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 "Je suis force verte et toi force bleu wesh ma gueule !" || Drathir
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Astrid Jallek
Astrid Jallek
NIGHTINGALE
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MessageSujet: "Je suis force verte et toi force bleu wesh ma gueule !" || Drathir   "Je suis force verte et toi force bleu wesh ma gueule !" || Drathir EmptyMar 15 Sep - 22:07
Drathir ₪ Astrid

Des hommes ? Pas besoin d'eux !

GleekOut!


C’était la première fois qu’Astrid allait sortir depuis qu’elle était revenue d’entre les morts. Cela faisait maintenant sept mois qu’elle était sur le sol américain, mais les rues de Chicago n’avaient pas entendu son rire depuis plus d’un an et demi maintenant. Suédoise, elle a eu beaucoup de mal à se faire à la vie Américaine, cependant, une fois acclimaté : elle s’est découvert un nouvel environnement où régnaient une certaine débauche flirtant à la limite de l’indécence. Le terme ‘party animal’ pouvait s’appliquer aisément à la demoiselle qui à écumer les bars et les boîtes de nuit avec ses amis, puis avec ses hommes. Comment retrouver le sourire, comment faire comme si rien n’avait changé alors qu’elle n’était plus la même. Nue devant son miroir, ses yeux caressaient les brûlures de son bras gauche, elle avala sa salive. Il suffisait de quelques coups d’œil pour qu’elle regrette le corps de déesse qu’elle avait avant. Avec sa peau opaline, sa chevelure brune et ondulée, ses yeux bleus issus tout droit des glaciers de Suède : elle en avait fait tourner des têtes. Aujourd’hui, elle ne se sentait pas aussi confortable. Parce que ce qu’elle regardait ce n’était pas elle. Ce n’était pas Astrid… Si Nightingale se moquait de cela, assumait son corps de guerriers : le militaire n’assumait pas ces balafres. Heureusement, son minois avait été épargné. Seuls de profonds cernes marquaient ses traits. Max pointa le bout de sa truffe tout en pleurant.

« Eh bah mon grand, ne pleure pas, je suis là et puis il ne va pas tarder ton maître. »

Max n’était pas rentré dans la chambre, mais le soldat savait qu’il était derrière la porte. Elle se sentait en sécurité quand il était là. Nul doute qu’il donnerait sa vie pour la protéger. Socrate quant à lui était sur son arbre tel un pacha. Ouvrant sa penderie, elle répétait les paroles de son amie.

« Eh beauté, aux dernières nouvelles il n'y a que ton bras qui est faux, pas tes seins, alors fait péter le décolleté. »


Voilà ce que Drathir lui avait dit. Rien d’autre. Le problème : son décolleté n’avait rien de sexy puisque strié de marques blanches ou rosées suivant le stade de la cicatrisation. Dansant au rythme de « All about that bass. », elle tentait réellement de chasser ces idées tout en passant en revue ce qu’elle avait. Si elle avait retrouvé un peu de formes, elle restait plus maigre qu’elle ne l’avait été. Optant pour un pantalon de cuir et un top style Lizza Minelli dans Cabaret, elle retourna dans la salle de main et couvrit son torse avec une crème correctrice pour cacher les stigmates de son passé. Naturellement, elle m’y un temps fou à couvrir son bras gauche usant de sa prothèse rigide pour étaler le tout de façon uniforme. Satisfaite du résultat, elle remit les capteurs de son bras bionique et installa ce dernier. D’ici une semaine ce dernier sera accroché définitivement à ses chairs. Une opération lourde, qui allait encore la faire souffrir, mais elle était persuadée qu’elle pourrait guérir plus rapidement. S’accepter surtout. Maintenant plus mobile, elle put accrocher son haut et enfilé son pantalon pour finalement lasser ses bottines. Une fois son visage maquillé légèrement, elle se regarda une dernière fois. Astrid se trouvait… Belle. Avec la crème, il n’y avait presque aucune trace de ses cicatrices. Satisfaite, elle enfila sa veste en cuir, envoya un message à Dra pour lui dire qu’elle arrivait et sortit de l’appartement non sans faire un gros câlin à Max.
Arrivant devant l’appartement de la belle, elle ne prit même pas la peine de frapper et rentra.

« Yo Dra ! »


Ouais, elle faisait comme chez elle. Rassurez-vous, la demoiselle faisait de même quand elle débarquait à l’improviste à la caserne ! En la voyant, elle tourna sur elle-même :

« J’suis bonne ou pas ? »


Astrid se mit à rire avant de s’approcher de celle qui était devenue comme une meilleure amie pour la prendre dans ses bras. S’éloignant, elle enleva sa veste pour montrer le « nouveau bijou » accroché à son bras.

« Je l’ai eu finalement ! Elle est encore expérimentale, mais au moins… Je peux dire que Dark Vador c’est mon pader ! Oh et puis cette crème, elle fait des miracles ! Regarde : plus de traces de cicatrices ! »


Dieu sait que Dra les connaît… Seulement, elle pouvait l’approcher et la soigner sans se prendre une tarte dans la gueule.

« Mais dis donc… T’es pas mal non plus ?! »
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MessageSujet: Re: "Je suis force verte et toi force bleu wesh ma gueule !" || Drathir   "Je suis force verte et toi force bleu wesh ma gueule !" || Drathir EmptyMar 15 Sep - 23:20
 

Astrid ∞ Drathir


Can you believe this guy ? Viens on lui casse sa gueule.



Il fallait l’admettre, la blonde ne sortait guère plus que sa camarade. Elle passait son temps à travailler ou à jouer et il n’y avait guère plus de place pour d’autres activités bien qu’elle s’efforçait encore de sortir un minimum. Mais les gens l’ennuyaient, de ce fait les soirées l’ennuyaient également. Trop peu de gens trouvaient grâce à ses yeux. Toutefois Drathir avait fini par trouver en Astrid une amie digne de ce nom, tant et si bien qu’elles avaient prévu de faire la tournée des bars ce soir là. Aucun plan n’avait véritablement été prévu mais les deux donzelles n’en avaient guère besoin, capable d’improviser selon leurs envies du moment. Au final, nul doute qu’elles désiraient toutes les deux la même chose : quelques heures en dehors du temps, pour éviter de penser aux divers dilemmes qui pouvaient les déchirer. Drathir avait cependant rapidement compris qu’il serait compliqué pour sa compagne de faire abstraction de ses cicatrices et autres blessures de guerre, un traumatisme qui ne s’effacerait pas de si tôt et il lui faudrait se réapproprier son corps, un travail de longue haleine. L’infirmière jouait toutefois du rôle privilégiée qu’elle possédait auprès de sa patiente pour se permettre quelques commentaires que d’aucuns jugeraient déplacés ou bien trop francs pour être jugés socialement correct, des commentaires qu’Astrid savait pourtant apprécier à leur juste valeur et cette soirée là, la remarque avait fusé instinctivement : « Eh beauté, aux dernières nouvelles il n'y a que ton bras qui est faux, pas tes seins, alors fait péter le décolleté. » Car sa comparse ne devait pas en douter : elle était et demeurait une belle femme, bras biotique ou non, cicatrices ou pas. Quoi qu’il en soit Drathir avait proposé à cette dernière de passer chez elle dès qu’elle serait prête, afin qu’elles puissent entamer cette soirée ensemble. La blonde achevait tout juste de s’habiller, ayant quelque peu galéré à choisir les vêtements à enfiler et ayant finalement opté pour un jean moulant, un chemisier rouge qu’elle s’empresserait de déboutonner progressivement, et une veste de cuir dont elle ne pouvait guère se passe, que déjà sa camarade débarquait dans l’appartement sans prendre la peine de frapper pour demander la permission. Faut dire que les deux femmes avaient décidé depuis longtemps de passer outre le protocole et l’arrivée plus ou moins imprévue de l’ancienne militaire ne parvint qu’à lui arracher un sourire amusé. Haussant la voix pour signaler sa position, bien que l’appartement ne soit pas spécialement grand au vu du fait qu’elle vivait seule, elle était penchée au dessus du lavabo de la salle de bain et achevait de se maquiller et d’enfiler ses nombreux bijoux rappelant l’Irlande de par leur allure celtique, quand l’émeraude de ses yeux s’intéressa à la silhouette de sa compagne.

Un coup d’œil avait suffit pour qu’elle pousse un petit sifflement admiratif suivi d’un commentaire teinté de son habituelle ironie, ce qui ne retirait en rien le compliment qui s’y cachait véritablement. « Eh mademoiselle t’es charmante, tu me files ton 06 ? Un éclat de rire plus tard et les voilà en train de s’étreindre, juste avant qu’Astrid ne se décide à ôter sa veste pour exhiber son bras artificiel. Là encore Drathir était suffisamment habituée pour ne pas se lancer dans de quelconques niaiseries ou regards pleins de pitié qui auraient eu le don d’énerver son interlocutrice, aussi l’intérêt qu’elle témoigna à cette prothèse fut sincère et elle n’hésita pas non plus à l’effleurer du bout des doigts, curieuse. Les commentaires qui accompagnaient cette exhibition arrachèrent un sourire amusé à l’infirmière qui leva les yeux en sa direction, faussement vexée. On se calme princesse Leïa, tu pourras te vanter quand t’auras des gadgets à la iron man, pas avant. En revanche je veux bien que tu me passes ta crème ! Faut dire qu’elle était sacrément efficace vu le nombre de cicatrices ainsi masquées, permettant à la blessée de mettre ce fameux décolleté qu’elle avait pu lui réclamer. Un geste simple qui pourtant ravit la blonde : elle avait joué le jeu, et Drathir n’en doutait pas, sa camarade devait se sentir bien mieux après avoir fait ce premier pas malgré tout. Dans les secondes qui suivirent ce fut d’ailleurs au tour de cette dernière de se lancer dans les compliments, vantant ainsi Dagger. Toutefois le compliment ne semblait pas encore suffisant pour satisfaire la concernée qui, accentuant sa moue de femme aussi vexée que blessée, répliqua aussitôt : Pas mal ? C’est tout ? Et en plus t’as pas l’air convaincu. En attendant, blondasse, on verra bien qui se fera offrir le plus de verres ce soir. » Et sur une œillade qui achevait de lancer ce défi puéril  Drathir se permit d’enfiler sa veste de cuir pour ensuite inviter sa camarade à la suivre d’un simple signe de tête. Fourrant ses affaires dans un sac qui ne l’encombrera pas de trop, elle referma la porte derrière elles à clé et dévala bien vite les escaliers de son immeuble, arrivant rapidement dans la rue. L’air frais qui annonçait le début de soirée, le soleil étant couché depuis peu, lui fit un bien fou, comme si elle prenait véritablement conscience du fait qu’elle allait faire autre chose que de passer son temps sur l’ordinateur, ou à dormir pour essayer de récupérer de ces blessures virtuelles. Effleurant d’ailleurs sa taille, devinant la récente cicatrice qui l’ornait suite à quelques coups de couteaux déplacés, la blonde s’intéressa de nouveau à son interlocutrice et proposa ainsi le lieu qui accueillerait leurs conversations de gonzesses : Y a un pub Irlandais pas trop loin, si ça te va j’aimerais bien qu’on y aille. L’Irlande me manque ces derniers temps, donc c’est toujours mieux que rien. Et puis il y passe de nombreuses musiques rock, j’adore ça. »
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MessageSujet: Re: "Je suis force verte et toi force bleu wesh ma gueule !" || Drathir   "Je suis force verte et toi force bleu wesh ma gueule !" || Drathir EmptyMer 16 Sep - 0:42
Drathir ₪ Astrid

Des hommes ? Pas besoin d'eux !

GleekOut!



C’était avec un certain enthousiasme qu’Astrid marchait vers l’appartement de Drathir. Dès le premier regard, elle avait su que cette femme changerait sa vie. En bien ou en mal. Elle avait réellement l’impression que son infirmière serait la voix de la raison et l’aiderait dans le processus de guérison et surtout d’acceptation de son nouveau corps. La preuve ? Elle était à l’extérieur, couverte seulement d’une veste en cuir et un décolleté à faire rougir le plus pieux des prêtres ! Son petit doigt lui disait que ce soir, elles auraient leurs lots d’aventures et de mésaventures ! Parce que Dra pouvait tout se permettre avec Astrid et elle aimait sa franchise, mais encore plus cet absence de pitié dans ses yeux la première fois qu’elle s’était mise à pleurer parce qu’elle ne pouvait pas utiliser sa fourchette, ou bien quand elle était incapable de mettre son soutif. Elle avait été là à chaque moment de cette nouvelle vie. C’est pour cette raison qu’elle avait fait l’effort de faire ce qu’elle lui avait demandé : mettre son corps de soldat en valeur. Astrid avait cependant triché, elle avait mis une crème pour cacher les preuves des tortures subit. Rentrant chez son amie sans gêne, elle l’appelait et ne pût empêcher ses joues se transformer en deux tomates bien mûres. Elle se sentait femme. Elle se sentait bien et cela se traduisait par un sourire sincère. Le premier depuis longtemps.

« Tu la déjà boulette ! Mais je peux te le tatouer sur tes jolies ptites fesses d’Irlandaise si tu veux plus tard ! »

Elle lui fit un clin d’œil et se mit à rire tout en serrant son amie contre elle. En tant que son infirmière, Astrid n’était pas peu fière de montrer le dernier bijou de technologie que ses psychopathes de médecins lui avaient collé au bras. Elle fit une démonstration, montrant qu’elle avait gagné en mobilité avant d’éclater de rire en entendant la réplique de Drathir ! On était geek ou on ne l’était pas ; on avait le SWAG ou on ne l’avait pas !

« Dans deux semaines ! Je passe sur le billard pour qu’il l’intègre définitivement. Avant j’ai des tests à passer, mais ils sont confiants ! Dermablend qu’elle s’appelle ! C’est pour cacher les tatoos à la base ; j’en vends à la boutique si tu veux, je t’en filerai ! Tu sais, c’est la pub avec Rick Genest dedans. »

Une fois cette information donnée, son regard se perdit sur les courbes de sa coéquipière qui semblait offusquée. Surenchérissant avec un air offusqué, elle s’exclama :

« Hors de question que je fasse un concours contre toi ! Je vais perdre à coup sûr ! Mais je veux bien être ton bras droit et te donner des défis concernant quel mec abordé ! Et puis... » Elle se permit d'enlever un bouton en plus : « Là, c'est parfait maintenant ! »

Astrid avait toujours été douée pour jouer à Meetic.com. Suivant Drathir, elle cacha son bras et sortit avant de s’asseoir sur la rampe d’escalier et telle une enfant glissa jusqu’en bas non sans émettre un :

« Ouiiiiii ! »

Oh God et elle n’avait pas encore touché à l’alcool ! Elle n’avait pas besoin de ça ! Elle avait l’impression de revivre, de faire un bond dans le passé : quand aucun malheur ne lui était encore arrivé ! Une fois dehors, elle remarqua le geste de Dra et fronçait les sourcils, n’écoutant que d’une oreille ses propositions :

« C’est qui l’enfoiré qui t’a blessé ?! Tu veux que je m’en occupe à la mode Splinter Cell ? J’arrive par-derrière et swap plus de jugulaire ? »

Astrid était tellement sérieuse dans ses paroles, qu’une lueur bien particulière avait illuminé son regard l’espace de quelques instants !

« GRAVE ! L’Irlande, c’est le bien de toute façon ! Vous avez des bases Vikings comme nous ! »

Sans plus attendre, elle suivit son amie et à peine arrivé commanda deux Guiness. La musique était totalement au goût d’Astrid qui remarquait déjà une table de libre. Se faufilant avec son verre parmi les hommes tatoués, roux, stéréotypes même du pays d’où venait Drathir : elle s’installa avant de dire d’une voix excitée et euphorique :

« Oh boy, j’avais oublié que les Nordiques ont le sens de l’esthétique et de la barbe ! Regarde-moi ces tatouages ! À nous Drathir et à toutes les soirées que celle-ci annonce ! »

Astrid trinqua, prit une longue gorgée de l’épaisse bière irlandaise avant de parler de choses sérieuses :

« Bon… C’est quoi notre plan d’attaque ?! »


Dernière édition par Astrid Jallek le Ven 18 Sep - 23:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: "Je suis force verte et toi force bleu wesh ma gueule !" || Drathir   "Je suis force verte et toi force bleu wesh ma gueule !" || Drathir EmptyMer 16 Sep - 21:21
 

Astrid ∞ Drathir


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Malgré les rires et la bonne humeur ambiante, la blonde prend consciencieusement note dans un coin de son esprit de la date de l’opération de sa camarade. Dans deux semaines. Cela arriverait bien plus vite que prévu et Drathir ne doutait pas du fait que l’opération serait lourde, certainement que tout se passerait bien mais ce n’était pas un acte anodin pour autant. A dire vrai l’infirmière espérait qu’elle pourrait encore une fois jouer son rôle de soignante auprès de son amie, sachant que de toute manière cette dernière ne tolérerait personne d’autre à ses côtés. L’ombre d’un sourire plus doux aux lèvres, elle affirma ainsi l’évidence : « Je serais là. Avant, pendant et après. C’est simple, c’est bref, c’est sincère et c’est à peine exagéré, au final elle ne pourrait juste pas assister à l’opération en elle-même mais l’idée et l’intention demeuraient bien présentes. Elle saurait la soutenir de la même manière qu’elle l’a fait jusque là, peu envieuse de la laisser tomber. Car ce bras dont elle ne savait pas encore trop quoi faire, il se grefferait à son corps, de manière permanente. Ce serait sans nul doute perturbant. L’heure n’était cependant pas aux sujets graves et Drathir en changea ainsi rapidement, prenant des airs offusqués quant au peu de compliments que sa camarade pouvait lui offrir. Cette dernière se rattrape bien toutefois, estimant qu’elle ne se lancerait pas dans un concours en sa compagnie tant la défaite lui paraissait évidente, une remarque qui suffit pour arracher un sourire satisfait à la blonde. Bon ça va, t’es pardonnée. » fit-elle en riant, la laissant faire dès lors qu’elle se permit d’ôter un bouton de sa chemise, accentuant ainsi le décolleté. Perchée sur ses bottines pourvues de talon, l’infirmière donna alors le signal du départ et quitta son appartement en compagnie d’Astrid, refermant derrière elle et dévalant les escaliers en souriant face au cri enthousiaste de sa camarade. Une fois dehors les options et les possibilités se multipliaient dans son esprit, mais une idée en particulier retint son attention : le pub irlandais qui se trouvait non loin de là et qu’elle appréciait pour son ambiance et le sentiment nostalgique qu’il ravivait en elle. Drathir n’a jamais été proche de sa famille, ayant d’abord éprouvé le besoin de quitter le pays pour mettre le plus de distance possible entre elle et ses parents, mais force est d’admettre qu’elle tenait particulièrement à ses origines, ces terres qui l’ont vues naître, les légendes qui tournaient autour et tant d’autres choses. L’Irlande c’était un putain de beau pays, Dublin une foutue belle ville, bien plus que Chicago à ses yeux. En vérité, elle aurait pu finir par quitter les Etats-Unis pour aller ailleurs, mais la présence d’un beau blond l’avait toujours retenu. Et aujourd’hui elle était sûrement lasse, et résignée.

Plongée dans ses pensées, la blonde avait effleuré instinctivement la nouvelle cicatrice qui zébrait sa taille et la réaction d’Astrid ne fit pas attendre, cette fille était décidément bien trop observatrice et son commentaire tira Drathir de sa rêverie, lui arrachant un sourire amusé, consciente du sérieux des propos de son interlocutrice. « Et me retirer le plaisir d’une vengeance ? T’es cruelle. En revanche si tu veux juste le maintenir au sol pendant que je le cogne jusqu’à ce que mort s’en suive, ça m’arrangerait oui. Même si, techniquement, la vengeance n’avait pas lieu d’être : son adversaire lui avait peut-être placé quelques coups de couteaux, mais elle lui avait rendu le moindre de ses coups, en faisant preuve d’une précision chirurgicale qui s’est avérée mortelle. Le sujet fut cependant rapidement clos, inutile de parler de tous les abrutis qu’elles pouvaient rencontrer en jeu, il y en avait trop, de quoi faire une véritable thèse dessus. En tous les cas les deux femmes se dirigeaient déjà jusqu’au pub et toutes deux retirèrent leurs vestes une fois à l’intérieur, s’installant à une table et commandant déjà de belles pintes de bière. Santé ! qu’elle reprend joyeusement, trinquant avec sa camarade avant de savourer une gorgée de sa boisson. Lâchant un soupir d’aise en laissant l’émeraude de ses yeux s’attarder autour d’elle, la voix d’Astrid la ramena de nouveau à la réalité et lui arracha un énième sourire. C’est vrai qu’il y a du bel homme. Tu savais que j’ai un tatouage moi aussi ? Je l’ai fait à mes dix-huit ans, par plaisir bien sûr mais ça me plaisait aussi que de faire chier mes parents. Paye ta rebelle. Rigolant légèrement, elle reprit plus sérieusement. Je te le montrerais si tu veux, mais plus tard, je dois finir à moitié nue pour ça. Faut dire que le serpent ainsi ancré se trouvait sur sa cuisse, s’enroulant le long de cette dernière jusqu’à son nombril. Difficile de l’exhiber dans l’immédiat. Quoi qu’il en soit, sa comparse du moment se mit à parler de choses sérieuses, évoquant le plan d’attaque pour leurs séductions du soir. L’ombre d’un sourire aux lèvres, pire qu’un prédateur fantasmant devant sa proie, la blonde se pencha en avant et observa plus en détail la salle. Rapidement son regard se posa sur deux hommes accoudés au bar, à priori ils étaient venu ensemble vu les discutions qu’ils semblaient partager et elle s’attarda plus longuement sur le brun, clairement à son goût. D’un signe de tête elle les désigna à sa complice. Les deux tatoués au bar, en train de causer. Ça te convient ? Je dis prem’s pour le brun. Maintenant prend en de la graine petit padawan et finis ta bière, tu verras pourquoi. » Et sur un clin d’œil provocant la blonde commença par finir sa pinte d’une traite, ne laissant en vérité qu’un fond qui lui servirait plus tard, avant de quitter sa place afin de rejoindre leurs cibles du moment.

Un large sourire aux lèvres fut suffisant pour aborder ces messieurs, l’un devait avoir la trentaine passé, l’autre à peine moins jeune, ce qui la conforte dans l’idée qu’ils incarnaient presque le jackpot. A priori. Un léger rire, quelques contacts du bout des doigts et son habituelle manie de repousser sa chevelure en arrière dès lors qu’elle cherchait autre chose qu’une relation amicale, furent suffisant pour cette première approche. Bien vite elle en vint à désigner la table où se trouvait Astrid, les invitant ainsi à les rejoindre ce que les deux hommes n’hésitèrent pas à faire. Drathir revint donc rapidement en compagnie des deux mâles, s’autorisant un clin d’œil discret vis-à-vis d’Astrid avant de retourner s’asseoir à côté d’elle, ses deux compagnons du moment s’installant en face. « Oh navrée, je me suis même pas présentée : Drathir, enchantée. Vraiment. » L’émeraude de ses yeux s’attarde plus particulièrement sur celui qui lui plaisait le plus, avant qu’elle ne finisse ce fond de bière laissé un peu plus tôt. Cela ne manque pas et le brun se proposa bien vite pour lui en payer une nouvelle (il s’appelait Aidan) tandis que son compagnon (Stan) proposait de faire de même vis-à-vis d’Astrid, tous deux repartirent ainsi rapidement au bar le temps de passer commande, laissant un bref moment aux deux donzelles.
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MessageSujet: Re: "Je suis force verte et toi force bleu wesh ma gueule !" || Drathir   "Je suis force verte et toi force bleu wesh ma gueule !" || Drathir EmptyMer 16 Sep - 23:26
Drathir ₪ Astrid

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Astrid avait peur. Elle allait encore passer sur le billard, avoir de nouvelles cicatrices : souffrir un peu et être shooté toute la sainte journée ! Son ventre se nouait à l’idée que cela se passe mal, qu’ils doivent couper encore un peu son membre déjà abîmé. Cependant, elle savait que Drathir serait là avant, mais surtout après. Elle panserait ses blessures, elle la réconforterait, elle la ferait sentir femme. Aucune personne de toute façon ne pourrait l’approcher. Elle avait déjà fait en sorte que la dernière fois seule son amie puisse être proche d’elle et la toucher. Son petit doigt lui disait que dans deux semaines : Dra défendrait son territoire pour prendre soin d’elle. Astrid ne prit la peine de répondre à celle qu’elle considérait comme sa meilleure amie. Au lieu de cela, elle lui offrit un sourire tout aussi doux et confiant. Le genre qu’elle faisait rarement. Et puis, il n’était pas temps de parler de choses graves ! Bien au contraire ! Astrid ne voulait pas détruire ce début de soirée qui semblait pourtant avoir si bien commencé. Se rattrapant, elle enchaîna rapidement en affirmant que faire un concours contre elle n’était pas possible. Elle l’appréciait trop et puis elle n’avait aucune chance. Elle ne s’était jamais trouvée belle, encore moins depuis son retour. Remettant sa veste, elle accompagna Drathir dans un fou rire. Emboîtant le pas à son amie, elles se retrouvèrent à la rue en un rien de temps : dans fou rire enfantin. Chassons les démons ensemble pour profiter de l’instant ! Même la blessure de la belle ne saurait mettre son grain de sel sur le moment. Alors qu’Astrid proposait déjà de trucider celui qui avait osé lui faire ça, elle ne fut pas surprise d’entendre que Dagger lui avait rendu la monnaie de sa pièce, au centuple !

« Deal ! Trouve-le et on lui fait avaler son dentier ! »

Cela pourrait être drôle. Nightingale au bras d’un Atom en quête de vengeance ! Gaïa devait conserver cette alliance ! Il était hors de question qu’elles deviennent des ennemis, pires encore qu’elle soit obligée d’affronter Sean…. Non. Elle ne pourrait pas lui faire du mal et accepterait volontiers de mourir mille fois pour qu’il garde ses précieuses vies. Il n’était pas en vert certes, mais il y avait quelque chose chez lui qui faisait qu’elle lui faisait une confiance aveugle. Pour dire vrai, elle avait plus confiance en lui qu’en certains de sa propre équipe. Astrid hésita longuement avant de suivre le mouvement de son amie pour enlever sa veste. Prenant une grande inspiration, elle prit son courage à deux mains et fit de même. Commandant deux pintes de Guiness pour chasser son malaise, cette impression de se sentir nue face aux yeux des hommes. Elle se sentait honteuse. Astrid devait réellement boire pour oublier sa gêne. Trinquant, elle prit une longue gorgée et passa sa langue sur ses lèvres pour enlever la mousse. En entendant qu’elle avait un tatouage, elle se mit à trépigner :

« GRAVE ! Je veux le voir ! Faut que je te paye combien de verre pour que tu mettes à poil sur le bar et que tu me le montres ? »


Bien sûr que cela était un défi, elle saurait lui rappeler ce qu’elle venait de dire au cours de la soirée, quand l’alcool serait plus présent dans leur corps.

« Moi, je n’en ai pas encore. Je vais sûrement recouvrir mes brûlures un jour ou l’autre, avec quoi je ne sais pas, mais on verra bien. En tout cas, une fois que je ressemblerais à Iron Man : je pourrais reprendre correctement et de façon intense le tatouage, j’ai hâte ! Faudra que tu passes sur ma table un jour ou l’autre ! Gratis, ça sera pour tes beaux yeux ! »


Leurs sourires n’étaient plus amusés, elles étaient devenues deux prédateurs. Un peu comme ans DG quand elles étaient dans la forêt à la recherche de vivre ! Leurs proies se trouvaient en face d’elle. D’une façon sassy, elle acceptait ce défi et portait déjà son verre à ses lèvres pour le finir. Cela était intenable ! La Guiness n’était pas faite pour être bu si rapidement ! Astrid savait que bientôt sa tête tournerait. Elle s’en moquait. Au pire, qu’est-ce qu’elle avait à perdre ? Personne ne l’attendait chez elle… Le militaire regardait sa comparse faire ses yeux de biche. Elle en profita pour envoyer un message à Sean, savoir comment il allait, ce qu’il faisait… Elle était curieuse. Puis le numéro de Robin apparut sur son écran et son cœur s’arrêta. C’est Drathir qui la sortit de ses pensées en amenant les beaux mâles à leur table. Elle rangea son téléphone pour porter son attention sur le roux sexy qui semblait avoir jeté son dévolu sur elle.

« Astrid, enchantée. »

Simple, direct, presque froide. Elle était maladroite avec les inconnus. Tandis qu’ils s’éloignaient pour remplir leurs verres, elle se tourna vers son amie : soudain bien moins confiante.

« Ok je fais quoi ? Tu fais quoi ? Je n’ai pas l’habitude moi… Qu’est-ce qui se passe ensuite ? Je te laisse le brun et je prends le roux ? »


Pas de bol, les deux mecs étaient de nouveau de retour empêchant la belle de lui répondre. Avalant sa salive, elle leva son verre lorsque Stan porta le toast :

« Aux belles rencontres que peuvent offrir un bar. »


Astrid but en cet honneur, non sans jeter un regard vers sa compagne. Stan, donc, ne la quittait pas des yeux. Aussi surprenant que cela pouvait paraître : il n’avait pas encore regardé son bras : ce qui détendait un peu la demoiselle. Lui parlant de tout, de rien, elle se prit même à lui sourire plusieurs fois tendit qu’il lui racontait qu’il était lui-même militaire. Commença alors une discussion sur les OPEX, sur la condition des militaires dans le monde. Et alors qu’elle se laissait aller petit à petit à cette nouvelle rencontre, elle entendit quelque chose juste à côté qui tiqua son oreille : le brun était policier. Discrètement, elle passa sa main sous la table pour attraper celle de son amie. Terminant sa bière, elle en fit la remarque :

« Arg ça se boit comme du petit-lait ! Dra, tu m’accompagnes ? »


Sans attendre, elle se dirigeait déjà vers le bar tout en titubant légèrement : l’alcool commençait à faire son effet. Arrivée au bar, elle chuchotait une fois la commande passée :

« Dra… C’est moi où j’ai bien entendu qu’il était flic… ? Tu veux qu’on prenne la porte de derrière et qu’on change de bar ? Perso... Stan je ne le sens pas. Il y à des trucs qui clochent dans son récit... »

Parce qu’Astrid savait que son amie n’avait pas oublié le polonais à l’uniforme bleu. Elle le savait… Elle ne serait pas étonnée si elle lui avouait qu’elle lui envoyait des messages sous la table. Et puis pour sa part, elle préférait finalement être loin d'eux...


Dernière édition par Astrid Jallek le Sam 19 Sep - 19:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: "Je suis force verte et toi force bleu wesh ma gueule !" || Drathir   "Je suis force verte et toi force bleu wesh ma gueule !" || Drathir EmptyJeu 17 Sep - 22:28
 

Astrid ∞ Drathir


Can you believe this guy ? Viens on lui casse sa gueule.



Drathir avait haussé les sourcils en guise de provocation, un sourire amusé aux lèvres, quand sa compagne lui demanda combien de verres seraient nécessaire pour obtenir un strip-tease suffisant pour dévoiler son tatouage. Nulle réponse ne suivit mais la blonde savait parfaitement que pas grand-chose suffirait, elle n’avait jamais beaucoup tenu l’alcool et s’il s’agissait d’un secret bien gardé, secret qu’elle souhaitait volontiers partager avec Astrid, elle préférait ne pas le révéler au beau milieu du bar. Inutile d’en arriver là, elle lui dévoilerait le serpent de son plein gré lorsqu’elles en auraient fini avec cet endroit. Quoi qu’il en soit, ce fut sur quelques remarques supplémentaires quant aux dessins gravés à même la peau que Dagger se proposa finalement pour amener à leur table deux mâles, le temps d’une soirée. Amusée par les difficultés de sa camarade à boire sa bière, elle-même avait péniblement réussi et savait d’avance que ça n’annonçait rien de bon, elle fila ainsi au bar et en revint accompagné des deux jeunes hommes. Les banalités propres à la rencontre s’échangent et comme elle l’avait prévu, leurs rencards du moment se proposèrent bien vite pour leur payer une nouvelle tournée. Elle en ferait presque rapiat à agir ainsi juste pour ne pas avoir à allonger la monnaie, mais elle s’en foutait pas mal. De toute manière Astrid accaparait déjà son attention, soudainement nerveuse. L’infirmière s’en voulut de ne pas avoir compris plus tôt que cela pourrait mettre mal à l’aise sa camarade, elle n’eut toutefois pas le temps de dire grand-chose, à peine de quoi souffler un : « Calme toi, ce n’est… » qu’une conversation. Il n’y avait aucune obligation derrière, aussi se voulait-elle rassurante mais déjà les deux hommes revenaient, mettant fin à cette conversation à peine entamée. Un toast plus tard, chacune des donzelles s’octroyait une discussion plus ou moins privée avec son interlocuteur favori. Concernant Drathir, il fallait admettre que l’instant était particulièrement plaisant et le brun s’avérait charmant, pas de quoi la berner mais elle n’attendait pas autre chose de lui que quelques compliments qui la feraient se sentir bien le temps d’une soirée. Ces débuts idylliques prirent cependant fin lorsqu’ils en vinrent à évoquer leurs métiers respectifs. Si l’infirmière évoqua son poste sans enthousiasme particulier, haussant les épaules quand son interlocuteur affirmait qu’il s’agissait là d’une belle profession, elle se crispa définitivement en entendant qu’il était lui-même policier. Un job comme un autre, qui la renvoie cependant aussitôt à Roman, le visage de ce dernier s’imposant de force dans son esprit. Eh merde.

Se raclant la gorge, la blonde conserva péniblement un sourire aux lèvres et ajouta quelques mots pour feindre la curiosité quand elle sentit la main d’Astrid se refermer autour de la sienne, sous la table. Un contact qui suffit pour lui arracher un frisson tant elle se sentait prise en flagrant délit. C’était puéril, d’autant plus que son amie était parfaitement au courant de ses déboires amoureux, mais il lui paraissait stupide de se faire prendre dans un moment de faiblesse. Car ces moments, justement, ne devraient plus avoir lieu. Elle aurait dû passer outre, refaire sa vie sans se soucier de ce genre de détails, et pourtant… Lorsque sa compagne prit la parole pour lui intimer de l’accompagner le temps de repasser commande, Drathir comprit bien évidemment que c’était pour lui offrir une échappatoire et bien qu’elle se sentit toujours aussi conne d’avoir besoin d’aide, elle sauta sur l’occasion sans trop se poser de question, l’accompagnant ainsi jusqu’au bar. Une fois à hauteur de ce dernier l’éclaireuse inspira profondément, jetant un coup d’œil à son téléphone dont elle s’était emparée sans trop en avoir conscience, le faisant tournoyer entre ses doigts pour s’occuper tant les mains que l’esprit. Lorsqu’il fallut commander, elle commanda instinctivement de la vodka, peu envieuse de continuer à siroter de la bière. Elle avait besoin de plus, là, tout de suite. Et déjà Astrid prenait la parole, pointant du doigt ce qui l’avait tant dérangé. Tendue, agacée, perturbée, sûrement un peu triste aussi, la blonde haussa les épaules pour essayer de se convaincre que ce n’était pas grand-chose, mais ses propos suffisent pour témoigner du contraire. « Ouais il est flic… Putain de merde un homme peut même pas m’annoncer bosser au commissariat du coin sans que je repense à lui. Je mérite pas d’être tranquille pour une fois ? J’en ai pas assez chier suite à son départ ? Non, faut en plus que je pense à lui, faut en plus qu’il se soit inscrit à ce putain de jeu et qu’il fasse parti de la même équipe que moi. Je le croise tous les jours après trois ans de silence radio qui ne m’ont même pas permis de tourner véritablement la page et à chaque fois c’est la même chose : j’ai envie de le plaquer contre un mur et de l’embrasser sur le champ, tout comme j’ai envie de le tuer de mes mains pour plus avoir à ressentir… Tout ça. » Ça, ces sentiments, cette boule qui lui nouait actuellement la gorge et qu’un verre de vodka fraîchement apporté et tout aussi récemment bu ne parvint pas à dénouer.

Elle regarde son portable entre ses doigts, jouant avec sans rien oser en faire bien que les idées se multipliaient désormais dans son esprit, des formulations hasardeuses qui s’enchaînent et qui ne parviennent pas à résumer le méli mélo de sentiments qui l’étreignaient en cet instant. Elle était également persuadée que c’était une très mauvaise idée que de tenter de renouer le contact en dehors du jeu. Elle aurait préféré le détester, viscéralement, mais la vérité était autrement plus complexe. En vérité, elle était toujours persuadée qu’elle ne pourrait guère trouver mieux que lui. Faut dire que presque dix ans de relation, ça vous marque. Elle voit pas qui pourrait le remplacer, elle voit pas non plus qui pourrait la remplacer elle auprès du blond. C’est pathétique que d’être à ce point convaincu qu’ils auraient pu surmonter les épreuves ensemble, mais c’était ainsi. De l’autre côté … Il avait l’air d’aller bien, lui. Et ça la tue, que d’envisager que ce soit vraiment fini, que de se voir comme une putain d’ex à laquelle il ne pense plus une seule seconde. Bien qu’il ne le lui ait pas dit ouvertement, elle en gerberait d’avance que d’imaginer qu’il puisse un jour lui sortir le fameux : Il vaut mieux qu’on reste amis. Amis. Amis après l’amour, le sexe, les projets d’avenir. Comment on peut en revenir à une vulgaire relation amicale après tout ça. Grondant légèrement, agacée par ses propres pensées, Drathir poursuivit à voix haute : « J’ai beau me dire qu’à sa place je me serais quittée depuis longtemps, au fond j’estime quand même que je méritais pas ça. J’en sais rien… ça lui paraissait si facile de balayer toutes ces années de vie commune, et moi trois ans après je peux même pas me faire un mec dans un bar. Elle s’énerve, reprend un shooter de vodka qu’elle avale avant de s’emparer plus fermement de son portable, envoyant ce message qui résumait ses pensées et qui lui brûlait littéralement les lèvres. Quelques mots qu’elle n’oserait sûrement pas lui avouer en face, et puis désormais persuadée qu’elle finirait à quatre pattes sous une table, elle aurait toujours l’excuse de l’alcool sous le coude s’il lui demandait des comptes. Le texto fuse donc, un message qu’elle ne tente pas de cacher à sa compagne : « Pourquoi fallait-il que tu reviennes dans ma vie… » Pourquoi ouais, alors qu’elle essayait de se démerder seule comme elle l’avait toujours fait avant de le connaître, une époque qui lui paraissait lointaine désormais. J’imagine que c’est con de notre part d’essayer de fuir les emmerdes sentimentales en traînant dans un bar. Adressant l’ombre d’un sourire presque désolé à sa camarade, elle lui demanda avec plus de douceur. C’était pour qui ce message tout à l’heure ? Sean ou Robin ? Drathir connaissait les difficultés que pouvait rencontrer son amie, et tentait du mieux qu’elle pouvait de la soutenir. Ce soir cependant, elle n’en serait sûrement pas capable, aussi reprit-elle un shooter de vodka qu’elle leva en direction de sa camarade. Enfin, j’imagine qu’on peut toujours essayer d’oublier, le temps d’une soirée. » Ouais, ça lui paraissait soudainement être la meilleure idée. Et déjà la tête lui tournait, elle s’accrochait cependant à ce qui pouvait lui rester de lucidité pour achever cette conversation sérieuse, avant qu’elle n’en oublie jusqu’aux bonnes manières.
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Astrid Jallek
Astrid Jallek
NIGHTINGALE
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MessageSujet: Re: "Je suis force verte et toi force bleu wesh ma gueule !" || Drathir   "Je suis force verte et toi force bleu wesh ma gueule !" || Drathir EmptySam 19 Sep - 1:38
Drathir ₪ Astrid

Des hommes ? Pas besoin d'eux !

GleekOut!



Astrid espérait que son amie ne prenne pas aux sérieux ses paroles, qu’elle comprenne l’ironie de la situation et décide de ne pas suivre le jeu. Elle ne voulait pas mettre son amie dans l’embarras, elle estimait avoir été assez impliquée dans le malheur des autres pour plusieurs vies, si ce n’est génération puisque certains de ses hommes avaient des enfants. Au lieu de cela, elle passait sous silence cette proposition au plus grand soulagement du militaire qui reprit une gorgée de sa bière tout en souriant. Son verre ne tarda pas à être vidé. Mettant à mal son estomac qui ne semblait guère apprécier le liquide. Ne disait-on pas que boire une Guiness c’était comme avalé un repas ? Posant sa main sur sa bouche comme si cela pouvait retenir le liquide, elle dut inspirer et expirer plusieurs fois pour tenter de faire passer le tout. Drathir la quitta, quelques instants pour revenir avec dans ses filets les deux poissons les plus beaux du bar. Le roux était naturellement pour elle. Tatoué, son premier regard avait été pour ces derniers. En tant que tatoueuse, elle avait l’œil. Ils avaient été réalisés avec une grande finesse. Elle se chuchotait à elle-même que cela ne pouvait dire qu’une seule chose : il ne pouvait pas être foncièrement mauvais. Elle n’est cependant pas mécontente quand elle les voit partir. Elle peut ainsi se tourner vers son amie pour tenter de trouver un peu de courage. Une fois ses peurs murmurées, elle attendait sa réponse qui jamais n’arriva. Les deux hommes étaient de retour, leurs mains pleines. Deux pintes, une pour Drathir et une pour elle. Astrid ne mit pas de temps avant de porter le breuvage à ses lèvres pour tenter de trouver une force quelconque. Du courage. De la bravoure pour les faibles. Elle n’avait jamais cédé à la boisson. Pas même alors que sa main invisible donnait des signes de vie, pas alors que les cris de ses hommes hantaient ses nuits. Jamais. Elle ne voulait pas rentrer dans les statistiques des alcooliques au sein de l’armée. Elle voulait être forte, là où d’autres étaient faibles. Son Lieutenant-Colonel lui-même avait succombé aux attraits de l’alcool. Ce soir-là, pourtant, elle baisserait les armes. Buvant de grande lapée de son alcool, elle décidait de faire un effort pour ne pas gâcher la soirée et regardait le parti qui était devant elle.
Il parlait comme s’il avait tout connu. Comme si l’homme qui se tenait en face d’elle avait fait toutes les guerres et si sur certains points, il avait raison : Astrid n’était pas totalement convaincue. Il y avait des manques, quand elle grattait un peu la peinture, elle ne retrouvait rien. Pas une seule profondeur. N’était-il donc qu’un masque ? Une belle gueule parmi tant d’autres. Lorsque le travail de policier arriva à ses oreilles. Elle sut qu’elle devait porter secours à son amie. Faisant un effort, elle termina une nouvelle fois sa pinte, prétextant donc de devoir remplir son verre. Elle attira alors Drathir de force loin d’eux. Elles avaient besoin de se retrouver. Astrid la vit sortir son portable, le faire tourner dans sa main comme si cela était un jouet. Elle comprenait le sentiment qui pouvait animer ses doigts. Elle devait avoir envie d’envoyer des messages à Roman. Aussi certainement qu’elle voulait en envoyer à Sean ou bien encore à Robin. Elle n’en faisait rien. Parce qu’elle savait que cela n’amènerait rien de bon. L’alcool faisait sortir de bien tristes pensées, la plus parts étaient tourné vers son membre manquant. Quand bien même Sean n’avait pas encore regardé sa prothèse, elle avait peur. Attrapant la main de son amie, elle la serra tendrement. Aucun mot ne sortit de sa bouche. De tels moments avait-il besoin de cela ? Elle n’était pas une femme de lettres. Elle était une femme d’action.

« Pourquoi tu ne le fais pas alors ? » Astrid prit un shooter et le vida : « Parce qu'aimer, c’est détester aussi, c’est ressentir de la haine. L’un ne va pas avec l’autre. Je déteste Robin de m’avoir sauvé, de m’avoir donné un nouveau souffle. Je me suis pourtant retrouvé à l’embrasser, à baisser mes armes devant celui qui les avait aiguisées. »

Se confia-t-elle sans réellement hésiter. Elle prit un autre shooter, écoutant son amie. Elle pouvait tellement la comprendre… Son ressentiment était le même.

« Je sais ce que tu ressens Dra… Nous ne sommes pas les méchantes dans nos histoires. Nous ne sommes que des victimes de nos sentiments, de nos désirs de vouloir être aimées pour ce que l’on est, non l’apparence que l’on donne aux gens. Dis-lui. Confronte-le. Ne garde pas ça dans ton cœur… Cela va t’empoisonner, te détruire ! Ce n’est pas une faiblesse que de dire ses sentiments, dire ce que l’on a sur le cœur même si le moment ne sera pas agréable. Je trouve que c’est une grande force de pouvoir poser des mots sur ton ressentie vis-à-vis de tous cela. »

Des paroles qui sortaient du cœur, vrai, qui se reposent sur son expérience. Quand elle avait crié à Robin qu’elle l’aimait, mais que jamais ce dernier ne l’aimerait pour ce qu’elle était maintenant. Une atrophiée, une mutilée. Cesserait-il un jour de la regarder comme si elle était blessée ? C’était pour cela qu’elle appréciait Sean. Il n’avait pas connu Astrid. Il n’avait connu que Nightingale. C’est alors que Drathir demande à qui elle à envoyer un message. Elle avala un autre shooter et commençait à répondre à sa meilleure amie :

« Sean. Parce qu’il ne me voit pas comme une blessée, il me voit comme je suis, non pas celle que j’étais et que je ne suis plus. »

Levant un nouveau shooter, elle pouvait déjà sentir les effets de l’alcool dans son système. Envoyant un sms à Robin, elle vida son godet, se tourna vers les deux hommes à la table avant de soupirer et de se lever pour aller les rejoindre. Alors qu’elle allait leur dire une phrase accrocheuse, elle entendit ce qu’elle n’aurait jamais dû entendre :

« Tu penses que tu peux te faire la manchote ?
- Son bras me fout la chair de poule, mais elle est bonne ! Tu as vu les yeux qu’elle a ? Je peux bien fermer les yeux sur son moignon !
- Mais tu n’aurais pas l’impression de coucher avec une sorte de créature de Frankenstein ? Ou bien de Robocop ? Tu as entendu le bruit que fait ce bras ? »


Sa gorge se nouait. Sa main bionique se contractait et se détendait au rythme de son cœur. Sa main gauche cherchait dans le vide d’abord celle de Drathir, qui tremblante, la trouva enfin. Regardant la demoiselle, Astrid avala sa salive. Son regard dans le sien, d’un commun accord : elle savait ce qu’elle devait faire. Décrochant son bras bionique, elle le posa violemment sur la table :

« T’as pas de chance, la créature de Frankestein est un ancien militaire ! »


Sans plus attendre, elle le frappa avec le reste de son avant-bras, lui colla une seconde droite avec son bras gauche : le faisant tomber à la renverse. Maintenant au sol, elle mit son pied sur ses parties génitales et les frappa violemment avec son talon. Le malheureux n’avait eu le temps de rien faire : Astrid était déjà sur lui et le frappait sans ménagement.


Dernière édition par Astrid Jallek le Dim 18 Oct - 17:43, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: "Je suis force verte et toi force bleu wesh ma gueule !" || Drathir   "Je suis force verte et toi force bleu wesh ma gueule !" || Drathir EmptyMar 22 Sep - 21:34
 

Astrid ∞ Drathir


Can you believe this guy ? Viens on lui casse sa gueule.



La soirée prenait définitivement une tournure inattendue. Là où les deux jeunes femmes avaient juste désiré passer une bonne soirée,  à rire, boire, s’assurer de leur potentiel de séduction, les voilà finalement accoudées au bar comme deux pauvresses, à ressasser ce qu’elles avaient connu de meilleur. Mais qu’elles avaient perdu. De bons souvenirs et de nobles sentiments qui se mêlaient à l’amertume, la tristesse, le regret et la colère. Ça la bouffait Drathir, ça la bouffait que de passer du rang de prédateur à celui de vulgaire proie, pauvre fille incapable de tourner la page quant à une histoire d’amour qui avait pris fin il y a plusieurs années déjà.  On était loin de l’image de la colérique chef des éclaireurs, grande gueule à la langue aussi acérée que les lames qu’elle maniait. Elle s’en inflige d’ailleurs quelques gifles mentales, agacée, et trouve un maigre réconfort dans les shooters qu’elle enchaîne désormais tout en daignant se confier à son amie quant aux tourments qui l’assaillaient. Elle s’ouvre et, à force de paroles, trouve le courage ou la folie d’envoyer un message à Roman. Elle sait pas trop ce qu’elle pouvait bien espérer en retour, comme si un vulgaire message ressemblant presque à un reproche pouvait décider le blond à revenir vers elle. Quelle connerie. Si la réponse a le mérite de ne pas se faire attendre, ce qui lui arrache l’esquisse d’un sourire sans joie pourtant, elle ne contient cependant rien de ce qu’elle aurait pu attendre. Pas d’inquiétude dissimulée, pas d’affection, pas de remords. Juste un reproche : T’as vu l’heure ? et une remarque déplaisante quant à son état : T’es bourrée ? Oui elle avait conscience de l’heure, tout comme elle avait conscience du fait qu’il n’aurait pas répondu s’il dormait et que par conséquent l’horaire n’avait aucune foutue importance en cet instant, et non elle n’était pas bourrée. C’est sûrement ce détail qui transforme son sourire en quelque chose de plus sombre, témoignant de sa déception. Ouais, franchement, qu’espérait-elle ? Putain elle aurait pu le déranger en plein ébat avec une autre qu’il aurait pu lui sortir la même chose. Ravalant un sifflement de colère, la blonde se permit un dernier message en retour, signalant qu’elle n’était pas encore ivre et sous-entendant qu’après un commentaire pareil elle allait sûrement y remédier. Et elle s’assurerait de le faire chier après, à gueuler au pied de son immeuble. Pas comme si réveiller tout le quartier la dérangeait de toute façon.

En tous les cas le portable de l’infirmière retrouva définitivement sa place dans sa poche, décidée qu’elle était de ne plus se soucier du blond. Elle n’avait pas envie de tomber sur d’autres texto du genre, sachant que cela ne ferait sûrement que l’énerver un peu plus. De ce fait les commentaires de son amie pour lui remonter le moral n’eurent malheureusement aucun effet sur elle, sa main se refermant tendrement sur la sienne cependant lui arracha un frisson aussi doux que désagréable. Drathir se contenta de prime d’observer la blonde quand celle-ci admit avoir embrassé Robin il y a peu de temps et la réplique fusa. « T’as pas le droit de le détester pour ça. J’aurais fait quoi de mes soirées si je t’avais pas connu, hein ? Evidemment une militaire comme Astrid ne craignait sûrement pas la mort, et cette dernière sonnait sûrement comme une délivrance comparée aux souffrances et aux difficultés qu’elle rencontrait aujourd’hui, bien vivante. Mais pour son entourage, sa disparition serait une déchirure et l’infirmière savait que si son amie devait périr aujourd’hui, ce serait un coup dur. Très dur. Mais la discussion se poursuit et les mots de sa camarade lui arrache un nouveau frisson, aussi paradoxal que le premier. Parce qu’elle n’aime pas être percée à jour, mais en même temps elle appréciait d’entendre son amie la soutenir dans tout ce qu’elle pouvait entreprendre. En effet, elles se donnaient des grands air les deux, fières au possible, et dégageaient des aura bien particulières. Mais au fond, ça retirait rien à leurs désirs, ces envies inavouées. Il lui avait fallu un temps fou pour admettre vouloir fonder une famille, comme si cela renvoyait l’image d’une femme fragile, le stéréotype de la femme au foyer. Alors qu’en vérité il n’en était rien, elle pouvait désirer être aimée, comme n’importe qui, tout en demeurant exécrable ou provoquante. Cependant si Drathir est d’accord avec Astrid sur ces points, elle fronce les sourcils lorsque cette dernière lui propose d’avouer à Roman ce qu’elle pouvait penser ou ressentir. Il en était hors de question. Pour quoi faire ? Comment ça pourrait m’être utile d’avouer mes sentiments alors que cela me conduira juste à un nouveau refus ? Il m’a laissé tomber Astrid, c’est sûrement pas pour me tomber dans les bras suite à une déclaration un peu enflammée. Quant à l’embrasser… Elle hésite, gardant le silence un instant pour mieux réfléchir : qu’est ce qui la retenait de lui sauter dessus, oui ? Cela n’avait rien d’une demande en mariage, peut-être en effet qu’ils coucheraient ensemble. Mais après ? J’ai jamais toléré qu’on me rejette. Si je parvenais à le remettre dans mon lit, je le tuerais le lendemain quand il m’annoncera que tout ça n’était qu’une nouvelle erreur. Que je suis sa putain d’erreur, celle qui lui a volé des années de sa vie. »

Soupirant la blonde se massa le front, comme si cette simple conversation lui donnait mal à la tête. Mais ce serait rien comparé à la gueule de bois qu’elle se chopperait le lendemain. La vodka avait coulé à flot et elle avait soudainement chaud. Vraiment chaud. Suffisamment lucide pour entendre sa compagne parler de Sean, l’infirmière adressa à cette dernière l’ombre d’un sourire compréhensif. Ouais. Comme elle l’avait dit un peu plus tôt, c’était quand même mieux d’être apprécié pour ce que l’on était et Astrid avait changé, indéniablement. Elle devait apprécier de voir Sean tenir à elle pour ce qu’elle était aujourd’hui et non pas pour le pâle reflet d’une personne qu’elle n’est plus. Quoi qu’il en soit, d’un commun accord, les deux blondes finirent un nouveau verre avant de pivoter en direction de la table. Autant y retourner maintenant que leurs cerveaux semblaient avoir arrêté de leur envoyer des messages à la con. Mais les deux comparses eurent à peine le temps de faire quelques pas que les propos des deux hommes leur parvinrent aux oreilles malgré le brouhaha ambiant. Quelques paroles qui lui hérissent le poil alors même qu’elle n’était nullement la cible de ces quolibets. Mais Astrid était concernée, et c’était sans nul doute pire aux yeux de l’infirmière. Des connards qui l’insultaient, elle pouvait gérer. Des connards qui insultaient son amie…. Elle pouvait gérer aussi tiens. Jetant un coup d’œil glacial à sa camarade, sa haine soudaine n’étant bien évidemment pas dirigée contre elle, ses doigts se refermèrent délicatement autour de ceux de la concernée, offrant ce soutien dont elle avait besoin afin d’encaisser les insultes du rouquin. Un bref instant hors du temps, un silence qu’elles comprennent parfaitement, la suite des évènements était prévisible au possible. Se reculant légèrement afin de laisser Astrid sur le devant de la scène, Drathir ne put retenir un sourire narquois en découvrant la branlée que venait de foutre la blonde à l’homme. Une poignée de secondes avait été suffisante pour que sa compagne prenne l’avantage, un avantage qu’elle ne lâcherait pas de si tôt. Elle n’avait pas besoin de son aide pour faire ravaler ses paroles à cet abruti, en revanche le copain de ce dernier semblait prêt à intervenir, se relevant brutalement. Elle ne lui laissa pas le temps d’en faire plus. « Essaye chéri. » Provocante, le regard étincelant de colère, l’ironie faisait vibrer sa voix. Elle se foutait déjà de lui, ses prunelles clamaient déjà sa victoire et sans attendre plus longtemps elle lui balance son poing en pleine mâchoire, avec suffisamment de force pour le faire pivoter. Ne lui laissant guère l’occasion de réagir, elle l’attrapait déjà par la nuque, exerçant une pression féroce sur cette dernière pour lui exploser la tête contre la table à deux reprises. Il était flic ? La belle affaire. Elle était chef des éclaireurs ATOM, garce de première et meurtrière au sein d’un jeu qu’elle appréciait sûrement un peu trop. Et c’est pas l’idée de quelconques représailles qui allait l’effrayer. Malgré tout les hommes parviennent à leur rendre quelques coups, peut-être étaient-ils vraiment ce qu’ils avaient prétendu être, mais les deux donzelles les dominaient largement. Et leur bagarre provoqua un remue-ménage foudroyant, ce fut le début d’une rixe quasiment générale tant et si bien que sa seule préoccupation fut finalement de couvrir tant ses arrières que ceux de son amie. Cela ne l’empêchait pas de rire pour rien, effet direct de l’alcool qui coulait dans ses veines, manquant parfois de trébucher mais retrouvant d’instinct son équilibre -l’habitude oblige- pour mieux riposter. Elle frappe du poing, elle frappe du talon. Elle frappe à s’en péter les phalanges, du sang ornant quelque peu ces dernières bien qu’elle soit pour l’heure incapable de dire s’il s’agissait du sien ou de celui en provenance d’un nez fraîchement cassé. Elle en oublie le reste. Elle en oublie surtout l’indécence dont elle faisait preuve à provoquer ainsi la bagarre, n’imaginant pas une seule seconde que le barman ait pu appeler la police en assistant aux prémices de leur combat. Les flics, les vrais, pas celui qu’elle castagnait encore, allaient débarquer. Dommage qu’elle ait pas daigné regarder son téléphone, et le message de Roman qui l’attendait. Evite juste de faire un accident. C’est loupé.
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Paul Rhodes
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MessageSujet: Re: "Je suis force verte et toi force bleu wesh ma gueule !" || Drathir   "Je suis force verte et toi force bleu wesh ma gueule !" || Drathir EmptyMer 23 Sep - 0:37
Un soupir s’échappe de ses lèvres sèches alors qu’il replace son téléphone dans la poche sur sa poitrine. Il en attache le bouton d’un geste expert – il fait ça tout le temps, après tout. L’un des avantages d’être de patrouille, c’est que c’est tranquille. C’est aussi le plus grand désavantage de cette affectation. Stationné sur le coin d’une rue relativement animée en cette soirée bien avancée, Roman appuie ses mains sur le volant, sans remarquer le regard perplexe de son binôme. « Yo, t’as eu des mauvaises nouvelles ou quoi? » Dans la police, on ne plaisantait pas avec les humeurs – un policier mal en point émotionnellement était une bombe armée avec une mèche dangereusement courte. Le blond hoche la tête. « Mon ex. Elle va encore faire une connerie, j’le sens. » En fait, il ne sentait rien du tout, sinon une étrange responsabilité désormais qu’il se doutait que Drathir avait quelques verres dans le nez.

L’autre étouffe un rire, mais n’ajoute rien, comprenant que ce qui rongeait Roman était l’exaspération plutôt que le désespoir. Un silence s’installe, entrecoupé des bips de leur radio, incessants. La nuit était tombée et, comme les souris dansent lorsque le chat s’éclipse, les fauteurs de trouble retrouvaient leur environnement tant aimé. Braquage, vol de sac à main, tapage nocturne… la routine, l’habitude, jamais rien de croustillant. « Avis aux patrouilles à l’est de la ville, un tenancier rapporte une bagarre dans son établissement appelé le Smart Bar. » Roman ricane doucement. Il est tôt pour les bastons généralisées, surtout dans un endroit comme ça, mais il laisse son collègue répondre un « Voiture 19, on le prend » nonchalant avant de désengager le frein et de mettre la voiture en marche.

Il n’allume les gyrophares qu’une fois non loin de l’établissement, qu’il connaît bien. Il imite son binôme, qui descend de la voiture de patrouille avec l’imposante présence qu’on peut imaginer d’un Afro-Américain large comme une armoire. Roman, à côté de lui, a presque l’air d’un gringalet, malgré sa taille qui frôle le mètre quatre-vingt-dix. Quoi qu’il en soit, il est le premier à pose pied à l’intérieur. La bataille ne s’est pas essoufflée, comme il avait osé espérer : au contraire, un attroupement s’est formé autour de ce qu’il croit être la bataille, certains encourageant les belliqueux à grandes envolées de jurons épars. Le propriétaire est prompt à leur indiquer – comme s’ils n’avaient pas déjà constaté – la nature de son appel. Ainsi les deux s’avancent pour disperser la foule qui, pour la plupart, ne se fait pas prier : la simple vue d’un uniforme suffit souvent pour refroidir les ardeurs des plus têtus. Il pose les yeux sur la querelle, dont il peut désormais témoigner; il fige d’abord de surprise, puis bout d’exaspération et d’une colère qui n’avait que trop peu sa place dans le cadre de ses fonctions. Mais il n’arrive pas à la contrôler, cette étrange impression de se retrouver en plein jeu et de voir Dagger et Nightingale prendre leur pied à égorger quelque malchanceux CAHO.

Roman pose une main ferme sur l’épaule de Drathir. Alerte, il parvient à éviter le coup de poing sanguinolent qu’elle tente d’abattre sur la figure de son interlocuteur, l’attrapant de sa main libre. « C’est terminé tes conneries », qu’il crache simplement entre ses dents, à peine audible au-delà du brouhaha de la foule qui s’éparpille. Son collègue a séparé Astrid de sa victime, au sol, et tente tant bien que mal de récupérer la prothèse articulée qu’elle porte presque toujours en public. Il l'immobilise, sans lui laisser le choix ou non de se défendre. Qui se défend d’un flic, de toute façon, qui n’est pas limite suicidaire?
Ça ne lui plaît pas, mais il n’a pas le choix : il profite de l’ivresse de Drathir pour lui passer des menottes qu’il n’aurait en d’autres circonstances réservées qu’à un brigand mal intentionné. Il connaît Drathir, imagine la raison de ses actes, mais ne peut se résigner à la laisser aller en toute impunité, surtout dès lors qu’il reconnaît les traits de sa victime. Un policier, un collègue. Un certain Aidan Stilltown dont il connaissait vaguement les mœurs vagabondes et volages – un candidat parfait pour la colère d’une femme qui se respecte. Encore heureux qu’il ne soit pas en uniforme, autrement la situation aurait été, en rétrospective, bien moins drolatique.

Roman lui tend son bras libre, l’autre serré autour des épaules de Drathir pour l’empêcher de se défiler. Il est tout aussi ivre que les deux jeunes femmes, s’époumone à qui veut l’entendre une cascade de termes péjoratifs pour la décrire. Il suffisait qu’il fasse une plainte pour que l’infirmière se retrouve confrontée à de très, très gros soucis – l’arcade sourcilière fendue et les contusions qu’il arborait étaient tout autant de raisons valables de la traîner en cour. Roman lui marmonne quelques mots qui semblent le calmer un instant. Dans la radio attachée à son épaule, il commande à une autre patrouille de venir quérir les deux amochés et de les reconduire chez eux, respectivement – seul l’avenir dirait si les deux femmes se méritaient une peine plus forte que l’humiliation d’être escortée hors du bar flanquées par des policiers en uniforme. Il ne doute pas que leur envie de se débattre est forte, mais elles savent parfaitement qu’il vaut mieux qu’elles ne résistent pas, qu’elles montent dans la voiture de patrouille docilement et qu’elles ne déplacent pas trop d’air. Et il sait qu’elles savent, et qu’elles feront le bon choix.

Ou du moins, il l’espère. Son regard croise celui d’Astrid et il pince les lèvres. Elle n’a pas besoin de ça, et il espère qu’elle a suffisamment picolé pour rire de la situation plutôt que d’en pleurer. Il espère aussi qu’elle ne lui en voudra pas. S’il avait été un soldat ennemi, elle n’aurait pas hésité à le dégommer en pleine figure; pourquoi serait-ce différent maintenant?
Astrid Jallek
Astrid Jallek
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MessageSujet: Re: "Je suis force verte et toi force bleu wesh ma gueule !" || Drathir   "Je suis force verte et toi force bleu wesh ma gueule !" || Drathir EmptyMer 23 Sep - 20:58
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Des hommes ? Pas besoin d'eux !

GleekOut!



Qu’avait-elle fait pour être insultée de la force ? Aurait-elle dû arrêter de vivre ? Se laisser mourir à l’hôpital pour défaire la bienveillance de son mentor qui avait remué ciel et terre pour la retrouver et la sortir de là ? Astrid méritait-elle ce statut d’atrophier, de manchot ? Le peu d’estime qu’elle avait mis dans son cœur pour supporter cette soirée, le peu de bonne volonté placé dans sa tenue et dans ses sourires volèrent en éclats lorsqu’elle entendit leur conversation. Elle ne méritait pas un tel mépris, un tel dédain de la part de quiconque. Certainement pas de deux pauvres types. La pression de Drathir mit à mal son visage froid et calme. Une tornade commençait à balayer toute sa retenue. Son regard se brouillait déjà tandis que sa gorge se serrait. Elle ne devait pas pleurer. D’un commun accord silencieux, elle prit les devants et asséna un premier coup au roux. Astrid savait que sa meilleure amie se ferait une joie de prendre soin de l’autre débile. Elle assurait ses arrières. C’est pour cette raison que la demoiselle ne mit pas de temps à mettre toutes ses forces dans la bataille : occultant tout ce qui l’entourait. L’alcool n’aidait pas. Il permettait à ses sens d’être endormi et de ne pas sentir les représailles de cette lutte. Oh naturellement que parfois la douleur apparaissait çà et là. Le plus dur serait demain matin au réveil, elle le savait ! Le jeu en valait la chandelle ! Elle ne se battait pas seulement pour son honneur, mais pour ceux qui ne pouvaient pas se défendre ! Astrid n’était pas la seule à être revenue mutilée de la guerre.
Son poing s’abattait sur le visage du malheureux et rapidement des larmes de colères, de hontes dévalaient ses joues rougies par l’effort. Elle se moquait de la douleur qui résonnait dans ses bras, ou bien les hauts de cœurs que suscitait chaque coup porté avec son moignon contre les pommettes du mec. Astrid n’avait cure des rires des hommes, de leurs applaudissements. Lorsque le roux prit l’avantage en la retournant comme une crêpe, elle cracha du sang sur son visage avant de se prendre plusieurs droites. Cependant, elle arriva à glisser son pied sous lui et le fit valser en poussant de toutes ses forces. Maintenant libre, elle se releva, tituba légèrement avant d’attraper la pinte d’un spectateur pour boire : levant les bras au ciel une fois le verre vide. La foule était de son côté. Elle jeta un rapide coup d’œil sur son torse pour remarquer que le maquillage n’avait pas tenu la sueur, les combats et l’alcool sur le sol. Avec la chaleur et l'effort : ses cicatrices apparaissaient en striures et son bras comme un vieux parchemin à cause de ses brûlures.

« Rah le bâtard ! Mon maquillage ! Dra ?! Il a tout ruiné ! Merde à la fin ! Tu sais combien de temps ça m’a pris pour paraître potable ! J’vais te tuer cloporte ! »

Celui qui avait osé la dénigrer était encore sonné et n’avait pas bougé. Alors, Astrid se jeta à nouveau sur lui. Le pauvre ne tarda pas à perdre conscience. Qu’importe. Elle continuait de le frapper. Lorsque deux bras puissants l’encerclèrent, elle continua de se débattre : révulsant sa tête en arrière pour tenter d’assommer le mec. Un policier ? La belle affaire !

« Lâche-moi ! Tu te prends pour qui ?! Pour Samuel Jackson dans Pulp Fiction connard ?! Laisse-moi éclater la gueule à ce fils de catin ! »


Astrid jetait des éclairs pour foudroyer du regard Roman. Il maintenait fermement Drathir pour l’empêcher de se battre. De rage, elle hurla tout en continuant de se débattre tant bien que mal avec son bras valide. Elle mit alors à crier de rage, de colère :

« Ces deux connards m'ont insulté de Robocop et de monstre de Frankenstein ! J’ai tous les droits de lui refaire le portrait et Dra aussi ! MERDE ! J'ai perdu mon bras pour défendre vos sales gueules de ricain et voilà que je passe pour un monstre ?! Je ne me laisserais pas faire par un homme ! Je n’ai pas survécu à l’enfer du désert pour pouvoir, me faire, rabaisser de la sorte ! »

En entendant Roman appelé du renfort pour raccompagner ces messieurs chez eux, Astrid vit encore plus rouge :

« Vous, là les agents de police, vous n'allez rien faire contre ces enflures parce que ce sont vos potes ?! Honte à vous ! Agents de la loi ? Agents de mon cul ! Enfoirés ! »

Regardant le roux au sol, elle lui cracha dessus. Celui qui la serrait contre lui était une armoire à glace. Autant dire qu’il ne bougeait pas d’un centimètre malgré les protestations de la blonde :

« Colle-moi un procès sur mon dos, mon coco, une seule plainte et tu plonges avec moi un enfer ! Je réduirais ta vie à néant ! Que tout le monde me prenne pour témoin : je ferais de paria cet homme qui n’a pas de respect pour les héros de guerre ! »

Le coéquipier de Roman commençait déjà à l’évacuer, mais elle n’avait pas fini, alors elle continuait de parler. Cette fois-ci ces paroles s'adressaient à celui que Drathir avait frappé  :

« Toi aussi, c'est pareil bâtard, tu ne touches pas à ma pote ! Tu la fermes et tu acceptes la sentence qu’on vient de t’infliger parce que tu sais au fond de toi que tu méritais cette déculotté ! On ne parle pas aux femmes comme ça et la prochaine fois, tu repenseras à deux fois avant d’insulter une personne comme toi ! Ton uniforme veut dire que dale pour moi petite merde ! »

Le policier l’a mis de force dans la voiture, claqua la porte. C’est alors qu’Astrid se rendit compte de l’état de son corps. La douleur qui se faisait sourde clamait maintenant la moindre cellule de son organisme. Oh comme elle souffrait. Elle gémissait rien qu’en bougeant ses jambes. Elle regardait sa prothèse à côté. C’est alors que son front se mit à frapper le dossier du siège devant elle. Qu’avait-elle fait… C’est lorsque Drahir arriva à côté d’elle que l’ancien militaire s’arrêta :

« Merci. Sans toi, je n’aurais pas pu réussir à clamer ma vengeance. »


Astrid se mit alors à rire, timidement avant de rires aux éclats :

« Tu as vu leur sale gueule ! » En voyant les deux policiers montés dans la voiture, elle s’empressa d’ajouter : « Tu es vraiment un saint Roman ! Ils vont te faire un culte, je crois héhéhé ! Roman, le Saint Patron des trous du cul qui n'ont pas de respect pour les autres ! Tu sais aussi bien que moi qu'on avait toutes les raisons du monde pour ne pas laisser ces paroles impunies... Tu le sais aussi bien que moi ! »</blockquote>


Dernière édition par Astrid Jallek le Mer 23 Sep - 23:35, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: "Je suis force verte et toi force bleu wesh ma gueule !" || Drathir   "Je suis force verte et toi force bleu wesh ma gueule !" || Drathir EmptyMer 23 Sep - 22:16
 

Astrid ∞ Drathir ∞ Roman


Can you believe this guy ? Viens on lui casse sa gueule.



Ça partait en couilles, à tous les niveaux. Mais elle ne s’en rend pas compte, trop focalisée sur sa cible du jour, guidée par une colère presque aveugle en cet instant précis. Roman n’avait sûrement pas tort de l’imaginer en train d’égorger un quelconque ennemi car elle éprouvait exactement les même sentiments : une indifférence proche de la froideur vis-à-vis de ce qu’elle était en train de faire, comme si c’était normal, une habitude chez elle, le tout mêlé à une colère qui la rendait impulsive et faisait battre les veines sous sa tempe. L’idée qu’il puisse mourir sous ses coups l’avait effleuré, presque séduite en un sens mais une once de lucidité qui n’avait pas été balayée par l’alcool, lui rappela qu’ici c’était le monde réel et que le châtiment qui attendait un meurtrier était autrement plus grave que quelques réprimandes de la part de Roy au sein du jeu. Mais cela ne l’empêche pas de frapper, la mettant dans un tel état de vigilance malgré les effets de la boisson sur son organisme et si elle n’entend pas véritablement la police arriver, elle demeure suffisamment alerte pour balancer instinctivement son poing au visage de celui qui osait s’interposer entre elle et sa victime. Elle donnait pas cher de la peau du malheureux qui se permettait de se mettre entre elle et sa proie, ce mec qui, de par ses conneries, lui donnait l’occasion de rappeler qu’elle n’était pas que la pauvre ex accoudée au bar. Le sentiment de toute puissance qu’elle pouvait éprouver se vit toutefois balayé lorsque son poing fut interrompu par une main ferme et que son regard se posa alors sur son interlocuteur. Roman. Elle frissonne d’instinct mais quelques secondes supplémentaires lui sont nécessaires pour prendre pleinement conscience de la situation. C’est terminé tes conneries, qu’il lui crache, semblant soudainement presque aussi furieux qu’elle. La blonde ne s’en excuserait pas et l’ombre d’un sourire narquois orne ses lèvres tandis qu’elle réplique dans un souffle pas plus audible que celui qui avait échappé au blond. « Rabat joie. » Faut dire qu’elle caressait encore l’espoir de pouvoir s’en tirer aussi simplement, imaginant qu’il la traînerait peut-être dehors pour faire bonne figure avant de la laisser partir. Quelques fantasmes naissent d’ailleurs dans son esprit, insufflés par l’alcool, lui signalant qu’avec de la chance il la raccompagnerait même, et qui sait ce qui pourrait arriver alors. Malgré tout Drathir laisse l’émeraude de ses yeux s’attarder sur Astrid, qu’un collège de son ancien compagnon aidait à relever … Encore qu’elle n’eut pas besoin d’aide, vu la folle furieuse qu’elle était devenue, il fallait juste espérer la maîtriser. La fureur de sa compagne est légitime.

Trop occupée à se soucier de son amie, elle ne perçoit pas les gestes de Roman dans son dos et ne comprend que trop tardivement qu’il venait de lui passer les menottes. Le cliquetis de l’acier se refermant autour de ses poignets lui arrache un demi sursaut et elle pivote de nouveau la tête pour l’observer, fronçant les sourcils, sincèrement surprise de le voir en arriver à de telles extrémités : elle avait tué personne, méritait-elle sincèrement un tel traitement ? Ça  lui noue la gorge, que d’être ainsi traitée comme une criminelle, surtout parce que c’est lui et non un autre qui la voit désormais comme tel. « Ils l’ont mérité. Le justificatif fuse dans un sifflement, témoignant encore de sa colère qui peinait à s’apaiser. La situation est injuste à ses yeux, elle et Astrid n’étaient tout simplement pas le genre de femme à avoir besoin d’un homme pour régler leurs problèmes, de là à les arrêter pour avoir défendu l’honneur de l’une comme de l’autre, c’était cher payé. Tu sais qu’ils l’ont mérité… Les mots furent soufflés avec plus de douceur, comme si elle cherchait l’approbation de son comparse ou tout du moins une preuve de sa compréhension. Il la connaissait, il savait bien que si elle pouvait aisément en arriver à de telles extrémités ce n’était jamais sans raison. Des insultes, des gestes déplacés, n’importe quoi. Mais elle ne massacrait jamais quelqu’un juste pour le plaisir, au pire elle avait le jeu pour ça, et les propos furieux d’Astrid ne firent que lui donner raison : voilà la blonde en train d’expliquer ce qui s’était passé en quelques hurlements, rappelant ainsi que leurs actes étaient légitimes. Tout du moins à leurs yeux à elles. En tous les cas la Drathir tente de se dégager, tout du moins agite-elle bras et mains comme si elle espérait vraiment que cela ferait disparaître ses liens de métal. Une tentative ou deux plus tard et elle cesse de gesticuler, non sans un grondement rageur. C’est inutile », qu’elle précise. Inutile d’en arriver là, et pas juste parce qu’elle estime que c’est exagéré, mais bien parce qu’elle l’aurait suivi sur une simple demande. Pour un tas de raisons. Parce qu’il a toujours été l’homme sachant calmer ses ardeurs, retenant ses colères et apaisant les tensions, et qu’au fond cette fois ci ne faisait pas exception tant la main du blond sur ses épaules la retenait plus efficacement que les menottes, la dissuadant plus facilement de casser à nouveau la gueule à l’abruti qui l’insultait désormais. Et puis, surtout, elle ne désirait guère lui compliquer la tâche. Si sa situation, bien que regrettable, lui importait peu, elle ne désirait pas faire de scandale ne serais-ce que vis-à-vis de lui. Alors elle l’aurait suivi sans broncher. Et ça aussi il devait le savoir désormais.

Astrid se remet à hurler, insultant le rouquin puis le brun qu’elle avait elle-même tabasser. La rage suinte autant que les insultes et la vulgarité de manière générale et, l’alcool aidant, l’infirmière ne parvint qu’à en rire, follement amusée par les propos de sa compagne. « Je crois qu’on achète nos chaussures au même endroit beauté, c’est fou tous les os qu’un talon peut briser. Haussant les sourcils en direction du flic qu’elle venait de tabasser, odieusement provocante, elle se sent alors emmenée par Roman à la suite de son amie et si elle se débat encore une seconde par instinct, elle se laisse bien vite faire. De toute façon elle souhaitait pas être emmenée dans un autre endroit que celui de sa camarade, leur expérience récente avec ces abrutis n’ayant fait que souder un peu plus leur amitié. C’est ce qui justifie d’ailleurs le large sourire, complice, que l’infirmière arbore une fois installée aux côtés d’Astrid. Un sourire qui se mue en des éclats de rire aussi francs, un fou rire qu’elle ne parvient pas à contenir dans l’immédiat. Ça lui faisait mal aux côtes, sûrement à cause des coups qu’elle s’était mangée à cet endroit précis, mais ça faisait rien. Elle aurait tabassé tous les hommes de cette ville pour Astrid, elle les aurait tués en son nom. Mais finalement la blonde finit par se calmer, conservant toutefois l’ombre d’un sourire amusé aux lèvres tandis que les deux policiers grimpaient à bord de la voiture et qu’Astrid reprenait déjà la parole. De son côté, Drathir se moquait pas mal de finir au commissariat, sa réputation et les actions qui pouvaient entacher son casier judiciaire sont les dernières choses dont elle se souciait. En tous les cas si son amie se permit de dire à Roman qu’il aurait dû cautionner, ou du moins prendre leur défense, elle n’en fait rien de son côté. Encore une fois elle ne souhaitait pas mettre dans une position délicate son ancien compagnon, ce qui ne l’empêchait pas de le regarder à travers le rétroviseur, ne le lâchant guère des yeux. Enfin, ce fut jusqu’à ce que son cerveau alcoolisé lui propose une idée à la con et, comme sous le coup d’un éclair de génie, elle frappe de ses deux mains sur la cuisse de son amie pour attirer son attention. L’aventure est pas finie, imagine si on atterrit dans la même cellule que des putes … On se fera un remake de Cell block tango contre les barreaux de la cellule ! » C’est que ça lui paraissait franchement être une bonne idée.
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MessageSujet: Re: "Je suis force verte et toi force bleu wesh ma gueule !" || Drathir   "Je suis force verte et toi force bleu wesh ma gueule !" || Drathir EmptyMer 30 Sep - 16:17
L’intervention s’était déroulée rondement. C’était presque routinier, désormais, pour lui d’aller régler des batailles d’ivrognes dans des bars à travers la ville. Toutefois, il n’avait jamais dû éjecter des amis – encore moins des gens qu’il connaissait aussi bien qu’Astrid et Drathir. La situation avait un certain potentiel cocasse, nonobstant le quasi-cadavre au nez fracturé qui remuait sur le parquet dans un miaulement éploré. Il avait mal et Roman n’en doutait pas – autant à l’ego qu’à la figure. Roman avait laissé le temps à ses camarades d’achever leurs tirades enflammées avant de faire signe à son collègue qu’il était temps de partir. Les menottes n’étaient que pour faire bonne figure : il savait bien que Drathir n’était pas dangereuse, mais ça lui refroidirait sans doute les ardeurs, ce qui n’était pas plus mal. Qu’elles soient inutiles, comme elle l’entendait, ça ne lui faisait pas un pli.
Roman escorte la blonde alors que son collègue fait de même avec la brune, jusqu’à les balancer sur la banquette arrière de la voiture de patrouille. Ça fait sourire les gens qui sont près de la porte, qui fument ou qui draguent : deux jeunes femmes emmenées par des flics, ça a un grand potentiel comique. Mais Roman est irrémédiablement sterne, stoïque même, blasé par la situation. Il aurait largement préféré ne pas avoir à intervenir, et s’il avait su, il aurait envoyé quelqu’un d’autre à sa place. Mais le sort avait voulu qu’il se retrouve à conduire son ex et l’une de ses meilleures amies jusqu’à une cellule froide où elles passeraient certainement la nuit.

Ça leur apprendrait, comme on dit.

« Astrid », fit-il d’une voix ferme alors que la jeune femme s’adressait à lui. Il aurait préféré éviter une interaction devant son collègue, qui ne se doutait pas jusque-là qu’elles lui étaient connues. C’était raté, maintenant. « Être con n’est pas un crime, fracturer le nez d’un mec à grands coups d’escarpins, oui. Je m’en claque de vos raisons. » Pour tout dire, il n’était pas étonné que la victime ait mérité autant d’animosité. Il n’était pas reconnu pour être respectueux. Toutefois, Roman ne pouvait pas dire qu’il avait été intouché par les paroles d’Astrid, incisives à souhait, qu’elle avait adressées à Aidan, mais qui s’appliquaient à tous les policiers – dont lui. Sans doute n’y avait-elle pas pensé sur le coup. Mais il n’en était pas moins que le blond n’était pas spécialement disposé à leur donner raison dans l’immédiat. « Je vous conseille à toutes les deux de vous taire. Vous êtes pas en train d’aider votre cause, là », qu’il poursuit en jetant un œil dans son rétroviseur, y croisant le regard de Drathir. Il repose ses yeux sur la route, filant à toute allure, pressé de mettre cette soirée derrière lui. « Laissez-moi vous dire un truc : je vous conseille fortement d’exprimer du regret lorsqu’on prendra votre version de l’histoire. Sinon, je donne pas cher de votre peau quand l’autre vous traînera en cour. Et il gagnera. Vous avez vu le paquet de témoins? » Il soupire, serre le volant jusqu’à drainer ses jointures de tout leur sang. Son collègue reste silencieux, remplit un rapport la tête baissée, comme pour se soustraire à l’échange.

Roman se gare à la va-vite devant le poste de police. Il ouvre la porte arrière de son côté pour que Drathir sorte, défait ses menottes, et pousse le petit groupe vers l’intérieur. Les deux jeunes femmes sont dépouillées de leurs effets personnels, étiquetés et classés soigneusement par l’agente à l’accueil, et sans plus de cérémonie, Astrid et Drathir se retrouvent dans deux petites cellules adjacentes. Rien de bien grand, et surtout, rien de privé. Une situation humiliante qu’il aurait préféré ne pas leur faire vivre, au final, malgré les déceptions et sa propre amertume. Son collègue lui tend les papiers qu’il a commencé à remplir et Roman s’installe au bureau qui surplombe l’ensemble des cellules afin de finir le travail. Terminé pour lui la patrouille ce soir. Il serait maintenant collé à d’infinies tâches administratives jusqu’à ce qu’elles soient libérées… sans doute au petit matin. Il fait mine de les ignorer alors qu’il remplit les détails des fiches, tapote sur son clavier pour trouver leurs adresses exactes. Il détestait ces tâches, mais ne pouvait jamais ce résoudre à les bâcler, contrairement à certains de ses collègues moins méticuleux. Les regards amers qu’il jetait à l’occasion aux deux femmes parlaient d’eux-mêmes.
Astrid Jallek
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MessageSujet: Re: "Je suis force verte et toi force bleu wesh ma gueule !" || Drathir   "Je suis force verte et toi force bleu wesh ma gueule !" || Drathir EmptyMer 30 Sep - 23:49
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Astrid se met à rire comme une idiote lorsque son amie parle de chaussures. On était une femme ou on ne l’était pas. Ce n’est pas demain la veille que ces derniers chercheront la chaleur des cuisses féminines ! C’était elle qui pouvait le certifier ! Elle se demandait même si un jour, il serait capable de faire des bâtards avec ses bijoux de famille qu’elle avait brisés menus, menus ! Il n’y avait pas besoin d’être devin pour comprendre que ces deux-là pourraient mettre la branler aux dieux de l’Olympe s’ils descendaient sur terre. Drathir et Astrid étaient définitivement liés pour le meilleur et pour le pire ! Le militaire retrouvait un peu son calme tandis qu’elle fut emmenée loin du vacarme général tinté d’applaudissement et d’encouragements de la part de certain. Quelque chose lui disait que ces deux-là ne devaient pas être appréciés par les habitués. Des points en plus pour les demoiselles si jamais elles devaient faire face à un jury. Dans la voiture, elle ne peut s’empêcher d’ironiser la situation et se met à rire pour mieux supporter la douleur qui endolorissait ses membres.

« Haaaan ouais parce qu’ils l’ont mérité quoi ! Non mais oh ! On ne touche pas à la force verte et à la force bleue ! »

Soudain, en voyant Roman de retour, elle ne peut s’empêcher de cracher son venin. Qu’importe que le grand black sache qu’elle le connaissait. Lorsqu’il prononce son nom, elle l’applaudit :

« C’est bien, tu te souviens de mon nom ! »


La situation n’avait rien de rigolo, elle n’arrangeait pas son cas, mais en cet instant, elle s’en moquait royalement !La situation n’avait rien de rigolo, elle n’arrangeait pas son cas, mais en cet instant, elle s’en moquait royalement ! Elle perdit son sourire et son enthousiasme lorsqu’il affirmait se moquer des raisons pourquoi elle avait frappé le malheureux. Astrid serrait sa mâchoire et ses yeux s’emplissaient déjà de noirceur, de haine et de colère. Comment osait-il dire ça ? Roman cautionnait-il ce genre de comportement ? Si c’était le cas… Il la décevait :

« Pourquoi tu as quelque chose à me dire blondain ?! Peut-être que toi aussi, tu penses que je suis un monstre ?! Tu cautionnes ces paroles oui ou merde ?! »

Lorsqu’il se mit à les moraliser, elle s’esclaffa en haussant ses sourcils. Se tournant vers Drathir, ces paroles n’étaient destinées qu’à elle :

« Non, mais tu l’entends l’autre-là ? » D’une façon bien plus sérieuse, elle s’avança un peu plus de la vitre qui les séparait des « criminelles » : « Darling, tu crois réellement que les jurés ne vont pas s’apitoyer sur mon sort ? Je suis la fierté de la nation comme il l’on dit dans les journaux, j’ai survécu au pire : je suis un modèle pour la plupart des soldats et je suis la poupée du gouvernement. À l’instant où je vais faire ma tirade, à l’instant où je vais leur expliquer pourquoi je ne devrais pas être inculpé : je serais dehors et Drathir aussi. Je ne suis pas qu’un soldat, agent Zielinski, j’en ai sous la caboche et je serais te le montrer en temps et en heure. »

Se contenta-t-elle de dire avant de fermer la conversation en même temps que ses bras. Arrivé au poste de police, le coéquipier de Roman n’avait pas dû apprécier la remarque d’Astrid puisque c’est sans ménagement qu’il la sortit de la voiture. Dédaignant ce dernier d’un regard hautain, elle attrapa sa prothèse avant de suivre les deux policiers à l’intérieur. Lorsqu’on lui prend des mains, elle proteste :

« Oh oh oh tu te calmes Ursula ! Tu ne peux pas m’enlever mon bras comme ça ?! »

Bah si elle pouvait parce qu'en moins de temps qu’il fallait pour dire son prénom, elle se retrouvait devant la cellule. Et soudainement, son corps se raidissait et elle se mit à trembler. Sa respiration saccadée, elle lançait des regards suppliants à Drathir. Elle comprendrait… Cette cellule n’était pas plus grande que celle qui lui avait servi de logement pendant plus de six mois dans le désert. Elle se tourne, elle tente d’y échapper, mais le coéquipier de Zielinski la pousse de force dedans. Son instinct premier est de se mettre dans un coin, de regarder d’une façon terrorisée les barreaux et son bourreau qui était derrière son ordinateur. Posant sa main sur son oreille, elle tente de faire le vide et reprends des paroles simples comme son psy lui avait dit :

« Je m’appelle Astrid Jallek, je suis Lieutenant dans l’US Army, je suis la fille de Bill et de Brynhilda, je suis à Chicago, au poste de police actuellement, je suis tatoueuse depuis que je suis revenue. J’ai survécu à l’enfer du désert et je suis vivante : loin de leurs griffes. »

Soupirant, elle avait retrouvé son calme, se relevant, elle ne savait pas combien de temps elle avait été absente, mais à son retour, elle était plus décidée que jamais à ne pas laisser ses démons reprendre le dessus et pour cela. Commençant à tousser, elle se mit à cracher l'excès de sang dans sa bouche :

« Oooouupppssss pardon. »


Fausses excuses, elle n'était absolument pas désolée. D’une façon bien ennuyante, elle reprit ensuite :

« Tu faiiiiiiiiiiiiiiiiiiis quoooooooooiiiiiiiii ???????? »


Astrid chiante ? Naaaa absolument pas ! Passant son bras et son moignon entre les barreaux : cela la confortait que cette cellule n'était pas celle en Irak. Ses bourreaux lui auraient couper les deux bras en la voyant accoudé comme ça.
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MessageSujet: Re: "Je suis force verte et toi force bleu wesh ma gueule !" || Drathir   "Je suis force verte et toi force bleu wesh ma gueule !" || Drathir EmptyLun 5 Oct - 22:23
 

Astrid ∞ Drathir ∞ Roman


Can you believe this guy ? Viens on lui casse sa gueule.



Drathir se contente dans un premier temps de rester silencieuse, jaugeant les réactions de son ancien compagnon en quelques coups d’œil appuyés à hauteur du rétroviseur. Il fait la gueule bien évidemment, elle le connaissait assez pour savoir que c’était tout bêtement en lien avec l’uniforme qu’il portait, il voulait juste pas avoir à s’occuper d’elles, il voulait pas les laisser entacher ce beau costume qu’il portait. C’est qu’il était fier de sa position, c’est qu’il aimait ce qu’il faisait, au point qu’il aurait sans nul doute préféré qu’Astrid taise le fait qu’ils se connaissaient, tous les trois. Sauf qu’elle n’en fait rien, que ce soit volontaire ou non elle lui a craché son venin et si la blonde ne tenait pas à participer à cette discussion plus que délicate, ses résolutions s’envolèrent aussitôt que Roman reprit la parole. Parce qu’il avait beau avoir interpellé Astrid, et juste elle, les propos qu’il tenait étaient adressés aux deux jeunes femmes. Sauf que voilà, Dra’ elle avait rien demandé, rien du tout, et encore moins quelques commentaires désobligeants au possible. Faut dire qu’elle avait un sérieux problème avec l’autorité, alors l’entendre lui faire la morale avait le don de lui hérisser le poil comme jamais. L’émeraude de ses yeux se mit à luire d’un éclat menaçant, témoignant de sa colère aussi vive que passagère. Je vous conseille de vous taire. Bien sûr, pourquoi tu leur dirais pas de la fermer tant que t’y es ? Un sifflement rageur échappe à l’infirmière qui, ancrant son regard dans celui de son interlocuteur, répliqua aussitôt. « Pitié Roman, on dirait mon père. Quelques mots qui, pour quelqu’un d’autre, n’auraient guère eu plus d’impact que ça. Mais pas pour lui. Roman connaissait très bien la nature de la relation que Drathir entretenait avec ses parents : elle les avait jamais revu depuis son déménagement à Chicago et n’avait jamais voulu les présenter à Roman non plus. Elle avait toujours critiqué l’éducation qu’elle avait reçu, critiqué toutes les décisions qu’ils avaient pu prendre à sa place et, de manière générale, elle crachait sur leur autorité et sur tout ce qu’ils pouvaient incarner. L’entendre ainsi comparer le jeune homme à son paternel était donc tout sauf un compliment. Elle n’avait donc pas besoin d’en dire plus et de toute manière sa compagne prenait la relève, achevant d’affirmer son point de vue, et lorsque celle-ci lui adressa quelques mots en privé, l’infirmière se contenta d’hausser les épaules, habituée. Laisse tomber, c’est l’uniforme, ça lui fait cet effet là. » La blonde garda finalement le silence jusqu’à ce qu’ils arrivent, se calant plus ou moins confortablement à l’arrière de la voiture et préférant soudainement observer les rues qui défilaient dehors.

Ça suffit à lui rappeler la quantité d’alcool ingurgitée, la simple vision des lampadaires éclairant la route lui faisait mal aux yeux et la conduite de Roman, plus sportive que d’ordinaire, lui donnerait presque la nausée. Elle fut ainsi soulagée lorsqu’ils arrivèrent enfin et sortit docilement de la voiture, ravie de toucher de nouveau terre. Légèrement surprise de sentir Roman lui ôter les menottes, elle s’était attendue à devoir les garder même en cellule, cela ne l’empêcha pas de souffler, provocante et narquoise comme à son habitude : « C’était rapide. Il suffisait de pas grand chose pour passer d’une remarque banale quant à la rapidité du trajet à un véritable sous-entendu sexuel bien merdique, la frontière étant franchement mince. Déjà qu’elle n’avait rien d’une sainte sobre, alors bourrée… Elle peine d’ailleurs à marcher convenablement sur ses putains de talon, essentiellement à cause du policier dans son dos qui trouve rien de mieux à faire que de la bousculer pour qu’elle accélère l’allure. Ravalant un grognement agacé ce fut tout aussi péniblement qu’elle renonça à son portable, ce qui témoignait de son addiction au jeu, et remarqua en le tendant qu’un message de Roman l’attendait. Sois prudente. Elle eut tout juste le temps de le lire avant de voir son bien confisqué et ce fut en haussant les épaules, désinvolte, qu’elle déclara à l’attention du concerné. J’aurais essayé. Et déjà on achevait de la séparer de ses diverses possessions avant de la pousser vers une des cellules disponible. C’était petit, comme d’habitude à vrai dire mais un coup d’œil en direction d’Astrid suffit à lui rappeler que sa camarade pouvait facilement angoisser face à une telle situation. Ce fut donc un sourire aux lèvres qu’elle s’empara doucement de sa main, caresse d’une infime douceur destinée à la rassurer. Tu sais bien qu’on peut tout affronter. » Peu importe où elle imaginait être, Drathir y était avec elle, et à deux rien n’était impossible. Pas pour elles. Ne venaient-elles pas de le prouver ? Ne l’avaient-elles pas prouvé dans le jeu également ? Il n’empêche que la blonde s’inquiète, se sentant particulièrement impuissante et à peine fut-elle expédiée dans sa prison d’une nuit qu’elle se presse contre les barreaux pour tenter d’apercevoir sa camarade. Elle ne dit rien toutefois, entendant les quelques mots que prononce Astrid et comprenant qu’il devait s’agir d’un petit rituel pour lui permettre d’aller mieux. Fort heureusement cela semble fonctionner car la blonde réapparaît bien vite et se poste devant les barreaux également, entamant alors des provocations absolument magiques à admirer.

Il y avait d’abord eu ce crachat, dans l’optique de se débarrasser de ce sang qui encombrait sa bouche. Ça la fait rire Drathir, sûrement parce qu’un rien pourrait la faire glousser, et cela suffit à lui rappeler que, de son côté, elle avait encaissé les coups à hauteur des côtes. Ça lui fait mal de rire, et ça l’a fait rire que d’avoir mal, paye ton cercle vicieux. Jetant alors un coup d’œil à Roman qui semblait bosser depuis son bureau, et dont les regards amers ne lui faisaient ni chaud ni froid, l’infirmière surenchérit sur le même ton, follement amusée. « Ouais dis nous, ça a l’air tellemeeeeeent intéressant. Jetant un coup d’œil à Astrid elle reprit alors. Enfin qu’est ce qu’on en sait après tout, c’est ptet juste du porno. OH, ça me fait penser, vu qu’on est en privé… Claquant des doigts, comme fière de sa nouvelle idée alors que fallait commencer à s’inquiéter dès lors qu’elle arrivait à faire un lien entre quelque chose et de la pornographie, la blonde entreprit alors de défaire les boutons de son chemisier, un à un et d’un geste particulièrement expert pour une nana qui avait un peu trop d’alcool dans le sang. Ne parlons pas de sa notion de « privé » qui, en cet instant, laissait fortement à désirer. Mais elle se moquait bien du monde de manière générale, alors c’était pas ivre qu’elle commencerait à s’inquiéter du qu’en dira-t-on.  En tous les cas la chemise finit rapidement entrouverte, laissant apercevoir son soutien-gorge mais surtout le sommet de son tatouage, à hauteur de son nombril. La tête d’un serpent s’y trouvait, ses yeux d’émeraude renvoyant bien évidemment à la couleur des prunelles de la tatouée. La seconde qui suit et la voilà en train d’abaisser son jean juste pour dévoiler la fin du tracé, le serpent partant de son genou et s’enroulant autour de sa cuisse jusqu’à son ventre donc. Précieux rappel de ce qu’elle était au quotidien, précieux rappel du venin qui pouvait suinter de ses mots. L’animal demeurait cependant délicat, loin de rappeler les énormes serpents aux crochets acérés que les hommes pouvaient se faire tatouer, là on ne voyait pas le moindre croc d’ailleurs. Quand on la connaissait, il n’y avait pas besoin de rappeler qu’elle était loin d’en être dépourvue. Levant les yeux vers sa compagne, pas sûre que celle-ci parvienne à voir grand-chose malgré tout, elle demanda alors, particulièrement fière. Alors, hein ? Il est pas superbe ? Je veux ton avis de professionnelle. » Elle se soucie pas de sa tenue, indécente au possible. Elle se soucie pas des flics, elle se soucie pas de Roman. Si ça voulait se rincer l’œil, elle allait pas les en empêcher. Et si ça trouvait quelque chose à y redire, elle se ferait un plaisir de débattre à ce sujet.
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MessageSujet: Re: "Je suis force verte et toi force bleu wesh ma gueule !" || Drathir   "Je suis force verte et toi force bleu wesh ma gueule !" || Drathir EmptyVen 16 Oct - 2:19
Roman opte pour le silence alors que les deux filles continuent leurs sottises. Visiblement, Astrid croyait très fort aux histoires qu’elle avait façonnées pour justifier ses actes – et surtout, pour s’évader des conséquences de celui-ci – et il n’avait pas la patience de lui expliquer que le système de justice ne fonctionnait pas de cette façon. Son collègue l’observe, prêt à réagir, mais Roman lui signifie d’un coup d’œil que ça n’en valait pas la peine. Elles regretteraient suffisamment le lendemain, si elles avaient un minimum de bon sens, une tête sur les épaules qui soit suffisamment sobre pour les rendre repentantes. Le lever dans la cellule froide vers laquelle elles se dirigeaient aurait sans doute l’effet escompté. Quant à Drathir, il l’ignore, simplement. Les comparaisons qu’elle peut faire avec son paternel, qu’il sait destinées à l’insulter, ne prennent pas le temps de germer dans son esprit… pour l’instant.

Le binôme de policiers avait observé le déroulement de la situation. Si son collègue s’était proposé pour rester, Roman lui avait signalé préférer gérer ces deux cas lui-même – et son homologue ne lui en avait guère tenu rigueur. S’il prenait une certaine part de responsabilité non fondée envers l’incident, en raison autant de la victime que des agresseurs, il n’en laissait rien voir, et surtout pas aux deux jeunes femmes, qui auraient tôt fait de le lui remettre sous le nez… à moins que leurs sens soient trop émoussés pour même catégoriser ses expressions faciales. Va savoir. Il ne pensait toutefois pas avoir droit à un concert de miaulements cacophoniques, gracieuseté des deux femmes en état d’ébriété qu’il devait désormais surveiller. « Vos gueules » qu’il crache simplement, ne détachant pas son regard de sa feuille. Une réaction qui, en d’autres circonstances, n’était pas spécialement professionnelle. Or, dans les circonstances, il se pardonnait – et estimait par la même que n’importe qui le pardonnerait également. Il lève toutefois les yeux, curieux de savoir pourquoi le silence s’était désormais établi entre Astrid et Drathir. Roman retient son souffle un instant, par réflexe : elle le faisait exprès, c’est sûr. Savait pertinemment que s’il avait le malheur de poser ses prunelles sur la peau d’ivoire de la blonde, qu’il ne pourrait pas les en détacher. Le temps semble passer au ralenti alors qu’elle exhibe éhontément son tatouage, qu’il sait vaguement indécent, du moins dans sa localisation. Elle aurait sa peau, cette fille, c’est sûr; d’une façon ou d’une autre.

Il n’est sorti de ses pensées que par le sifflement impoli d’un homme, quelques cellules plus loin. Lui et son comparse, deux petits brigands du dimanche abonnés à ce poste de police, sont appuyés sur les barreaux de leur cellule et reluquent la scène sans la moindre honte. Roman leur décoche un regard mauvais que les voyous ne perçoivent même pas. « Taylor, y’a qu’un cul dont tu vas profiter ce soir et c’est celui de ton petit copain Henderson, quand vous dormirez en cuillère parce que j’aurai coupé le chauffage dans votre bloc », les menace-t-il, sous-entendant qu’ils seraient transférés dans une unité moins charmante que les cellules temporaires qu’ils ont la chance d’occuper. Les deux avaient ricané mais n’avaient pas renchéri, retournant à leur partie de carte autrement inintéressante. Roman, quant à lui, se lève, déverrouille la cellule de Drathir pour lancer la veste de son uniforme sur la couchette de fortune. Il s’efforce de ne rien dire, même si un commentaire désobligeant lui frôle les lèvres, retourne s’asseoir en silence. « Astrid, ça va ta bouche? » qu’il demande quand même, à moitié par obligation, à moitié par véritable souci. Après tout, il n’avait pas intérêt à ce que la jeune femme soit aussi amochée dans sa vie de tous les jours que dans ses fonctions dans le jeu. Il y avait une liste de professionnels dans son tiroir, juste là, qui n’attendait qu’à être utilisée – des médecins, des psychiatres, des avocats et d’autres spécialistes qui les n’attendait que leur appel pour être de service… et leur plaquer une facture bien salée au front.

Remplissant les formulaires avec une lenteur qu’on ne lui connaissait que peu, il jette un nouveau regard vers les jeunes femmes. « Faut qu’on appelle quelqu’un pour qu’ils viennent vous chercher quand vous aurez sagement dégrisé demain matin, » qu’il leur annonce, désinvolte. « Je suis sûr que je peux trouver moyen de soutirer son numéro à Sean, Astrid. À moins que tu m’le donnes. » La menace est gentille mais sincère : Roman n’hésiterait pas à faire appel à Black Suit en fouillant ses dossiers pour retrouver son numéro. Le casse-cou s’était bien souvent retrouvé en tête à tête avec Roman lors de ses acrobaties – illégales et dangereuses, qu’on se le dise – mais il n’était pas un mauvais garçon, loin de là. Et Roman était suffisamment proche d’Astrid pour qu’elle lui ait laissé sous-entendre qu’elle l’appréciait. Peut-être que la mention de son Don Juan la calmerait? Quant à Drathir… hors de question qu’il se propose. Il était sans doute en mesure de trouver le numéro de ses anciens beaux-parents, mais peut-être que c’était pousser la note trop loin. Elle avait besoin d’une leçon, mais avait déjà été suffisamment humiliée comme ça, sans aucun doute. Si Drathir avait été seule au poste, il aurait appelé Astrid pour qu’elle vienne la récupérer. Mais dans ce cas… il devait admettre qu’il ignorait tout de celle qui avait déjà partagé sa vie pendant de longues années; les trois années pendant lesquelles ils ne s’étaient pas vus avaient semblé courtes, mais représentaient une éternité, en réalité. Il se retrouvait pris au dépourvu et ça ne lui plaisait que bien peu. Il tente de croiser le regard de l’infirmière, comme pour y soutirer une réponse. Si elle le lui demandait, il irait – mais il n’était pas question qu’il pose la question. Pas question qu’il lui rende la vie facile.
Astrid Jallek
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MessageSujet: Re: "Je suis force verte et toi force bleu wesh ma gueule !" || Drathir   "Je suis force verte et toi force bleu wesh ma gueule !" || Drathir EmptySam 17 Oct - 19:41
Drathir ₪ Astrid ₪ Roman

Des hommes ? Pas besoin d'eux !

GleekOut!

Le golgoth les pousse sans ménagement et le regard que lui lance l’ancienne militaire en dit long sur ce qu’elle a envie de lui faire ! Grognant en même temps que sa collègue, elle était choquée qu’on lui confisque son bras artificiel. Geeeenre c’était un objet dangereux quoi ! C’était un handicap, pas une arme de destruction massive ! La cellule refroidit ses ardeurs de rebelle. La vision de cette dernière la glaça jusqu’au sang et seule la main de Drathir lui permit de respirer, de rationaliser la situation. Cependant, elle avait peur. Trop de mauvais souvenirs refaisaient surface… Elle n’était pas claustrophobe, juste cageopghone ! Astrid ne se sentait absolument pas bien. Étriquée dans cette cellule sans fenêtre, l’animale meurtrie en elle voulait glapir de douleur, supplier son gardien de la laisser sortir. Cependant, elle avait toujours eut cette force en elle, ou plutôt cette insolence mal placée, et même au plus bas : elle n’avait jamais arrêté de se battre contre ses ravisseurs et bourreaux. Roman n’était cependant ni l’un, ni l’autre. Il faisait son travail. Rien de plus. Dans un coin de sa cellule, dans l’obscurité, elle venait de commencer une autre forme de combat. Un, dont, elle n’en ressortirait pas indemne.
Après un certain temps, elle retrouva un petit peu contenance. Du moins, elle avait retrouvé assez de force pour pouvoir, se redresser et ainsi s’approcher des barreaux. À partir de ce moment, il ne lui restait plus qu’une seule chose à faire : faire chier son monde, Roman particulièrement. Il allait regretter de l’avoir enfermé. Crachant l’excès de sang dans sa bouche, elle ne l’avait même pas fait exprès ! Astrid eut un rire nerveux tandis que Drathir se mettait aussi à emmerder son ancien compagnon. Un gloussement forcé qui en disait long sur son état d’esprit…

« Oh ça va Grincheux hein ?! Ne fais pas ton rabat-joie ! Tu aurais fait quoi sinon ce soir ?! Bouffer des Donuts et boire du café comme un bon policier ?! Dois-je ajouter en regardant du porno ?! »

Lâcha-t-elle en lui tirant la langue telle une enfant pourrie gâtée. C’est alors que son amie trouve le moyen de la rassurer. Parler de tatouage. Immédiatement, le Lieutenant se mit en quatre pour pouvoir regarder le travail. Malgré l’obscurité de leur cellule, elle pouvait faire le trait régulier du serpent. Elle ne pouvait malheureusement pas toucher sa peau, mais elle en avait terriblement envie. Comme une idiote, elle tentait de passer son bras valide au travers des barreaux. Drathir se trouvait cependant à sa gauche…

« Romaaaaaaaaaaaaaaaaaan dit à Ursula de me redonner mon bras, je ne peux pas toucher ! »

Gémit-elle en tapant des pieds. En entendant d’autres prisonniers sifflés, Astrid se redressa immédiatement pour passer son poing à travers les barreaux de sa cellule : prête en découdre !

« Ouais gros porc ! Exactement ! Comme il a dit ! »

Astrid et ses commentaires utiles quand elle avait bu… Lorsqu’elle vit Roman s’approcher de Drathir, elle se mit à rire comme le ferait une fan girl devant son soap préféré ! Ces deux-là étaient faits pour s’entendre et elle aurait aimé qu’ils le réalisent ! Ou plutôt que Roman en prenne conscience. Alors, quand elle le voit jeter sa veste vers Drathir, elle ne peut s’empêcher un :

« Ohhhhhhhhhhhhh…. »

Ce à quoi le policier répondit par une question. Passant sa langue sur ses dents pour les compter, elle remarquait que l’une d’entre elles bougeait dangereusement. Souriant en sachant pertinemment que ses dents étaient recouvertes de sang :

« On ne peut mieux ! Bien que je croie que l’une d’entre elles risquent de tomber et rejoindre la fée des Dents ! Haha t’inquiète va, j’ai connu pire ! »

Prenant appui contre le mur commun avec la cellule de sa comparse, elle croisa ses bras et décocha un regard haineux au policier. Lorsque le nom de Sean sortit de ses lèvres, elle cracha de nouveau l'excès d'hémoglobine.

« Ton nom, c’est Roman, pas Cupidon ! »

Pour tout dire, le gardien de prison venait de lui rappeler qu’elle n’avait personne qui l’attendait ce soir… Son cousin était parti en road trip, sa tante était en Suède avec son oncle… Pas de parents à appeler… Quant à embêtée Sean, il en était hors de question. Son regard s’était posé sur la tache de sang au sol. Pour qui elle passerait… Ils n’étaient même pas ensemble, elle ne savait même pas ce qu’elle était pour lui… Non... Elle ne voulait pas paraître faible et idiote devant lui. Il avait trop d'importance. Relevant la tête, elle ironisa :

« Tu peux appeler Dr Frankeinstein si tu veux ? Puisque tu as approuvé les paroles des enfants de catins dans le bar, je suis sa créature après tout selon eux. Par contre, je ne sais pas s’il va recevoir ton appel en Irak, tu peux toujours essayer hein ! »

La colère qui s’était endormie venait de se réveiller. Elle n’avait plus envie de rire. Sa poitrine se soulevait au rythme de sa colère. Les muscles de sa mandibule se contractaient et se décontractaient aux fils de ses pensées, des insultes qu’elles disaient dans sa tête. Fermer ses yeux la projetait un an en arrière… Lorsque tout espoir était parti…

« Puis une fois le coup de fil passé, tu pourrais raccompagner Dra peut-être ? Montre que tu es un gentleman ! Ce n’est pas que tu me dois quelque chose, mais tu as ouvertement cautionné les paroles de bâtards alors bon… ! Ouais, tu me dois clairement ça ! »

Sur ces mots, elle alla s’asseoir sur la couche de fortune, dans l’ombre, qu’on l’oublie cela lui fera des vacances.
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MessageSujet: Re: "Je suis force verte et toi force bleu wesh ma gueule !" || Drathir   "Je suis force verte et toi force bleu wesh ma gueule !" || Drathir EmptyDim 18 Oct - 20:14
 

Astrid ∞ Drathir ∞ Roman


Can you believe this guy ? Viens on lui casse sa gueule.



Drathir se moque bien des individus qui les entourent, trop satisfaite à l’idée de dévoiler à sa compagne ce tatouage qui faisait littéralement sa fierté. Devant l’air qu’arbore cette dernière, la blonde devine que le tracé d’encre a fait mouche, une impression qui se voit confortée par une Astrid qui peine à passer son bras à travers les barreaux pour venir toucher. Elle s’en plaint d’ailleurs, de cette voix plaintive propre aux gamines, cette voix que les deux jeunes femmes semblent adopter toutes les deux quand elles avaient un peu trop bu. Ça fait rire l’infirmière, qui relève tout juste les yeux en direction des deux hommes dans le fond : le sifflement désobligeant ne l’avait pas véritablement atteint, de toute manière elle pouvait pas leur casser la gueule dans l’immédiat et ce serait mentir que de dire qu’elle ne l’avait pas cherché, au fond. Ça lui plaît dans un sens, de savoir qu’elle plaisait. Ça lui plaît de savoir Roman dans les parages, comme si elle éprouvait le besoin de lui rappeler que oui elle était franchement désirable et que par conséquent il avait fait une sacré connerie en la laissant. Le but lui paraissait atteint, même si elle aurait aimé être capable d’analyser les propos de son ancien compagnon quand ce dernier menace les deux voyous. Outre le fait que la menace la fit de nouveau glousser, un sourire appréciateur aux lèvres tant la répartie lui plaisait, elle aurait aimé être en mesure de dire s’il avait dit cela juste pour jouer son rôle de flic qui assure l’ordre, ou s’il avait vraiment voulu la défendre. N’avait-il agi qu’à cause de l’uniforme qu’il portait, ou bien par jalousie ? Impossible de le savoir, surtout dans son état, et de toute manière Drathir se voit tirée de sa rêverie par les pas du blond qui s’avance vers elle. Clairement surprise, légèrement suspicieuse, elle se recule des barreaux et ancre son regard dans celui de son interlocuteur. A dire vrai elle s’attendait à une confrontation, ou une remarque désobligeante quant à l’indécence de sa tenue actuelle, pourtant il n’en fut rien. Roman se contente en effet d’ouvrir la cellule pour y lancer sa propre veste. Dans d’autres circonstances, à savoir si elle avait été plus sobre et donc moins conne, la blonde aurait sans nul doute estimé qu’il pouvait aller se faire foutre, qu’elle se rhabillerait pas et surtout qu’elle ne comptait pas se jeter sur sa veste comme une groupie à un concert de Justin Bieber. Mais en cet instant précis elle ne parvient pas à un tel raisonnement et le petit « ohhhh » attendri d’Astrid achève de la convaincre de s’emparer de la veste en question, un sourire amusé aux lèvres. Bah ouais, c’est vrai que c’était trop mignon, dit comme ça. Relevant les yeux vers Roman, elle fixe ce dernier tout en passant sa veste et souffle à son attention, provocante : « Je suis pas contre l’idée qu’on dorme en cuillère nous aussi. Même sans dormir. Ou dans une autre position, je suis vraiment pas difficile. »

Elle s’apprêtait à poursuivre, soudainement séduite par l’idée de se montrer chaude comme la braise, mais il avait suffi qu’elle se rapproche des barreaux et passe ses bras à travers ces derniers pour que l’idée en question ne s’envole aussitôt. Elle était en effet trop occupée à rire toute seule, comme une parfaite idiote, en voyant que l’uniforme était trop grand pour elle. Ses mains n’apparaissaient pas, masquées par ces manches trop longues et elle agite d’ailleurs les poignets pour secouer l’extrémité du dit vêtement, ce qui suffit à la faire glousser encore plus. Pendant quelques secondes, elle songe également au nombre de fois où elle avait pu piquer les chemises de son ancien compagnon, ayant toujours apprécié s’en servir comme d’un pyjama. Ça lui allait mieux à elle qu’à lui, comme elle le disait si bien à l’époque. Une belle époque. Le sourire se fait plus doux l’espace d’un instant, nostalgique qu’elle était, avant qu’elle ne daigne refermer la veste pour s’octroyer une tenue plus décente dès lors qu’elle a la certitude que Roman ne posait plus ses yeux sur elle. Elle s’était pas donnée la peine de reboutonner sa propre chemise en dessous, mais qu’importe, elle préfère s’emmitoufler dans cette veste, ça la rassure, c’est un peu comme si c’était lui. Bon dieu ce qu’elle pouvait être conne. Fort heureusement Astrid la sort de nouveau de sa rêverie, lorsque cette dernière commence doucement à piquer une crise suite à la menace du policier. Drathir en grimace légèrement, consciente du fait que le sujet Sean n’était clairement pas à aborder en cet instant, surtout pas comme le faisait Roman : à savoir se servir du jeune homme comme d’une arme. Pas étonnant que la militaire pique une crise ainsi. Ton nom c’est Roman, pas Cupidon ! « Techniquement Roman c’est son prénom. Son nom c’est Zielinski. D’ordinaire je te l’épèlerais sans aucun soucis mais là… C’est bizarrement plus compliqué et… Ok, ok, je ferme ma gueule. » Elle ferme sa gueule pas tant vis-à-vis de Roman que vis-à-vis de sa camarade qui reprenait déjà la parole, furieuse. Peu envieuse de s’attirer le courroux de sa camarade, la blonde avait préféré se taire d’elle-même, d’autant plus qu’elle jugeait aussi stupide que stérile ce pseudo débat qu’elle avait lancé quant à la distinction entre un prénom et un nom. Déjà qu’elle était chieuse au quotidien, alors avec de l’alcool… Elle trouvait rien de mieux à faire que de chipotter sur des détails et rebondir sur tout ce qui pouvait être dit. En tous les cas, consciente de la crise qui se jouait, Drathir lève les mains en l’air comme pour refuser de se mêler de tout ça, préférant attendre que ça passe.

Sauf que la conversation vire brutalement et elle se retrouve mêlée à tout ça, justement. Roman ? En gentleman qui la raccompagne ? Non seulement elle le voyait pas se proposer, mais en plus parler de gentleman alors qu’il lui a passé les menottes avant de la balancer en cellule et de demander à plusieurs reprises qu’elle ferme sa gueule… Certes elle a sa veste maintenant, mais c’était sûrement pour qu’elle se taise et qu’elle se calme. C’était une veste comme on offrirait un sucre à un clebs ou un hochet à un marmot. Ça l’occupe. En tous les cas la manière dont Astrid cherche à les rabibocher en les collant mutuellement dans les pattes de l’autre a le don de la déranger. Elle aime pas comment ça se fait, n’admet pas avoir besoin d’aide pour reconquérir son ancien compagnon, et puis ça lui donne l’impression d’être à l’école, quand fallait compter sur sa meilleure amie pour faire passer un petit mot demandant « tu veux sortir avec moi ? Oui – Non ». Ce fut pour cela que la blonde bougonna bien vite, comme le ferait une gamine d’ailleurs. « J’ai pas besoin qu’on me raccompagne, suffit de signer la paperasse et une fois sortie je me démerde. Elle avait pas besoin qu’on la raccompagne à la porte, les seules fois où elle apprécie qu’on la ramène c’est bien quand ça doit se finir au lit derrière, or dans ce cas précis y avait tout de même peu de chances que ça se termine ainsi. Relevant les yeux vers Roman, elle capte alors le regard de ce dernier et malgré l’alcool dans ses veines elle se félicite intérieurement d’être en mesure d’analyser ce simple coup d’œil. Ouuuuuh mais je connais cette lueur. Laisse moi deviner : tu cherches qui appeler dans mon cas mais… T’en as aucune idée, pas vrai ? Ça t’insupporte ça hein ? Evidemment que ça le faisait chier de pas avoir le contrôle, d’être dépendant de la réponse que pourrait lui fournir son ex bourrée. Elle en a bien conscience et c’est pour cela qu’elle se moque, un sourire narquois aux lèvres. Savourant le moment, fière d’avoir été capable de comprendre quelque chose par elle-même, Drathir finit cependant par hausser les épaules pour rajouter plus sereinement, rappelant ce qui lui paraissait pourtant évident. Y a personne à appeler. » Elle fait l’effort de réfléchir tout de même, et sûrement que ça se voit, mais personne ne lui vient à l’esprit. A une époque elle aurait peut-être appelé Matthew, mais depuis la trahison de ce dernier dans le jeu elle ne voulait plus entendre parler de ce fils de putain. Iago était également une possibilité mais elle ne voulait pas le déranger pour une connerie pareille et imaginait que Roman serait d’accord avec elle sur ce point.

Alors elle hausse de nouveau les épaules, offrant sa conclusion : « Nan, définitivement personne… C’est pas comme si j’avais un homme dans ma vie de toute façon. Se rapprochant des barreaux, pour ne pas dire qu’elle se plaquait contre ces derniers, agacée de voir que le métal la séparait de son interlocuteur alors même qu’elle s’apprêtait à lui poser une question importante, la blonde ancre son regard dans celui du concerné. Malgré l’alcool, malgré sa capacité à glousser pour une manche trop longue ou au contraire son incapacité à épeler le nom du polonais, l’on perçoit le sérieux de sa question, la curiosité presque vitale qui se cache derrière, peut-être même le souffle qu’elle retient dans l’attente d’une réponse. Et toi, qu’elle murmure à son attention, m’as-tu remplacée ? » Le sujet n’avait pas été abordé depuis leurs retrouvailles. Sans nul doute parce qu’elle craignait la réponse à cette question. Mais dans ce cas précis l’alcool avait étouffé ses peurs, partiellement. Et puis si jamais elle devait piquer une crise en apprenant l’existence d’une quelconque salope dans la vie du blond, alors autant profiter de la cellule. Il faudrait au moins ça pour la contenir.
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<b>NIVEAU</b> "Je suis force verte et toi force bleu wesh ma gueule !" || Drathir TWecpPJ <b>VIES</b> "Je suis force verte et toi force bleu wesh ma gueule !" || Drathir RDXCUBZ


MessageSujet: Re: "Je suis force verte et toi force bleu wesh ma gueule !" || Drathir   "Je suis force verte et toi force bleu wesh ma gueule !" || Drathir EmptyMer 28 Oct - 4:27
Les stéréotypes dépassés d’Astrid ne lui font que hausser un sourcil. Des pâtisseries, du café et un bon film érotique en arrière-plan? C’était plutôt son plan weekend avant de connaître l’euphorie de Darwin’s Game. Il se contente de balancer sa veste à Drathir, lui signalant qu’il valait mieux qu’elle se couvre avant de s’attirer davantage que la chair de poule lorsque la température baisserait, au cours de la nuit. À ses paroles salaces, il ne fait que rouler les yeux au plafond avant de refermer la porte de la cellule dans un grincement strident. Un coup d’œil rapide à l’horloge qui pourrissait au mur, décolorée par le temps et le soleil, le rassurait au moins sur un fait : il n’en avait plus pour longtemps à se coltiner une paire d’amies ivrognes, qui retrouveraient bientôt le chemin de leur plumard. Dans la mesure, bien sûr, où elles trouvaient une façon de s’y rendre – et à ce rythme, ce n’était pas gagné.

La pique de Roman passa plutôt pour une maladresse alors qu’il mentionne Sean. Pas qu’il en savait quoi que ce soit; après tout, il était ami avec Astrid, l’accompagnait pour son footing, mais il n’était pas non plus dans le secret des Dieux. Sa remarque lui arrache toutefois un sourire alors qu’il se rassoit derrière son bureau, jetant un œil à l’image des caméras de sécurité, par réflexe. Puis son visage redevient de marbre alors qu’il darde son regard d’acier dans celui d’Astrid. « Écoute bien Astrid. C’est la dernière fois que je le dis. Si tu me remets encore ces mots dans la bouche, c’est notre amitié toute entière que tu remets en question. J’ai fait mon boulot dans l’immédiat. Ça veut pas dire que le mec en paiera pas les frais après coup. » Il espérait s’être fait clair – s’il ne pouvait pas publiquement fustiger un collègue dans l’exercice de ses fonctions, rien ne l’empêchait de le rembarrer plus tard. Ou de simplement planquer des rats morts dans son casier – qu’en sait-il ? Ça serait selon son humeur du jour. Roman tenait toutefois à souligner sa déception face aux dires que lui prêtait Astrid, alors qu’elle savait pertinemment qu’il n’avait que du respect pour son sacrifice.

Elle renchérit néanmoins avec une proposition qui arrache un rictus à Roman – et ne semble pas plaire à Drathir davantage. « D’abord je suis un bâtard, puis après je suis un gentleman ? Décide-toi, ma foi », qu’il ricane simplement. Il n’est ni d’humeur à se faire insulter, ni à rigoler, causant ainsi un savant mélange de sarcasme et d’agacement pur et simple. « Je dois rien à personne. C’est pas dans ma description de tâche. » Pour une fois que les arguments syndicalistes servaient à quelque chose… surtout à le sortir d’une situation dans laquelle il n’a pas envie d’être. Il n’est pas supposé laisser qui que ce soit ayant passé la nuit en garde à vue sortir du poste seul. S’il peut toujours passer un coup de fil à Sean, pour Drathir… la donne est complexifiée. Et elle le sait, elle le décèle dans son regard alors qu’il ose le poser sur elle. « On trouve toujours quelqu’un. Je dois encore avoir le numéro de tes parents quelque part. Ça leur ferait sans doute plaisir. » Le revoilà qui usait de la même tactique, sourire narquois en prime. Il connaissait parfaitement le lien qu’entretenait Drathir avec ses parents et de toute évidence, ça serait river le dernier clou dans le cercueil de la cordiale entente qui avait fini par s’installer entre eux depuis leur réunion imprévue dans le jeu.

La blonde se plaque contre les barreaux et il anticipe une foudroyante réplique, mais vient plutôt une question viscérale, qu’il sait sérieuse au possible malgré ce qu’ils avaient pu dire d’abord. S’il y avait quelqu’un ? Non. Or, ça n’était ni le moment, ni l’endroit pour en discuter. « Pas depuis un temps », qu’il répond simplement, vague au possible, avant de saisir quelques papiers et de partir sans demander son reste. S’il délègue généralement les photocopies à l’agente de bureau qui travaille au poste, il sent que c’est le moment idéal pour s’éclipser, laisser les deux trouble-fêtes cuver leur alcool entre elles. Il n’est pas en mesure de soutenir ce type de conversation, se trouvant trop souvent pris au dépourvu, en raison de l’imprévisibilité des commentaires qui peuvent émerger d’un cerveau en ébriété, ce qui ne lui plaît pas le moins du monde. Il préfère être loin, hors de leur portée, pour ruminer quelques pensées. Qu’est-ce que ça pouvait lui faire, qu’il y ait eu quelqu’un d’autre ? Parce qu’il y en avait eu – plusieurs années avaient passé, d’ailleurs. Peut-être qu’elle ne s’était jamais remise. Il n’avait pas été d’un tact à tout casser. Mais c’était elle ou lui, et sa culpabilité avait pris le dessus. C’était pour le mieux, sans doute – assurément.

Il ne retourne dans la salle qu’une poignée d’heures plus tard, ayant profité de son absence pour finaliser les dossiers. Prêtes à partir, qu’elles étaient – si seulement elles avaient suffisamment dégrisé pour se rappeler leurs adresses respectives. Il ouvre les cellules nonchalamment, dans un soupir. « Juste à temps pour le p’tit-déj’ » qu’il s’amuse, un signe de tête désignant l’horloge, qui marquait désormais quelques minutes passé six heures. « J’vous accompagne jusque dehors. Y’a deux taxis pour vous. » Il avait décidé de leur épargner l’humiliation. L’anonymat d’un chauffeur de taxi leur conviendrait sans doute. Il leur redonne leurs effets personnels, confisqués lors de leur arrivée, soigneusement classés dans une boîte portant leur nom. C’était le début de la fin – et Roman ne pouvait en être plus soulagé. Un mafieux mécontent de se retrouver derrière les barreaux pour la nuit aurait été moins terrible à gérer que ces deux furies.
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MessageSujet: Re: "Je suis force verte et toi force bleu wesh ma gueule !" || Drathir   "Je suis force verte et toi force bleu wesh ma gueule !" || Drathir EmptyMer 28 Oct - 22:41
 

Astrid ∞ Drathir ∞ Roman


Can you believe this guy ? Viens on lui casse sa gueule.



Elle se crispe quand il évoque ses parents, tendue au possible tandis qu’elle imaginait ce que donnerait une telle conversation. Pas besoin de chercher longtemps, et l’alcool ne la dérangeait en rien, pour entendre une petite voix intérieure lui souffler les réprimandes de ses géniteurs. Elle avait coupé les ponts avec eux il y a longtemps mais avait passé bien trop d’années dans le foyer familial, à subir leur éducation, pour ne pas savoir ce qu’ils trouveraient à lui dire : t’es qu’une ratée. Elle entend déjà sa mère se donner des airs bourgeois qui ne lui conviennent guère, soupirer tout en signalant que la présence de sa fille en garde à vue ne l’étonnait pas vraiment, qu’elle se demandait quand Drathir finirait définitivement en prison. Faut dire que sa précieuse fille n’a jamais eu assez d’ambition, déviante dans ses désirs, incapable de se plier aux exigences de ses parents. C’était insuffisant, tout ce qu’elle était, était insuffisant. Puis ils raccrocheraient sûrement, ils feraient rien de plus pour elle et c’était d’ailleurs le seul point positif dans cette histoire : ils ne se souciaient plus d’elle. Mais alors qu’elle songeait à tout cela, le regard flamboyant de colère, la blonde préfère préciser une fois de plus qu’il n’y avait personne à appeler. Quoi qu’il en dise. C’est pas comme si elle avait quelqu’un dans sa vie prêt à accourir au poste, et à ce sujet elle préfère soudainement s’intéresser à la vie sentimentale de son ancien compagnon, le questionnant le plus sérieusement du monde à ce sujet. Pour être honnête l’infirmière doutait d’obtenir une réponse, se disant qu’il préférerait garder le silence et la laisser dans l’ignorance, ce qui aurait le don de la rendre folle. Fort heureusement il daigne lui offrir une réponse : Pas depuis un temps. Elle ne commente pas, y avait rien à dire, de toute manière il s’éloignait déjà avec une pile de paperasses et la blonde interprète cela comme étant le signe d’un malaise évident. Si elle s’accrochait avec détermination à leur passé commun, lui le niait avec une ardeur plus féroce encore : sûrement qu’ils étaient tous les deux en tort, à agir de la sorte. Sûrement que c’était nocif ou malsain dans les deux cas. Sûrement que, chacun à leur façon, ils éprouvaient des sentiments destinés à justifier leur relation actuelle. Sauf que c’était pas suffisant, sauf que ça aidait pas vraiment.

En tous les cas si la blonde ne dit rien concernant l’absence d’une femme dans la vie du policier, cela ne l’empêche pas de le menacer dans un souffle aussi déterminé que sérieux. « Je te déconseille de les appeler Roman. » C’était clair et sans nul doute qu’elle n’aurait pas eu besoin de se montrer aussi farouche pour qu’il sache qu’appeler ses parents était la dernière chose à faire. Elle le tuerait pour ça. Parce que c’était dégueulasse, vicieux, injuste. Parce que si elle avait accepté, difficilement certes, qu’il la quitte, elle ne saurait se montrer aussi tolérante s’il se permettait de foutre la merde dans sa vie familiale déjà particulièrement chaotique. Rentrer seule d’une nuit au poste, subir les regards d’autrui pour diverses raisons, elle pouvait l’encaisser. Subir les reproches parentaux, ou bien leur indifférence ou pire leur lassitude, était une humiliation qu’elle ne saurait supporter. Et comme toute humiliation difficile à encaisser, elle finissait dans une rage folle, le genre de colère qu’on apprend à craindre chez elle. Ce fut finalement sur ces quelques mots que Drathir finit par soupirer lorsque Roman disparu de son champ de vision et, toujours la veste sur elle, alla s’allonger sur la couchette de fortune qu’on lui offrait. Elle passera finalement les heures suivantes à fixer le plafond sans un mot, incapable de s’endormir malgré l’alcool. Au contraire celui-ci s’évacue progressivement, ça lui fait mal au crâne et les néons de la pièce lui donnent la nausée aussi finit-elle par fermer les yeux en attendant que ça passe. Sans un mot. Pas depuis un temps. Ça lui convenait bien. Elle n’était pas suffisamment sotte pour imaginer qu’il n’ait pas retrouvé qui que ce soit dans sa vie en trois ans, elle-même s’était octroyée quelques instants avec d’autres, toutefois elle était satisfaite d’apprendre qu’il n’y avait rien dans l’immédiat. Rien depuis un moment en fait, même si la notion de temps pouvait différer entre deux individus. Finalement, à force de se questionner ou de juste fermer les yeux en attendant que ça passe, le temps s’écoule relativement vite et ce fut finalement les bruits de pas du blond qui la ramenèrent à la réalité. Rouvrant les yeux et pivotant la tête en sa direction, elle le voit ainsi ouvrir sa cellule tout en plaisantant sur l’heure du petit déjeuner. Peu réceptive à cet humour, la blonde se contenta de se relever et de le suivre sans un mot bien qu’elle ne puisse s’empêcher de tiquer à l’évocation des taxis. Bien sûr, bonne initiative sans nul doute, mais elle avait franchement pas envie de claquer 100 balles juste pour ça. Toutefois elle ne dit rien, se doutant qu’il insisterait sûrement.

Il leur rend finalement leurs effets personnels et ce ne fut qu’une fois dehors qu’elle daigna lui faire face, un sourire aussi amusé que provocant aux lèvres tandis qu’elle retirait cette veste qu’il lui avait prêté avant de la lui tendre le plus naturellement du monde. Ça aurait pu passer si elle ne demeurait pas avec cette chemise ouverte en dessous et ce fut ainsi sans la moindre gêne qu’elle reboutonna lentement mais sûrement le vêtement, sous ses yeux. Sur un dernier coup d’œil moqueur elle se tourna finalement vers son amie, déposant un baiser sur sa joue. « Rentre bien va, on se refera ça ! Et sur un sourire elle s’approcha de son propre taxi, non sans un dernier regard à Roman. Passe une bonne journée surtout. Et elle grimpa alors à l’intérieur, intimant au conducteur de démarrer, prête à lui donner sa destination sur le chemin. Déjà Roman s’approchait, signalant au chauffeur qu’il fallait pas hésiter à la traîner jusque dans son lit si elle était ivre, et l’appeler si elle dégueulait partout. Levant les yeux au ciel, la blonde vrilla l’émeraude de ses yeux dans l’acier des prunelles de son interlocuteur, répliquant avec un sourire : Aucun risque. » Tu m’étonnes aucun risque, à peine le chauffeur démarre-t-il  et poursuit sa route jusque l’extrémité de la rue, ne réalisant même pas cent mètres, qu’elle lui ordonna de s’arrêter et le gratifia d’un billet minable mais suffisant pour combler le désagrément qu’elle venait de lui faire vivre. Et elle sortit ainsi du véhicule, pivotant en direction du commissariat afin d’adresser un large signe à Roman, son sourire moqueur s’avérant tout aussi large bien qu’il ne puisse guère le voir. C’est ainsi qu’elle finit par se détourner, reprenant sa route à pied. Elle avait besoin de prendre son temps, elle avait besoin d’air frais aussi plutôt que de confier le contenu de son estomac à un conducteur pressé, et puis marcher lui faisait du bien de manière générale. Alors tant pis pour le taxi hein. Et si en plus ça pouvait un peu emmerder l'autre, c'était qu'un juste retour des choses.
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