DEATH MATCH (GUERRE) PELAGIUS x SAMUEL

l'heure de la vengeance

death match

samuel oppsem
pelagius cousteau

Le feu se propage de partout, et les GAIA comme les ATOM fuient de tous les côtés au lieu de rejoindre la ville comme il était prévu. Aussi les CAHO et ESHU décident-ils d'aller à leur rencontre. C'est ainsi que Pelagius et Samuel se retrouvent face à face, au milieu du chaos ambiant, des flammes et des hurlements.

▬ vous pouvez décider d'annuler le death match d'un commun accord. si tel est le cas et après en avoir parlé par mp, postez malgré tout dedans le sujet pour dire que vos personnages prennent la fuite chacun de leur côté et signalez le rp comme étant terminé.
▬ vous pouvez décider de mener votre death match normalement et de faire intervenir le pnj level design qui fera intervenir l'incendie dans votre combat.
▬ si vous avez la moindre question, nous sommes là pour y répondre.

« Par ici ! » lui cris Arthur, tandis qu'ils fuient le monstre incendiaire ivre d'un désir assassin. La forêt qui les entourent, habituellement immense et luxuriante, n'est plus qu'un enfer indescriptible alliant chaleur insoutenable et terreur bouillonnante. Samuel entend encore l'écho étouffé des cris de douleur des malheureux qui ne sont pas parvenu à s'échapper de ce bourreaux incandescent. A chaque hurlement qui s'infiltre dans son crâne il regrette de ne pas être rester sur place pour les aider, plutôt que de fuir comme un lâche. Ils les auraient plus gêné qu'autre chose, c'est ce qu'il se répète inlassablement à s'en faire fondre la cervelle. Mais est-ce la vérité, ou simplement un fait dont il essaye de se convaincre pour ne pas admettre qu'il n'a fuit que pour préserver l'une de ses misérables vies. Dans sa course effrénée il n'a pas le temps de songer à de tels détails, quoi qu'il ait pu faire il est maintenant trop tard. Ses jambes quand à elles ne pensent pas et gambadent machinalement comme si elles avaient la faucheuse elle même à leurs trousses.
Sa mâchoire le lance atrocement. Après réflexion il a bien compris qu'il n'est pas responsable du désastre auquel il assiste. Pendant un instant il en a voulu à cet atom qui s'était jeté sur lui pour le frapper au visage, quitte à périr dans les flammes avec lui. Mais à présent il s'en fiche bien. A présent ses pas foulent les empruntes laissées par Kaboomovic tandis que Faust en fait de même, tous unis dans la fuite d'un ennemi commun. Il n'est pas seul face à ce danger qui les guettent d'un regard malsain. Dans ce moment privilégié, pris au piège par les griffes brûlantes de l'incendie Samuel a l'impression de faire partie d'un tout, d'être une petite particule accrochée à une autre, et à une multitude d'autres. Il se sent atom.
Puis tout s'envole.
Le feu, un craquement, un arbre qui s'effondre, la fumée, le néant.
Samuel court dans un brouillard de cendres qui viennent s'échouer sur son visage pour le brûler à vif. Il ne voit plus rien et ne sait pas vraiment ce qu'il vient de se passer, mais il comprend très vite que le temps n'est plus à la réflexion. Devant lui est plantée une ombre aux yeux flamboyants. Plus loin d'autres êtres aussi sombre semblent surgir de la terre, comme des roses noires venues apporter la mort aux survivants. Samuel comprend enfin ce qu'il se passe. Face à lui une véritable légion de caho et d'eshu les attendent, lui et les siens, pour finir ce qu'ils ont commencé. Il se retourne pour chercher le soutiens des siens, mais il est seul, tel un atom brisé ne demandant cas être achevé. Cependant, pour la première fois depuis qu'il joue à Darwin, il ne compte pas fuir face au danger. Il dégaine son revolver, bien déterminé à s'en servir.
« Alors c'est donc ça. » dit-il faiblement en direction de la silhouette faite de ténèbres et d'angoisse.
« Une attaque ? Non, une vengeance, pas vrai ? En réponse à notre assaut, ou à votre défaite dans l'arène ? »
Il y a bien longtemps qu'il n'a pas ressentit ça. L'incendie autour de lui n'est rien comparé au brasier qui dévore son être tout entier. La seule chaleur qu'il ressent à présent c'est celle transmise par les battements de son cœur qui répondent à la fureur infernale de son âme. Il serre les poings à s'en faire craquer les phalanges et serre les dents pour ne pas laisser échapper un hurlement bestiale.
C'est elle, elle est là, prête à briser ses chaînes pour prendre possession du gentil, maladroit et amical petit Sam.
La colère.

VIE 10/10

L'heure de la vengeance

deathmatch pamplemousse et pépé

L’incendie déclenché par le caho venait se refléter avec force dans le ciel, le faisant rougeoyer avec une rage nouvelle, l’empourprant de tout le sang qui allait couler ce soir. Pépé était à son poste, fidèle petit soldat, prêt à récupérer les joueurs en perdition, prêt à tirer une balle en pleine tête celui qui se précipiterait devant lui. Il était pris dans la ferveur ambiante, entrainé par la rage collective, comme un petit engrenage qui s’emballe dans un système horlogerie complexe, il était prêt à se battre ce soir. Pas d’escapade pour aller observer la faune, pas de sieste à la pieuvre mélomane, pas de soirée passé à déprimer sur le canapé. Non, ce soir, pépé reprenait ses habitudes de soldats, il partait en guerre, il ripostait avec toute sa team, un seul et même être réuni ce soir pour anéantir l’ennemi. La cohésion des caho et des eshus le replongeait directement dans ses souvenirs de jeunesse, il se revoyait petit officier sur le pont, entouré des autres benêts à bérets, il se revoyait faire partie de cette foule rassemblée par le désir de vengeance. Il revenait ce gamin, il refaisait parti de quelque chose ce soir. Et il aimait ça.

Les autres – les ennemis, les méchants, ceux qu’ils fallait abattre – ne mirent pas longtemps avant de sortir de l’usine en feu, autant de petites silhouettes qui se dispersaient, émergeaient des murs de flammes en masse alors que quelques instants plus tôt ils avaient encore l’esprit à la fête. Sans doute n’aimaient-ils pas être dérangés dans leur propre maison, sans doute l’appréciaient-ils aussi peu que les eshus et caho quelques semaines plus tôt. Puis, une silhouette frêle, un grand bâton, se dégageait un peu des autres, courant plus vite, se dirigeait droit vers Pépé. Il se dégagea de sa cachette pour faire face aux fuyard, calme, la main serrée sur son 9 mm. Il avait sorti la grosse artillerie ce soir, chose qu’il ne faisait jamais, se contentant d’habitude d’une corse rêche, l’arme à feu toujours bien rangé dans son holster d’épaule. Cette fois c’était différent. Ce soir, c’était la guerre. Et le gamin – qui devait bien faire une tête de plus que lui – finit par arrêter sa course folle quand il aperçut l’ombre de Cousteau, prenant lui aussi son arme à la main. « Alors c'est donc ça. Une attaque ? Non, une vengeance, pas vrai ? En réponse à notre assaut, ou à votre défaite dans l'arène ? – Non, juste une soudaine envie de cramer quatre ou cinq hectares de forêt. On en avait marre d’entendre hurler les loups. » Pépé avait toujours su trouver les mots pour rassurer dans les moments délicats. Sans rien dire de plus, il leva son arme, visant la tête du gamin, et tira sans même lui demander de quelle team il était. Visage inconnu, team ennemi. Pépé n’était pas là pour faire du recensement ce soir. Le coup fut sec, net, précis et le cors du gamin tomba dans l'herbe molle alors que le feu se rapprochait dangereusement d'eux. Il tourna le dos au cadavre du gamin sans aucun état d’âme, disparaissant dans le noir de la nuit, absorbé par les ténèbres.

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