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 Il y a un début à tout. || Sean
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Astrid Jallek
Astrid Jallek
NIGHTINGALE
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MessageSujet: Il y a un début à tout. || Sean   Il y a un début à tout. || Sean EmptyDim 13 Sep - 20:19
Sean ₪ Astrid

Nouveau bras, nouvelle vie.

GleekOut!

« Les seules connaissances qui puissent influencer le comportement d'un individu sont celles qu'il découvre lui-même et qu'il s'approprie. »


Déconnexion en cours…
Veuillez patienter…
À bientôt sur Darwin.


Astrid rouvrit les yeux et se retrouva dans le tumulte du monde réel. Son premier réflexe fut de passer sa main sur son bras, puis sur sa jambe pour s’assurer ou plutôt se rassurer que ces blessures n’étaient pas réelles. Ses doigts glissèrent sur sa joue là où Blak Suit avait déposé un baiser. Il l'avait troublé. A un tel point qu'elle n'avait même pas dit "oui" à haute voix pour qu'il vienne. c'est un par sms qu'elle l'invitait. Une fois cela fait, elle passa sa main dans sa tignasse blonde. La seule différence entre Nightingale et Astrid. La tête de Max était posée sur sa jambe, elle mit du temps à revenir sur terre. Son thé était posé sur la table, son cousin était devant elle. Il souriait :

« Comment ça va Robocop ? A ce que je vois ils te l'ont donné cette prothèse ! Je la préfère à l'autre.»


Astrid eut un sourire aux lèvres. Seul lui pouvait tourner en dérision son handicap. Quiconque aurait fait cette remarque se serait prit un coup de batte dans la gueule ou bien son poing. Il est vrai que son bras bionique était bien plus "esthétique" que sa prothèse blanche et rigide.

« J’attendais que tu sortes du jeu pour partir. Des fois que malheur t’arriverait !
- Tu me crois vraiment assez idiote pour perdre une vie comme ça ?
- Non, mais je sais que parfois, tu te jettes à corps perdus dans des situations difficiles et dangereuses.
- C’est pas faux. On a été pris en chasse.
- On ?
- Black Suit et moi. »


Comme il la connaissait bien. Elle avait toujours parlé librement du jeu avec son cousin. Certes, jamais de ce qui se passait chez les Gaïa, mais en dehors de cela : elle savait qui ne la trahirait pas. Astrid se redressait pour attraper son thé. Prenant une longue gorgée, elle soupira tout en révulsant sa tête en arrière. Ils avaient échappé de peu à la perte d’une vie ! Elle ne savait pas encore par quel miracle ils avaient réussi à se sortir de là. Entre la blessure à la tête de Black et sa propre blessure à la jambe : rien ne les prédisposait à la victoire. Son cousin n’avait cependant pas besoin de le savoir. Elle le suivait du regard, accepta qu’il embrasse son front.

« Si tu as besoin de quoique ce soit, ou bien si tu te réveilles cette nuit : appelle moi d’accord ?
- T’inquiète, ce soir, je ne serais pas seule normalement.
- Ah ?
- Un ami doit venir à la maison. »

Astrid n’en dit pas plus et son cousin non plus. Il savait que cela ne servait à rien de la cuisiner. Et puis, elle attrapait déjà son carnet de dessein signe que la conversation était terminée. Maintenant seule, elle appuya sur la télécommande de leur chaîne hi-fi et la bande originale de Dirty Dancing se mit à envahir l’ancienne caserne de pompier. Ils avaient trouvé ce petit coin de paradis pour pas-grand-chose, par chance à vrai dire. Cet endroit appartenait à l’arrière-grand-père de son oncle, cette petite caserne du quartier avait été très active au début du siècle avant de perdre son utilité jusqu’à ce qu’elle soit fermée. Un héritage coûteux à entretenir alors quand celle qui considère comme sa fille est revenu d’entre les morts : il lui a offert sans même réfléchir. Réduisant le coût et l’aidant ainsi à guérir. Parce que cet endroit était devenu son sanctuaire, en faisant ses premiers pas à l’intérieur de la bâtisse : elle avait su que c’est ici qu’elle lécherait ses blessures de guerres. Sa famille avait mis la main à la pâte. Sa tante pour la décoration et les objets anciens, son oncle pour les meubles tandis que son cousin s’était occupé d’agencer le tout. Sa famille Suédoise quant à elle avait envoyé de l'argent : permettant à Astrid d'emménager le bas en salon de tatouage. La cour intérieure servait de terrain de jeu à Max et lui permettait de jouir d’une certaine liberté. Car le bas-rouge savait qu’il avait interdiction formelle de descendre au rez-de-chaussée. Le coin cuisine étant ouvert sur le salon, séparé par trois meubles où reposaient la précieuse cafetière et un grand plan de travail. Max pouvait donc gambader dans cet espace ouvert sans soucis.
L’ancienne militaire jeta un regard sur la page et remarquait tout en souriant que c’était le visage de Sean qui apparaissait sous les traits de son crayon. Accentuant ces derniers, elle se mit à repenser au jeu, à Black Suit… Ils allaient se revoir dans la vraie vie et cela la terrifiait. Oui, ils s’étaient déjà vus, brièvement dans la salle de sport, mais cela restait un lieu public. Il n'avait pas eut le temps de voir qu'elle était détruire de l'intérieure. Et puis, ils ne s'étaient pas vu en privé, sans dangers ou bien joueurs qui risquaient de les déranger. À cette idée, elle se sentait toute chose… Secouant la tête, elle posa le calepin sur la table basse et prit la laisse de son chien avant de sortir faire des courses.
De retour à son appartement, elle coupait les citrons pour la téquila, tant bien que mal. Elle n’était pas aussi habile avec sa main gauche, et même si sa nouvelle prothèse était bien petit bijou de technologie : elle n’en avait pas encore le contrôle total. C’était étrange, elle savait que ce n’était pas réel, mais c’était tout comme. Pour dédramatiser la situation, elle se répétait qu’elle ressemblait presque à Luke Skywalker. Lorsque son bras mécanique bougeait, il arrivait qu’il fasse le même bruit. Astrid serait bien incapable de répéter comment fonctionnait cette nouvelle prothèse bionique. Elle savait juste que le système répondait aux signaux envoyés par ses nerfs. Ouvrant la bouteille de tequila, elle se servit un shooter, puis deux, trois pour se donner du courage. Elle n’avait déjà pas l’habitude de ce genre de chose avant son enlèvement, alors autant dire qu’elle ne se sentait pas du tout détendue. Entre militaire, on reste dans le régiment, on boit à l’extérieur ou bien dans le réfectoire. Aucun de ses hommes n’était venu chez elle. Pas même le Lieutenant-Colonel Robin Morgan. C'était nouveau... Etait-ce une coïncidence si cette première expérience coïncidait avec celle de son nouveau bras ?

Lorsque Max se mit à aboyer, elle sut que Sean était arrivé. Prenant une grande inspiration, elle attendit qu’il frappe à la porte pour l’ouvrir et l’invita à rentrer :

« Remis de tes émotions ? »

Demanda-t-elle en fermant la porte. Regardant Max, elle le fit asseoir :

« Max voici Sean, Sean, Max. »

Le chien aboya avant de repartir dans son panier tout en gardant un oeil sur le nouvel arrivant. Remarquant qu'elle était toujours en débardeur, elle n'avait prit pas la peine de cacher les brûlures qui recouvraient une bonne partie de son bras gauche, ni les cicatrices qui parsemaient son torse : encore moins son bras métallique. Elle mettait en pratique les conseils de Drathir : il fallait qu'elle cesse d'avoir honte de son corps.

« Tequila, bière ou whisky ? »

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MessageSujet: Re: Il y a un début à tout. || Sean   Il y a un début à tout. || Sean EmptyJeu 1 Oct - 10:03
A peine sorti du jeu, Sean se décolle de son écran de téléphone. Il s’était installé sur son lit, allongé pour être le plus à l’aise possible même si les expériences de jeu ne duraient jamais bien longtemps dans le monde réel. Ce fait l’a toujours fasciné d’ailleurs. Comment peuvent-ils passer des heures voir des jours connectés alors que dans le monde IRL il ne s’écoule que quelques minutes ? Bref, sommes toute satisfait de sa partie avec sa verte partenaire, notre homme s’assoit sur le bord de son lit et vient ranger son téléphone dans sa poche. Alors qu’il sort à peine du virtuel, il doit déjà aller retrouver Nightingale, ou Astrid, qui l’a invité à venir découvrir son petit monde. Le grand blond se sent nerveux. Malgré toutes les apparences, malgré ce que les filles peuvent écrire à son propos sur sa page perso, malgré toute la confiance qu’il peut dégager au quotidien, il n’est jamais rassuré lorsqu’il s’agit de se rapprocher d’une fille. Il a déjà eu des aventures, des flirts, des histoires bien sûr… Mais cela n’a jamais duré et il n’a jamais su s’engager jusqu’au bout avec elles. Il a toujours eu peur de se dévoiler, il n’aime pas que l’on voit qui se cache derrière cette belle figure de sportif intrépide. Il ne souhaite pas que les gens sachent qu’il y a un jeune homme mal assuré et discret, timide et introverti… Tout l’inverse de ce qu’il montre à outrance sur le net et sur DG. Mais il s’est engagé auprès d’elle et il ne peut la décevoir en annulant à la dernière minute.

Préparé, bien habillé, lavé et tout bien apprêté, il sort de chez lui en emportant sa veste en cuir au passage. Au bas de chez lui, en bas de son petit immeuble, il retrouve Cynthia –sa moto- qu’il enfourche, accroche son casque et s’élance en faisant rugir le moteur de la plus belle des façons. Gêné, il ne peut se présenter chez Astrid les mains vides, alors pour parer à cela, il décide de faire un crochet rapide chez le fleuriste pour lui apporter un petit bouquet. * Les filles aiment les fleurs non… ? * se dit-il plus pour se rassurer que pour se questionner vraiment. Une fois le bouquet chargé et accroché à l’arrière de sa bécane, il se remet en route pour ne pas être définitivement en retard. La ponctualité n’est pas son fort il faut bien l’avouer, il perd toujours son temps et trouve toujours quelque chose à faire au moment de partir, ce qui fait qu’au lieu d’être à l’heure voir en avance, il est toujours le dernier arrivé aux événements familiaux, aux fêtes… Mais c’est de famille paraît-il…

* Voila… La fameuse caserne réaménagée dont elle m’a parlé. * Il parque sa moto sur un emplacement réservé à cet effet et s’avance vers l’entrée du bâtiment en jetant un œil à sa montre : « J’suis presque à l’heure… Pour une fois ! » dit-il pour lui-même. Devant la porte du grand édifice qui a jadis surement hébergé toute une patrouille de héros, de vrais héros, il se sent tout petit. Mais il reprend vite sa pose assurée et il toc à la porte trois fois avant d’ouvrir la porte. A peine met-il un pied dans l’appartement qu’un chien lui saute limite dessus et aboi tel un beau diable prêt à défendre sa maîtresse au péril de sa vie ! Surpris, notre héros fait un pas en arrière et met les mains en avant exposant bien malgré lui le bouquet qu’il apportait à son hôtesse. « Doucement pépère… Je ne vous veux aucun mal… » dit-il pour se rassurer lui-même plus que l’animal. Mais il allait vite se mettre à son panier lorsque sa maîtresse fit son apparition et lui ordonna de s’arrêter. Bien dressé, il continue cependant de l’observer prêt à bondir si besoin est.
« Euuuh… Bonjour Night… Astrid pardon ! » les maladresses commencent. Mais il répond aussitôt à la question par un simple : « Bière, s’il te plait, ce sera très bien. » Il s’avance finalement dans la pièce principale et prend le temps d’observer la belle demoiselle. C’est la première fois qu’il la voit aussi peu vêtue et il peut bien voir les marques de ses tortures passées… Son bras synthétique est bien là… Les brûlures terribles aussi… Mais il ne bronche ni même ne hausse un sourcil. Cela ne le gêne pas, ni ne le choque. Il se rend simplement compte de ce dont elle lui a parlé il y a quelques temps déjà. Il la respecte d’autant plus car il sait que si elle se montre à lui comme ça, c’est qu’elle est en confiance en sa présence. Sean sourit à cette idée, il se détend et pose sa veste sur un accoudoir avant de demander : « Tu veux un coup de main avec quelque chose ? » * Et merde… * il se reprend immédiatement : « ‘Fin… pas un coup de main… Plutôt te donner… merde… j’suis vraiment pas doué… » dit-il avec une moue gênée.


Dernière édition par Sean Knox le Ven 2 Oct - 9:21, édité 1 fois
Astrid Jallek
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MessageSujet: Re: Il y a un début à tout. || Sean   Il y a un début à tout. || Sean EmptyVen 2 Oct - 1:02
Sean ₪ Astrid

Nouveau bras, nouvelle vie.

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Astrid tourne en rond comme le ferait une lionne dans une cage. Habitude de militaire, elle fait la liste silencieuse dans sa tête de tout ce dont elle aurait besoin. Mais cela n’était pas suffisant, elle s’afféra alors à ranger, à nettoyer pendant qu’il en était encore temps revenant de temps à autre vers la cuisine américaine pour prendre quelques shooters : juste de quoi faire taire son palpitant qui battait bien trop fort dans sa poitrine. Cependant, cela était agréable. Ce n’était pas la peur qui le faisait danser ainsi ou bien l’hymne macabre de ses cris arrachés par la souffrance. C’était… Par bonheur. Un mot qui lui était inconnu, qu’elle avait autrefois embrassé durant les soirées avec son escadron dansant et chantant à tue-tête les derniers tubes ! C’était en apprenant tout de Robin Morgan, en voulant briller sous ses yeux même si elle en souffrait le soir venu où son corps de reposait sur un matelas bien trop confortable. Un peu plus et c’était comme si l’année qui venait de s’écouler n’avait pas existé. Malgré tout, elle revenait à la réalité chaque fois que son bras artificiel bougerait. Bientôt, si elle le voulait, ce machin serait pour toujours accrocher à ses nerfs. Une lourde opération, elle n’en avait pas parlé encore. À quiconque. Parce qu’elle avait peur. De ne pas se réveiller, de perdre encore plus de mobilité. Dans le premier cas, elle ne savait pas si elle manquerai. Astrid n’était plus bonne a rien pour la société, un poids en plus pour l’Etat qui ne savait jamais quoi faire de ces mutilés. A part être traîné de meeting en meeting pour rappeler les valeurs de l’armée : elle se demandait pourquoi elle se réveillait tous les jours. Pourquoi elle et pas les autres ? Ces soldats, ses hommes qui étaient morts sous son commandement auraient probablement aimé sentir les palpitations de ce genre dans leur poitrine au lieu d’y recevoir des balles. Devait-elle vivre pour eux comme le disait son psy ? Ou bien se laisser mourir pour les rejoindre ?
Serrant le shooter de Tequila, elle se laissa envahir par cette vague de mélancolie jusqu’au moment où elle entendit un bruit de moteur. Un beau son qui plus est ! Max aux aguets, il n’était guère étonnant de le voir bondir en entendant les toctoc significatifs que quelqu’un souhaitait rentrer. Envoyant Max en panier en le présentant à Sean, elle se mit à rire :

« Excuses-le, on ne peut pas dire qu’ils soient très enclin à laisser rentrer des gens sur son territoire. Je l’ai trouvé dans une poubelle en revenant de la caserne un jour, il n’était qu’un chiot... J'en ai pris soin, je l'ai dressé et ... Quand je suis revenue mon cousin m'a dit qu'il s'était laissé complètement allé quand j'étais en Irak. Il en était venu à lui ouvrir la gueule de force pour le nourrir. C'est un peu mon ange gardien. »

Racontait Astrid tout en regardant le bas-rouge qui continuait de les observer. Elle avait remarqué les fleurs dans les mains de Sean et trouvait cette attention adorable. Les seules fleurs qu'elle a eut dans sa vie étaient celles qu'on avait mises au pied de son lit lors de son séjour à l'hosto. Déposant un baiser sur sa joue, elle le remerciait :

« Merci... Elles sont magnifiques. »

Retournant dans la cuisine ouverte, elle sortie un verre à bière pour le remplir d'eau et mettre les fleurs dedans une fois le plastique enlevé et les tiges coupées. Ouais elle était une militaire qui savait ce genre de choses. Puis elle ouvrit une bière une fois que Sean a répondu à sa question. Elle avait peur de sa réaction, de la voir… Au naturel. Sans son armure ou son équipement pour cacher ses plaies. Juste elle. Son bras bionique, ses cicatrices, tout ça avait un goût bien trop réel et elle attendait le « verdict » savoir si son regard allait changer. En revenant vers lui, elle remarquait avec plaisir que non : il n’était pas parti en courant ou bien ne la prenait pas en pitié. Un geste qui ne passait pas inaperçu dans son esprit. Du reste, elle devait faire comme si c’était une soirée normale avec son cousin… ouais non impossible ! Elle se surprend même à rire lorsqu’il lui propose un coup de main. Sa famille s’était sentie tout aussi gênée dans les débuts et si elle ne l’avait jamais bien pris : cette fois-ci, elle s’accrochait au fait qu’il ne devait pas avoir l’habitude d’avoir une personne réduite comme cela devant lui. Posant une main sur son bras, elle le rassura tout de suite :

« Sean, relax, ça va bien se passer ne t’en fais pas. » Lui dit-elle tout en s’éloignant pour aller s’ouvrir elle-même une bière : « Je t’avouerais que j’avais prévu de cuisiner, mais j’ai été atteinte d’une flemme aiguë. Si on a faim on pourra toujours commander des pizzas. »

Revenant auprès de Sean, elle tapa sa bouteille contre la sienne :

« Santé blondain ! »


Buvant une longue gorgée, elle alla s’asseoir sur le canapé ou plutôt se laissa tomber :

« Tu veux regarder un film ? J’ai une ciné thèque plutôt cool ! Enfin, tu vas bien trouver quelque chose qui te plaît… » Crevant le suspense, elle ajouta en soupirant : « Tu ne te disais pas douer, je le suis encore moins que toi. Au régiment, on était plus occupé à boire en disant des conneries qu’à aller chez les uns et les autres. Ce qu’on peut faire, je connais pleins de jeux liés à la boisson ! »
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MessageSujet: Re: Il y a un début à tout. || Sean   Il y a un début à tout. || Sean EmptyVen 2 Oct - 9:47
« Pas aussi belles que toi… » lâche-t-il presque instinctivement. C’est un peu comme si les mots s’étaient échappés de sa bouche sans qu’ils ne puissent les retenir. Comment peut-on comparer des fleurs et sa ravissante partenaire de jeu ? Bien sûr que c’est impossible, mais Sean, à l’aise et adroit avec les mots comme peut l’être s’est sentit de tenter un petit compliment au passage. Pour rattraper sa bourde qui le hantera le reste de la soirée ? Peut-être… Ou pas. Il se sent simplement bien avec elle et maintenant qu’il la voit en vrai, il sait que ce sentiment de plénitude qu’il ressent quand il est avec elle est réel lui aussi. Ce n’est uniquement dû au jeu. Notre homme attrape la bouteille tendue par Astrid qui vient trinquer et le son clair du verre qui claque le ramène parmi eux. Il sort de ses pensées comme il ressortirait du jeu, le cerveau engourdi et persuadé d’avoir raté un truc important de la conversation. Mais ça lui revient. Elle le rassure, lui affirme que tout va bien se passer. Elle pose sa main sur sa peau et ce geste le réchauffe instantanément. Et la révélation se fait enfin ! Boire. Boire ça il sait faire. « Astrid, voilà une idée qu’elle est bonne. Ça devrait nous détendre et lancer la soirée pour un petit moment ! Alors, je te laisse choisir le premier jeu… » dit-il en enfilant une longue goulée de bière dans sa gorge. Le liquide ambré est frais et le désaltère juste ce qu’il faut. Sans être un grand expert, il sait reconnaître les plaisirs simples que peuvent lui apporter la boisson. Il aime être joyeux et désinhibé quand il boit, ça le décoince de boire. Sans devenir un gros lourdaud, il se lâche et ça lui fait du bien. Peut-être arrivera-t-il à… Ouais nan, on y est pas encore ! Mais alors qu’il avance dans l’appartement il tourne le dos à la belle et fait face à la Dvdthèque qui se présente à lui… « Hmm… On peut toujours se mettre un film en fond sonore… T’en penses quoi ? Un truc qui n’a pas besoin d’être forcément suivi pour comprendre… » il se penche pour regarder les films du bas, une mèche de cheveux lui tombe devant le visage et il se passe la main pour la replacer en arrière. « Tu n’as pas Matrix ? Ne serait-ce pas ironique de voir ce film pour toi et moi ? Tous les deux plongés dans un autre monde alors que Neo cherche à sortir du sien… » il sourit pour lui-même. Il n’a jamais eu la prétention d’être un intellectuel, mais il auto-approuve sa mise en exergue de leur situation opposée.
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MessageSujet: Re: Il y a un début à tout. || Sean   Il y a un début à tout. || Sean EmptyVen 2 Oct - 17:56
Sean ₪ Astrid

Nouveau bras, nouvelle vie.

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« Les seules connaissances qui puissent influencer le comportement d'un individu sont celles qu'il découvre lui-même et qu'il s'approprie. »


Astrid entend le compliment de Sean et se met sans le vouloir à rougir. Qu’on lui propose un trou pour se cacher et elle se jetterait dedans. On ne lui avait pas qu’elle était jolie depuis son retour… Son pessimiste revenait déjà au grand galop, mettant son grain de sel en lui rappelant que c’était par pure politesse qu’il devait dire cela. Souriant toujours, cependant, elle retourna en cuisine pour servir les bières. Elle avait stressé, elle ne pouvait pas le nier, à l’idée de le voir en vrai. Il était terrifiant de se montrer tel que l’on était en sachant que votre physique n’a rien de normal. Malgré cette peur qui lui tirait les entrailles, elle avait l’impression que Sean ne la jugerait pas. Il ne l’avait pas encore fait et son faux pas était plus rigolo qu’offensant à ses yeux. C’était peut-être le seul plaisir qu’elle avait maintenant concernant ce faux-bras : mettre les gens mal à l’aise. Quoiqu’elle fasse, elle ne peut pas échapper à ce fait : plus jamais elle ne retrouvera sa mobilité. Se posant le canapé marron en cuir, lui-même installé devant un grand écran -entouré d’étagères pleines à craquée de DVDs et de CDs en tout genre- et une table basse faite par ses soins : elle avouait qu’elle n’était pas très douée pour ce genre de soirée. Astrid ayant toujours été franche n’avait pas de gêne à dire ce qu’elle pensait sur le moment. On ne la connaissait pas pour tourner sa langue sept fois dans sa bouche comme il est coutume. Avouant qu’elle était plus douée pour boire que pour parler, non, elle ne veut pas rentrer dans le stéréotype, mais il fallait appeler un chat : un chat ; Sean acceptait que la soirée prenne cette tournure. Rajoutant l’idée de mettre un film en fond sonore : une immense risette scinde son visage en deux. Venait-il de proposer Matrix comme fond sonore ?

« Bien sûr que je l’ai ! C’est mon film préféré ! Le premier hein pas le deux, encore moins le trois ! Je n’ai pas des navets genre Titanic ou autre : que des bons films chez moi, je peux te l’assurer. J’aime bien tes références en tout cas, c’est un excellent choix. »

Buvant un peu plus sa bière, elle ne tarda pas à la poser sur la table basse. S’approchant de sa collection, elle était maintenant accroupie à côté de lui : l’aidant à chercher. Ayant un peu bu avant qu’il arrive, elle pouvait sentir le picotement si familier lier à la consommation d’alcool. Posant sa main sur son épaule pour trouver un équilibre, elle commençait à l’aider :

« Normalement, ils sont par ordres alphabétiques… Ah le voilà ! »

Attrapant le coffret collector, elle ouvrit la boîte du premier DVD avant de commencer à l’installer :

« C’est vrai que Matrix pourrait être comparé à DG, mais si tu veux vraiment regarder un film qui va dans ce sens : c’est Avalon qu’il faut regarder ! On peut se le faire après si tu es motivé ! »

Tournant sa tête, elle lui offrit un sourire en coin. Une fois le film lancé, elle alla rapidement dans la cuisine pour prendre la Tequila, les citrons qu’elle avait coupés et le sel. Posant le tout sur la table basse, retourna s’asseoir sur le canapé tout en attrapant sa bière au passage.

« Ce jeu s'appelle : . Never have I ever. Je n'ai jamais et tu dis ce que tu veux après. Le but est de faire boire l'autre : si l'autre boit c'est qu'il l'a fait / vécu et il doit expliquer... Ou pas ! »

Se raclant la gorge, elle montrait l'exemple tandis que le générique de Matrix apparaissait à l'écran :

« Je n'ai jamais pleuré devant un film. »

Sur ces mots, elle but puisqu'elle avait déjà pleuré devant un film. Pour tout dire, elle pleurait souvent en regardant la télé, qu'elle soit seule ou non. Mettez lui la Ligne Verte ou bien Philadelphia et elle s'effondre.
Astrid plongea son regard dans le sien. Depuis qu’elle avait rencontré Sean, beaucoup de choses avaient changé. Sa lumière, sa chaleur inondait un peu plus sa vie la rendait plus facile. Son regard n’avait pas changé, même après avoir vu ce corps dont elle a honte. Ce n’était pas tant son physique qui plaisait au militaire, mais bien son esprit : c’était un tout. Depuis quelque temps, elle s’était surprise à penser à lui, ou bien à rêver de leurs aventures in game. N’ayant que très peu été perturbée par un homme, elle était généralement désemparée face à ce genre attachement grandissant. Encore plus lorsque la personne qui est responsable de cela se trouve en face de vous. Qu’il vous suffit d’étendre votre bras pour le toucher et gommer la distance entre vous… Astrid savait déjà que boire n’était pas une bonne idée, pas dans son état, pas alors que soudainement les lèvres de Sean semblaient être l’objet de ses désirs. Les shooters de Tequila arrivaient enfin à son cerveau et elle se maudissait d’avoir bu avant son arrivé. Son instinct lui criait de le mettre à la porte, de le faire partir tant qu’il en était encore temps. Elle ne faisait rien cependant, elle se contentait de sourire et le regarder.
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MessageSujet: Re: Il y a un début à tout. || Sean   Il y a un début à tout. || Sean EmptyMar 6 Oct - 19:12
Alors que Sean s’installe dans le canapé de son hôtesse, il s’enfonce dans le confort et l’agréable compagnie de celle-ci. Il s’enfonce dedans oui, c’est le mot. D’abord gêné comme à chaque fois avec les femmes, il se sent tout à coup beaucoup plus à l’aise. Peut-être est-ce grâce à la simplicité de celle-ci, son sourire, ou alors est-ce parce qu’elle reste elle-même telle qu’il la connait depuis le jeu ? Il ne sait pas ce à quoi il s’attendait en venant chez elle. Il ne s’attendait certainement pas à ce qu’elle soit différente mais peut-être qu’elle soit réfractaire à son contact. On peut penser pleins de choses avant de pouvoir se faire sa propre idée. Rien ne vaut le contact humain, même si au final DG permet une interaction quasiment réelle puisque l’esprit se projette et interprète le jeu comme une facette du quotidien. Le générique du film se lance et l’introduction met déjà les spectateurs dans l’ambiance, si Astrid n’avait pas détourné son attention, il se serait bien plongé dans le visionnage du film sans broncher. Mais après tout, il n’était pas là pour ça.

« Never have I ever… hin… » répète-t-il machinalement comme pour chercher en son esprit ce en quoi ce jeu pouvait bien consister. Mais lorsqu’elle lui explique les règles, il se souvient très bien avoir déjà vu ce genre de jeu dans les films de teenagers types American Pie… Il sourit alors et dit : « Je risque de boire assez rapidement alors… J’espère que tu ne feras pas exprès de me souler pour profiter de moi ! » dit-il en affichant un sourire charmeur.
A peine a-t-il le temps de dire ceci que la belle lance déjà les festivités en buvant à la suite de son annonce. Elle lève son coude bien haut et avale le contenu de son petit verre d’une traite. Sean l’observe d’un air impressionné et ouvre la bouche comme pour dire quelque, puis se ravise et lève son verre avant de vider son contenu dans sa bouche et d’avaler le liquide d’une traite. Puis il fait claquer le cul du shot sur la table basse et lâche un râle lorsque l’alcool lui brûle la trachée. Le jeune homme n’a jamais eu les velléités d’être un habitué aux alcools forts et la tequila vient lui chatouiller un peu le gosier. « Ouaiiiis… Je suis un inconditionnel de Forrest Gump… J’adore Tom Hanks et la Ligne Verte est un puit sans fond de tendresse et de bons sentiments. Comment retenir ses larmes devant ce chef d’œuvre ? » Puis il tend le bras et attrape la bouteille, il remplit les deux petits verres et dit à son tour : « Hmm… Je ne me suis jamais tapé la honte au karaoké … » Une nouvelle fois, il boit d’un seul jet son verre et revient le poser sur la table en attendant la réaction de sa comparse.
Astrid Jallek
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MessageSujet: Re: Il y a un début à tout. || Sean   Il y a un début à tout. || Sean EmptyMar 6 Oct - 23:08
Sean ₪ Astrid

Nouveau bras, nouvelle vie.

GleekOut!

« Les seules connaissances qui puissent influencer le comportement d'un individu sont celles qu'il découvre lui-même et qu'il s'approprie. »


Les vapeurs d’alcool saisissent rapidement son corps et elle se prend une gifle monumentale en se relevant. C’est dans ces moments où on se maudit d’avoir bu plus que de raison. Pourtant, elle ne se sent pas en danger. Sean n’était pas une menace, son esprit et son corps l’avait compris. C’est sûrement pour cela que toutes ses défenses étaient abaissées. Aucun ne doute qu’un faux pas réveillerait ses instincts de militaires, mais pour l’instant, ces derniers étaient bercés par la simplicité de l’instant. Les vices du jeu pouvaient aisément être compris lorsque vous rencontrez une personne. Vous pensez connaître le joueur, vous pensez savoir ce qui se passe sous sa caboche, mais quand ce dernier est en face de vous alors tout cela éclate. C’est bel et bien une autre personne en quelque sorte qui se tient devant vous. C’est ce qu’Astrid pensait, cependant, elle avait toujours eut ce ressentiment avec Sean que si jamais elle le voyait en dehors de Darwin : le courant continuerait de passer. Alors que son propre esprit commençait à se perdre dans le générique, elle se souvenait que Sean n’avait pas été contre l’idée de jouer. Sortant le premier jeu qui lui est venu en tête une fois revenue de la cuisine avec les shooter et la Tequila : Astrid n’était absolument pas certaine que son ami joue le jeu. En l’entendant soumettre l’idée qu’elle pourrait en profiter : elle sentit ses joues rougirent. Se raclant la gorge, elle préférait commencer en montrant l’exemple. En effet, elle avait pleuré devant des films, et pas qu’un ! Surprise de voir Sean boire, elle se mit à rire en voyant sa réaction lorsque son propre verre fut vide. Elle écoutait devant quels chefs d’œuvres cela avait été le cas. Se contentant d'hocher positivement de la tête pour approuver ces paroles :

« Forrest Gump… Oh dear je l’avais oublié celui-la ! La Ligne Verte reste un des plus atroces, même si La Vie est Belle de Roberto Benigni est déchirant aussi ! Oh oh et puis Rain man ! »

La liste aurait pu continuer, mais Astrid se contenta de s’arrêter là en gardant un sourire. Elle mit du sel dans le creux de sa main et attrapa une rondelle de citron avec son bras bionique : prête pour le prochain round même si son corps la maudissait déjà. En entendant le mot Karaoké, elle grogna avant de lécher sa main, vider le shooter et presser entre ses dents le quartier de citron. Une fois ce dernier vide, elle le posa dans un coin du plateau et commença à expliquer :

« C’était il y a deux ans. Je venais d’être promue Lieutenant, on m’avait donné le jour même la liste de mon unité et ce soir-là, on voulait fêter cela dignement. Je me suis retrouvée à chanter du Frank Sinatra, puis des chansons de Disney, tout en dansant naturellement ! On a tous fini par chanter à tue-tête et à se trémousser n’importe comment. Si tu es sage je te montre les vidéos ! »

Surprise d’avoir pu parler si facilement, elle eut un rire étouffé :

« Je n’en avais pas encore parlé… Je crois que c’est la première fois que je parle de ma vie avant l’accident. »

Astrid attrapa sa bière avant de se hisser dans le canapé pour se laisser tomber non loin de son invité. Le militaire passa son bras sous sa tête pour pouvoir regarder plus facilement Sean.

« Comment tu es rentré dans Darwin ? »

Demanda-t-elle le plus simplement du monde en oubliant le jeu qu’elle avait lancé. Son esprit était de plus en plus embrumé et soudainement, l’idée de regarder un film tout en sirotant sa bière et en parlant avec Sean semblait être le meilleur des plans.
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MessageSujet: Re: Il y a un début à tout. || Sean   Il y a un début à tout. || Sean EmptyJeu 8 Oct - 19:06
Est-ce que je dois boire ? C’est une question qui fait partie du jeu ? Astrid qui vient d’abattre son verre et de lui expliquer la situation délicate dans laquelle elle s’est retrouvée après une promotion dans l’armée lui pose la question. Oui, LA question fatidique. Sean reste un moment sans répondre. Perplexe et dubitatif, il se demande s’il doit répondre franchement ou s’il doit mentir –ce à quoi il se refuse avec elle- ou s’il peut simplement éluder la question… Et pourtant, il n’a aucune raison franchement importante qui l’a poussé à s’inscrire sur Darwin’s Game. Pas comme elle. Retrouver la sensation de son bras perdu à surement dû motiver son aller simple vers ce jeu sensoriel surréaliste. Mais comment ne pas passer pour un imbécile en lui disant qu’il n’a été poussé que par une curiosité mal placée. Une curiosité limite malsaine qui l’a tiraillé pendant des semaines avant de finalement craquer. Une raison aussi simpliste passerait forcément pour une blague lorsqu’on sait ce qu’on risque quand on s’inscrit à ce jeu mortel. Tuer ou être tué… Voilà quelle est la règle principale de ce jeu à la mode. Et pourtant, il s’y risque.

« Je n’ai pas de noble raison à t’avouer Astrid. Je n’ai pas rejoint le jeu pour retrouver des sensations perdues, ni pour retrouver quelqu’un en particulier, ou encore moins pour venger une amie décédée… Non, la vérité c’est que j’en ai beaucoup entendu parler et que j’ai cédé à la tentation. Je suis connu pour tester les sports extrêmes. J’adore jouer. J’ai donc voulu mixer les deux et DG me semblait être la perfection liant mes deux passions. Je… je savais pourtant à peu près dans quoi je m’engageais quand j’ai plongé pour la première fois… Mais je n’ai pas jugé bon de me retenir d’avantage. »

Un peu gêné, il boit son verre comme s’il était coupable d’avoir réalisé quelque chose d’innommable. En réalité il n’est simplement pas différent des autres… Et c’est peut-être cela qu’il se reproche. Il n’a pas pu tenir, il a dû céder, il dû se connecter et le pire c’est qu’il l’a fait en toute connaissance de cause.

Après un petit moment de silence, il décide de prendre son courage à deux mains et il lui retourne la question :

« Mais, et toi Astrid… Pourquoi as-tu décidé de te retrouver dans ce jeu ? »

Sa question avait autant de légitimité que celle de sa comparse Gaia et pourtant il se sentait comme un enfant arrogant qui défie sa mère en osant lui poser une question taboue. Il ne devrait pas se sentir ainsi avec elle, et il le sait. Mais il n’y peut rien. BS est ainsi fait, ainsi constitué. Timide, introverti et avec un courage frôlant le zéro avec la gente féminine. Il préférerait être en train de défier un Caho à cet instant précis, il se sentirait sans doute plus à l’aise.
Astrid Jallek
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MessageSujet: Re: Il y a un début à tout. || Sean   Il y a un début à tout. || Sean EmptyVen 9 Oct - 20:58
Sean ₪ Astrid

Nouveau bras, nouvelle vie.

GleekOut!

« Les seules connaissances qui puissent influencer le comportement d'un individu sont celles qu'il découvre lui-même et qu'il s'approprie. »

Astrid avait toujours eut cette curiosité mal placée. Elle avait été le genre d’enfant à poser les questions qu’il ne fallait pas, vous savez le gamin qui met les gens mal à l’aise. Elle n’a jamais aimé cette période de sa vie, elle n’y conserve que de mauvais souvenirs et évite par tous les moyens de se plonger dans cette période douloureuse. Il n’y avait rien de bons dans ses premières années. Seulement des fantômes. C’est pour cela qu’en abandonnant le jeu, la question qu’on pouvait demander à tous les joueurs de Darwin s’échappa de ses lèvres. Oh, elle savait que cela pourrait mettre à l’aise Sean, c’était pour cela qu’elle souriait tendrement. Le militaire l’écoutait, son sourire s’agrandissant au fur et à mesure. Oui, il avait ce don sur elle l’ATOM. Elle suit de ses yeux les mouvements de son compagnon de soirée. Elle en profita pour parler :

« C’est le principe même de la vie hein ? Sortir de la bulle de confort pour goûter à la joie de l’inconnu, au frisson de la découverte. C’est la meilleure façon de grandir et d’apprendre. Ce n’est pas moi qui vais te dire le contraire. Je ne trouve pas ta raison ridicule. Je peux même dire que je la comprends. Dans un sens, je suis comme toi. J’aurais pu rester au régiment, me faire un nom en tant qu’instructeur et passer ma journée a brisé les jeunes recrues, mais au lieu de cela, je suis partie en OPEX encore et encore. »

Astrid prit une gorgée de sa bière. Elle s’attendait au revers de la médaille. Elle savait qu’il allait l’interroger et il était en droit de le faire. Elle aurait pu inventer une histoire bidon, cependant, elle voulait bien faire les choses avec lui. Cela passait par la franchise, même si cela voulait dire s’ouvrir un peu et libérer quelques démons. Elle se rapprocha de Sean. Se tournant, elle appuya son dos contre le bras de l’ATOM. Prenant une grande inspiration, elle se racla la gorge avant de prendre une longue gorgée de sa bière :

« Mes raisons ne sont pas plus nobles t’sais… Je venais de rentrer à Chicago. C’est mon instructeur qui est venu me chercher à l’aéroport : me permettant d’échapper aux journalistes. Le « Héro de la Nation » comme ils m’ont appelé dans les journaux… Il m’a parlé de ce jeu, qu’il avait besoin d'une personne de confiance pour couvrir ses arrières et que je pourrais probablement soigner mes blessures de guerres dans Darwin. Au fond… Je voulais me prouver que je ne suis pas seulement un rat de laboratoire, un cobaye sur qui on teste les dernières technologies : qu’importe que cela soit douloureux ils en ont rien à faire. Je voulais prouver à tous que je n’étais pas qu’un soldat qu’on traîne de conférence en conférence, de commémoration en commémoration m’obligeant à expliquer ce qui s’est passé là-bas. »

Elle serrait au fur et à mesure sa main artificielle qui une nouvelle fois était trop pesante. L’alcool n’arrangeait pas cette sensation d’emprisonnement. Coinçant sa bouteille entre ses jambes, elle entreprit d’enlever les capteurs positionnés un peu partout sur son avant-bras et dans le haut de ce dernier. Terminant par la sangle, un frisson parcourut son échine lorsqu'elle posa son regard sur son avant-bras mutilé. Astrid posa la prothèse délicatement au sol avant de s’excuser d’une petite voix :

« Pardon… Quand j’ai un peu bu, je ne la supporte pas. Dis-moi si cela te gêne et je peux cacher… Ça. »

Rattrapant sa bière, elle la porta à ses lèvres avant de se tourner de nouveau. Elle était maintenant proche du visage de Sean. Son cœur tambourinait dans sa poitrine, en plus des confessions qu’elle venait de faire, le fait était là. Le blond l’avait perturbé à l’instant où elle avait posé son regard sur lui. Souriante, elle constata non sans un certain amusement dans sa voix :

« P’tain, tu es meilleur que mes psychologues ! T’arrives à me faire parler facilement. T'me diras combien je te dois à la fin ! »
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MessageSujet: Re: Il y a un début à tout. || Sean   Il y a un début à tout. || Sean EmptyJeu 22 Oct - 16:03
Le courant passe tellement bien entre ses deux âmes que cela semble irréel. Comment deux personnes qui se sont rencontrées via un jeu peuvent si bien s'entendre, et si bien se correspondre ? Une militaire de carrière avec un jeune homme de la génération internet ? Quelle improbable relation... Enfin, « relation ». Car si relation il doit y avoir, elle s'annonce bonne et passionnée. Deux jeunes gens si impliqués dans ce qu'ils font, si investis l'un avec l'autre... Cela n'annonce que du bon. * Oh mon Dieu... La pauvre... Je me rends compte maintenant avec quoi elle doit vivre tous les jours. C'est vrai que dans DG son bras est matérialisé comme n'importe lequel de ses autres membres et je ne visualisais pas trop ce que pouvait rendre son bras... mutilé. Elle a dû en chier ! Ces ordures ont du vraiment pas y aller de main morte avec elle... * Le blond se rend finalement compte qu'il reste fixé sur son membre manquant et il détourne rapidement le regard pour se reporter sur les yeux de la belle. Il ne voudrait pas qu'elle croit qu'il est gêné de voir ses traces, alors que ce n'est vraiment pas le cas. Mais l'agacement le prend aux tripes quand il pense à ce qu'elle dû subir. Quand il pense à tout ce que ces ordures ont pu lui faire.

« Je t'en prie voyons, cela ne me dérange absolument pas. Tu es toi. C'est tout ce qui m'importe à vrai dire. Tu m'avais prévenu et je savais à quoi m'attendre. » dit-il avec un sourire qui se voulait bienveillant.

Mais il reprend car l'énervement le ronge de l'intérieur :

« Mais... dis moi... si ce n'est pas trop indiscret... Est-ce que tu as retrouvé ces fils de putes qui t'ont fait ça ? Est-ce que tu leur as réglé leur compte ? Est-ce que quelqu'un s'est chargé de venger ton honneur ?!! »

Son ton monte bien malgré lui, la colère pulsant dans ses veines, l'adrénaline aidant, il ne se rend pas compte qu'il serre dans son poing la main valide d'Astrid et qu'il pourrait lui faire aml s'il serrait encore plus fort.

Il est comme ça Sean. Il est authentique, il est peut-être brut, mais il ne ment pas. Il ne ment pas aux gens, mais pas non plus à lui même. Il est sincère et honnête, il ne triche pas avec les sentiments des gens et encore moins les siens. Et là... Ses sentiments lui indiquent clairement quelque chose de fort envers elle. Son cœur qui bat la chamade, ses mains moites, son souffle lourd alors qu'il se trouve si proche d'elle... Oh oui. Il l'aime bien Astrid. Elle compte clairement pour lui et il ne saurait dire le contraire.
Notre homme se retrouve alors très proche de sa partenaire de jeu. Il se tient à quelques centimètres de son corps, sa main emboîtée dans la sienne après qu'elle ait lâchée son verre, alors doucement et délicatement -sans doute poussé par l'intensité et l'intimité du moment- approche son visage de celui de l'interprète de Nightingale. Il plonge son regard dans le sien, il tient fermement ce lien qu'il ne souhaite voir se briser par maladresse et il attend à quelques millimètres de son visage. Il ne souhaite pas pousser sa chance, il ne veut pas tout briser à ce moment précis, alors tel un gentleman, il attend.
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MessageSujet: Re: Il y a un début à tout. || Sean   Il y a un début à tout. || Sean EmptyJeu 22 Oct - 23:00
Spoiler:

Sean ₪ Astrid

Nouveau bras, nouvelle vie.

GleekOut!

« Les seules connaissances qui puissent influencer le comportement d'un individu sont celles qu'il découvre lui-même et qu'il s'approprie. »

Astrid embrassait avec passion l’ATOM. Sans retenue, sans gêne, comme si cela était la dernière chose qu’elle ferait sur terre. Tant de fois, on lui a arraché le bonheur de ses mains, qu’elle était entêtée à enserrer ce dernier pour être certaine que rien ni personne ne pourrait lui enlever. Pas même la faucheuse. Sean lui donnait envie de se battre, lui donnait envie d’être une personne forte et à la fois faible. Jamais elle n’aurait cru cela possible, mais elle espérait petit à petit pouvoir se reposer sur lui… Certainement pas de tout, mais se sentir épaulé n’était-il pas le but premier dans une amitié ou plus si affinité… Affinité, il y avait entre ces deux joueurs qui n’auraient probablement jamais parlé à l’autre si DARWIN’S ne s’était pas mêlé de tout cela. Aurait-elle eu le courage de retourner le voir à la salle de musculation pour lui parler à nouveau ? Aurait-elle été en mesure d’être brave face à l’adversité ? Non probablement pas. Tout semblait plus simple quand elle était en service ou bien en uniforme.
En cet instant cependant, elle était une personne normale. Bientôt, elle en oublia presque l’absence de son bras ou bien les marques sur son corps. Elle se sentait normale, un sentiment qu’elle n’avait pas ressenti depuis plus d’un an maintenant. Sean lui permettait l’espace d’un baiser de n’avoir que pour seule préoccupation la chaleur qui naissait dans le bas de son ventre au contact de ses lèvres. Même lorsqu’elle arrêta le baiser pour pouvoir le regarder, pour s’assurer que ce n’était pas un rêve, mais bien l’improbable vérité : elle ne trouva rien à dire. Cette situation la laissait sans voix, pantoise, impuissante face à la montée grandissante de ses sentiments en elle. C’était comme un poison. Elle sentait le désir s’insinuer dans ses veines la torturée d’une façon bien plus agréable. Elle en voulait plus, toujours plus, elle était insatiable.
Alors, Astrid supprima de nouveau la distance entre leurs êtres pour l’embrasser à nouveau. Cette fois-ci avec plus d’assurance, comme si elle avait pris le rythme de cette danse qu’il venait à peine de commencer. Malgré tout, en sentant la main de Sean sur son cou, elle eut inconsciemment un mouvement de recul. Ses lèvres toujours posées contre celle de l’ATOM n’en démordaient pas pourtant. Cependant, ce baiser n’arrivait pas à arrêter les tremblements qui s’emparaient petit à petit de son corps. Le paradoxe était là : elle en voulait plus, elle voulait brûler vif sous les caresses de Sean, lui laissé prendre l’ascendant. Une partie de sa personne, cependant, était réfractaire, ne voulait pas le laisser toucher sa peau endommagée. Parce qu’elle avait été touchée de façon mécanique tellement de fois depuis son retour à la vie que tous ces gestes tendres avaient un goût inconnu. On oublie vite les petits plaisirs de la vie. Astrid s’efforçait tous les jours pour réapprendre à sourire, vivre et maintenant réapprendre à aimer dans les bras de Sean. Se faisant violence, comme jamais depuis la fin de sa rééducation, elle arriva à trouver un moyen de se décontracter. L’instant fut alors encore plus magique. S’abandonner, lâcher prise… Elle se sentait vivante. Enfin.
Sa main gauche remontait doucement en caressant le bras de Sean. Naturellement, instinctivement, son bras droit tentait de faire de même. Astrid avait toujours cette sensation que sa main était encore là, qu’elle aussi pouvait sentir la douceur et la chaleur de l’ATOM. C’est lorsqu’il mit fin au baiser qu’elle s’empressa d’éloigner la chose dégoûtante qu’était son moignon. Comme si le toucher avec ça était un blasphème. Sa voix lui permet de ne pas sombrer dans une dépression propre à chaque fois qu’elle regardait son avant-bras. Une risette sincère illumine son visage. Depuis combien de temps, un homme n’avait-il pas murmuré ce genre de paroles ? Adonis avait eu ce genre de discours quand il tentait par tous les moyens de garder son sang dans son système. Mais aux yeux d’Astrid cela n’avait pas réellement de sens… Parce qu’il s’appuyait sur des souvenirs du passé, sans prendre en compte le présent. Ce que Sean ne faisait pas. Au contraire. Il embrassait son présent, il touchait sans peur ses cicatrices et sa peau brûlée. Embrasserait-il ses cicatrices psychologiques ?

« J’aimerais que cela soit aussi facile… »

Chuchotait-elle comme s’il y avait une autre personne dans la pièce et que cela devait rester un secret. Admirant chaque trait de son visage, elle caressa sa pommette :

« J’y travaille, tous les jours. Et… Je commence à comprendre l’intérêt de continuer à marcher et à vivre. C’est en grande partie grâce à toi. »

Elle était sincère, on ne peut plus ! Passant son bras valide autour de son cou, elle se redressa pour coller son corps au siens.

« J’en ai rêvé aussi… De cet instant où je serais en mesure d’offrir à quelqu’un autre chose que des pots cassés, de la rancœur et de la peur. Tu es certaine personne Sean. »

Oh comme elle se détestait de s’entendre parler ainsi ! Elle avait l’impression d’être… Niaise ! Le fait était là : elle n’était pas la même quand l’ATOM était à ses côtés. Quelque chose changeait au fond d’elle, elle souriait d’une autre façon, elle parlait différemment, agissait de façon normale. Poussant le jeune homme à s’allonger, elle se retrouvait maintenant sur lui. Prenant appui sur sa main, son visage était en face du sien.


Dernière édition par Astrid Jallek le Ven 23 Oct - 20:14, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Il y a un début à tout. || Sean   Il y a un début à tout. || Sean EmptyVen 23 Oct - 11:24
La douceur. Douceur et volupté. Que ce baiser est agréable, onctueux comme un nuage cotonneux et soyeux comme le plus fin des tissus. Sean aimerait que ce moment ne se termine jamais. Lorsqu'il sent le contact chaud et humide des lèvres d'Astrid se poser sur les siennes, c'est comme si un ouragan l'emportait, comme si un ras de marrée venait déferler dans son ventre et dans son cœur. Il retient son souffle, pas parce qu'il souhaite donner de la légitimité à ce moment, mais parce que trop de d'émotions l'étreignent et qu'il n'est clairement plus capable d'expirer de peur de briser ce moment magique.
Il a déjà eu des conquêtes notre bonhomme, pas beaucoup, mais certaines. Et de par sa petite expérience, il est tout de même capable de jauger si ce baiser était intense ou non. Eh bien croyez le ou non, mais c'est clairement l'échange le plus merveilleux qu'il ait pu avoir jusqu'à ce jour. Mais déjà trop vite le charme est rompu. La belle se rétracte de quelques centimètres et revient coller son front chaud contre le sien. Black Suit dans son enveloppe corporelle revient à lui et ouvre les yeux pour voir sa compagne plus proche que jamais. Elle semble si fragile et si frêle à ce moment présent. Image qui contraste clairement avec l'image de femme si forte et de militaire implacable qu'elle laisse transparaître habituellement. Elle sourit. Ce qui étire à son tour un rictus à notre ami. Si proches, il est obligé de loucher pour la voir correctement, alors il préfère fermer les yeux de nouveau pour ne pas être ridicule si elle venait à le regarder.

Ils restent tout deux un moment comme ça, posés, figés dans l'instant comme paralysés dans l'espace et le temps. Ces deux âmes collées semblent s'accorder parfaitement. L'une forte et brillante qui couve en fait la seconde vacillante et délicate. Si on s'attarde, on jurerait voir la seconde flamme se nourrir de la première. Comme si à son contact elle se renforçait, se forgeait une nouvelle vie. Ah quelles sont belles ses métaphores de l'amour.

« Sean... Je... » balbutie-t-elle avant de venir déposer un nouveau baiser sur les lèvres de son amant. Comme prit au dépourvu, Sean reste un moment -une demi seconde- sans le lui rendre. Mais prit aux tripes par le désir et la chaleur de leur échange, il extirpe ses bras coincés par le corps de sa belle et vient l'enlacer de toute leur longueur. Ses mains se posent dans son dos, doucement, soigneusement. Son débardeur n'étant pas très épais, il ressent les muscles tendus d'Astrid se décontracter après quelques secondes, comme si elle lâchait finalement prise pour plonger dans l'instant. Fougueux et peut-être encore trop inexpérimenté, Sean décide de prendre les choses en main et remonte sa main gauche jusque dans le cou de sa compagne. Il vient faire jouer ses doigts sur sa nuque, la chatouillant délicatement, passant ensuite par ses cheveux. Cela lui semble la chose à faire, il faut bien l'avouer, il se base sur les quelques films romantiques qu'il a pu voir les années passées.

Puis de nouveau l'étreinte se brise avec un nouveau goût de trop peu. Il laisse un souffle de bien-être s'échapper. Un petit râle langoureux qui témoigne de la sensation agréable qu'il vient d'expérimenter. De nouveau quelques centimètres viennent à séparer leurs visages. Il sourit et dit à voix basse comme pour ne pas perturber la fragilité de leurs émotions :

« J'en avais rêvé plusieurs fois, mais la réalité dépasse de loin le fantasme... » dit-il en rougissant un peu. Ce à quoi il vient ajouter timidement : « Tu es merveilleuse. Et oublies tous ceux qui ont pu un jour te faire sentir différemment. Je protégerai ce sentiment, ici ou ailleurs. »
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MessageSujet: Re: Il y a un début à tout. || Sean   Il y a un début à tout. || Sean EmptyVen 23 Oct - 20:11
Sean ₪ Astrid

Nouveau bras, nouvelle vie.

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« Les seules connaissances qui puissent influencer le comportement d'un individu sont celles qu'il découvre lui-même et qu'il s'approprie. »

Astrid embrassait avec passion l’ATOM. Sans retenue, sans gêne, comme si cela était la dernière chose qu’elle ferait sur terre. Tant de fois, on lui a arraché le bonheur de ses mains, qu’elle était entêtée à enserrer ce dernier pour être certaine que rien ni personne ne pourrait lui enlever. Pas même la faucheuse. Sean lui donnait envie de se battre, lui donnait envie d’être une personne forte et à la fois faible. Jamais elle n’aurait cru cela possible, mais elle espérait petit à petit pouvoir se reposer sur lui… Certainement pas de tout, mais se sentir épaulé n’était-il pas le but premier dans une amitié ou plus si affinité… Affinité, il y avait entre ces deux joueurs qui n’auraient probablement jamais parlé à l’autre si DARWIN’S ne s’était pas mêlé de tout cela. Aurait-elle eu le courage de retourner le voir à la salle de musculation pour lui parler à nouveau ? Aurait-elle été en mesure d’être brave face à l’adversité ? Non probablement pas. Tout semblait plus simple quand elle était en service ou bien en uniforme.
En cet instant cependant, elle était une personne normale. Bientôt, elle en oublia presque l’absence de son bras ou bien les marques sur son corps. Elle se sentait normale, un sentiment qu’elle n’avait pas ressenti depuis plus d’un an maintenant. Sean lui permettait l’espace d’un baiser de n’avoir que pour seule préoccupation la chaleur qui naissait dans le bas de son ventre au contact de ses lèvres. Même lorsqu’elle arrêta le baiser pour pouvoir le regarder, pour s’assurer que ce n’était pas un rêve, mais bien l’improbable vérité : elle ne trouva rien à dire. Cette situation la laissait sans voix, pantoise, impuissante face à la montée grandissante de ses sentiments en elle. C’était comme un poison. Elle sentait le désir s’insinuer dans ses veines la torturée d’une façon bien plus agréable. Elle en voulait plus, toujours plus, elle était insatiable.
Alors, Astrid supprima de nouveau la distance entre leurs êtres pour l’embrasser à nouveau. Cette fois-ci avec plus d’assurance, comme si elle avait pris le rythme de cette danse qu’il venait à peine de commencer. Malgré tout, en sentant la main de Sean sur son cou, elle eut inconsciemment un mouvement de recul. Ses lèvres toujours posées contre celle de l’ATOM n’en démordaient pas pourtant. Cependant, ce baiser n’arrivait pas à arrêter les tremblements qui s’emparaient petit à petit de son corps. Le paradoxe était là : elle en voulait plus, elle voulait brûler vif sous les caresses de Sean, lui laissé prendre l’ascendant. Une partie de sa personne, cependant, était réfractaire, ne voulait pas le laisser toucher sa peau endommagée. Parce qu’elle avait été touchée de façon mécanique tellement de fois depuis son retour à la vie que tous ces gestes tendres avaient un goût inconnu. On oublie vite les petits plaisirs de la vie. Astrid s’efforçait tous les jours pour réapprendre à sourire, vivre et maintenant réapprendre à aimer dans les bras de Sean. Se faisant violence, comme jamais depuis la fin de sa rééducation, elle arriva à trouver un moyen de se décontracter. L’instant fut alors encore plus magique. S’abandonner, lâcher prise… Elle se sentait vivante. Enfin.
Sa main gauche remontait doucement en caressant le bras de Sean. Naturellement, instinctivement, son bras droit tentait de faire de même. Astrid avait toujours cette sensation que sa main était encore là, qu’elle aussi pouvait sentir la douceur et la chaleur de l’ATOM. C’est lorsqu’il mit fin au baiser qu’elle s’empressa d’éloigner la chose dégoûtante qu’était son moignon. Comme si le toucher avec ça était un blasphème. Sa voix lui permet de ne pas sombrer dans une dépression propre à chaque fois qu’elle regardait son avant-bras. Une risette sincère illumine son visage. Depuis combien de temps, un homme n’avait-il pas murmuré ce genre de paroles ? Adonis avait eu ce genre de discours quand il tentait par tous les moyens de garder son sang dans son système. Mais aux yeux d’Astrid cela n’avait pas réellement de sens… Parce qu’il s’appuyait sur des souvenirs du passé, sans prendre en compte le présent. Ce que Sean ne faisait pas. Au contraire. Il embrassait son présent, il touchait sans peur ses cicatrices et sa peau brûlée. Embrasserait-il ses cicatrices psychologiques ?

« J’aimerais que cela soit aussi facile… »

Chuchotait-elle comme s’il y avait une autre personne dans la pièce et que cela devait rester un secret. Admirant chaque trait de son visage, elle caressa sa pommette :

« J’y travaille, tous les jours. Et… Je commence à comprendre l’intérêt de continuer à marcher et à vivre. C’est en grande partie grâce à toi. »

Elle était sincère, on ne peut plus ! Passant son bras valide autour de son cou, elle se redressa pour coller son corps au siens.

« J’en ai rêvé aussi… De cet instant où je serais en mesure d’offrir à quelqu’un autre chose que des pots cassés, de la rancœur et de la peur. Tu es cette personne Sean. »

Oh comme elle se détestait de s’entendre parler ainsi ! Elle avait l’impression d’être… Niaise ! Le fait était là : elle n’était pas la même quand l’ATOM était à ses côtés. Quelque chose changeait au fond d’elle, elle souriait d’une autre façon, elle parlait différemment, agissait de façon normale. Poussant le jeune homme à s’allonger, elle se retrouvait maintenant sur lui. Prenant appui sur sa main, son visage était en face du sien.
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MessageSujet: Re: Il y a un début à tout. || Sean   Il y a un début à tout. || Sean EmptyVen 23 Oct - 22:24
Il fait chaud ici ou c'est moi ? Est-ce que ça vient de moi ? Cela viendrait de moi ? Sérieux ? Pense l'Atom. Il sent son corps bouillir de l'intérieur comme si la fièvre s'était emparée de lui. Il sent son coeur battre si fort qu'il est prêt à bondir hors de sa poitrine. Son sang pulse jusque dans ses tempes déposant ainsi un voile sur le son qui peut l'entourer. Le temps semble lui aussi s'arrêter, il voit Astrid si proche, collée à lui et pourtant il a l'impression d'être hors de son enveloppe corporelle et de voir la scène par dessus. * Est-ce que c'est ce qu'on appelle être sur un nuage ? * Sa réflexion le fait sourire et il reporte finalement son attention sur les paroles de la belle Gaia.

La militaire lui fait comprendre que cette liberté d'action et ces sentiments qu'elle lui témoigne ne sont pas quelque chose dont elle a l'habitude. Faisant preuve d'une certaine retenue habituellement, elle n'ose pas s'ouvrir, physiquement et mentalement. Sur le plan physique elle doit être extrêmement frustrée, craignant elle-même son propre corps elle se refuse au moindre contact et pourtant... Comment peut-on expliquer ce rapprochement presque naturel qu'elle laisse s'opérer entre eux deux ? Se sent-elle plus proche de lui que de quiconque ? A-t-elle plus besoin de lui que des autres ? Le blond ne pense pas encore à ces choses là. Pour le moment il est fixé dans l'instant. Figé, son amante vient poser une main délicate mais lourde sur son torse l'incitant à s'allonger doucement, à venir poser son dos sur la banquette du canapé. * Hin... Mais que... Qu'est-ce qu'elle fait ? * Il s'allonge sans plus résister. Là, il plonge ses yeux dans ceux de la demoiselle qui semble déterminée et pourtant il croirait y voir un peu d'hésitation et de nervosité. Mais qu'a-t-elle en tête ?

Pour notre homme, ce genre de relation lui est complètement inconnue. Il n'a jamais été aussi intime avec aucune autre femme. Il a bien eu des aventures, il s'est déjà allongé avec d'autres filles, mais jamais l'intensité n'a été aussi... intense ! Il peut voir le regard d'Astrid poser sur lui, il en serait presque mal à l'aise.

Revenant à lui, il se dit qu'il serait temps d'agir plutôt que de penser. Prenant son courage à deux mains, cloué sur le canapé et entravé incapable de bouger ou de se mouvoir ne serait-ce d'un centimètre, il lève alors les bras et les passe de nouveau dans le dos d'Astrid. Il attire sa bien-aimée à lui pour qu'elle vienne peser de tout son poids sur lui et c'est lorsqu'elle tombe sur lui qu'il sent son corps contre le sien. La chaleur lui monte aux joues. Il sent et ressent ses courbes posées là, juste contre lui. Il se met immédiatement à penser à ses propres formes qui commencent à se « créer ». Gêné, il essaie de se décaler, mais il ne voudrait pas pour autant qu'elle s'imagine qu'il veuille s'échapper. Alors immédiatement, il retourne la situation et la femme par la même occasion. D'une virevolte délicate, il se retrouve au dessus et prend alors les choses en main. Mais dans la manœuvre il se rend compte que son appareil trois pièces s'est très fortement collé au bas ventre de la belle. Mortifié et honteux, il relève les hanches pour éviter de lui imposer plus longtemps ce contact qu'elle pourrait mal interpréter. Et pourtant... Il n'est pas prêt de s'arrêter là. La curiosité masculine est trop forte et il cède à la tentation. D'un petit coup d’œil qu'il pense être discret, il observe les deux collines de chaire qui se dressent entre leurs deux poitrines. Puis il revient fixer la belle dans les yeux et, toujours aussi rouge, il plonge son visage dans son cou pour venir y déposer de tendres baisers. Ceci faisant, il tend le bras vers les hanches de sa compagne, et passe sous le débardeur de celle-ci. Il vient ainsi caresser la peau si douce de son ventre. Posé sur son bras gauche, il repose ainsi de tout son long.
Astrid Jallek
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MessageSujet: Re: Il y a un début à tout. || Sean   Il y a un début à tout. || Sean EmptySam 24 Oct - 2:13
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Les flammes du désir ne tardèrent pas à lécher les sens d’Astrid qui se sentie soudainement euphorique. Transporté dans un élan d’affection, elle ne désirait qu’une seule chose : faire en sorte que cette soirée soit reléguée dans le coin des bons souvenirs. Elle en avait besoin, elle voulait croire qu’il y avait un après. Une suite aux maux qui avaient déchiré son âme. Puisque la vie lui avait donné la possibilité d’écrire la suite du roman : elle voulait donner à ce dernier une nouvelle épopée. On lui avait souvent proposé de faire ses mémoires, de mettre sur papier ce qu’elle avait vécu. Elle avait toujours refusé. C’était son histoire, son passé houleux et elle ne voulait le partager qu’avec des personnes de confiance. Drathir en savait une bonne partie, Mera quelques brides, mais étrangement : elle voulait se confier à Sean. Elle désirait qu’il embrasse chacune de ses cicatrices pour les fermer à toujours en sachant ce qui les avait causées. Elle qui se pensait à l’abri de la foudre, du coup de foudre : la voilà électrisée par les caresses de l’ATOM. Astrid faisait des efforts, chaque seconde, chaque contact entre leurs corps était une bataille. Une guerre intérieure venait de commencer entre le désir d’avancer et la résistance qui avait pour habitude de tout détruire voulant garder son âme dans les ténèbres, la noirceur du passé.
Mettant un peu plus de passion dans son baiser, elle l’allongeait délicatement : se laissant guider par des instincts rouillés clairement plus habitués à être intime avec une personne. Astrid à envie d’utiliser son bras manquant, elle voulait caresser le cou, la moindre parcelle visible de sa peau avec sa dextre. Cependant, sa main forte manquait à l’appel. Un handicap lourd de sens, surtout en cet instant. Elle sait que son regard témoigne la fougue qui née dans le creux de ses reins, dans le bas de son corps diffusant une sensation de bien-être trop peu expérimentée, inexistante depuis son retour d’Irak. Sean passa sa main dans son dos pour l’attirer un peu plus à lui. Se retrouvant allongé sur ce corps qu’elle avait tant regardé durant leurs missions dans DARWIN’S GAME : ses joues prirent une couleur rosée. Elle ne pouvait pas s’en empêcher. Elle en avait envie, mais elle avait peur. S’attacher aux autres, se laisser aller à ses sentiments : c’était tout le contraire de sa philosophie. En général, encore plus durant l’année qui venait de s’écouler. Une peine de cœur, voilà ce qu’il ne manquait pas à sa convalescence.
Très peu de fois dans sa vie, elle avait laissé un homme la dominer. Dans son travail, elle avait appris à être meilleure qu’eux, ne pas courber l’échine face à la testostérone faisant honneur à son genre en recadrant directs les machos sous son commandement. Elle sent le désir de Sean, elle voit ses pupilles s’élargirent au fur et à mesure que l’envie grandit en lui. Au lieu de lui faire peur, cela la rassure. Elle pouvait encore plaire… Malgré ses cicatrices, malgré son bras mutilé : un homme pouvait ressentir de la passion physique. Cela changeait des autres, comme celui qu’elle avait frappé dans le bar la dernière fois, car il l’avait traité de monstre de Frankeinstein. On oubliait que dans le roman, la créature n’avait rien demandé à personne et voulait simplement vivre. Elle n’était pas responsable de sa création.
Les yeux de Black Suit se font aventureux. Elle ne les arrête pas, elle le laisse la regarder, « admirer » ses cicatrices, constater la folie des hommes. Sean dépose des baisers sans son cou. Astrid perdit le fil de pensées qui glissèrent totalement de son esprit tout comme sa main qui trouva rapidement la chaleur de sa peau en contournant le tissu de son t-shirt. Descendant cette dernière, elle pressa les fesses de l’ATOM pour qu’il, comme elle quelques instants plus tôt, se retrouve à moitié allongé sur elle. Son bras droit était sur ses flancs, tentant inlassablement de le caresser. La frustration la gagnait et des larmes de rage commencèrent à perler malgré ses paupières fermées. Elle en voulait plus, une seule main n’était pas suffisante. C’est alors qu’elle sent ses doigts sur son ventre. Sur ses cicatrices et un frisson parcours son échine sans qu’elle puisse le réprimander. Suivit de tremblements si significatifs de son état d’esprit.
Combien de fois ces bourreaux avaient-ils levé la main sur ton corps si frêle ? Combien de fois avaient-ils plantés des objets divers et variés dans son corps pour arracher des cris de douleur à leur prisonnière ? Souillée, dénigrée, elle avait imploré tellement de fois qu’on vienne la sauver. Quand le Lieutenant-Colonel la sortie de là, elle avait espéré pouvoir, souffler, pouvoir, panser ses blessures à l’abri. L’amertume de la réalité avait rattrapé son pauvre esprit déjà meurtri. Plongée dans le monde médical, elle avait rapidement compris que sa vie ne lui appartenait plus. Du statut de victime, martyr, elle est passée à celui de cobaye humain, un autre rat de laboratoire. Une nouvelle fois, elle s’était retrouvée à la merci de bourreaux. En blouse blanche, avec des sourires et des paroles bienveillantes alors qu’elle n’était qu’un morceau de viande pour eux. Son corps avait tellement subi des dommages, avait été touché tellement de fois sans tendresse, douceur : que ce dernier semblait avoir oublié ce que le mot « caresse » voulait dire. Non. Durant cette dernière année dès qu’un homme a posé sa main sur elle, c’était pour lui infliger des douleurs inexplicables, inavouables.
Sean lui redonnait tout simplement confiance en la nature humaine. Son touché n’est ni violent, ni brusque. Il est tendre, doux, comme si ce qu’il touchait était précieux alors que cela était des cicatrices. Elle avale sa salive pour contrôler ses peurs et redonne sa confiance à Black Suit en soupirant de désir. Elle venait de franchir une étape.

« Tu es sûr… ? J’veux dire… Tu as vu mon corps. »

Demanda-t-elle en fuyant son regard pour s’attarder sur son cou. Soupirant, elle s’éloigne de son étreinte rassurante, à contre cœur. Elle voulait simplement mettre les points sur les i. Mieux valait qu'il voit maintenant ce qu'il l'attendait plus tard. Pour ne pas qu'il regrette, pour qu'il sache à quoi il devait s'attendre s'ils continuaient sur cette voix... Parce Astrid n'avait jamais mentit sur sa condition, encore moins à Sean. Maintenant debout devant lui, elle planta ses dents dans sa lèvre avant de dire le fond de ses pensées.

« Je… On pourrait faire un puzzle avec l’état de ma peau... »




Dernière édition par Astrid Jallek le Sam 24 Oct - 18:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Il y a un début à tout. || Sean   Il y a un début à tout. || Sean EmptySam 24 Oct - 13:32
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MessageSujet: Re: Il y a un début à tout. || Sean   Il y a un début à tout. || Sean EmptyLun 26 Oct - 17:50
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MessageSujet: Re: Il y a un début à tout. || Sean   Il y a un début à tout. || Sean EmptyMar 27 Oct - 17:46
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Ces démons semblent endormis. Pour la première fois depuis des mois, elle sent sa poitrine plus légère comme un si un poids s’était enlevé. Embrassant son cou, elle s’enivrait de sa chaleur, de son parfum comme si c’était la première et dernière fois qu’ils échangeaient cette forme d’amour. Astrid aurait toujours peur, qu’il la quitte, qui la laisse sur le bord de la route pour une femme plus forte avec un corps moins strié.

« Ca va… ? »

Demanda-t-elle timidement en plongeant son regard dans le sien, se noyant dans les yeux du guerrier ATOM. Sa respiration retrouve un rythme normal, mais la chaleur dans son bas-ventre ne s’arrête pas. Elle sourit, sincèrement, de bonheur.

« Et maintenant… Il va se passer quoi entre nous… ? »

Demande-t-elle à demi-mot, craignant la réponse. Analysant les moindres réactions de son visage, la GAIA poursuit :

« Entre Night et Black Suit ? Entre l'ATOM et la GAIA...? »
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MessageSujet: Re: Il y a un début à tout. || Sean   Il y a un début à tout. || Sean EmptyMer 28 Oct - 22:50
Et maintenant il va se passer quoi? Cette question résonne dans sa tête alors que son membre gonflé de désir jouit au plus profond de sa bien aimée. Astrid, de ses mains pressées sur ses fesses, a insisté pour que l'acte se termine en elle. Ne craint-elle pas de finir enceinte ? L'accepte-t-elle ? N'est-ce pas la bonne période ? Prend-elle la pillule ? Les idées et questions basiques d'un homme prit au dépourvu qui se voit déjà en train de chaperonner un petit poupon alors qu'il n'est définitivement pas préparé à ça. Mais que va-t-il advenir des deux amants ? Des deux... amoureux... ? Amoureux. Sean est plus que jamais sûr de ses sentiments : il est amoureux d'Astrid. Pour lui c'est simple, ce qui adviendra de lui à présent, il ne l'envisage plus sans voir l'image d'Astrid à ses côtés.
Il se laisse glisser sur le côté et termine d'embrasser sa douce avant de venir poser sa tête sur le matelas. Le blond sourit tout en regardant le visage qui tend vers l'inquiétude de la belle. Il passe de son front à ses yeux, le bout de son nez et ses lèvres, pour finir dans son cou.

« Eh bien je ne sais pas pour toi, mais moi je me vois bien passer de plus en plus de temps avec toi. Enfin... Si ça te dit. Parc'queee... Enfin j'veux pas t'imposer quoi que ce soit ! »

Les vieux démons reviennent vite au galop. Dix secondes plus tôt il était fier comme un étalon, et là il redevient le même empoté incapable de s'exprimer correctement et dignement devant la femme avec laquelle il vient de faire l'amour. Conscient de sa bêtise, il se tourne sur le dos -toujours nu et bien tendu- et ferme les yeux comme pour se concentrer. Il reprend calmement :

« Ce que j'essaie de te dire, c'est que je veux te voir plus souvent. Que j'aime passer du temps avec toi et pas juste pour faire ce que l'on vient de faire. Parc'que que ce soit ici ou dans le jeu, j'ai besoin de toi. De ta présence et de ta chaleur. Je... »

Il s'arrête subitement, se remet sur le côté face à Astrid et lui dit.

« Enfin tu vois c'que j'veux dire... Mais pour le moment on devrait simplement profiter de l'instant. Je n'aime pas penser au futur. Surtout quand je suis en si bonne compagnie. »

Puis il vient enserrer la demoiselle dans ses bras puissants, la serre tout contre lui et il ferme les yeux se sentant doucement glisser vers un reposant sommeil.

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