Réalité ou cauchemar? Tu hésites entre les deux, les derniers événements te semblent être trop extravagants et insensés pour qu’ils aient pu se passer. Non, c’est très certainement un mauvais rêve que tu vas bientôt t’en tirer. Oui, dans quelques minutes, tu vas t’éveiller dans ton lit, lové dans ta couette et bien loin du froid, de l’humidité et de cette odeur acre de sang. Sauf que tu auras beau te pincer, cligner des paupières, tu ne te retrouveras pas transposée sous les draps épais et moelleux. Pour la première fois depuis longtemps, tu ne comprends pas. Tu veux bien attirer les emmerdes. Tu dirais que c’est même presque le but de ta vie. Tu veux dire, quoique tu fasses, il se passe une merde et tu te retrouves à nager le nez bouché dans un océan de saloperies. C’est avéré. Tu te lèves chaque jour en t’attendant à te prendre une tuile sur le coin de la figure à chaque pas. C’est même plus surprenant. Et ça te va. Tu veux dire, tu as l’habitude. Mais là, bordel, est-ce qu’on pourrait t’expliquer comment tu es arrivé là? Dans ta tête, pas d’explications logiques, car aussi détestable que cela soit, il n’y en a pas. Par contre, s’il y a bien une chose dont tu te rends parfaitement compte, c’est que c’est un peu de ta faute. Non, entièrement. Il t’arrive, par moment, de te comporter comme un gamin et de t’emporter violemment, de ne plus réfléchir et de faire donc, des choses stupides.

Et c’est là que la merde a commencé. Tu ne sais pas d’où ils sont venus. Franchement, mais le mal était fait. Tu étais encerclé par une dizaine de trous du cul et, comme d’habitude, ils avaient qu’une envie, c’est de faire découvrir à ton sang l’odeur du crépuscule… Puis, il y avait Lola aussi, enfin Hart et ce mec qui s’est interposé entre eux et vous. Tout c’est déroulé tellement vite, au moment même ou il s’en est pris à Lola, ça été plus fort que toi, tu lui avais promis. Promis de lui protéger. Tu savais ce qu’il t’attendait, tu lui offrais simplement, une chance de s’en sortir. Puis, retour à la réalité. Chez toi, dans ta chambre. Du haut de ton perchoir, tu arrives à te faire croire que le monde n’est pas si violent ni meurtrier. Que tu ne fais pas partie de ces gens qui tirent à vue. Qui tire pour tuer. Tu arrives à te faire croire que le monde tourne moins vite. Ton perchoir est devenu le seul endroit où tu te permets de penser. Dans un soupir, tu dévales les escaliers et tu entames ta descente. Aujourd’hui, le monde craint et tu as décidé de laisser la nostalgie de côté. Ça commence à devenir relou de toute façon. Tu as donc deux missions, en une. Faire en sorte que les ESHU combattent à vos côtés et gagner cette guerre. Il te reste plus qu’à attendre leur arrivée. Soldats, espions, éclaireurs, tous avaient reçu l’ordre de rester au campement pour une fois. La prudence était de mains mises. Sanguinaire et craint, vous étiez, mais certainement pas invisible, en cas de coup bas, t’étais prêt à faire front.

HRP:

Cette rencontre te ronge, cette guerre aussi. Plus les jours passent plus, elle t’affecte émotionnellement. Tu veux la victoire plus que tout, mais il a tant de choses à considérer que tout se bouscule dans ta tête. Quelques part, tu espères Aluvaia ne te causera pas problème, elle et ses eshus. Tu poses en elle, un espoir, un minuscule espoir qu’une nouvelle ère subviendra. T’espères qu’elle ne causera pas votre perte. Tu lui laisses le bénéfice du doute. Tu lui dois bien ça, au moins en souvenir à cette gamine que t’avais connue à ton arrivée au Darwin's game. Depuis, elle a évolué. Pour le bien, comme pour le mal. Cette angoisse, elle est pour l’avenir incertain de ta team, non pas envers cette rencontre. Ça c’est qu’une formalité. Tâche qui était loin d’être la plus réjouissante. T’aurais préféré être ailleurs. Là-bas. Là-haut. Qu’importe. Tant qu’il avait des gens à abattre, à saigner, à martyriser.

Hannibal n’est toujours pas revenu. Elle a quitté quelques heures plus tôt le quartier général. T’espères qu’elle viendra. T’espères aussi qu’il ne lui arrivera rien. Tu t’inquiètes pour elle, mais tu ne lui avouerais jamais, ni à elle ni au reste du monde. Tu lui as appris tout ce que tu savais, elle est à toi, elle t’appartient. Elle est ta bête. Ton enfant. Ton ange déchu. Ton arme de destruction massive. Elle est ta seconde. Tu ne voudrais t’en séparer pour rien au monde. Dans un grincement, la porte de l’église s’ouvre. Tes pupilles, couleur bleu océan se posent sur les deux femmes à l’entrer. Tu quittes les marches en te relevant, laissant sortir de tes lèvres un unique mot, le prénom, son prénom. Aluvaiá. Tu adresses un simple hochement de tête à sa seconde. Elle t’était inconnue. Du moins, de pseudo. Son visage n’était pas celui qu’on oublie. Il te rappelait celui d’un jeune enfant sans défense. Un être au pouvoir souvent insoupçonné. Elle était pour toi, une intrigue. Tout comme l’avait été Hannibal par le passé. Tu te retournes quelques secondes pour apercevoir la silhouette de ton bras droit arrivée. À la demande de la seconde d’Aluvaiá. Tu débutes donc. « Très bien. Par le passé, que ce soit dans l’arène ou en combat, nos deux teams on dû s’unir à quelques reprises, pour la survie, la réussite d’une mission. Ainsi, on souhaiterait d’officialiser cette alliance. Allier nos forces, nos effectifs pour mieux ressortir vainqueur. Pour anéantir nos ennemis communs. Pour les mettre à nos pieds. Pour régner ensemble. » La première requête avait été prononcée.

HRP:

« Tu sais persuader, Ostatki, mais je suis ici pour entendre les arguments qui me convaincront. » Persuader. Convaincre, comme si elle n’avait ne pas réfléchir, un tant soit peu à ce que nous pourrions lui offrir. Leur offrir. Elle l’avait probablement fait, tout comme tu l’avais fait. Elle était ici. Elle ne serait quand même pas venue, simplement pour décliner votre offre. Beaucoup trop de risque pour un refus. « Lorsqu’on commence une guerre, il faut savoir la terminer. Non? » Une guerre, il faut savoir la terminer. Ses paroles résonnent dans ta tête. Elle te semble pourtant plus adapter à son propre camp qu’au vôtre. Après tout, leur guerre contre les atoms était d’actualité depuis un bon moment et pourtant, aucune des deux équipes n’avait capitulé. En d’autres circonstances, ça lui aurait sûrement valu un juste retour des choses. Mais, tu t’abstiens. L’heure n’est pas à la provocation ou à la mesquinerie. L’heure étant à la négociation. « Sois un peu réaliste Aluvaiá, les atoms sont vos ennemis depuis toujours, tu crois vraiment qu’ils vont vous épargneront, durant cette guerre? » Évidemment que non. Guerre ou non. Ils en profiteront pour assaillir leur ennemi principal. Une pierre d’un coup. La simple idée qu’elle ne l’a pas envisagé te fait douter de cette possible alliance. Mais est-ce que t’as vraiment le choix? « Réfléchis un peu. Seuls, contre une alliance naturelle, c’est déjà peine perdue. Vous avez besoin de nous, autant qu’on a besoin de vous. » Tu laisses un court silence immiscé, alors qu’Hannibal use de ce temps pour prendre la parole à son tour. « Faust a rencontré Isaÿr, leur alliance est officielle. Si tu ne cesses pas de faire ton enfant, Aluvaiá, leurs armées seront à tes portes et aux nôtres dès demain. Les CAHO ont une base militaire et l’église a été suffisamment protégée. Mais qu’en est-il de tes territoires? Je doute que le haut de la grande roue du parc soit assez grand pour accueillir tous les ESHU. » Toi, qui détestes les contacts humains, la présence d’Hannibal te rassure. Tu l’as sais avec toi. Elle t'épaule, alors que tu doutes autant qu'elle de cette alliance. Seul, devant la déconcertante Aluvaiá, tu n’aurais peut-être pas su y faire face convenablement. Sa voix, sa présence te permettaient d’une quelconque manière de rester neutre et calme, face aux remarques un peu désabusées de la reine des Eshu. « Nous avons en notre possession le parchemin des explosifs, celui de la cicatrisation rapide. Écoute Ostatki, Aluvaiá. Les CAHO et les ESHU, en voilà une alliance qui semble naturelle. Vos esprits, notre force, qui pourra nous résister? » À un désavantage près. Leur réputation. La confiance difficilement donnée face à vos futurs alliés. Elle risquait d’être difficile cette union, mais elle vous semblait plutôt nécessaire. « On est prêt à leur faire face, pas vous, comme Hannibal l’a souligné. Tu l’as bien vu. Nos fortifications ne sont que le début. On est tous prêts à s’investir dans cette guerre. De notre temps, de notre argent. De notre vie pour certains. » Si tu devais mourir au combat, tu le ferais, au moins, tu pourrais te dire que c’est pour la bonne cause, pas simplement pour une connerie, une erreur que tu aurais pu commettre lors d’une quelconque manœuvre dans ta vie réelle. « Notre maître d’armes peut vous former toi et les tiens. Peut vous rendre plus fort, en combat, dans le maniement des armes. Notre maître chimiste pourrait être à votre disposition, tout comme notre équipe de terroriste. On vous offre l’opportunité d’en ressortir vivant, d’en ressortir vainqueurs. C’est une proposition qui risque d’être profitable pour nos deux teams. » Mais surtout, non renouvelable, si elle venait à être refusée. Aucun scrupule vous auriez, si par malheur vous touchiez quelques eshu, dans la mêlée. Vous en seriez heureux. « Mais nous ne sommes pas les seuls à la demander cette alliance. Nous avons donné nos arguments; à toi de donner les tiens, ma très chère Aluvaiá. » Elle devait tout autant jouer le jeu de l’argumentation, mais t’n’avais jamais réellement porté une grande attention au mot, les gestes, les actions restaient pour toi, plus symboliques que n’importe discours. Quel que soit l’issue, tous devront prouver leur confiance au CAHO, toi, le premier.

et tu les regardes s'impatienter, et tu les entends sans trop écouter. malgré tes vingt-quatre années, aluvaia reste et veut rester une enfant sans soucis, qui ne veut pas se prendre la tête. l'inconsciente qui se gratte le dos de sa main gauche sans trop penser, jusqu'à y laisser des marques d'ongles. l'inconsciente qui sourit toujours un peu plus à leurs lèvres en mouvement et à leurs avalanches de mots et de sous-entendus. énervant, emmerdant.

hannibal qui ne ressemble plus à rien, plus à elle. qui devant toi n'a plus rien de bien; tu ne vois plus rien qu'un chien aux pieds de son maître. le genre de brave bêbête que tu détestes.
ostatki qui pense tout savoir. qui vous inclue dans ses misères. qui vous met tous dans le même sac. et pourtant il n'a pas tort concernant faust. il n'a pas tort. et pourtant dans ta tête tu n'es pas d'accord. tu continues à penser que le contexte est différent. que ta guerre personnelle n'a rien à voir avec celle que roméo avait déclenché avec son jules. que ta haine ne devrait pas être rabaissée à des querelles amoureuses. et ça te démange. ça t'irrite. ça t'agace.

tu es égoïste. devoir risquer ta peau pour un abruti transi t'horripile. t'avais qu'à ne pas te pointer là-bas. rester dans ton trou. rester dans le secret avec lola. et égoïste pour ESHU. maintenant on a aussi GAIA au cul. on avait rien demandé, nous. saloperie d'alliance. saloperie de vous.

et tu sens leurs yeux te sonder, dans l'attente d'un signe, d'une réponse, d'un consentement. ton sourire retombe brutalement comme la lame immaculée d'une guillotine. évite de comparer mes différents avec tes problèmes de couple. la pensée qui s'est échappée de ton esprit. trop tard, tant pis. je ne suis pas là pour appuyer ta bêtise ostatki. nous, ESHU. ton clan, ton sang. ne serons pas comme tes hommes. le regard noir que tu ne peux t'empêcher d'adresser à la blonde tatouée. nous ne te suivrons pas aveuglément car nous savons. posture droite, menton haut. seule contre eux. remise à niveau. mais je n'ai pas fait tout ce chemin avec les miens pour le plaisir. je ne suis pas non plus venue pour entendre ce que je sais déjà. nous connaissons vos atouts et vous connaissez les nôtres. les améliorations de notre côté arrivent. les parchemins également. vous êtes de plus informés, les mains dans le dos. les traits calmes. la voix plus posée. pour ATOM. malsaine. malsaine. faîtes rôtir la charcuterie et nous nous chargerons de la servir comme il se doit, le diable qui hausse les épaules. n'est-ce pas?

tout ESHU était pour la guerre. tout ESHU était derrière toi. et tes désirs n'ont pour couleur que le rouge du sang ATOM. tu es tellement facile, au fond. tu ne t'es contentée que de les faire parler, les obliger à se dépenser dans leurs discours. parce que de toute façon, avec ou sans tes arguments, CAHO ne t'aurait pas simplement invitée dans son sein pour ensuite te rejeter plus loin. ils avaient besoin de vous. c'était certain.

préparez les hommes et nous vous préparerons le champ. corrompre le corps même des deux autres clans. les grignoter membre par membre. leur prendre un doigt, puis la main, puis le bras. commencer par altérer le cerveau des soldats jusqu'à atteindre le cœur même - les leaders. jouer sur les relations, les passions, les faiblesses. continuer l'oeuvre inconsciente d'ostatki et réduire en pièces l'ennemi.

La fin de ce rassemblement était bientôt terminée. Ah, tu la désires cette liberté. Du moment où tu lui tournerais le dos pour te retrouver parmi les tiens. Au moins eux, ils t’étaient faciles de les contrôler, de les dominer à ta guise. « Évite de comparer mes différends avec tes problèmes de couple. Je ne suis pas là pour appuyer ta bêtise Ostatki. Nous ne serons pas comme tes hommes. » Tu fermes tes paupières, juste quelques secondes, tu serres les dents, tu serres les poings. Elle avait franchi la limite. Ta limite. Ici, c’était un autre monde. Il n’y avait plus de Lola. Plus de problème. Tu retiens ta colère, tu reviens tes gestes. « Mes problèmes personnels n’y sont pour rien. Cette guerre est la réclamation des caho. Cette guerre est pour leur soif de sang, de vengeance. » Cette guerre, tu ne l’avais pas ordonnée. « Nous ne te suivrons pas aveuglément, car nous savons. » T’en avais marre qu’elle passe du bec à l’âne pour un rien, d’un sujet à un autre, sans même que tu es insinué quoique se soit. « Ça me va très bien, tu t’occupes de tes eshu, je m’occuperais des miens. » Tu lui délaisserais la tâche avec grand plaisir. Tu n’avais aucune obligation envers ses soldats, comme elle n’avait aucune emprise sur tes hommes. « Mais je n’ai pas fait tout ce chemin avec les miens pour le plaisir. Je ne suis pas non plus venue pour entendre ce que je sais déjà. Nous connaissons vos atouts et vous connaissez les nôtres. Les améliorations de notre côté arrivent. Les parchemins également. Vous êtes de plus informés, pour ATOM. Faites rôtir la charcuterie et nous nous chargerons de la servir comme il se doit, n’est-ce pas? Préparez les hommes et nous vous préparerons le champ. » Elle exigeait la liberté, de garder son autorité parmi les siens. Encore là, c’était une condition raisonnable. Cette seconde te plaisait moins. « Exiger que tu gardes tes droits exclusifs sur tes soldats est un droit. Exiger qu’on se lance au combat, pour sauver votre peau en ai une autre. Tes hommes devront aussi combattre à nos côtés. Ils devront aussi se salir les mains. » Vous étiez prêt à perdre de nombreuses vies dans cette guerre, mais eshu devraient tout autant. Tu ne comptais pas les mettre de côté sous prétexte qu’il désire se la jouer dans l’ombre. À un moment ou à une autre, ils combattront. À un moment ou à une autre, ils perdront des effectifs. Pour toi, l’alliance était conclue, pour toi, c’était la fin qui s’immisçait dans ton être. Tu ne prêtes pas attention aux mots que ton bras droit adresse à aluvaia. Ça n’avait aucune importance à tes yeux. « Alors l’alliance est conclue? Nous en avons terminé? » Conclue. Oui. Terminé. À deux remarques près. Elle t’avait provoqué de ses mots, de sa voix. Maintenant, c’était juste la balle qui allait lui être renvoyée. T’étais prêt à quitter, tu te posais près d’elle. Pas en face d’elle. Pas complètement à ses côtés. Juste près d’elle. Tu poses ta main gauche contre sa mâchoire, ton visage se pose près du sien. Les mots qui s’aligneront ne concernaient en rien Hannibal. Tu t’adressais juste à la gamine qui se présentait à toi, en tant que reine des eshu. « Ah, et j’oubliais. Mes problèmes ne te concerneront jamais. Tout comme ils ne concerneront pas plus tes hommes. N’essaie même pas d’en jouer. Tu perdrais ton temps. » Le fait était là. Certes, elle savait, mais en rien, tu lui donnerais le droit de s’immiscer dans ceux-ci. Tu n’avais pas confiance en elle, ici. Tu ne lui accorderais pas plus dans ta vie réelle. « Tu es encore un enfant dans ta tête Aluvaia. Ai, au moment l’amabilité d’être accompagné d’une personne plus compétente que tu ne peux l'être, la prochaine fois. » Elle veut jouer Aluvaia et l'heure n'est pas à la rigolade. T'espères sincèrement, qu'elle en prendra conscience. Avant, tu lui avais offert ta confiance, ta vie, à présent, tu ne lui offrirais même pas le tiers de ce que tu possèdes. Tu ne lui accorderais même pas le bénéfice du doute, aujourd’hui. Tu retirais ton emprise contre sa mâchoire, elle avait été ferme, ton emprise. Suffisamment pour qu’elle ne te détourne pas le regard. Pas suffisamment pour la faire souffrir, comme tu l’aurais bien aimé le faire. Puis, tu te retrouves dans son dos. Tu t’apprêtes à quitter l’église pour retrouver tes soldats, à l’extérieur. « Oui, nous en avons terminé. » Tu ne lui laisses aucune possibilité de te renvoyer l’ascenseur, puisque tu pousses la porte de votre quartier général et tu te retrouves au cœur même des cris de tes comparses. Tu ne tenais pas plus qu’il ne le fallait à supporter le comportement enfantin de ce chef. Les différentes rencontres risquent d’être de plus en plus difficiles à supporter, tant le comportement de la brune était insupportable à tes yeux.