SAC DE OZ : une boite qui grouille d'erysimum tectorum, une lance, des ciseaux.
SAC DE LUNA : une boîte qui grouille de gerbera capillus, une boussole, un pilon.

ÉPREUVE A RÉALISER : il est temps de mettre à l'épreuve la discrétion légendaire des GAIA. pour cela, vous devrez vous camoufler pour entrer sur le territoire CAHO où a été accroché durant la nuit un drapeau de l'équipe de la forêt dans un arbre au sud-ouest de camden church. vous ne savez pas ce que sont ces bêtes qui grouillent dans vos boites ni laquelle sert à la conception des peintures ? tant pis pour vous si vous n'êtes pas capable de savoir camoufler la tenue orange fluo qu'on vous a obligé à porter pour l'occasion, il fallait mieux suivre les cours de camouflage. ah, il n'y a pas de cours de camouflage ? hé bien on va y penser. en attendant faites des tests avec vos bêtes dégueus, et tant pis pour les conséquences. à moins que quelqu'un veuille bien vous filer gentiment le tuyau, ou que ce soit écrit quelque part à la cabane.
info : l'erysimum tectorum est la bestiole qui sert à la conception de peintures de guerre, et par extension au camouflage. le mixture devient noire et sent atrocement mauvais, ce qui éloigne par le même coup insectes et bêtes sauvages. la gerbera capillus quant à elle fait pousser les cheveux et les poils très très vite, fléau qui doit être soigné avec de l'ammonium pillosus.

étape 1. parvenez aux limites du territoire CAHO avec votre camouflage ou parvenez à en créer un vous-même en lançant le dé "mobs". les fans de walking dead sauront que la pourriture des zombies est un très bon camouflage. prenez en compte la distance qui sépare la cabane du territoire CAHO et soyez réalistes à ce sujet.

étape 2. infiltrez-vous sur le territoire et trouvez le drapeau GAIA. lancez deux fois le dé "beta testeur" pour remplacer le passage des CAHO sur leur territoire.

étape 3. rentrez à la cabane. sur le chemin du retour, si vous n'avez pas lancé le dé "mobs" dans le premier tour, faites le au retour.

Le soldat avait sauté à pieds joints dans ces missions d’entraînement proposées par l’Alpha, c’est toujours une bonne idée de se remettre dans le bain, autrement plus utile que de continuer à se faire exploser par les zombies. Ces créatures popent comme des petites fleurs, ça en devient agaçant. Sans vraiment faire attention au discours d’Isaÿr, il porte ses yeux autour de lui, repérant les visages connus, ceux plus rares ou plus récents, toujours un sourire avec le coin des lèvres avant de s’approcher de sa partenaire d’un temps, la main levée en guise de salut. Sans plus d’attente, il attrape son sac à dos et s’éloigne de l’attroupement avant de l’ouvrir, agenouillé au sol. Sourcil haussé lorsqu’il voit la boite grouillante de vers noirâtres, qu’est-ce que c’est  ces bestioles encore ? En plus d’un an de jeu, il aurait pu apprendre les fondements de la faune locale, enfin surtout les petits, durant ces mois sans sortir du QG il a fini par noter le nom de certains gros animaux, mais non, il préfère largement péter la face de ses ennemis que d’apprendre si ces vers sont toxiques ou pas. Une lance, ça c’est pratique, et des ciseaux. Bon. C’est plutôt offensif, comme sac, pas sûr que la mission soit de tout repos. Il relève les yeux vers sa compagne, la boîte de vers toujours dans la main. « On a de quoi transpercer quelqu’un. Pas mal. Par contre ces bestioles, j’connais pas, je suis nul sur le sujet des trucs gluants. » Malgré les vers, il a toujours son sourire ancré sur le visage, beaucoup trop heureux de sortir chercher les ennuis. L’ordre de mission est de se pointer sur le territoire des psychopathes, il ne demande pas mieux, un peu d’adrénaline pour démarrer la machine.    

Inapte à rechigner face à une nouvelle mission, la petite blonde s’était laissée séduire par ces nouveaux entraînements, fraichement proposés par Isaÿr. L’occasion de sortir, d’errer dans des zones où elle n’aurait pas forcément mis les pieds d’elle-même. De se retrouver en compagnie de têtes seulement aperçues, rarement côtoyées. Et mettre de côté les bestioles poussant comme de mauvais champignons dans les recoins de la forêt. Elle récupère son sac sans vraiment accorder un regard à son acolyte du moment, de la nervosité dans les doigts. Mal à l’aise face à l’inconnu, elle pique du nez dans son sac pour en examiner le contenu. Une boussole et un pillon, le parfait opposé des objets récoltés par son camarade de sortie. Et une boite grouillant de bestioles. Elle plisse du nez, rapproche malgré elle le petit contenant de son visage pour mieux analyser les créatures grouillantes. Petite blonde à la mémoire sélective, capable de retenir le nom de la plante la plus insignifiante, effaçant de sa tête le reste de ces trucs peu ragoûtant. Ca lui dit quelque chose pourtant, un vague souvenir en désordre dont elle ne parvient pas à rassembler les morceaux pour l’éclaircir. « - Et de quoi se repérer, ça nous évitera de trop tourner en rond. » Elle lève le nez vers le brun, esquisse un sourire faiblard en voyant le sien. « - Ce n’est pas mon sujet favoris non plus, mais ils me disent vaguement quelque chose. On devrait trouver des renseignements dans le Cabane, j’espère. S’ils sont là, c’est qu’ils ont une utilité,à part grouiller dans tous les sens. » Aussi dégueu soient-ils. Autant récolter des informations avant de partir joyeusement traîner en territoire ennemi.

Atomicbomb qu’elle s’appelle, sa compagne. Quel étrange pseudo. Certains élaborent des noms sortis de nulle part ou passent leurs heures à fouiller différents bouquins pour rechercher ce qui correspondrait le mieux, alors que d’autres se présentent avec la première chose qui leur vient à l’esprit. Ils n’ont certainement jamais discuté – à vrai dire, au bout d’un an il n’a toujours pas eu de discussions avec grand monde- et il ne sait rien sur elle. Point plutôt positif, il n’a pas d’à-priori négatif sur elle. Une boussole, c’est pratique. Toujours aller en direction du sud pour trouver les CAHO. Mais comment éviter de crever, que ce soit répéré par les foutus morts-vivants, ou par les fichus vivants ? En voyant sa propre boîte de bestioles, il rit un peu – rire facile dès qu’il se trouve à la maison. Les organisateurs sont en train de se foutre de leurs gueules n’est-ce pas ? Il referme son sac et se relève en le balançant sur l’épaule, fourrant ses mains dans les poches. « Direction le coin des chimistes ? Ils doivent avoir des dessins de bestioles pour savoir laquelle ne pas utiliser, on trouvera peut-être notre bonheur. » Ou il aurait pu sauter sur Pyrrha qu’il voit se diriger à l’intérieur de la Cabane pour lui poser la question, mais et si elle mentait ? Ce n’est qu’un jeu à l’intérieur d’un autre –paye ton Inception- mais probablement que certains n’auront pas envie de partager leurs connaissances. A vrai dire, s’il avait un savoir utile autre que les points faibles des grosses bêtes, il n’aimerait pas le partager non plus, rien que pour l’idée d’arriver premier, se pointer devant Isaÿr pour valider sa mission. Gamin impatient, il amorce quelques pas en direction de l’endroit. « Peut-être qu’une de ces boîte sera utiles contre les…autres groupes. » Sourire en coin, ça promet de bonnes heures. Foutre des bâtons dans les roues de ceux qu’ils croisent et s’en sortir la tête haute.  

C’est de discrétion dont ils vont devoir faire preuve. L’attaque est accessoire, elle en est certaine et d’une certaine manière ça l’arrange. Petite blonde aux faux airs pacifistes, elle se fera un plaisir de laisser son compagnon s’occuper des obstacles sur leur route, la boussole vissée entre ses doigts, ça au moins elle sait faire. Logique quand on se retrouve dans les rangs des éclaireurs. Elle range sa boite de bestioles dans son sac pour se relever, acquiescer d’un mouvement de tête la proposition de son partenaire. Elle triture ses neurones pour faire émerger de la matière grise l’identité de son homologue. Ragnarök, la fin du monde nordique. Certainement plus logique que son propre nom d’emprunt, l’ironie qui gratte contre sa place au sein des Gaïa. Se fier aux autres n’est pas une option, pas pour elle en tout cas, et elle imagine qu’il en est de même pour son compagnon du jour. Gagner en restant enfermé dans son coin, c’est une option envisageable. Pour l’instant. « - Ce serait bien pratique si c’était le cas. Pour une fois que ces machins serviraient à autre chose qu’à retourner la terre. » Lâche-t-elle, se mettant à son tour en route pour se rapprocher du labo de chimie. Le coin Pyrrha, le rôle qu’elle convoite secrètement, la petite botaniste. En toute logique, c’est là qu’elle aurait dû être. Elle triture nerveusement son sac, de l’agacement dans les doigts alors qu’elle passe la porte du labo. Chercher va prendre tellement de temps, de précieuses minutes qui vont se dissiper à chaque page tournée. « - Il vaut mieux qu’on cherche chacun de notre côté, ça ira plus vite. » Elle jette un regard en direction de son complice, tout en attrapant le premier bouquin qui lui passe sous la main. Feuilleter à la hâte, sans grand intérêt. Aussitôt reposé pour être remplacé par un second.

« C’est le bordel, putain. » Pas vraiment. Enfin, forcément dans un endroit comme ça, tout ne peut pas être carré. Il se ramène rarement dans les endroits privés de la cabane, préférant rester à l’extérieur même lorsqu’il s’agit de dormir. Se tenir le plus loin possible des autres. Il a du passer une ou deux fois ici sur toute l’année dernière, principalement pour demander un poison pour ses senbon. Qu’il n’a pas. Il se sent relativement à poil, c’est pas vraiment pour lui plaire. Il n’est pas lui-même sans ses bébés. Pages vite passées, effleurement de feuilles vides ou mal renseignées, ce n’est pas ici, premier tas posé et le second est prit. Des créatures immondes, aux propriétés débiles, vraiment un insecte poil-à-gratter ? C’est n’importe quoi ce monde.

Dans le troisième tas, le Graal semble lui tomber dans les mains. Un truc qui ressemble à ce qu’il a vu quelques minutes plus tôt.« Ramène voir ta boîte tiens. C’est ce qu’il dit, mais c’est lui qui s’approche d’elle, la feuille dessinée entre les mains. Des tas de limaces et mille-pattes, aux noms plus incompréhensibles les uns que les autres. Est-ce qu’ils ont vraiment besoin de donner des termes latins aux bestioles, même ici ? Personne ne les comprend, tout le monde s’en branle, un nom de type fourmi toxique ou mouche somnolente, ça aurait été plus simple. Il lui tend la feuille sous les yeux. Parce que si c’est ça, visiblement ça fait pousser des poils de loup-garous sur la face des gens. Remarque, si ça pousse vraiment ils peuvent se prendre les pieds dedans. » En vrai, ça n’a pas grande utilisation. Ils pourront passer le temps en faisant des tresses avec les poils poussés, mais à part ça…c’est restreint. Mais il ne peut pas s’empêcher de rire seul en imaginant barbouiller ses limaces sur le visage de Mera, avant de se reprendre et de grimacer.
   

Farfouiller, glisser des yeux sur les pages et autres gribouillis pour y trouver quelque chose. Plus à l’aise dans la jungle de ses bébés plantes que dans celle de ces feuilles de papiers, les nerfs de la blonde commencent à s’effriter. Aussi patiente qu’un gamin prompt à péter une crise d’hystérie pour un rien, elle froisse entre ses doigts la feuille qu’elle repose avec agacement. Tressaille lorsque la voix de son acolyte lui gratte l’oreille. Elle l’avait presque oubliée, tellement habituée à être seule, la compagnie fait désordre. La dérange presque autant qu’elle peut se sentir soulagée de ne pas avoir à affronter l’épreuve en solitaire. Alors qu’elle s’apprête à le rejoindre, elle manque de buter stupidement contre le nouvel arrivant. Piquant du nez dans son sac, elle en extirpe à nouveau sa boite de bestioles grouillante et la colle devant son nez. Ca ressemble bien à un des dessins posés sur la feuille. Habituée au langage péteux raclé dans les fonds de pots latin, ces noms à rallonge que l’on donne aux plantes, elle ne se formalise pas plus que ça de retrouver la même chose pour désigner ces charmantes petites bêtes. La spécifié des vers lui arrache un haussement de sourcils avant qu’un éclat de rire ne passe la frontière de ses lèvres. « - Ce serait un moyen original de se débarrasser de l’équipe adverse au moins. » Drôle mais pas franchement utile. Surtout pas pour passer inaperçu dans leurs belles tenues orange. Elle ne le remarque que maintenant, ce criard qui lui démoli gentiment les rétines. « - J’avais lu une fois que des bestioles du genre pouvaient faire office de camouflage… » Elle mordille sa lèvre, se paume dans ses pensées, les yeux rivés sur la feuille. Ca l’agace de pas être capable de se rappeler du nom, ni de où elle a pu le voir. « Et ça ? C’est pas tes copains ? » Elle tapote du doigt sur la feuille, désigne une autre limace et se penche un peu plus pour mieux lire les pattes de mouches en dessous. Ca ressemble mais pour elle, tous les machins gluants et rampants ont la même trogne.  

]Les bestioles sont trouvées, nommées, il hoche la tête comme un enfant ravi. Finalement, la chimiste range bien son bureau, ils n'ont pas eu à tout foutre en l'air. « C’est ça ! On est bons. Tes bestioles on les garde au cas-où? » Ils pourraient les laisser en vrac et foutre le merdier, juste pour emmerder le monde. Il a trois ans dans sa tête, oui. Le talkie accroché à son sac s’emballe, grésille, et il entend les voix de quelques verts. C’est les yeux levés au ciel qu’il attrape l’appareil et le porte à ses lèvres, comment une chasseuse peut ne pas savoir où se trouvent les chevaux ? A force de se balader, de chercher les emmerdes, et juste avant de se faire one-shot par un foutu CAHO, il en a vu plusieurs s’en aller vers la ville. Mais autant lui compliquer la tâche, hein. Une fois son discours terminé il le repose à son emplacement et fait une pause dans ses gestes. « S’ils sont dans la dèche dès le début, ça sera moins amusant. » Et puis ils peuvent toujours avoir besoin de l’aide des autres, on sait jamais. Attrapant une des bestioles entre ces doigts –bordel, il déteste ce qui grouille, rampe, tout ce qui est dans la catégorie insecte- et l’écrase sans plus de cérémonie, portant la tâche noire à son nez. Grimace devant la puanteur. « On aura l’air sexy avec ça, dis donc. J’suis sûre que ça s’accorde bien à tes cheveux. » Le sourire a remplacé sa grimace, ça ne dure jamais longtemps, et puis il doit juste infiltrer le territoire ennemi en compagnie d’une éclaireuse, ça va comme difficulté. Bon, ok, il est pas le mec le plus discret du monde, mais y’a pire. Genre, chasser des chevaux. « On se maquille ici et comme ça on embaume le bureau de Pyrrha ? » Autant s'amuser jusqu'au bout.
   

Elle acquiesce dans un léger hochement de tête, rangeant sa boite à bestioles dans sa sacoche. Même si dans l’immédiat l’utilité de créatures accélérant la pousse des poils ne semblent pas en accord avec leur mission. La petite blonde papillonne des cils pendant que son complice prend l’appel radio, laisse son regard parcourir le labo avec un intérêt certain. Fascinée par l’endroit et tous les trésors qu’il renferme, ça l’intrigue presque autant que les autres bestioles enfermées dans l’autre boite. Son attention se reporte sur son vis-à-vis une fois la conversation terminée, et la bestiole qui ses change en bouillie noirâtre entre ses doigts. Du dégoût sur sa frimousse, elle ne peut s’empêcher de sourire en entendant la moquerie. « - Entre la bouillie de bestiole ou la tenue orange, je ne sais pas ce qui est le plus sexy. L’accord parfait, je pouvais pas rêver mieux. » Lâche-t-elle dans un soupir moqueur. Un nouvel hochement de tête, la proposition est de loin la plus logique, la mauvaise blague mise de côté. A la manière d’une gamine se jetant sur une poupée dans un magasin de jouets, Luna s’éloigne de point de départ pour se saisir d’un mortier sur une étagère. « - Ce sera plus efficace que tes doigts. » Elle s’amuse de la situation, lui tend le mortier pour qu’il y déverse le contenu de sa boite avant de broyer avec application les bestioles grouillantes. L’odeur qui se dégage de la bouillie lui pique le nez. « - L’avantage avec ce truc, c’est qu’on va faire fuir toute la forêt, ce sera plus simple pour aller traîner du côté de l’ennemi. » Et pourquoi pas le faire fuir par la même occasion, ça leur simplifierait la vie. Elle a déjà fureté du côté des limites du territoire Gaia, passant un peton de l’autre côté, juste pour voir jusqu’où sa discrétion pourrait la mener. En solitaire, jamais accompagnée d’un autre membre de sa team.  

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Il attrape le mortier avec un mouvement de la tête pour la remercier, et écrase ses bestioles pestillentes sans grimace, se contentant de respirer à petites doses, le strict minimum, histoire de ne pas vomir sur le tapis. « J’suis sûr qu’ils ont la même odeur en s’étalant du zombie sur la tronche dans walking dead. » Bon, même si c’est des faux zombies. Remarque, ils auraient pu tester en vrai, ça aurait peut-être été plus rapide que de farfouiller les documents de la chimiste, et de cette manière ils seraient déjà partis. Bof, aller, c’est certain qu’ils ne sont pas les derniers à partir de la base, il y a des crétins dans le lot des explorateurs, si ça se trouve certains ne partiront même pas de la cabane. Une fois la bouillie préparée –que c’est appétissant- il commence à se l’étaler sur la tenue orangée. Quelle idée. Si on lui demande une tenue de discrétion, il partirait plutôt à poil, couvert de feuilles et d’une sarbacane, façon cliché indien. Pas en tenue de mec qui réparent la rue. « S’il en reste on peut peut-être le faire bouffer à nos ennemis. C’est peut-être mortel cette connerie. » Une fois barbouillé et puant, il tend le contenant à sa compagne « A ton tour de devenir sexy », préparant de nouveau ses affaires et se fichant le sac à dos sur les épaules, prêt à partir au quart de tour pour rattraper le léger retard accumulé. Il ne sait pas vraiment combien de temps ils mettront jusqu’au campement CAHO, il n’y a jamais foutu les pieds de près ou de loin, mais l’aide de la jeune femme est appréciable. Plutôt elle qu’un pauvre soldat inutile ou une chasseuse pas fichue de savoir où se trouvent les bestioles.
   

Le choix est vite fait pour la blondinette, entre les machins grouillants ou les zombies, elle choisit la première option sans hésiter. Pas très fan de ce genre de chose, plus elle s’en tient éloignée, mieux elle se porte. L’éclaireuse qui fait de son mieux pour garder sa route le plus l oins possible de ces maudites bestioles. Elle se saisit du mortier à son tour, hésite un bref instant, le regard perdu sur le contenu peu ragoutant avant de finalement se décider à en tartiner sa tenue pour faire disparaître ce orange affreusement trop visible. Elle se hâte tout en faisant de son mieux, consciente du retard et réfléchissant déjà à l’allure qu’ils devront adopter s’ils espèrent atteindre le campement ennemi le plus rapidement possible. La petite blonde en fronce les sourcils, avant de poser le mortier, tapotant ses mains pour finalement attraper son sac et le hisser sur ses épaules. « - Je suis désolée, mais il n’en reste pas assez pour tester l’efficacité mortelle de ces machins. Mais c’est à essayer. » Elle le lâche avec légèreté, un joli sourire sur sa bouille et sautille comme une gamine en direction de la porte. Quitte la cabane avec son équipier dans son sillage, pour avancer de quelques mètres avant de s’arrêter de nouveau. Elle extirpe la boussole de son sac et y jette un œil, tourne sur elle-même pour parvenir à trouver sa route. « - Tu es déjà allé par là-bas ? » Sérieuse, la petite blonde fait des aller-retours entre sa boussole et le décor devant son nez. Elle finit par se mettre d’accord, fourre son outillage dans la poche de sa tenue et se met en route, après s’être assez que son compagnon la suivait bien. Elle presse le pas, l’allure la plus rapide mais qui permet malgré tout d’être discret. L’agilité de l’éclaireuse lui permet de poser le pied sur les endroits les plus sûrs, ouvrir la voix pour son comparse. Retenir son souffle, à l’affut du moindre bruit.

Moue triste quand elle lui annonce qu’il ne reste plus assez de pâté de vers pour tester l’idée, il testera un jour sur un CAHO paumé, ou un ESHU un peu trop bavard, tant pis. Il emboîte le pas à sa compagne, tirant un sourire démentiel à une personne passant à leurs côtés et plissant le nez sous leurs odeurs. Ça ferait fuir n’importe qui. Enfin le grand air et la nature, il inspire fortement pour chasser l’odeur de ses narines, et dépasse Atomicbomb de quelques pas avant de s’aspercevoir qu’elle s’est arrêtée pour sortir la boussole. « Je suis allé pas très loin à chaque fois, mais ces idiots surveillent bien, et ils savent viser de loin. » air guilleret, après tout il est encore vivant ! Elle repart et il met de nouveau quelques secondes avant de la suivre, prenant garde où il pose ses pieds. Pas inconsciemment accélérés, ils ont sûrement du retard sur les autres groupes – en même temps, ça prend du temps d’écraser des bestioles inconnues, mais ils le rattraperont. Elle semble agile, plutôt pratique pour une éclaireuse, et il a fini par avoir l’habitude de se trimballer d’un bout à l’autre de la forêt sans se faire remarquer. La lance attachée au sac bat contre sa jambe à chaque pas, il aurait préféré ses couteaux à ce genre d’armes, tant pis, et il rattrape la demoiselle, enfin l’air plus sérieux.  « Si on fait le tour plutôt que de passer par camden church ça nous rallongera le temps, mais on aura moins de chances qu’ils nous tombent dessus non ? » Les cartes défilent dans sa mémoire, si c’est au sud-ouest du QG ce serait sûrement plus rentable de faire le tour du territoire CAHO, surtout que ces idiots ont probablement prit de nouveaux bâtiments depuis.
   

A chaque pas, son avancée et la réflexion qui va avec. Luna qui évalue les possibilités, fondées sur ses souvenirs, l’expérience d’un terrain qu’elle ne maîtrise pas aussi bien que le sien. C’est un inconvénient dans la tâche qui les attend, mais elle sait qu’elle n’a pas le droit de se tromper. Ce serait dommage. La route qu’ils empreintes se dirige tout droit vers le terminus nord, les zones encore à couvert des arbres. C’est son objectif, ne pas quitter la forêt pour y rester dissimuler. Son acolyte le sait aussi bien qu’elle, les CAHO surveillent et entrer sur leur terrain à découvert en frappant par la porte n’est pas la meilleure option. Une pauvre lance et un pilon pour se défendre, ça ne suffira pas. En cas d’attaque de bestioles à moitié crevées, ça fera toujours un bon moyen de défense. « - Camden Church n’est pas une option. Trop risquée oui. » Elle le lâche avec tout le sérieux du monde, le regard vissé devant elle. Autant se jeter dans les bras de l’ennemi en hurlant, ce serait pareil. « - Je pensais aller au sud après le Terminus Nord. Ca nous amènerait à l’est du QG, dans une zone boisée, pour la discrétion. » La petite blonde a des doutes pourtant, terrorisée à l’idée de s’aventurer aussi loin dans les terres de cette équipe à la sombre réputation. « - Si c’est un arbre que l’on cherche, autant resté à proximité. » Un haussement d’épaule, et un sourire qui va avec. Un instant où elle détache son regard du désordre végétal pour le poser sur son compagnon de route.

Leurs chances de survie se sont amenuisées du moment où on leur a annoncé qu’il fallait passer sur le territoire CAHO. Oz espère qu’au moins un des autres groupes aura pour mission de traverser le domaine des ESHU, sinon il se fera un sale plaisir à hurler ce qu’il pense à l’adresse des organisateurs. Mission suicide sans grand intérêt, mais il garde un sourire gigantesque sur la gueule alors qu’il manque de se casser la gueule sur une branche. Le soldat se reprend, fais gaffe bordel ! et poursuit sa traversée en observant sa compagne. Il ne l’a jamais vraiment vu, mais les éclaireurs sont souvent hors du camp et il est resté coincé pendant plusieurs mois. « Je vous suis, ma chère ! » Il sera là s’il faut transpercer des zombies, mais il s’efface volontiers de l’équation lorsqu’il s’agit de décider du chemin. La forêt les avalent et les arbres se ressemblent toujours autant, il perd le compte des heures. Autour d’eux des râles se font entendre, les morts-vivants les contournent –ils puent certainement une espèce de charogne qui dégoûte les zombies. Par prudence il referme ses mains sur la lance et la tient devant lui, on ne sait jamais, suffirait d’une brume pour effacer l’odeur. Un murmure « Pas mal cette mixture. Les cadavres semblent pas vouloir nous faire chier. » Et pour avoir déjà tenté, il préfère ce moyen à tuer un zombie et se tartiner de ses entrailles. Cette expérience n’avait pas été agréable, loin de là, et s’il était rentré au camp en sécurité il avait passé le reste de la soirée à vomir ses tripes.
   

Si ce n'est pas déjà fait, vous devez passer à la seconde étape, et le trajet sera fait sous forme d'ellipse. Si vous n'avez pas eu le temps de lancer vos pnj dans le premier tour, faites le dans celui-ci ou le tour suivant, sinon les conditions ne seront pas remplies. Si vous êtes déjà passé au second tour, ce message ne vous concerne pas. Courage à tous pour la seconde épreuve

nb. luna doit répondre au plus vite, sinon une vie lui sera retirée et oz continuera seul.

L’avancée se fait plus facilement qu’elle ne le pensait. Encore en territoire allié et connu, elle se fraie un chemin sans trop réfléchir. Prudente, certes, mais restant dans les limites de la normalité. Sa paranoïa folle pourra prendre le relais une fois le territoire CAHO en vue. Hormis les quelques bestioles hostiles qu’ils pourraient croiser, la petite blonde se persuade que tout ira bien pour eux. Ca l’embêterait affreusement de tout faire capoter à cause d’une erreur d’inattention, de sa faute qui plus est, vu qu’elle est l’éclaireur du groupe. Elle ralentit malgré tout l’allure lorsque des râles lui parviennent, le cœur qui se serre et s’emballe, elle retient son souffle. Les yeux ronds d’effarement lorsqu’elle aperçoit les bestioles pourries continuer leur route sans se soucier d’eux. « - Si on m’avait dit que ces petites bêtes pouvaient nous éviter d’avoir des crevés au fesses. » Souffle-t-elle, ravie. Une bonne chose à savoir si jamais l’invasion venait à être permanente. Leur puanteur est un avantage, et à force elle a fini par s’y habituer, alors elle se remet en route. Et laisse le silence retomber, la petite blonde triture alors nerveusement ses doigts, se concentrer sur la route ne suffit plus vraiment pour l’occuper. Les blancs dans les conversations la terrorise.

La suite du trajet ce fait dans le silence, Luna s'enlisant dans son sérieux à mesure que leurs pas les rapprochaient du territoire des Caho. Passé le terminus nord, le cœur de la blondinette s'est emballé, à tel point qu'elle redoute que son acolyte ne finisse par l'entendre. Elle finit par s'arrêter, protégée par la silhouette imposante d'un vieux chêne. Le point parfait pour jeter un coup d'oeil vers l'horizon, chercher la faille pour mieux se frayer un chemin de l'autre côté. La partie la plus amusante allait commencer.

Le soldat s’accroche à la première branche de l’arbre touffu, et se hisse de quelques mètres, assez pour avoir une bonne vue d’ensemble. Où est ce putain de drapeau ? Un sourire et une expression de contentement plus tard, il se penche dangereusement vers sa compagne pour lui murmurer des indications sur le chemin à parcourir avant de redescendre en un saut souple. Bordel, ça fait du bien de pouvoir crapahuter dans les arbres comme avant, qu’importe le danger, de toute façon ils ne vont pas crever. Au mieux ils passeront inaperçu, au pire ils seront considérés comme des noob perdus et pas bien menaçants avec leur pauvre lance. « On passe par un arbre ? » Du bout de la lance, il indique une branche épaisse qui surplombe le mur, derrière un bâtiment. Sans plus attendre il s’élance, s’aggripe de nouveau et se prend à prier un truc invisible lorsqu’il se retrouve perché au dessus du mur. Mais merde hein, on a pas idée d’envoyer des gens chez les psychopathes, surtout des ennemis. Au moins chez les ESHU, ils auraient pu s’expliquer plutôt que de se faire tirer dessus à vue. Il s’avance à califourchon sur la branche et se laisse tomber de l’autre côté, retenant son souffle pour entendre le bruit environnant. Pitié qu’il n’y ait personne.
   

Les pieds encore ancrés au sol, la petite blonde regarde son co-équipier disparaitre de l’autre côté du mur. Elle retient son souffle, figée malgré elle dans une sorte de panique douteuse. La perspective de se retrouver à faire du tourisme chez les CAHO ne l’enchante pas vraiment, et maintenant qu’elle se retrouve devant le dernier obstacle qui la sépare de sa nature adorée et du monde sanguinaires de cet autre team, la Gaia se sent perdue. Elle inspire pour se donner un semblant de courage et du bout de ses doigts hésitants, elle se hisse comme elle peut dans les hauteurs de l’arbre. Koala malhabile sur sa branche, elle retombe de l’autre côté du mur avec la Grace et la légèreté d’un caillou faisant plouf dans la flotte. Pour l’élégance, on repassera mais elle s’en fout, elle se fige de nouveau derrière son compagnon, à l’affut du moindre bruit. Le moindre mouvement suspens et dangereux. Rien ne bouge pourtant, elle en papillonne des yeux, surprise.

« - On dirait que personne ne traîne vers ce mur-là. » Souffle-t-elle tout en se redressant, lentement. Elle sort sa boussole et la tient entre ses mains, devant elle. « - De quel côté, tu disais pour l’arbre ? » Le temps de faire dans la précision n’est pas vraiment avec eux, mais la petite blonde préfère s’y prendre correctement plutôt que de devoir tourner pendant des heures et de prendre le risque de se retrouver nez-à-nez avec un sanguinaire. La petite blonde avance de quelques pas, le nez rivé sur sa boussole avant de relever brusquement la tête. Au coin de la rue devant eux, une silhouette de dessine, leur barre la route dans cette direction. Luna qui parle trop vite. L'inquiétude peinte sur sa trombine, elle se tourne vers son acolyte, un brin de panique dans les yeux.

Ses vies, il a une sale tendance à balancer au feu. Surtout en ce moment : se jeter à corps perdus dans une masse de zombies, accepter une mission qui n’a aucune importance à part s’il finit le premier, pour essayer de briller aux yeux de la chef – et maintenant il se sent vraiment très con d’avoir accepté. Aller. Au pire, il aura peut-être l’occasion d’égorger un CAHO ? Et la compagnie n’est pas mauvaise, elle lui tire des sourires avec sa tendance à avoir cet air inquiet sur le visage, et son ton s’adoucit à chaque fois.

Un coup d’œil surprit vers sa collègue lorsqu’il l’entend descendre, lui qui était persuade que les éclaireurs étaient aussi silencieux que des chats, ça lui explose un peu ses à-priori. Pas forcément pour la bonne cause. Le corps glacé, il patiente, balance à demi-murmure les indications en fixant la boussole pour savoir quel chemin prendre. Ils avancent de quelques pas et stoppent de nouveau. Une forme, pas vraiment lointaine, pas vraiment proche, mais tout de même présente. Un ennemi qui semble les ignorer alors qu’ils ne sont qu’à quelques mètres. Un ennemi, un de ceux qu’il aimerait exterminer d’une façon plus qu’hypocrite, l’envie lui brûle les doigts et sa lance tremble une demi-seconde avant qu’il ne recule, cherchant un autre chemin. Ragnarök frôle le bras de la blonde pour attirer son attention et chuchote tant bien que mal « On fait le tour » avant d’entamer la marche, lance prête au combat, ça rallongera la durée de quelques minutes mais ils ne risqueront pas la confrontation avec l’autre. Un long moment où il n’entend que son cœur trop bruyant, ses pas trop lourds, et puis enfin ce coup d’œil salvateur, l’ennemi est dépassé, disparu, ses épaules se détendent et il balance un grand sourire à Atomicbomb. « On va gérer, allons chercher ce drapeau. Au pire, on les fera gerber avec notre odeur. » Par contre, il prendra un immense plaisir à hurler une fois à quelques kilomètres de leur territoire, il déteste chuchoter. Déjà qu’il est le type insupportable obligé d’aller au cinéma seul sinon il parle, ça ne va pas tarder à le rendre dingue aussi. Pour couper court à son envie de discuter – ce n’est pas la place – il se glisse derrière un bâtiment pour poursuivre le jeu de cache-cache.  
   

Elle sursaute lorsque son acolyte lui frôle le bras, tellement focalisée sur l’apparition en face d’elle qu’elle en oublie la compagnie qui se trouve à ses côtés. Le souffle perdu quelque part entre ses poumons et ses narines, la petite blonde scrute avec crainte la silhouette qui semble ne pas les voir. Les ignorer totalement quand il est pourtant certain qu’elle les a repéré, même une taupe serait capable de les voir vu la distance. Les indications lancées entre deux murmures se frayent malgré tout un chemin dans sa petite tête, les yeux qui s’arrachent pour venir se reposer sur l’aiguille qui s’agite alors qu’elle fait vaciller ses mains vers le bon côté de la rue. Elle acquiesce et finit par se mettre en route à la suite de Ragnarök, le silence sous ses pieds. En parfait contraste avec sa magnifique descente de sa branche d’arbre. Elle ne parvient pas à se détendre, Luna qui s’accroche à sa boussole à s’en péter les doigts. Le sourire de son comparse fait germer une ébauche de réponse sur ses lèvres, la chaleur qui se communique dans son petit cœur et la force à y croire. Ce n’est qu’un jeu, une vie en moins s’ils venaient à se repérer, mais quand même.

« - S’ils prennent le temps de nous renifler. » Elle le murmure d’une voie plus tremblante qu’elle le voulait alors qu’elle indique du bout du doigt une rue sur leur gauche, éloignant leur marche de l’ennemi aveugle. Ce détour l’agace, l’oblige à revoir ses plans de route à suivre, au milieu d’un territoire qu’elle ne connait pas et qu’elle n’a fait qu’entre-apercevoir du haut de sa branche. « - Même si on vient de s’en sortir, c’est étrange qu’il n’y ait eu aucune réaction chez ce type… » Ca l’intrigue presque autant que ça l’inquiète. La crainte qui germe à chaque pas, s’arrêter pour tendre l’oreille avant de repartir. Entre un regard à sa boussole et un autre au décor, elle cherche la silhouette de l’arbre et de leur trésor. Enregistre le chemin parcouru afin de pouvoir le refaire en sens inverse.

Le silence qu’ils doivent s’imposer est oppressant, l’angoisse le prend peu à peu à la gorge, enserrant sa trachée pour le faire manquer d’air. Finalement l’idée de se retrouver en plein milieu du campement ennemi n’est pas aussi belle qu’elle le paraissait quelques minutes avant. Ne sont-ils pas connus pour avoir enfermé et torturé une gamine ? Sa mâchoire se crispe, ces putains de barbares, il leur trancherait la gorge s’il pouvait. Quelques pas et il hoche la tête, la non-réaction de l’individu était étrange. « Un bug, peut-être ? » Manquerait plus que ça, un putain de glitch instauré par les développeurs parce qu’ils sont cons, ou mis en place par la milice parce qu’ils sont encore plus stupides que les développeurs. Ça serait beau, être incapable de bouger à cause de ça. Erk, l’horreur suprême. Il presse le pas dans le chemin, se faufilant derrière les murs, les arbres, et se stoppe abruptement lorsqu’il  distingue l’arbre convoité à quelques mètres. « Je crois qu’on y est. » Voix un peu hachée, ils risquent gros dans cette mission inutile. Un coup d’œil à la blonde. « Un qui monte, l’autre qui surveille ? »
   

Si ce n'est pas déjà fait, vous devez passer à la troisième étape (si vous y êtes déjà, le message ne vous concerne pas réellement), et la seconde sera achevée sous forme d'ellipse - non jouable donc pour passer directement à la dernière. Si vous n'avez pas rempli les conditions pour réussir l'épreuve, il est trop tard, d'autant plus que deux groupes ont déjà terminé et qu'il n'est de toute façon plus possible d'arriver premier En revanche, tous les groupes qui seront fair-play et posteront ici (quitte à ne poster qu'une fois ici puis dans le sujet commun pour annoncer leur retour à la Cabane par exemple) auront une récompense et pourront utiliser ce rp pour gagner des écus/xp, ce qu'il ne sera pas possible de faire sans le conclure.

Courage à vous pour ce dernier tour

Ici, il n'y a pas de râles de zombies, de cris d'innocents tués. Le QG est plutôt calme, apaisé, et il a éteint le talkie pour éviter les bruitages inconscient. Les ciseaux entre les dents, Ragnarök grimpe à l'arbre, quelques secondes et il enfouie le drapeau dans son sac. Sa compagne pourrait lui hurler qu'il y a des dangers, il n'entendrait pas, il n'entend que son cœur en tambour dans ses tympans, c'est ça qu'il aime ici, il l'avait oublié à force de s'enraciner à la cabane, il aime le danger, l'adrénaline, l'idée de faire une connerie pour une raison stupide. Il pourrait rester, prendre des risques, enfoncer sa paire de ciseau dans l’œil curieux d'un CAHO, déclencher des vengeances à répétition et peut-être foutre le chaos dans le jeu, encore plus qu'actuellement. Du haut de son arbre, il l'aperçoit l'ennemi qui se dirige vers eux, les mains dans les poches, pas inquiet. Sait-il qu'il pourrait mourir là, en une seconde ? Mais il se volatilise à quelques mètres d'eux, laissant le soldat un peu dérangé, perturbé. Quelque chose ne va pas dans ce jeu. Quelque chose déconne. Mais ce n'est pas le moment, alors il se jette au sol et reprend la tête, sans s'inquiéter davantage des ennemis. Qu'ils les voient et qu'ils gueulent, ils seront loin d'eux. C'est ça, leur talent : la fuite. Pas de grands discours pendant le retour, lui n'a qu'une envie c'est de jeter son foutu drapeau aux pieds d'Isaÿr et d'aller se laver. Mais y'a des râles, et s'il a le temps de grimper dans un arbre, sa compagne tarde, se casse la gueule, et il hésite quelque seconde avant de voir la horde trop proche d'eux. Un murmure, un désolé, et il disparaît entre les feuillages. Direction la cabane. [/color]