La Dame du Lac.

Elle soupire la Dame du Lac, alors que la métisse s'obstine à ne pas vouloir comprendre. Et alors qu'elle rengaine l'arme qui lui a servi à neutraliser la GAIA, rangeant le pistolet dans l'étui accroché à l'arrière de son pantalon, elle darde son regard sur la femme encore debout, haussant les épaules tandis que son acolyte milicienne se contentait de lui répondre sur l'état de Circée. Elle était bien évidemment simplement endormie, le but étant de la rendre inoffensive lorsque celle-ci devenait trop virulente.

Et alors que la deuxième femme fait mine de s'inquiéter de l'état de la première, elle ne peut s'empêcher de ricaner sous son masque. « Tu ne vas quand même pas nous faire croire que son sort t'intéresse alors qu'à peine dix minutes plus tôt tu étais prêtre à lui trancher la gorge ? » Ses yeux roulent, agacée qu'elle est la Dame du Lac, et elle s'avance en direction de la métisse. « Cessons cette plaisanterie veux-tu, et sois raisonnable. Tu sais que tu ne peux pas te battre, et que si tu décides de nous suivre jusqu'au camp GAIA un destin bien plus funeste que celui que tu prévoyais pour Circée t'attend. Il me semble qu'Isaÿr n'est pas commode ces derniers temps. » qu'elle souffle songeuse.

Alors elle lance un regard vers Dandrane, secouant sa tête en direction du corps endormie de la GAIA. « Rentre chez toi et soigne toi, on s'occupe d'elle. » elle grince. Alors elle se baisse pour attraper l'un des bras de l'endormie, le passant autour de son épaule pour la soulever, si Dandrane voulait bien l'aider évidemment.

La Dandrane.

La milicienne se sent perdre patience, mais c est surtout qu'elle ne comprend pas cette méfiance ni le soudain intérêt que Madame a pour son ancienne ennemie. Quoiqu'elle puisse comprendre ne pas vouloir obéir aveuglément à des gens masqués... La situation devient complexe. Dandrane lève une main en l'air en signe de paix. Car cela ne sert à rien de monter en symétrie, ni d'imposer leur volonté. Et elle ne veut en aucun cas se battre, cela lui semble complètement inutile. Elle espère que La Dame du Lac pensera comme elle ; mais autant dire que son objectif premier est de protéger Circé. Elle est devenue sa responsabilité dès l'instant où elle a été endormie.

– Bien ... ne nous énervons pas. S'il vous plaît.

Aucune prétension dans cette phrase, simplement l'envie de calmer l'atmosphère. Trop de tensions ; trop d'agacement. Elle regarde sa partenaire.

– Je t'aiderai à la ramener parmi les siens mais pour le moment cela ne me semble pas le plus correct.

Elle regarde la violette, peu décidée à les laisser bosser. Pourtant elle ne se sent plus énervée, juste un peu déçue que personne ne les conprenne vraiment.

– Tu dis ne pas vouloir te battre et je veux te croire.

Elle se tourne vers l'autre milicienne.

– Et je ne suis pas d'accord que tu l'endormes non plus alors qu elle ne nous menace pas.

Elle ne pense pas que la dame du lac l'aurait fait, mais autant le dire. C'est compliqué de mettre tout le monde d'accord alors que leurs objectifs divergent absolument.

– Tu veux pouvoir prendre ta propre décision, ce que je comprends parfaitement ; et ce n'est pas notre intention d'imposer la nôtre.

En tout cas pas la sienne. Elle préférerait juste que tout soit plus simple alors elle soupire un peu, Dandrane.

– Tu ne veux pas la laisser partir avec nous, soit, mais nous ne pouvons décemment pas la laisser inconsciente au milieu de la forêt en ta seule compagnie.

Elle repose le corps endormi et s'assoit à ses côtés, aux aguets.

– Alors discutons, si c'est ton envie. Mais moi, je ne la lâche pas.

Car les menaces peuvent venir tant de la violette aue de l'environnement hostile...

La Dame du Lac.

Tout cela devient d'un ridicule monstrueux, et la Dame du Lac s'impatiente. Désireuse d'en finir rapidement, elle aurait aimé que la métisse n'abandonne devant le peu de solution qu'il lui restait. En toute évidence, il aurait été une mauvaise idée qu'elle accompagne les deux miliciennes jusqu'au camp des GAIA, car elle aurait subi la fureur d'Isaÿr, qui n'aimait pas particulièrement que les membres de sa team soit blessés - et les termes de la trêve étant clairs, l'ESHU n'avait strictement rien à faire dans les parages. Pourtant elle n'en démordait pas : elle refusait tout simplement que le corps de Circée soit déplacé.

Elle laisse son acolyte parler, la Dame du Lac, car elle est fatiguée de se battre contre la métisse qui refuse d'entendre ce qu'elles ont à lui dire. « Je n'avais pas l'intention de l'endormir tant qu'elle ne s'en prend pas à nous. » elle souffle comme réponse aux œillades de Dandrane. Son arme est rangée, et ne sera ressortie qu'en cas de nouveau conflit. « Si tu préfères, on peut toujours la laisser crever ici, non ? Sans doute sera-t-elle bouffer par un loup mutant, ou une fourmi géante ? » qu'elle ironise à l'intention de la joueuse. Il est temps qu'elle prenne conscience que son comportement est ridicule.

« Bon écoute, on ne veut pas te forcer à quoi que ce soit. Si on avait voulu imposer quoi que ce soit, on en avait les moyens, et pourtant on ne l'a pas fait. On a neutralisé Circée, car elle ne nous laissait pas le choix et qu'elle nous menaçait. qu'elle commence, la Dame du Lac, d'une voix douce. Notre rôle est de vous garder en vie, c'est ça que vous n'avez pas l'air de comprendre, tous. Si on la laisse là, elle finira par mourir, tu comprends ? Et toi, il t'arrivera peut-être même pire - si un GAIA te tombe dessus à côté du corps inanimé de l'une des siens, je pense que ce sera beaucoup moins pacifique que notre petite entrevue. Que pourras-tu faire lorsque, affaiblie par un premier combat, tu te feras attaquer par un GAIA à l'esprit de revanche, ou un animal sauvage ? On a pas envie qu'il arrive quoi que ce soit à aucune d'entre vous, si on avait voulu votre mort, vous le seriez déjà... » Elle reprend son souffle, fatiguée par cette tirade qu'elle n'en peut plus de déblatéré à des sourds, des incompréhensifs.