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Circé & Madame

Ses longues heures à la salle de gym et à la boxe lui ont servi. Il y a quelques années, Circé n'aurait pas eu cette endurance. Est-ce que l'endurance de vie réelle est liée à celle dans le jeu ? Elle s'interroge tout en marchant, sans baisser sa garde. Elle rentre au QG après avoir passé une bonne partie de sa journée à fouiner du côté des rouges. Un travail dangereux, mais aussi excitant qui l'a fait frémir. Parfois elle préfère largement être connecté plutôt que d'être installé sur son fauteuil à écouté ses clients. L'extérieur, la forêt, l'air, même si tout n'est que pixel et 3d sacrément bien foutu, c'est agréable. Alors elle calme sa course quand elle revient en territoire Gaïa, elle reprend son souffle, étire ses bras au-dessus de sa tête. Un bruit la remet vite sur le qui-vive. Son regard scrute entre chaque arbre, elle essaye de situer le bruit. C'est une véritable chasseresse qui émane d'elle, ce n'est plus la psychologue en tailleur et chemise, c'est une chef des espions qui sait que quelqu'un qui n'a rien à faire ici se balade dans le coin. Un sourire s'affiche sur son visage, une silhouette se dessine au loin entre deux arbres. Une jeune femme, pas loin de l'extrémité du territoire Gaïa, mais dedans tout de même. Circé se rapproche à pas de loup, elle traque cette demoiselle qui ne lui semble pas familière et pourtant elle a prit soin de mémoriser tous les visages de son équipe et autant dire que son équipe sait reconnaître la chef des espionnes avec son masque et son long bâton. Elle détache ce dernier de sa ceinture tout en avançant un peu plus rapidement. Cette personne ne lui dit strictement rien, alors elle n'a rien à faire là. Pourquoi pas se dégourdir les bras avant de se déconnecter ?

Circé n'est pas du genre à chercher les ennuis, hors quand un intrus se balade là où il ne le devrait pas, un soupçon de colère naît en elle. On n'entre pas dans la maison de quelqu'un d'autre sans son autorisation, même principe ici. Il n'y a plus que quelques mètres entre elles deux, alors elle accélère le pas car elle sait qu'à une telle distance elle finira par l'entendre. Elle allonge son bras d'un coup sec et son bâton s'arrête à quelques centimètres de sa tête. « Je crois que tu t'es perdue un peu loin de chez toi, ma grande. » Son visage est couvert, mais sa voix est bien distincte et un poil froid.

Espionner les Gaia ne faisait pas partie des choses que tu affectionnais dans ton travail au sein des Eshu, on pouvait même dire que penser à eux te filait des boutons. Mais bon, pour le moment, vous étiez en sous effectif et disons que ton expérience au sein du jeu faisait que tu étais la plus capable de t'en sortir, surtout avec tous ces bugs qui étaient apparus depuis quelques temps après l'invasion de zombies que vous aviez dû affronter. Tu t'arrêtas un instant. « L'invasion de zombies ». Bon sang, jamais tu n'avais pensé prononcer un jour ces mots lorsque tu avais débuté dans le Darwin's Game. Quand ce n'était les autres équipes qui vous mettaient des bâtons dans les roues, c'étaient les créateurs du jeu qui s'en chargeaient.
Quoi qu'il en soit, tu étais arrivée péniblement sur le territoire des verts et contemplais avec un quasi dégoût et un certain mal-être, ces arbres et cette verdure qui te donnaient l'impression de suffoquer et de ne jamais réellement savoir où tu étais. Dos à un arbre, tu jetais des regards autour de toi Madame et apprécias le fait de ne pas t'être précipitée pour accomplir ton devoir car maintenant que le jour s'éteignait petit à petit, cela t'offrait une couverture parfaite.
Mécaniquement, tandis que tu analysais la situation, tu t'amusais à jouer avec une petite lame offerte par Terrence lorsqu'il avait appris que tu t'étais mise à jouer et que tu te retrouvais sans rien pour te défendre. Elle n'avait pas un aspect effrayant et menaçant mais cette dernière t'avait sortie de bon nombre de pièges et tracas et était finalement devenue une sorte de porte-bonheur qui ne t'avait pas fait défaut jusqu'à présent. Tu espérais que cela durerait encore longtemps.

Te décidant finalement à bouger, tu te relevas et avanças à pas prudents entre les racines, ronces et traquenards concoctés par les Gaia. Seulement, la mission s'éveilla plus périlleuse car au moment où tu reculas pour éviter de tomber dans un trou, tu fis craquer une branche sous tes pieds. Dans le silence pesant de la forêt, tu eus l'impression que ce bruit résonna de telle façon que n'importe quel mordu des plantes l'entendrait forcément. Il faudrait réviser la discrétion Madame !
Agacée par ton erreur, tu plissas les lèvres avant de rabattre ta capuche sur ta tête pour dissimuler ton visage. C'était une maigre précaution mais cela te permettrait de gagner du temps si tu te faisais repérer. Tu marchas délicatement, mais le mal était fait, puisque tu finis par entendre des pas précipités dans ta direction et vis peu après un bâton se figer près de ton crâne. Tu tournas la tête pour découvrir une femme plus grande que toi et dont le visage était masqué. Tu eus un petit sourire qui faisait plus office de grimace, tout en sortant de tes poches arrières. Si tu en jugeais par son usage du tutoiement, elle devait avoir l'habitude de diriger des conversations et être plus âgée. Tu étais toujours étonnée qu'une fois sortie de la réalité, les individus abandonnent leur manière et politesse... comme si le jeu les autorisait à être cons et ignobles.

Sans prononcer le moindre mot, tu repoussas sans ménagement l'arme avec laquelle ton adversaire te menaçait et utilisas le pommeau de ton poignard pour lui donner deux violents coups dans son ventre. Le mouvement la fit reculer et te permit d'affermir ta position. « Et il me semble que vous avez mis votre nez là où il ne fallait pas. » Pause. « Chacune repart de son côté ? » Tentative désespérée pour ne pas avoir à pousser plus loin votre confrontation.

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'DEATH MATCH ' :
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Circé & Madame

Circé a peut-être pris trop de risques, peut-être qu'elle a été trop arrogante. L'intruse ne se laisse pas faire, éloigne le bâton et lui assène plusieurs coups au niveau du ventre. Elle recule, suffoque un instant. La douleur est réelle, un peu plus et elle s'étale sur le sol, mais elle se tient le ventre en reculant. « Et il me semble que vous avez mis votre nez là où il ne fallait pas. » Malgré la douleur elle rigole, d'un rire saccadé par la douleur. C'est une blague non ? C'est elle la fouineuse, non l'inverse. La Gaïa pince ses lèvres et se redresse difficilement.« Te moquerais-tu de moi ? C'est toi qui ne serais pas à ta place ici. » Elle prend appui sur son arme pour se tenir bien droite. Elle ne se laissera pas faire, pas son genre. « Chacune repart de son côté ? » Elle s'étrangle encore. Alors elle pense vraiment qu'elle va s'en sortir comme ça . Après le coup qu'elle vient de prendre, Circé s'anime de colère et d'envie de vengeance. Même si elle se retrouve affaiblis par le coup, elle compte bien riposter.

Elle essaye d'oublier la douleur et attrape son arme à deux mains. Si habituellement elle se bat souplement et à distance, elle décide de frapper droit devant, là où elle-même l'a frappé un peu plus tôt. Avec force bien sur, elle touche et recule de quelques pas avec fierté. Elle descend l'écharpe qui masque sa bouche pour prendre une grande inspiration. « Personne ne part. Pas question. Je ne sais pas ce qui se passe, mais j'en ai ras-le-bol de vous voir vous balader tranquillement en terre Gaïa comme si c'était chez vous. » Au début, elle n'aurait jamais cru devenir comme ça, mais c'est attaché à son équipe, aux joueurs et à son nouveau poste. Elle doit assurer et elle le fera. Circé se rend compte de la différence de personnalité qu'elle en jeu et dans la vie, mais ce n'est pas en jouant les psychologues calmes et voulant tout régler par la parole qu'elle s'en sortira. Peut-être que ça aurait pu marcher avec cette demoiselle. D'ailleurs elle ne l'a pas frappé la première, elle ne le faisait que rarement d'attaquer en premier. Elle annonce toujours sa présence avec une distance de sécurité. Mais au final tout finit toujours de la même façon: en death match. Alors elle se bat, rend son coup à son ennemi et scrute la douleur dans son regard prête à se défendre si elle attaque de nouveau, ce qui risque fort d'arriver.

05 points de vie VIE 05/10

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'DEATH MATCH ' :
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Tu ne t'attendais certainement pas à provoquer un rire chez ton adversaire, mais tu avais passé assez de temps dans le Darwin's Game pour ne plus t'étonner de trouver des tarés à chaque coin de la map. Tu te contentas donc d'écarquiller les yeux – un geste qui passerait de toute manière inaperçu tant ton visage était dissimulé sous ta capuche – mais te permis un sourire satisfait en constatant ses difficultés à se remettre droite. Tu commençais enfin à voir les effets positifs de tes entraînements ; dommage qu'il n'y ait personne pour en être témoin et surtout auprès de qui tu pourrais te vanter sans mentir.
Dans tous les cas, sa réponse sévère à ta remarque t'offrit la chance de t'assurer que tu avais bien affaire à une Gaia, et visiblement pas de celles qui ont des tendances pacifistes.
Ta tentative pour avorter une confrontation se solda par un échec cuisant, alors que la femme tendit son bâton et te rendit la pareille en frappant ton ventre d'un coup violent. Tu avais bien tenté de réduire sa vitesse, voire de décaler sa trajectoire, mais tu n'avais pas été assez rapide. Gémissant, tu lâchas ton poignard qui tomba au sol, et te tins le ventre. Tu aurais sans aucun doute des bleus qui témoigneraient de ta rencontre avec cette folle au bâton.

Comme pour te récompenser, ou te narguer, elle dévoila un visage mince, anguleux encadré par une masse de longs cheveux bruns. Mais ce qui te marqua, c'étaient surtout ces yeux gris qui semblaient percer ton âme, alors même que tu étais dissimulée. Ressaisis-toi Diana, elle les avait avant que tu ne l'attaques ses prunelles, ça t'a pas dérangé pour la frapper alors faut que ça continue ! Tu t'éloignas d'un ou deux mètres et soupiras, déçue. « Ce serait plus facile à gérer si vous cessiez de vous accaparer la forêt et les ressources qu'elle contient. Des rondes plus courtes, un territoire moins vaste à surveiller, et cela vous éviterait de simples visites pour un peu de nourriture... » Tes paroles te désignaient automatiquement comme une Eshu ou une Caho, mais tu n'avais que faire de lui délivrer cette information, tant que tu dissimulais ton visage et ce pourquoi tu étais réellement venue.
Te penchant pour ramasser ton arme, tu essayas de profiter de ta position pour planter ta lame dans sa cheville mais la verte esquiva ton attaque. « Tch ! » Rapidement, tu te redressas et positionnas ton poignard devant toi, prête à contre-attaquer si besoin.

5 points de vie VIE 5/10

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'DEATH MATCH ' :
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Circé & Madame

La douleur au ventre ne disparaît pas, elle a cette impression que ses organes sont retournés dans son ventre. Elle reste satisfaite de sa contre-attaque, satisfaite de voir la grimace sur son visage, que son ennemie ressente la même douleur qu'elle. Mais Circé ressent un pincement qui ne vient pas de son ventre. Un déclic. Elle rend bien compte que son comportement est digne d'un enfant. La douce et mature femme qu'elle est dans la vraie vie la rattrape. Pourquoi se retrouve-t-elle à vouloir tuer une fille qui semble bien plus jeune qu'elle ? « Ce serait plus facile à gérer si vous cessiez de vous accaparer la forêt et les ressources qu'elle contient. Des rondes plus courtes, un territoire moins vaste à surveiller, et cela vous éviterait de simples visites pour un peu de nourriture... » Elle soupire, se re concentre pour éviter l'attaque qu'elle lui assène. La fourbe visait sa cheville. Elle a eu chaud, elle n'imagine même pas ce qui se serait passé si elle avait pris le couteau dans la cheville. Puis elle réfléchit à ses paroles et un nouveau soupiré franchit la barrière de ses lèvres.

« Il me semble qu'il y a des accords entre nos chefs... non ? » Au début elle n'aimait pas se battre, ou alors faisait tout pour que ça ne dure pas, mais l'accumulation de la fatigue, du stress... ça vous change du tout au tout. Prête à attaquer de nouveau, elle tourne brusquement la tête en entendant des pas. Circé prie pour que ce soit des alliés et non davantage d'intrus. Elle voit arriver la milice avec déception. Circé n'a jamais eu affaire à eux et elle recule de deux pas. « Comme si une seule fouineuse ça ne suffisait pas... » Elle a eu vent des histoires qu'a faites la milice avec Gunfire... Elle ne craint plus Madame, met préférer mettre son arme entre elle et la milice.

05 points de vie VIE 05/10

Spoiler:

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'DEATH MATCH ' :
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Dandrane.

Dandrane espérait encore que l'échange reste pacifiste ; que les deux bonnes femmes n'allaient pas se mettre à se taper dessus pour un lopin de terre mais c'est visiblement qu'elle était bien stupide pour ce monde devenu avide de sang et de vengeance. Quand elle voit la GAIA refuser tout cesser-le-feu, Dandrane serre les dents et aurait franchement envie de la secouer comme un pommier pour la traiter de tous les noms. Elle s'avance, ombre dans l'ombre, aux côtés de la dame du lac. Gas gun en main, elle n'est même pas certaine de savoir se servir de ce truc mais s'il la rend plus menaçante, pourquoi pas. Car elle a rapidement compris que les joueurs n'aiment pas les miliciens ; elle n'est pas complètement idiote, la figure masquée. Et suite au hacking qui a eu lieu à Chicago, elle peut les comprendre. Elle-même n'aurait pas franchement apprécié le ton, mais ce n'est que son avis.

– Mesdames ... la forêt est gigantesque. Vous ne pensez pas que ce serait plus simple de vous prémunir contre une attaque de bêtes sauvages plutôt que de vous provoquer l'une l'autre ?

Dandrane commence à fatiguer de ces querelles sans queue ni tête. L'Humanité aurait-elle donc perdu tout sens de la jugeote ? Se battrait-on maintenant simplement parce que "je n'aime pas sa tête" ou "il n'est pas dans mon équipe" ? ...visiblement oui. Elle regarde Circé et Madame, sans forcément connaître leurs pseudos... Elle devine juste que la première est GAIA et que la deuxième ne l'est pas.

– Sa proposition me paraissait sympathique ... non ?

Elle pointe la deuxième d'un mouvement calme du bras ; celui qui est désarmé, puis observe son acolyte de la milice. Elle ne veut pas paraître menaçante, mais reste tout de même sur le qui-vive. Dandrane n'est pas armée comme elle le serait si elle était démasquée dans le jeu et elle se demande si vraiment la gas gun a été testée avant d'être mise en circulation ou bien pas. Mais ... sans doute que oui. Puis elle lève la deuxième main au ciel, montrant qu'elle ne vient en aucun cas pour envenimer la situation.

Spoiler:

La Dame du Lac..

Un soupir las s'échappe d'entre les lippes d'un visage masqué, et la Dame du Lac s'exaspère une fois de plus de cette violence qui n'a pas lieu d'être. Parfois se surprend-t-elle encore à espérer que chacun prenne conscience de la futilité de ces querelles, et qu'il est vain d’épandre le sang en ces lieux où tout pourrait être si simple. Et elle est fatiguée de cette violence, fatiguée de ces maux infligés sans prudence, fatiguée de répéter maintes fois aux joueurs les plus hargneux et si c'était sa dernière vie, et si son compteur n'affichait plus qu'un 1 malsain ? tu serais juste là, à l'expulser dans les abîmes morbides, de ta lame tu lui ôterais cette ultime chance, ce dernier souffle, et il serait mort, pas seulement dans cette virtualité alléchante, mort dans la vie réelle, mort pour de vrai, et tu ne serais rien de moins qu'un assassin, un meurtrier. Mots balancés sans relâche, avec toute la conviction de son petit corps, de son esprit converti à une cause bien plus noble, bien plus humaine. Et la voilà de nouveau, triste témoin d'un scène qu'elle ne voudrait plus voir et qui pourtant se répète chaque jour.

Ce n'était pas faute à l'une des joueuses d'avoir essayé pourtant, de calmer le jeu - chacune aurait pu simplement faire volte-face, et oublier cette rencontre fortuite en ces bois dangereux que l'autre femme déclare comme appartenant à son équipe. Une GAIA, à en juger son acharnement à faire déguerpir l’intruse. Dandrane s'avance, offrant ses mains en gage de sa non-agressivité, la Dame du Lac la laissant s'exprimer en la suivant en silence. Si d'abord les deux joueuses semblent être étonnées de la présence des deux miliciens, la GAIA ne tarde guère à changer de cible, dardant la pointe de son arme dans la direction des des deux acolytes pacifistes. La Dame du Lac ne peut s'empêcher un sursaut, aussitôt camouflé par les paroles censées du partenaire qui révèle l'inutilité de ce combat - elle s'avance alors à son tour, osant fracasser la faible distance qui la sépare des joueuses hostiles. « Nous ne venons pas en ennemis, mais bien pour vous éviter une mort douloureuse. Séparez-vous, vous n'êtes pas en état de combattre. » Sa voix est douce et pourtant ferme et indéniable - les deux joueuses avaient déjà subi des dégâts, et aucune d'elles n'y survivraient si elles décidaient tout de même de s'attaquer à deux miliciens en excellente forme.

Tu ne dis rien concernant de potentiels accords entre vos chefs, d'une part, parce que ce serait ouvrir la possibilité que tu sois venue sous ordre et qu'il ne s'agissait pas d'une entreprise solitaire pour survivre. Or, tu avais beau être espionne depuis peu, tu n'ignorais pas que le secret était l'élément clef dans ta profession.
Prête à en découdre pour de vrai, puisque l'on te forçait la main, tu pris position pour te défendre. Tu n'eus cependant pas à faire quoi que ce soit Madame car soudain deux figures dissimulées apparurent et décidèrent de se mêler de votre joute. Tes yeux se posèrent automatiquement sur l'arme entre les mains de la première femme à parler et tu assuras en réponse ta prise sur ton poignard. Tu avais du mal à croire en des promesses de paix, de simple discussion lorsqu'on les proférait avec des outils de mort. L'apparition récente de la Milice n'avait laissé personne insensible et toi-même tu avais prêté attention à la profession de foi de ces joueurs qui se disaient œuvrer pour vous, prêts à aider tout le monde mais sous certaines conditions. Étrange ce concept de paix sans une réelle liberté.
C'était la première fois que tu rencontrais des membres de cette équipe, et tu ne savais ni ne pensais pas grand chose à leur sujet sinon qu'ils devaient faire leur preuve à tes yeux. Si tu apprécias la politesse de celle qui était armée et ses efforts pour tenter de raisonner ton adversaire, tu tiquas devant le ton du second milicien. Peut-être était-ce le fait d'être devenue pleinement indépendante depuis quelques années et d'avoir déjà presque une dizaine de personnes à qui rendre des comptes à Chicago, mais tu supportais mal que l'on exerce une quelconque autorité sur toi dans le jeu. Bien sûr Madame, tu écoutais ton chef, Harley Quinn, et parfois ton équipière, mais pour les autres, ce n'était pas avec leur logique et leur assurance qu'ils pouvaient gagner ton obéissance et ton respect.

« Voilà donc ces fameuses personnes masquées dont on parle tant. Vous arrivez un peu tard non ? » Tu ôtas ta capuche, dévoilant enfin ton visage à la Gaia mais aussi aux deux autres joueurs dans le but de marquer ta différence avec eux. « C'est gentil de vous soucier de nos vies, mais je nous pense assez grandes pour en faire ce qu'on en veut et surtout, je crois que chacun devrait retourner à ses affaires ; vous ne voudriez pas manquer d'aider des joueurs qui en ont vraiment besoin... »

La vérité était que tu étais en partie soulagée de leur intervention qui allait t'éviter bien des ennuis, mais se mêler des affaires des autres et agir sous des prétextes à la mords-moi-le-nœud était assez méprisable. Tu lanças un regard à la verte pour essayer de savoir ce qu'elle comptait faire. Tu n'avais toujours pas envie de t'en prendre à elle, mais tu voulais être prête.

5 points de vie VIE 5/10

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Circé & Madame

Il faut se reprendre, se ressaisir et penser intelligemment. Circé n'aime pas le principe de la milice, elle sait qu'ils ont été durs avec certains de son équipe, leurs principes sont certes respectables, mais leur façon d'agir ne lui plaît. Elles ne sont pas à Avalon, alors de quoi se mêlent-ils ? L'attitude de la demoiselle contre qui elle se battait quelques minutes plus tôt lui plaît, ça lui permet de reprendre ses esprits, de redevenir elle-même. « Voilà donc ces fameuses personnes masquées dont on parle tant. Vous arrivez un peu tard non ? » Elle l'écoute parler et sourit avant de l'imiter. Elle retire son masque et son écharpe, les cale dans une poche intérieure de sa veste. Son regard de marbre transperce les deux miliciennes. « C'est gentil de vous soucier de nos vies, mais je nous pense assez grandes pour en faire ce qu'on en veut et surtout, je crois que chacun devrait retourner à ses affaires ; vous ne voudriez pas manquer d'aider des joueurs qui en ont vraiment besoin... » La métisse n'est plus son ennemie, elle lui lance même un petit sourire en coin. « Désolé pour ma conduite très chère. » Le bout de son arme est pointé vers les deux miliciennes. La paix qu'elles disent . Mais l'une semble bien plus offensive que l'autre dans ses mots et ses gestes. Oubliant la douleur qui transperce son ventre elle se redresse, se tient droite et fière.

Ce jeu n'est qu'une vaste plaisanterie, la milice n'est qu'une vaste plaisanterie, ils ne valent pas plus que les autres teams. Leur comportement est contraire à leur éthique, c'est ce que pense Circé. Avec un sourire elle leur fait une révérence. « Circé, enchanté. Le stress, la fatigue... ce genre de chose, font que j'ai réagi de la sorte. » Bonne actrice ? C'est une chose à confirmer. Mais elle garde sa position face aux deux nouvelles ennemies et quelque chose lui dit que la métisse pourrait devenir son prochain plus grand allié. Il est hors de question que ces deux-là débarquent et s'impose comme si le monde leur appartenait, comme si la milice régnait sur le Darwin's Game. Sa poigne se resserre, on lit dans son regard son désaccord. « Êtes-vous sure d'y croire vous-même ? D'un geste du menton elle indique l'arme d'une des deux miliciennes. Nous ne sommes pas à Avalon, mais vous continuez à venir imposer vos règles où bon vous semble ? Et franchement, entre "la mort douloureuse" que vous nous proposer et notre combat y a-t-il vraiment une différence ? Le règne par la peur ? » Elle rit doucement.

05 points de vie VIE 05/10

Spoiler:

Dandrane.

Dandrane observe les deux jeunes femmes tour à tour, avec l'espoir peut-être vain qu'elle ait en son pouvoir la force de persuasion de les faire reculer. Elle retient un soupir en voyant leur réaction, à croire qu'être milicien ne servait qu'à les réunir tous contre un seul ennemi ... comme ils avaient tout faux !

– Un peu tard ? ... probablement oui. Le fait est que nous sommes arrivées et que au moins nous tentons d'agir.

Oui parce qu'Ils pouvaient bien leur reprocher tous les malheurs de la terre ; il n'en était pas moins que Eux ne faisaient rien sinon s'entretuer et critiquer la Milice. Mais comment leur ouvrir les yeux ? Comment leur montrer que ce qu'ils tentaient de faire n'était que d'épargner le maximum de vies possibles ? ... Ne voyaient-Ils pas les fosses communes ? La montée en flèche des crimes ; des morts ? Est-ce qu'Ils croyaient vraiment que c'était l'oeuvre de la Milice ? Ou qu'elle n'était là que pour embêter ? Dandrane ne comprend pas et pourtant, elle essaie. Mais le monde est devenu fou ; c'est la seule explication.

– Vous êtes clairement assez grandes pour faire ce que vous voulez ... et quand j'interviens moi je ne pense qu'à ces fosses communes de l'autre côté de l'écran qui n'attendent qu'une chose : d'être remplies. Alors pardonnez-moi de vous avoir interrompues avec mon acolyte ... notre intention est simplement d'éviter au maximum le remplissage de ces trous morbides.

Dandrane garde sa posture inoffensive et se tourne légèrement vers la Dame du Lac, en un appel silencieux d'aide car apparemment ladite Circé ne l'entend pas de cette oreille. Elle doit l'avoir bouchée, ou simplement ne pas vouloir comprendre. À quel moment ont-elles parlé de règne de la peur ?

– Je n'impose rien du tout, en réalité. Ni règles ni terreur. Je ne suis que simple joueur, et fatigué de ne voir qu'une seule issue à ce jeu : la mort. Je ne fais que tenter de vous rappeler un peu à la réalité. C'est un jeu, mais c'est aussi une vie qui peut se perdre à tout jamais. Une mère ; une soeur ; une fille ; une amie...

La Dame du Lac..

Elle soupire, la Dame du Lac, face aux réactions pour le moins inattendues des deux joueuses. Une agressivité déroutante envers les deux acolytes, simples disciples d'un regroupement qui se veut pacifique, simples joueurs qui ne désirent, après tout, que le luxe de pouvoir se connecter avec l'esprit tranquille, sans redouter d'être poignardé au moindre signe d'inattention. Car la Milice, en affirmant leur désir de voir évoluer un jeu sans violence et sans tragique conclusion, s'est finalement heurtée à un mur de violence portée à son égard - on craint la Milice autant qu'on la méprise, qu'on la hait, quand bien même ses membres n'étaient là que pour promulguer un message de paix.

Un regard échangé entre les deux partenaires miliciens, et la Dame du Lac hoche son visage masqué en signe de soutien à Dandrane. Combien de fois, elle aussi, n'a-t-elle pas pensé à ces corps entassés dans les trous boueux creusés aux abords de la ville ? À cette odeur de cadavre, qui s'était répandue au dessus de Chicago ? Combien de fois avait-elle songé à ces gens tués dans la vie réelle, au nom du Darwin's Game ? Et à ces familles éplorées, se lamentant sur la perte d'un parent, d'un ami, d'un proche ? Et la Dame du Lac est dévastée, par toutes ces pertes, par toute cette peine. Alors la Dame du Lac, comme nombre de ses partenaires dans cette lutte contre la violence, elle se révolte, elle agit. « Nous sommes concernés par les affaires des autres dès lors que ceux-ci engagent leur vie dans un combat dénué de sens. » elle souffle à l'intention de la métisse qui s'est décapuchonnée.

Celle qu'elle présumait être la GAIA conserve sans ciller sa posture de défense, se présentant sous le nom de Circée, et la Dame du Lac ne craint seulement que les deux femmes, sur le point de s’entre-tuer à l'instant d'avant, ne décident de s'allier pour vous combattre. Et les deux miliciens ne sont guère venus se battre, au cœur de ce sanctuaire verdoyant, mais bien empêcher un nouveau bain de sang. D'autant plus que la dénommée Circée ne semble pas comprendre l'intention qui anime les acolytes. « Il y a méprise, je ne parlais pas de mort douloureuse en tant que menace, mais bien du combat qui allait avoir lieu si nous n'étions pas intervenues. Nous ne désirons pas que le sang soit versé, ni par nous, ni par vous, et en aucun cas nous n'avons fait régner la paix en instaurant la terreur. » elle lâche, la Dame du Lac. Si d'emblée de jeu les deux joueuses se méprenaient sur la tournure de leurs paroles et de leurs actes, il était certain que la tentative de mettre fin à cet affrontement sans débordement ne se solderait pas par un succès.

« Je répète donc mesdames, séparez-vous, que chacun puisse retourner à ses occupations sans complications. » conclut-elle une dernière fois doucement, ne montrant pour autant toujours aucune marque d'agressivité.

Tu ne fis que remarquer du coin de l’œil les gestes de celle qui avait été il y a encore quelques instants ton adversaire, mais tu fus agréablement surprise de la voir te soutenir et agir de concert avec toi. Cela te ragaillardit et te poussa à répondre de manière un peu plus virulente à ces deux personnes qui mettaient leur nez dans une affaire qui ne les regardait pas.
Tandis que la réponse des miliciens tardait un peu, tu eus à nouveau la satisfaction d'être étonnée par la Gaia qui te présenta des excuses et fit preuve d'une extrême politesse qui lui avait manqué jusqu'à présent. Ton petit sourire s'agrandit, mais ton caractère prudent t'empêcha d'en faire plus et tu préféras nettement observer les actions des uns et des autres avant de prendre une décisions qui s’avérerait décisive. Les paroles de Circé trouvaient un écho particulier dans ton cœur et résumaient même clairement la pensée d'un grand nombre de personnes. Cela n'était pas suffisant pour que tu abandonnes tes griefs contre les verts ou que tu te mettes à détester la Milice, mais la situation méritait réflexion.
« C'est plutôt drôle que ça vous intéresse maintenant. Vous étiez où quand les Caho et les Atom se massacraient ? Quand des Gaia et Eshu brûlaient vifs ? Vous allez me faire croire que quand vous ne vous dissimulez pas derrière votre masque et statut de milicien, il ne vous ait jamais arrivé de vous battre et de tuer ? Commencez par vous remettre en question avant toute chose. J'ai... » Tu regardas la brune. « Nous avons au moins le mérite d'être honnêtes dans les vies que nous menons ici ou là-bas ; nos équipes et nos coéquipiers savent qu'ils peuvent notre faire confiance. » Pensant fortement à Czeslawa, tu prias mentalement pour qu'elle te pardonne car tu allais devoir rompre ta promesse de ne rien faire d'inconsidéré sans elle.

D'un geste sec, tu lanças ton poignard en direction de la milicienne qui tenait une arme, repassant les cours prodigués par tes frères, mais cette dernière esquiva le projectile. Raté. Tu pouvais presque entendre la voix de ta mère te houspiller et t'inciter à ne pas faire de vague sans être sûre de pouvoir t'en sortir. Tu n'apprenais décidément pas tes leçons.

5 points de vie VIE 5/10

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Circé & Madame

La situation n'est pas à l'avantage de Circé et Madame, pourtant elles ne semblent pas prêter à se laisser faire. Loin de là. Il est vrai qu'elle aurait pu partir, ne pas combattre... Mais elle tient à son équipe et à son rôle en son sein. De plus, sa jauge de vie étant à son maximum, elle ne craint pas vraiment de mourir pour le moment, elle craint juste la douleur que l'on ressent à ce moment-là. Mais c'est probablement car elle ne sait qu'elle a perdu un enfant à cause de ce jeu qu'elle réagit ainsi. Car de voir ses patients ne suffit pas, car elle réagit avec l'esprit fatigué et embrouillé. « Je pense être capable de décider s'il est intelligent ou non de me battre en fonction du nombre de vies qu'il me reste. Je pense qu'il en va de même pour la demoiselle à mes côtés. » Peu lui importe les mots employés par les miliciennes, leur façon d'intervenir ne leur plaît pas. Autant rester chez eux et attendre que les joueurs choisissent d'aller vers eux de leur propre gré. L'autre réplique avec une certaine violence. Circé ne peut qu'approuver. Mais peu importe les échanges et les paroles, le combat approche. La Gaïa tente tant bien que mal d'écarter de ses pensées le fait que les miliciens sont réputés pour être sacrément costaux.

De plus elle est désavantagée, tout comme Madame, à cause du début de leur combat. Son ventre est toujours douloureux. Elle se mord les lèvres et fronce les sourcils de plus belle. « Vos intentions sont louables, mais garder pour ceux qui en ont besoin. » Elle décontracte son corps et se lance juste après que Madame est tenté le coup. Elle profite de ce que l'attention des deux miliciennes soit sur le couteau pour frapper de son bâton. Le but ? Séparer les deux miliciennes. Circé vise les jambes de l'une des deux ( Dandrane) pour qu'elle s'écarte de l'autre. Le coup n'est pas des plus forts, pourtant elle y met beaucoup d'efforts, mais c'est comme si son souffle se coupait au moment de la frappe. Vite elle recule, ne perdant pas des yeux les deux miliciennes.

Spoiler:

05 points de vie VIE 05/10

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'DEATH MATCH ' :
[DM] this is not your home T0YSdWi

Dandrane.
- Nous étions nous aussi sous le feu ; à nous massacrer parmi sans aucune raison puis à réaliser les conséquences qu'il y avait de l'autre côté ... c'est ça qui nous a fait réagir ! N'en avez-vous pas marre de vous entretuer parmi au nom d'une réalité virtuelle ?

Au nom de rien ! Pas d'idéologie ici ; simplement un jeu. Mortel. Dandrane ne comprend pas ; elle n'en revient pas du revirement de situation. Voilà que les deux prétendues ennemies se mettent désormais à les attaquer ? ... dans quel but exactement ? Elle soupire, avec la désagréable impression de ne servir strictement à rien. Et c'est cette inattention qu'elle offre à Circé qui permet à celle-ci de la frapper d'un coup de bâton. La milicienne gémit de douleur ; la cheffe des espions n'a pas usurpé son titre. Elle recule de quelques pas et pince les lèvres. Son arme n'est qu'un gaz qui endort ... ou alors fait-il autre chose ? Donne-t-il peut-être des hallucinations ? Elle n'espère pas. Les deux sont suffisamment dans la merde pour que le prototype ne fonctionne pas.

- Vous êtes bien drôles, à nous accuser d'hypocrisie alors qu'il y a à peine cinq minutes vous étiez en train de vous entretuer ! Là soudainement vous êtes alliées et même mieux : vous estimez ne pas avoir besoin d'aide... c'est comme un alcoolique qui dirait au barman qu'il n'a aucun problème avec l'alcool.

Elle fixe toujours les deux et particulièrement Circé, qui l'a déjà attaquée une fois. Dandrane ne veut pas engager le combat, elle préférerait que les deux brunes décident de jeter l'éponge. Mais c'est sans compter sur la vivacité de la GAIA. Dandrane sent que l'attaque est imminente aussi elle pointe la gas gun dans sa direction...

18 points de vie VIE 18/20

Spoiler:

spoiler 2:

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'DEATH MATCH ' :
[DM] this is not your home ENcblIl

La Dame du Lac.

La simple intervention pacifique tourne au cauchemar - jusqu'alors ennemies mortelles prêtes à se battre à feu et à sang, les deux femmes s'allient désormais contre la Milice, qui n'avait montré aucun signe de violence. Les scènes se répétaient encore et encore, et la Dame du Lac avait fini par s'habituer à tant de mépris à leur égard, bien que lassée d'être à chaque fois la cible d'une nouvelle attaque. Les miliciens usaient de leurs mots pour tenter de régler chaque conflit, et on leur rendait en effusion de sang, ecchymoses violacés, douleurs éphémères. Dandrane s'impatiente, et si elle esquive le poignard lancé par la métisse, elle n'a guère le temps d'éviter le coup de bâton de la prénommée Circée, qui se fracasse dans les jambes de la milicienne.

Aussitôt, la Dame du Lac s'empare de l'arme qu'elle avait jusque là gardée hors de la vue des deux joueuses - planquée dans sa ceinture, à l'arrière de son pantalon, elle détache le pistolet de son étui, agrippant à deux mains l'arme qui ne ressemble à aucune autre - nulle balle ne laissera sa putride odeur de poudre, car elle arrache à sa poche plusieurs seringues, en plaçant une dans le canon, prenant en visée la GAIA réfractaire. « Nous ne voulions pas en arriver là, mais vous ne nous laissez pas le choix... » L'arme ne tremble pas lorsque la Dame du Lac pose son doigt sur la détente. Un instant elle hésite, confuse à l'idée de tirer sur celle qu'elle aurait voulu protéger de cette douleur inutile. Mais Circée s'étant attaquée à Dandrane, elle ne peut décemment pas se laisser faire, guère désireuse de mourir en ayant fait ce qu'elle semblait juste. Et elle se rappelle alors que les munitions n'apportent ni mort, ni douleur, alors son doigt presse la détente, et dans un étrange claquement, la fléchette part se ficher dans la cuisse de la femme GAIA.

Il ne faudrait que quelques secondes pour que le produit contenu dans les seringues ne fasse effet, la plongeant dans un état de somnolence avancé pour un long moment - réduite ainsi à s'endormir avant de pouvoir faire le moindre geste, la Dame du Lac se désintéresse alors d'elle, pivotant pour faire face à l'ESHU aux couteaux. Elle recharge son arme d'un fléchette, avant de l'abaisser en direction du sol, montrant bien qu'elle cessait tout tir dans que la métisse ne répliquait pas à nouveau dans la violence. « Tu as désormais le choix. Soit tu abdiques, fais demi-tour et retournes à ton quartier général sans causer plus de soucis - soit tu continues de lutter, et alors tu subiras le même sort que ton ennemie nouvellement alliée. » elle lâche dans un ton monocorde, sans la moindre émotion.

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'DEATH MATCH ' :
[DM] this is not your home B26Ty8K

Cela t'apaise énormément Madame, de ne pas te savoir seule dans ce combat contre les miliciens. Tu as pourtant l'impression de prêcher dans le vent, car telle une politicienne, la milicienne armée choisit de répondre aux questions pour lesquelles elle peut aisément se défendre. Les différentes luttes sont ainsi devenues sa raison pour rejoindre son équipe, mais pas un mot sur ces actions passées...
Les paroles de Circé résument assez bien ta pensée finalement, oui, tu peux percevoir les bénéfices d'un jeu sans morts inutiles mais certainement pas au prix de cette précieuse liberté qu'offrait cet endroit.

Après avoir échoué à atteindre ta cible, tu t'emparas d'un autre poignard et attendis la prochaine action de vos deux adversaires. La Gaia utilisa son bâton pour attaquer la milicienne armée et toucha sa cible, assez pour la déstabiliser mais cela la laissa à découvert et ouverte à une attaque qui ne tarda pas à arriver. Vous eûtes au moins une délicate attention de la part du second joueur qui annonça son prochain geste tout en s'en excusant. Le coup partit et tu eus la stupéfaction de voir une seringue se planter dans le corps de la verte. Ta première pensée, tandis que ton ancienne adversaire commençait à tituber, était qu'on venait de lui injecter du poison et que sa mort, en plus d'être évidente, serait très certainement douloureuse. Tu pinças les lèvres et jetas un regard furieux aux membres de la Milice. La mine résolue, tu bougeas rapidement et te plaças entre Circé et vos ennemies, la lame bien en évidence.

« Je préfère la troisième option : vous partez sans vous retourner, annoncer fièrement à vos copains que vous avez brillamment fait cesser un combat en ayant tuer de sang froid et je ne me ferais pas le plaisir de vous montrer qu'à vous estimer meilleure que les autres vous êtes en train de devenir de nouveaux monstres. »

Ta voix trembla légèrement et tu sentis l'émotion te gagner alors que tu réalisais qu'en plus des amis de la forêt, tu avais maintenant à te méfier de cette Milice dont les paroles sonnaient creuses et les actes étaient plus que discutables.

« Je ne la laisserai pas seule avec vous. » Pas tant qu'elle ne s'envolait pas dans un millier de pixels.

5 points de vie VIE 5/10

Dandrane.
Elle commence à fatiguer, Dandrane. Car elle réalise que la brune est plus buttée qu'il n'y paraît, et qu'elle ne comprend décidément rien à leur but réel. Vivre. En paix ; en liberté. Une réelle liberté où l'on n'est pas obligé de sortir les armes. ...quel rêve ce serait ! Elle soupire.

- Elle n'est pas morte, si c'est ce que tu te demandes. Et elle ne va pas mourir non plus, avant que ton imagination illimitée ne s'emporte.

Pas si tu nous laisses faire notre travail, en tout cas ! Elle perd patience. A envie de leur ouvrir les yeux à tous, loin de son image de Sage. Rengainant la Gas Gun, décidant qu'elle en avait assez, elle se rapprocha du corps endormi de Circé quand elle entendit le commentaire de l'autre. Cela la fit sourire.

- Dans ce cas soit la bienvenue pour nous accompagner jusqu'au quartier-général des verts, parce que c'est chez les siens que nous la raccompagnons. Et les miliciens ont beau ne pas être très populaires dernièrement, que penses-tu qu'ils te feront au juste ? Qu'ils vont t'offrir des colliers de fleurs ? Tu es quand même dans leur territoire et les termes de la trêve sont plutôt clairs, malheureusement...

C'est son rôle au sein de la Milice de s'informer sur le jeu , d'en comnaître le plus possible. Et tant pis si cela ne plaît pas à la brune.

- Si on la laisse ici elle va se faire bouffer par un ours virtuel.