Rédemption après l’affront. Mission pour oublier la confrontation. La voilà la bête assoiffée bien retournée dans son univers de pixels, avec un but de dentelle. Se racheter bien après l’horreur qu’il avait procrée. Flare ayant vécu un enfer, il s’était fait calvaire. Tuant l’un des siens, frappant dans ce foyer de substitution pour se faire perdition. Il avait brisé et torturé, abusé et détruit sous les  meurtrissures de son coeur en crucifixion, mais à présent il essayait d’alléger sa condamnation. En aidant, en cherchant, en prouvant ce qu’il valait, ce qu’il était. Mais il n’était pas seul dans ce besoin de se racheter. Non il se trouvait si près de cette silhouette élancée, jolie poupée aux traits si particuliers. L’étincelle ne s’était jamais trop mélangé à cette famille délabrée, à cause de sa routine de solitude et pourtant il allait devoir s’adapter à se familiariser avec cette étrangère. Car le but de cette expédition, la récompense à toute cette mission était de payer les frais de son pardon. Seulement, le brun était bien abusé par ce qu’on lui demandait. Se retrouvant ainsi par défaut et n’ayant jamais trop cherché à comprendre ce qu’il l’entourait, il se mettait en retrait, se présentant légèrement tout en enchaînant rapidement. «  Salut, moi c’est Flare, c’est quoi toi ? Bon je préfère déjà te prévenir mais j’ai aucune idée de la nature de ce qu’on doit chercher. » Bonne présentation et mauvaise conclusion.

Deux inconnus dans une quête perdue. Deux égarés sur le point de se perdre un peu dans ce labyrinthe d’irréalité. Ils se fixaient les opposés, avec un sourire léger. Simple banalité d’une rencontre sans férocité. Instant simple et frêle où chacun se présentait en gardant leurs lourds secrets dans leurs carcasses rongées. C’était futile mais si facile, comparé à ce qui les attendait. Car les deux coéquipiers avaient tous deux l’air de bras cassés avec leurs grands yeux écarquillés. Ils étaient jeunes, peut être trop insouciants dans cet univers de calvaire et pourtant ils allaient partager leur galère. « Enchantée ! Moi c’est Perséphone. » A son tour la poupée elle dévoilait son identité avec une hésitation marquée, sans doute inhabituée à le prononcer. Et au travers de ces traits étrangers, le brun comprenait que ce piège malsain était récent pour l’égarée. Et pourtant, il se permettait encore d’espérer en ces capacités l’enfoiré car s’il s’était imposé avec une certaine dextérité pour tuer, ici le domaine devenait bien trop spécifique face à son goût du risque. Cependant, il restait dépendant de la jolie car elle était la seule à pouvoir le sortir de cette utopie. « Je suis certaine que ce n’est pas une plante. » Son ambre ne lachait pas les couleurs printanières de la poupée qui tentait de résoudre le but sacré. « Peut-être une bestiole alors ? » Sa bouche s’entrouvrait légèrement avec un sourire béat, face à l’absence de solutions à cette adéquation.  « Je te fais confiance. » Flare il jouait depuis longtemps mais il avait l’impression d’être un incompétent en ce moment. Totalement incapable et vulnérable. Un déjà vu bien trop fréquent. Lorsque la folie s’était éprise de son déni, de son mépris. Souvenir carnassier qui entremêlait ses pensées, il essayait d’échapper aux mémoires ensanglantées, aux traits de son ancien coéquipier à qui il avait arraché son coeur avec cette démente cruauté. Sa tête se mouvait en une frêle négation, pourtant ses torts le rongeait de remord. « On peut essayer de fouiller dans la cabane pour trouver. »  Perséphone, elle le ramenait doucement sur terre, ne se doutant du calvaire de ses travers. Et le meurtrier il se reconnectait, il tentait de reprendre peu à peu pied. Dans cet univers édulcoré où chaque illusion pouvait amener à une arrogante condamnation. « Oh, peut-être que le contenu de nos sacs peut nous aider aussi. » Oh ils avaient pas l’air cons les deux hésitations, à se scruter du regard pour trouver des conclusions noires. Ils étaient paumés et ils planaient avec incertitude au milieu du jeu de meurtrissure. Et pourtant, il était le premier à se bouger,  à parler comme pour se motiver  « on va y arriver.. » C’était un soupir, un désir d’arriver au bout de ce plan distordu. Et doucement, il attrapait le sac à son nom, cherchant des indices vains et à la place, il sortait à l’aide de ses poings le contenu de ce dernier. Des allumettes, un morceau de miroir brisé, du ruban adhésif. Sans se précipiter, il attrapait l’éclat scintillant pour l’attacher à sa main à l’aide du scotch, l’enroulant autour de sa paume. Ne tardant pas, il se retourna vers la brune qui le scrutait de ces grands yeux écarquillés.  « On sait jamais. » Il tentait de se faire rassurant le convalescent, malgré ses mots troublants. Puis il revenait sur son butin cherchant un point commun à tous ces artifices. Et ses pensées s’emmêlaient sous l’évidence du contenu. Des allumettes et une arme de substitution, c’était clair qu’ils n’allaient pas chercher une plante.  «  Je crois que t’as raison c’est pas une plante, mais bien un truc virulent, une sorte de gros animal ou une merde avec des dents. » Oh très rassurant. Caïn il n’était que contradiction face à sa confusion.

Putain j'avais pas vu:

Après un détour dans la cabane et quelques recherches intensives, les deux égarés avaient enfin trouvé la nature de ce qu'ils recherchaient. Un serpent venimeux aux reflets édulcorés malgré sa peau noir charbon. Et évidemment, il fallait que cette connasse de bestiole soit une rareté au milieu de ce merdier, car voyons c'était trop aisé. Flare il ruminait avec Perséphone à ses côtés, le regard perdu face à l'étendue. Pourtant, sa motivation n'avait subi aucun effet malgré la fatalité de cette situation sans échappatoire. Il avançait, la respiration saccadée et le visage marqué. Ils erraient les opposés après quelques minutes qui semblaient une éternité au milieu des roches aiguisées, leurs yeux curieux s'aventurant sous les enjeux. Et se séparant légèrement, chacun à leur tache, ils cherchaient, se mouvant, se baissant, suppliant silencieusement pour trouver le reptile futile. Et sous le silence pesant, soudainement, un sifflement résonnait à leurs tympans. Un écho purulent qui dégoûtait particulièrement le convalescent, qui avait légèrement peur de ces bêtes visqueuses.  « Je crois qu'on y est. » Puis soudainement le serpent sortait de sa tanière par attaquer virouguereusement le gamin insouciant, essayant de le mordre à la jambe. Flare il lâchait un hurlement tandis qu'il se reculait précipitamment, chutant en arrière comme un idiot. Et il rampait près de sa coéquipière sous son manque de crédibilité, se glissant sous la poussière à ces pieds pour se relever comme si de rien n'était. Oh le retour de la fierté.  « On va avoir un problème. »

Le silence pesant se faisait environnant sous les deux convalescents qui se mouvaient rapidement. Leurs prunelles sur le but tant convoité, ils cherchaient le reptile avec une angoisse livide. Peur de décevoir, du désespoir de leur incapacité noire. Chacun avait  un objectif derrière cette mission dérisoire. Prouver des capacités, ou bien une recherche de pardon immaculé. Les choix étaient divergents et pourtant ils devaient se faire dépendants. L’un de l’autre pour l’espace d’un instant, pour un trésor insolent. Et sous l’écho de la brise fraiche, ils se jaugeaient, ils se partageaient les taches sans même parler. Car le silence semblait parfois une parenthèse dorée. Puis ils se démenaient pour trouver l’animal teinté de couleurs diversifiés, leurs yeux rivés sous l’horizon de la poussière, leurs membres fouillant sous les roches de calcaire. Mais un sifflement arrogant les stoppa net dans leur quête. Le prédateur s’amusant des joueurs, il sortait de sa cachette attaquant la brebis égarée pour l’effarer de sa peur. Et Caïn sous son impulsivité, reculait précipitamment, chutant sur le sol pour mieux se relever rapidement. « Il n’a pas l’air d’avoir envie de se faire attraper. » L’étincelle elle ne pouvait s’empêcher de sourire face à l’ironie de ses dires, et pourtant il restait sans rien dire. Le coeur encore trop lourd de battements, le souffle un peu trop incessant. « Je pense qu’on peut utiliser les allumettes pour le diriger avec le feu. » La brune trouvait une solution à leur adéquation et pourtant le brun se faisait hésitation. Certes cette idée était loin d’être con, mais comment savoir avec certitude que cette saloperie se dirigerait directement dans le sac ? Le doute n’était plus permis dans cette situation de déni. « Et on l’essaie de l’attirer vers le sac pour l’enfermer. » Mais le choix ne leur appartenait plus. Alors le brun acquiesçait une légère appréhension se faisant fusion dans son cerveau en ébullition. Attrapant son sac, il attrapait les allumettes laissant Persephone se mettre en place.  « Bon courage. » Puis la première étincelle jaillissait entre ses doigts, petite flamme qui avait fait le pseudo de Caïn. Un sourire léger venait s’écraser sur ses lèvres tandis que déjà il attrapait quelques branches  pour cercler la vipère en faisant attention à sa réaction.  Et le brasier s’enflammait dans des échos brulants. Et le serpent se mouvait précipitamment.

L’adrénaline montait, le sang trépignant dans les veines creusées. Les coéquipiers se trouvant face au but tant désiré. Celui d’apprivoiser cet animal endiablé d’un désir meurtrier. Ils se regardaient la peur dans leurs yeux irisés, un sourire encourageant sur leurs lèvres médisantes. Attendant patiemment le résultat de tous cette quête éclat. « Toi aussi. » Ils se laissent une dernière fois un répit entier mais vite le serpent revient s’accaparer de leurs pensées. La poupée elle se dessinait à proximité, se positionnant sous le danger entreprenant. Brillant d’un espoir dérisoire, elle semblait déterminée bien que peu rassurée. Mais Flare il n’avait plus le temps de songer, que déjà l’étincellent s’éteignait entre ses phalanges glacées. Il devait agir et maintenant. Sans tarder, il cerclait l’animal d’un piège délectable puis il enflammait les barrières à sa liberté, brisant toutes les opportunités d’échappatoire mais la bête se faisait noire. Se mouvant en une rapidité instantanée, il se ruait sur Persephone, les crochets bien en avant. Et la belle l’attrapa quelques instants, juste le temps qu’ils croient que leur quête était aisée. Mais vite il se libérait, manquant de dévorer la confiante poupée. Cette dernière se reculant en arrière, son cri résonnant dans la forêt précaire. Caïn il s’alertait, s’inquiétant précipitamment pour sa coéquipière. « Désolée. » Mais elle s’excusait au milieu de cette situation insensée, sa maladresse faisant son attachement. Il souriait légèrement l’enfoiré, quelque peu rassuré mais il se rapprochait avec précaution pour éviter la morsure de cette ordure. « Fais attention il est encore libre. » Sa peur en témoin, il s’armait d’un calme pesant pour éviter de perdre son équilibre instable. Puis il lâchait au milieu de toute cette agitation. «  Dis moi qu’il t’a pas choppé ? » Son regard s’orientait sans son mollet avant même qu’elle puisse répondre à son interrogation. Et enfin il la voyait cette légère égratignure, petite déchirure sur sa peau veloutée. Et l’inquiétude se faisait amplitude. Même si ce léger bobo n’avait rien de bien méchant, il savait le brun que le résultat ne serait pas aussi clément. « Il est énervé aussi. » Et la constatation. L’animal tournait en rond, sa gueule bien trop ouverte, ses mouvements bien trop rapides, il devenait perfide. Mais Flare il en avait marre de cette connerie, il donnait un coup léger à Persephone pour lui faire comprendre ce qu’il escomptait, montrant lentement les éclats de verre sur ses doigts, puis sans se soucier, déjà il attaquait. Son but étant simple, attirer l’attention de cet avorton pour laisser l’opportunité à la brune de le chopper pendant qu’il s’occupe de son cas. Et la voilà l’étincelle qui se fait merveille, tandis que le danger devient plus réel. Il frappe rapidement la peau du serpent, coupant précipitamment puis il monte sur un rocher pour s’élever le temps que sa coéquipière le sorte de sa misère.

Situation dérisoires aux espoirs délectables. Les rescapés ils sont instables sous l’impatience, la médisance. Leur but tant idolâtré n’arrivant jamais à la conclusion tant escomptée. Ce calvaire n’étant que galère. Ils se tordaient les pantins désarticulés sur ce grand échiquier, enchainant la dose d’adrénaline dans leurs veines creusées. Leurs souffles précipités rongeant leurs poumons vidés, leurs coeurs agités. Ils ne savaient plus comment s’y prendre ces égarés pour simplement arriver à leurs fins. L’inquiétude venant se mêler à toute cette confusion sans effusion. L’étincelle s’éteignant sous la griffure sur le mollet de la poupée. Il panique légèrement du sort de sa coéquipière, son visage malmené par l’anxiété. Mais la beauté reprenait pour calmer l’effervescence de ses pensées. « Il m’a effleuré, mais ça va. »  Caïn il soupirait , un peu rassuré mais vite il revenait sur la bête, n’attendant plus patiemment son jugement. Il se ruait sur l’animal, l’entaillant légèrement des éclats sur ses phalanges pour sauter au dessus de lui et jongler sur les rochers. Pendant que Persephone tentait vainement de le chopper, mais ce vicelard s’échappait encore une fois, s’attaquant au crevard. Flare il courrait évitant les morsures, manquant de se vautrer à multiples instants. « Tu l’as touché ? »  Il écoutait le distrait, lâchant un oui à la vue du sang, mais il n’avait plus le temps à présent. Le prédateur était affamé et il ne voulait plus que faire une bouchée de ces deux brebis égarées. « Essaie d’attirer son attention encore. »  S’exécutant sans précédents, il essayait encore une fois l’effroi. Prenant plus de précaution cette fois. Il sautait sur le côté, touchant seulement la queue de la bête agitée et la brune se ruait sur la vipère. Son sac ricochant précipitamment sur l’animal, elle l’attrapait nouant ses doigts pour fermer le sac. Flare il soupirait d’une libération absolument orgasmique. Ne retenant pas son excitation, il se rapprochait de la jolie pour vite taire tout son déni. «  Ca c’est fait. »  Il frappait légèrement son épaule à la poupée avec une certaine fierté, puis vite elle reprenait sur sa morsure. «  J’ai pas confiance en ça, alors tu vas devoir me faire confiance. Gardes le sac bien en main et assis toi s’il te plait. »

Réussite après tant de galères. Miracle suite au calvaire. Les rescapés ils se regardent avec ce sourire entier, la fierté brillant dans leurs prunelles teintées. L’animal se trouvait immobilisé dans sa cage de tissu, retenu, perdu dans l’étendue étroite du textile quelque peu décousu. La sueur perlait encore sur leurs tempes, et pourtant seul leurs visages guillerets s’alignaient dans une harmonie épuisée, puisqu’enfin ils avaient réussi à l’attraper ce prédateur. Cette horreur si souvent auteur de malheur. Alors ils se maintiennent à proximité, reprenant leurs souffles lassées par cette course poursuite forcenée. Se rassurant lentement et pourtant… Rien n’est fini, rien n’est terminé dans ce sursis. Le chemin retour n’étant qu’une allusion d’un autre détour avec dans les mains cette insécurité constante. Tout pouvait mal tourné en l’espace d’une seconde, pourtant Flare il oublie un instant le but conséquent. Il s’inquiète pour la poupée qui se tient droite bien qu’amochée. « Il nous reste qu’à rentrer maintenant. » Cette dernière profitant de cette joie éphémère, pour rappeler leurs états précaires. Mais le brun s’impatientait déjà, son ambre déposé sur la morsure de cette pourriture. Il quémandait un peu de confiance l’étincelle se doutant que dans cet univers vermeille, cette denrée était bien chère, surtout après ses travers. Cependant il insiste et Persephone s’assoit défaitiste. « Qu’est-ce que tu veux faire ? » Inquiète, elle se laissait faire, son visage cachant son anxiété au travers de ses traits. Mais Flare se voulait rassurant bien que déviant. « Je vais aspirer le venin s’il y en a dans ta jambe. Je préfère le faire maintenant, peut être pour rien mais au moins tu vas pas crever sur le chemin retour et ça me rassurera. » Le brun il la regardait tendrement, ne cherchant pas à la gêner simplement à la rassurer. Et déjà il se rapprochait de la jambe de la poupée, déposant ses lèvres sur sa peau veloutée. Doucement il exerçait une pression, aspirant la saveur métallique de son sang puis il le recrachait au sol, la bouche rougie par les effluves salées. Il essuyait les traces rougeâtres sur sa bouche acidulée et se reculait légèrement. « Tu penses qu’on va avoir du mal à le ramener ? » Et la poupée elle revenait sur le sujet, simplement comme si de rien n’était. «  Si on gère bien on devrait y arriver. » Il se relevait lentement, aidant la beauté à faire de même, puis ils repartaient vers le retour, un sourire entier sur leurs lèvres abimées.


Le souffle court, les pas lents, ils marchaient à présent depuis un bout de temps. Flare avait récupéré le sac de toile, contenant l’animal, et son regard ne quittait plus le tissu tandis que l’appréhension montait à chaque agitation. Il n’était pas serein le vaurien. Il suffisait d’une merde pour qu’il perde leur joie enfantine. Et le gamin il ne voulait pas se défaire de son rictus lèger, pas si près du but. Et pourtant, il avait l’impression que ça faisait une éternité qu’ils avançaient. La peur s’envenimant dans ses traits. Et s’ils s’étaient paumés et s’ils s’étaient trompés de repère? Ne pouvant plus se contenter de ses pensées entremêlées, il demandait. «  Dis moi t’as pas l’impression qu’on est perdu là? »

Panique lisible. Impatience tangible. L’étincelle elle se fait de dentelle sous ses appréhensions, sous cette frustration. Comme bloquée face à cette impression damnée, elle se stoppe un instant, son regard toujours attaché au sac tremblant. Leur marche ne s’était pas stoppée depuis un bout bon de temps à présent et le temps devenait véhément. Assez pour questionner ce déviant de ce besoin oppressant de savoir, de prévoir. Une possibilité, une opportunité, une éventualité… Il ne tenait plus l’enfoiré sous ses sentiments contradictoires, sous ses espoirs dérisoires alors il les partageait avec la poupée qui semblait concentrée sur ce chemin égarée. Et enfin la belle prenait du retrait sur l’horizon, redoutant soudainement leur promenade de santé. « Hm. C’est possible, mais je pensais qu’on avait pris le bon chemin. » Et l’anxiété germait dans ses pensées. Le côté défaitiste du gamin ressortant sur cette réponse non escomptée. « Rebrousser chemin ne nous aideras pas alors c’est peut-être mieux de continuer. » Il acquiesçait Flare, ne sachant pas trop comment s’en sortir de ce labyrinthe de pixels, et reculer ne ferait que les retarder un peu plus, alors autant s’enfoncer dans cette immensité. « Je ne sais pas trop en fait. » Puis l’hésitation et la frustration. Toujours plus démente, béante. Et Caïn qui était tout aussi paumé. Malgré ses années de jeu, il n’avait jamais été très doué pour se repérer et chaque paysage ressemblait au même mirage. Cette forêt était d’une telle diversité que même le moindre détail n’était qu’une futilité pour se retrouver. « Je t’avoue que moi non plus, mais bon retourner en arrière n’est pas une idée t’as raison, alors autant continuer après tout on risque quoi ? » A part finir seuls sous l’obscurité avec la nuit qui se moquerait de ces deux rescapés égarés. Le danger se maintenait toujours à proximité alors redouter n’avait plus vraiment d’intérêt. De ce fait, le brun reprenait sa marche sans songer vraiment aux possibilités, sa main toujours bien renfermée sur le sac de toile, il avance pendant de longues minutes cherchant un repère, une familiarité.