TC; TETHERED TO THE DARK

(tc) tethered to the dark

sujet commun.

Si pour les Champions désignés pour combattre dans l'Arène l'arrivée du Jour de l'Unité est une mauvaise nouvelle, pour le reste des joueurs, en revanche, il s'agit de la première trêve depuis la naissance de DG 2.0. Voilà bien longtemps qu'ils n'avaient pas pu se promener librement dans le jeu sans crainte (ou presque) d'être descendus. La guerre avait obligé les joueurs à rester dans leurs quartiers généraux pour encourager leurs champions; aujourd'hui, ils sont libres d'aller et venir dans les rues de Chicago comme bon leur semble. La matinée précédant le début du premier combat est synonyme d'ouverture des hostilités, et de fête. Les bars sont ouverts à tous, l'alcool coule à flot, et on l'on commerce ses dernières trouvailles; nourriture, équipement, armes, babioles, secrets, cartes au trésor, tout y passe. C'est l'occasion de retrouver les autres le temps de quelques heures. Restez sur vos gardes malgré tout, un accident est vite arrivé.

INFORMATIONS ET RAPPELS
▬ Nous vous conseillons de relire rapidement l'annexe sur le JDU pour comprendre son fonctionnement. Si toutefois des doutes subsistent, une FAQ est à votre disposition pour nous poser des questions.
▬ Vous pouvez répondre dans ce sujet ou en ouvrir un nouveau à votre guise, mais sachez néanmoins que tous les sujets doivent rester libres et ouverts à tous. Votre personnage peut aller et venir entre les sujets, mais chaque fois que vous souhaitez en ouvrir un nouveau, vous devez poster dans le précédent pour dire que votre personnage le quitte. Pour quelle raison ? Parce qu'il est impossible de se dédoubler et que tous les sujets se passent au même moment.
▬ Des écrans ont été installés partout en ville pour diffuser les combats qui s'étaleront sur plusieurs jours. Néanmoins, vous ne pouvez pas dire que votre personnage regarde le combat, parce que le JDU civil se passe avant le tournoi, en guise d'ouverture.
▬ N'hésitez pas à aller vers les autres, notamment ceux avec qui vous n'avez pas de lien. C'est l'occasion de rencontrer des gens et de créer de futurs liens. Astuce : mettez en gras les noms des personnes avec qui vous interagissez et taguez les personnes concernées à la fin du rp pour être sûr(e) que vos partenaires ont vu. Ne laissez personne de côté, tout le monde est au même endroit techniquement, dans la foule.
▬ Privilégiez les posts courts voire très courts. Comme ça, ceux qui passent après vous ont le courage de lire ce qui a été fait avant, et personne ne s'y perd trop. C'est également plus facile de s'intégrer dans un rp court qu'un pavé de 500 lignes. En plus, le sujet sera très éphémère donc mieux vaut que ça se fasse vite.

T'étais vachement en colère contre les développeurs. Non, c'est vrai quoi, ils ont tout fichu en l'air. Les CAHO c'était ta famille, tout ça, il te manque, t'es plutôt paumé sans eux. T'as passé les derniers jours à manquer de crever et tu voudrais pas voir ton beau cinq s'effacer pour un chiffre devenant inquiétant. Et puis y a eu cette histoire d'arène. Faire revenir le JDU. T'y a pas trop cru au début - les rumeurs sont tellement nombreuses dans le coin. Mais t'y croyais pas non plus à la Tribune Tower, pourtant c'était bien réel - et en guise de témoignage, l'oreille qui fut arrachée dans le combat, est restée plutôt moche. Et là encore, les rumeurs se sont révélées vérité. Comment tu as accueilli la nouvelle ? Plutôt bien. Et c'est un euphémisme. T'as ressenti en toi cette excitation particulière que la violence éveille chez toi. Le tournoi n'a pas encore vraiment commencé pourtant. Mais c'est l'idée, juste l'idée, qui a le don de te réjouir. Ton seul regret dans cette histoire ? Ne pas avoir été l'un des heureux élus. Parce que oui, de ton point de vue, on est forcément heureux de pouvoir se battre.

Le JDU c'est un peu le Noël du DG ; les gens sont contents, ils font la trêve, ils s'échangent des trucs et ils boivent. C'est plutôt pareil à tes yeux. En tout cas, toi, t'as la gueule d'un gosse un matin de réveillon. Tu croises quelques bonnes connaissances du jeu aussi, plutôt heureux de voir que tout le monde a pas clamsé. En soi, t'as jamais douté de tes ex-coéquipiers : les CAHO sont les plus costauds, tout le monde le sait. Tu t'inquiètes juste pour les autres. Et parfois pour toi, c'est vrai. Être seul, ça vous bouffe les nerfs. Mais aujourd'hui personne ne l'est ; tout le monde se retrouve et pas question de se maraver la gueule. Pas tout de suite tout du moins. Tu te mets en quête d'alcool dans un premier temps, te disant qu'après t'irais bien jeter un coup d’œil aux différents vendeurs. Comme dans un marché de Noël, quoi.

Hestia jeta un coup d’œil suspicieux au contenu de son verre, généreusement offert par un joueur qui lui collait aux basques comme une moule à son rocher. Elle ne le connaissait ni d’Eve ni d’Adam, et mettait son insistance sur le compte de l’alcool. Il était encore temps, mais il était déjà bourré comme un coing. Prudemment, la blonde trempa ses lèvres dans l’affreux breuvage qui lui arracha une grimace de dégoût. L’autre rit à s’en tenir les côtes, et elle profita de ce moment d’inattention pour disparaître dans la foule […]

Elif n’avait pas connu beaucoup de Jours de l’Unité, et se sentait comme une gamine. Surexcitée. L’ambiance était étonnante, bien plus sereine que d’habitude, mais pas moins vibrante. Il émanait une force colossale de ce groupe de gens réunis pour ne former plus qu’une seule et même équipe. Elle baissa lentement la capuche de son sweat noir en décidant qu’elle ne risquait peut-être finalement rien, et trouva quelques places libres à une table installée dehors, au milieu des gens, et fréquentée par tout un tas d’autres joueurs qu’elle n’avait encore jamais vus. Ces derniers discutaient, buvaient, pariaient des écus et parlaient des combats à venir. Le simple fait de voir ça lui donna envie de sourire. « Salut. » lança-t-elle en prenant place près d’eux. « Vous avez à boire ? » Elle désigna l’intérieur de sa choppe vide, pour signifier qu’elle avait soif. « Vous pariez sur quoi ? » La blonde posa son menton sur sa main, accoudée à la table de bois branlante, pour les regarder faire d’un air intéressé.

(s’incruste qui veut )