORGANISE   QUÊTE : RAID DESORGANISE EmptyDim 18 Sep - 15:32
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///
Tous deux arrivent au second et dernier croisement qui mène tout droit vers la réserve secrète des GAIA. Sur le mur face à eux est tracée une flèche en lettres de sang indiquant la gauche, signe laissé par l'équipe pour ceux qui risqueraient de s'égarer.

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MessageSujet: Re: QUÊTE : RAID DESORGANISE   QUÊTE : RAID DESORGANISE EmptySam 24 Sep - 20:19

quête: raid désorganisé. (pyrrha&gunfire)

L’éclat te brûle la rétine – cette soudaine chaleur qui s’empare de ton corps dans une étreinte mordante, soufflant la moiteur froide de la mine, et le crépitement de la torche au bout de tes doigts. Le méandre de tunnels vous a recraché violemment à ce croisement, dont l’unique accès vous intime à poursuivre. Silence. Seuls vos pas résonnent dans la cave, et vos lippes pincées. Crispée, Pyrrha s’est engagée devant toi sur le seul chemin accessible. Entre ses doigts reluit la lame qu’elle a dégagée de son sac, suintante d’un liquide dont tu ne préfères savoir l’origine, éclairée par la flamme vacillante. Sait-on jamais, qu’elle avait lâché. La chimiste avait ses secrets que tu n’oserais troubler – aussi poursuivez-vous la route toute tracée sans échanger le moindre mot. Pour le peu de compagnie que vous aviez échangé, nul besoin d’entretenir quelconque conversation ; chacun de vous respectait ce mutisme profond qui vous vrillait les trippes, vous asséchait la bouche. Cette aura de douleur semblait émaner de son corps si frêle, une peine gravée dans sa peau à sang – à peine l’avais-tu effleurée que chacune des fibres de son corps s’était arrêtée de vibrer, l’espace d’une seconde envolée. Comme si elle se mourrait un instant. Et t’avais cru voir au fond de ses yeux, alors que la seule étincelle de son zippo éclairait par ombres capricieuses les traits tirés de son visage, comme un fantôme. T’avais rien dit, continuant juste d’enserrer sa taille d’un nœud solide, enchaînant son destin au tien par la même occasion. Si elle meurt, tu meurs - t’es foudroyé par cette pensée, comme une décharge qui secoue ta matière grise. Pourtant vous continuez, butant sur le sol rocheux de vos pas entravés, votre seul souffle troublant le silence opaque de la caverne.

T’as l’impression que des heures entières se sont écoulées, à se traîner au fond du trou. Et malgré la lueur rassurante de la torche, tu ne peux t’empêcher de te sentir écrasé par le poids de la pénombre qui vous encercle. Car seul le halo de la flamme vous assure sécurité, et les démons tapis dans le noir s’impatientent de cet instant où l’obscurité reprendra ses droits. À chaque virage, derrière chaque pan de la grotte – les ombres irréelles, les crissements de vos bottes en écho à vos cœurs battants, et l’attente d’une embuscade, d’un piège qui ferrait décroître le chiffre noyé sous l’encre de vos tatouages, qui ferrait évanouir vos êtres en millions de pixels éparpillés, vous vomissant hors de cette virtualité morbide. Les bêtes passaient entre vos pas incertains – rongeurs dont la taille peu commune te foutait des frissons. Et leurs couinements lorsqu’ils valsaient d’un coup de ranger, s’écrasaient sur les roches avant de disparaître dans un grognement surréaliste. Et enfin le dernier croisement. L’air est si lourd que t’as l’impression de t’être enfoncé dans les entrailles mêmes de la terre, et que jamais elle ne vous recracherait à la surface. Vous vous arrêtez pour jauger le lieu, et tes iris de cristal s’évanouissent sur la paroi écarlate. La flèche séchée et craquelée, autrefois dégoulinante sur les difformités de la roche, pointe la gauche. Un frisson te court sur l’échine – mauvaise impression. « Un peu trop facile, non ? » qu’elle souffle. T’acquiesces d’un signe de tête. Beaucoup trop facile même. Ce sang. Aucun doute qu’il s’agit de celui qu’une ancienne équipe désireuse de sauver la prochaine à passer dans la mine – tu pries que le vôtre ne gicle pas de si tôt.

Si près du but. D’un regard tu lui intimes de poursuivre – vous ne pouvez pas vous arrêter là, vous ne pouvez plus faire demi tour. Et cette flèche peinte de sang sur le mur t’attires dans le tunnel. Tu prends les devants ; Pyrrha sera bien contrainte de te suivre, accrochée à la même corde qui te single les reins. Et après quelques minutes à avancer de nouveau dans le silence, l’antre s’ouvre sous vos yeux. Les murs s’étirent en une large cave – le plafond s’abaisse, le fond s’évanouit, et contre les parois s’étalent de hautes caisses en bois. Votre trésor, à portée de main, après une longue marche dans les ténèbres à piétiner. T’approches rapidement, soulevant le couvercle de l’une d’elle. Tes munitions. Deux trois pistolets qui trainent, des lames affutées. T’ouvres ton sac, posant ta torche à tes pieds, enfournant ton butin dans les multiples poches avant de le relancer sur ton dos. Et enfin tu te tournes vers ta comparse de bonne fortune, qui inspecte le contenu de la réserve à son tour. « J’ai c’qui m’faut. On bouge dès qu’t’es prête Pyrrha. »

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MessageSujet: Re: QUÊTE : RAID DESORGANISE   QUÊTE : RAID DESORGANISE EmptyMer 28 Sep - 10:04
quête : raid désorganisé
pyrrha & gunfire

Quelque part au loin, au-delà des couloirs engorgés qu’ils n’avaient pu prendre, retentissait le bruit caractéristique des gouttes d’eau s’écrasant inlassablement les unes après les autres dans une mare souterraine. L’espace suspendu au-dessus de leurs êtres, Pyrrha observait la flèche à s’en exploser la rétine. Elle ne saurait déterminer depuis combien de temps ils arpentaient la mine, tant ils s’étaient éloignés dans les dédales de ténèbres à une vitesse maladroite et saccadée. Si leur ligne de vie avait freiné leur progression lors de divers obstacles tels des accrochages à la paroi ou contre une pierre un peu plus imposante, elle ne s’était pas pour autant rompue ni ne les avait définitivement immobilisés pour marquer sa limite. Tout comme il y avait à espérer qu’elle n'ait pas été défoncée quelque part derrière eux, par un frottement redondant ou par un acte délibéré. Le doute planait sur leurs épaules aussi bien que la voûte caverneuse les menaçait d’un poids invisible, et l’hémoglobine séchée sous les doigts hésitants de la jeune femme ne laissait présager rien de bon quant à la suite de leur aventure.

Pas plus qu’elle n’avait remarqué son acquiescement précédent dans un signe de tête, Pyrrha se sentit entraînée à la suite de son compagnon de mission en raison de la pression exercée par la corde les unissant encore. Son regard se décrocha de force de la paroi rocheuse, mais le mal était fait. Un semblant de fascination morbide s’était immiscé au plus profond de ses entrailles pour s’y camoufler, prêt à l’assaillir une prochaine fois, à la moindre apparition d’une défaillance de sa bonne conscience.

Un ultime tunnel abyssal les délivra après d’énièmes minutes de silence bousculées par leurs pensées vagabondes et les échos lointains de la mine. Gunfire pénétra dans la caverne sans une ombre d’hésitation, emportant la jeune femme sur ses talons. La musicalité de leur pas se fit plus claire, plus distincte, à mesure qu’ils s’avançaient dans l’antre close, au plafond encore plus proche de leur cuir chevelu. Sale endroit pour les claustrophobes.

Pyrrha se contenta au préalable de suivre son acolyte qui s’était dirigé spontanément vers un tas de caisse, ressentant son impatience imminente quelque peu rassasiée par leurs découvertes. Diverses armes défilèrent sous le bronze de son regard alors que le maître d’armes s’affairait à les rassembler efficacement dans son sac ; et silencieusement, Pyrrha porta plus particulièrement son attention sur une des lames qui glissa furtivement dans son champ de vision quelques secondes. Une promesse muette mais emplie de certitude, cette lame serait sienne un jour. « J’ai c’qui m’faut. On bouge dès qu’t’es prête Pyrrha. » Alors qu’il s’apprêtait à refermer son sac, la donzelle s’était déjà éloignée autant que lui permettait leur lien ténu pour explorer les autres caisses empilées et alignées contre les parois. Une fois qu’elle trouva celle qui lui était nécessaire, elle souleva délicatement le réceptacle pour le poser doucement au sol – réitérant ce geste deux ou trois fois successivement à mesure qu’elle piochait ce dont elle avait besoin dans chacun des coffres. « Je me dépêche. » De multiples cliquetis retentirent à l’unisson alors qu’elle s’accroupissait en posant son sac devant elle. « Mais fais attention … », joignant le geste à la parole, elle étala devant elle divers bouts de tissus pour emballer les flacons qu’elle sortait avec minutie – en briser un pourrait s’avérer malheureux si son contenu était amené à entrer en contact avec eux. « On n’est jamais trop prudent avec ces choses-là. » Et la maître-chimiste s’affaira avec toute la concentration et le calme qui lui était nécessaire pour ranger son matériel. Ce butin résidait dans ces ténèbres pour une bonne raison : les bocaux et autres contenants de tailles diverses contenaient des ingrédients assez rares – du pollen de l’achillea muscipula provoquant des pertes de mémoire, du venin d’un certain serpent noir pouvant amener jusqu’à la mort, ou encore des feuilles blanches d’une angelonia.

Une fois son trésor rangé précieusement, Pyrrha récupéra sa lame affûtée et la torche qu’elle avait posé à côté d’elle et s’élança d’un pas vigoureux vers le couloir sombre dans lequel disparaissait leur corde. « On peut y aller. J’espère que tu n’as rien oublié parce que je ne compte pas faire demi-tour. » Si la remarque pouvait agacer son camarade, Pyrrha la lui avait adressé dans un sourire léger. En théorie, leur progression du retour devait s’opérer plus facilement, non seulement grâce à la lumière mais aussi à leur ligne de vie qu’ils devaient se contenter de suivre. Un frissonnement lui secoua l’échine alors qu’ils repassèrent devant la flèche de sang, et persista encore un temps alors qu’ils prenaient rapidement une allure empressée. L’impatience frémissait dans leur souffle, et les secondes semblèrent s’étirer à mesure qu’ils se hâtaient de rejoindre la sortie de la mine. Enfin, l’immense roc sur lequel Gunfire les avait attaché se dessina à la fin du dernier tunnel, et la méfiance se dissipa doucement … pour revenir tel un boulet de canon quand ils aperçurent, trop tard, la silhouette s’engouffrant avec fracas dans la caverne minière. Pyrrha n’aurait su déterminer lequel d’entre Gunfire et elle s’était arrêté brutalement en premier, peut-être bien les deux à l’unisson car l’épaisse corde s’étira sèchement entre eux. L’ombre prit consistance, et sous la masse de poussière et de tissus, flamboyèrent deux prunelles ardentes. Plus tendue que jamais, Pyrrha n’avait aucune hésitation quant à l’identité de cet énergumène : les bêta testeurs étaient des joueurs dont la réputation n’était plus à faire. Un flot d’images s’enchaîna successivement, alors que l’inconnu daigna leur porter un tant soit peu d’attention en leur signifiant de ses mains vides qu’il n’avait que faire d’eux ; et les dépassa rapidement sans l’ombre d’un regard, en prenant au passage la torche enfermée dans la main de la maître chimiste.

Dubitative, Pyrrha quitta du regard la silhouette redevenue ombre lointaine pour se tourner vers son acolyte. Un rire nonchalant s’échappa de ses entrailles en même temps que la tension se dissipa « C’était vraiment trop facile. » tel un écho à la question qu’elle avait posé devant la flèche rougeâtre. Maître d’armes et maître chimiste allaient pouvoir rentrer indemnes à la cabane d’Hener. Il fallait l’avouer, les Gaia détenaient là une nouvelle équipe bien efficace.



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MessageSujet: Re: QUÊTE : RAID DESORGANISE   QUÊTE : RAID DESORGANISE EmptyMer 28 Sep - 10:04
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MessageSujet: Re: QUÊTE : RAID DESORGANISE   QUÊTE : RAID DESORGANISE EmptyDim 2 Oct - 18:27

quête: raid désorganisé. (pyrrha&gunfire)

Elle s’éloigne, d’autant que le lui permet le cordage reliant vos corps, protégeant vos âmes d’une éternelle errance dans les tréfonds sordides de la mine. Et tandis que tu termines de fourrer les armes qui cliquettent au fond de ton sac, quelques chargeurs de munitions finissent par se planquer dans tes bottes, dans tes poches, sous ta ceinture – autant de balles que tu puisses en emporter, autant de poudre, autant de coups fatals. Déjà la blonde s’acharne à fouiller les coffres dissimulant mille ingrédients aussi exotiques qu’inconnus, herbes et plantes aux effets terribles et mystérieux, salvateurs ou mortels, flacons remplis de liquides colorés. Elle empile son butin avec précaution, aussi n’oses-tu pas même déranger son rituel – tu te contentes de l’observer en silence, fasciné par la précision de ses mains qui se meuvent rapidement et sûrement, dans le cliquetis retentissant du verre qui s’entrechoque, pourtant soigneusement emballé afin de n’y perdre nulle goutte de son contenu. Prudence qu’elle t’intime, et tu sais ô combien ses mots sont justes – plus d’une fois tu as ouï de la caresse funèbre de sa lame gorgé de poison sur les chaires ennemies, laissant tomber lourdement le corps convulsé, jusqu’à ce que le palpitant ne cède.

Une fois leurs deux sacs emplis à en craquer, chaque ramasse torche et équipements, pressés de quitter l’horreur de ses lieux. « On peut y aller. J’espère que tu n’as rien oublié parce que je ne compte pas faire demi-tour. » lâche-t-elle en s’élançant dans le tunnel. Tu te laisses aller à un sourire, secouant la tête en signe de négation. Pas question d’y retourner de si tôt. Si votre progression s’était trouvée freinée à l’allée par vos pas craintifs et saccadés, vous n’aviez qu’à dérouler la corde afin de retrouver la sortie. Les galeries s’enchainèrent sous tes yeux sans que tu ne les remarques, bien heureux de ne plus avoir à réfléchir à quelle route emprunter. Seule la pureté de l’air libre bientôt retrouvé guidait la marche, et désormais votre mission accomplie, la peur de l’obscurité et du silence était évanouie. Trop vite envolée, alors que vous vous retrouviez éblouis par la lumière timide pénétrant à l’entrée de la mine, là même où tu avais scellé vos deux destins sous le roc. Et aussi vite abattue sur vos épaules lorsque l’ombre se détacha de la paroi sombre, s’avançant vers vous. C’avait été trop facile – Pyrrha s’était doutée, comme affublée d’un sixième sens lui intimant d’un mauvais pressentiment. Aussitôt t’arraches ton colt de ta ceinture, mettant en joue le potentiel ennemi qui veille et même temps qu’un juron brise la barrière de tes lippes closes depuis trop longtemps. Ton doigt caresse la détente, le contact froid de l’arme entre tes paumes faisant exploser ton palpitant contre ta poitrine. Un mouvement, et le coup part. Ton souffle se perd dans la concentration froide de ton regard. À cette distance, un tir suffirait à l’abattre. Les secondes s’écoulent, les secondes s’égrainent, interminables. Et la silhouette se détache, insensible à l’arme pointée sur elle. Le béta-testeur lâche à peine un regard désintéressé vers vous, et ses mains vides intiment qu’il n’a que faire de votre présence. Il arrache la torche des mains de Pyrrha, et s’éloigne – un instant tu restes à viser le vide, suivant sa disparition. Et puis tes bras retombent ballants, tes doigts se décrispent de la détente.

Le rire de ton acolyte te fait reprendre pied. Un instant tu t’es perdu, et tes yeux s’étaient dardés sur elle sans la voir. La crispation de tes membres est douloureuse, et le son de sa voix qui tinte dans le silence tendu te rassure aussitôt. « C’était vraiment trop facile. » qu’elle s’esclaffe presque, en réponse à sa précédente question. Aucun son n’échappe à ta gorge serrée, mais tu lui lances une œillade amusée. C’est fini. Dans un souffle tu raccroches le pistolet à  ta ceinture, et sortant une lame de ton sac à dos, tu tranches enfin l’épais cordage qui vous maintient attachés. « Partons vite de cette satanée mine avant que le béta ne décide de changer d’avis et ne s’occupe de nous. » tu marmonnes. T’as aucune envie de rester ici plus longtemps. Aussi abandonnes-tu ta torche contre le roc vous ayant servi d’encre, et t’engages-tu vers la sortie tant espérée. Le jour pointe toujours mais le soleil pointe vers l’ouest, allant se mourir de l’autre côté de la forêt – bientôt la nuit étendra son large manteau étoilé sur Darwin Harbor. Jetant un œil à l’arrière, tu t’assures que ton compagnon te suit avant de presser le pas. Tu ne tiens pas à recouvrer l’obscurité avant d’avoir franchi les limites de votre QG. Tes bottes crissent sur les branches, t’inspires l’air pur et frais des bois. Le silence vous suivra encore une heure – t’es épuisé, las, comme happé vers l’avant. Et enfin la chaleur de la cabane vous accueille. Ysaïr est là, elle attend – un mince sourire étire ses lippes, balafre son visage. Tu jettes le sac à ses pieds, hochant la tête à son encontre. Vous êtes en vie. Alors tu te retournes vers Pyrrha. « Bien joué. Au plaisir de repartir en mission suicide avec toi. » Tu lui offres un de tes rares sourires. Son mutisme t’apaise, son silence compréhensif. Votre duo détonnant. « À plus, partenaire. » Un signe de main, et tu fais volte-face. Sans plus de commentaire, sans même attendre une parole, un mot, un regard. Tu t’éloignes, tout simplement.

quête terminée : succès.


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