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S'inscrire au DARWIN'S GAME, c'est montrer de quoi nous sommes capables et prouver que nous sommes l'avenir. Une seule regle : survivre. A partir de maintenant, c'est chacun pour soi. Nous devons oublier qui sont nos freres, nos femmes, nos amis, parce qu'aujourd'hui ils sont nos ennemis. Tuer ou etre tue est notre seule motivation. Le jeu debute.



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 Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle.
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MessageSujet: Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle.   Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. EmptyJeu 3 Sep - 15:45
Sohalia Albane Bradshaw
ft. Lyndsy Fonseca

Vous n’êtes pas votre travail, vous n’êtes pas votre compte en banque, vous n’êtes pas votre voiture, vous n’êtes pas votre portefeuille, ni votre putain de treillis, vous êtes la merde de ce monde prête à servir à tout.
Ici tu nous dis qui tu es, comment tu es arrivé(e) ici, ce que tu penses du forum, ton smiley préféré, ce que tu as mangé au goûter ... etc. C'est totalement libre, alors fais-toi plaisir !
TA VIE AU QUOTIDIEN
ÂGE
30 ans depuis peu
DATE DE NAISSANCE
02/07/1985
LIEU DE NAISSANCE
Austin, TEXAS
SITUATION MATRIMONIALE
Sentimentalement immature
STATUT SOCIAL
débrouillarde
ORIENTATION SEXUELLE
bisexuelle assumée
MÉTIER/OCCUPATION
reporter/blogueuse/écrivain
UN DÉFAUT MAJEUR
curiosité maladive
UNE QUALITÉ MAJEURE
persévérante
CREDITS
SHIYA
ton identité ingame
PSEUDO
Lilith
TEAM
GAÏA
ARME FAVORITE
un bon vieux colt 45

     
au quotidiendarwin's game
Tu restes Loyale jeu ou pas jeu tu n'es pas du genre à planter un couteau dans le dos de quelqu'un, si tu as moins de scrupules avec le commun des mortels tu ne trahis par contre jamais ceux qui te sont proches.
Tu es Passionnée tout ou rien mais rien à moitié alors il faut foncer, tête en bas, pieds au plafond. Quand tu entreprends quelque chose tu vas jusqu'au bout, peu importe les objections ou les obstacles surtout quand c'est pour ton boulot, tu aimes ce que tu fais, tu vis pour ce que tu fais. Le journalisme chez toi ce n'est pas seulement un job mais une vocation. (▽) Tu es Aventureuse – Fonceuse - Courageuse tu ne crains pas de retrousser tes manches et partir en expédition, dans le jeu comme dans la vie tu as tendance à te jeter dans la gueule du loup si au final tu peux en tirer quelque chose. Miser gros pour gagner gros. Tu n'es pas de celles qui se défilent, pas de celles qui renoncent. La prudence, la sécurité, à tes yeux il y a quelque chose de très ennuyant dans le « connu », le « quotidien » le « familier ». Il te faut toujours plus de bruits, de nouveautés, de dangers. En réalité tu es une vraie  Tête brûlée et le fait que tu souffres d'insensibilité congénitale à la douleur n'arrange rien et y est même pour beaucoup, tu te mets souvent dans les pires situations te prenant pour une sorte d'héroïne dont le super pouvoir serait de ne rien ressentir, Inconsciente comme tu es tu attires les ennuis comme la lumière attire les papillons de nuit. Peut-être que t'as aussi une certaine poisse ? (▽) Tu as d'autres atouts pour parvenir à tes fins Drôle – Intelligente – Charismatique tu as toujours le mot pour rire, un sourire charmeur, un regard en biais, une touche d'esprit. L'argent de ton beau-père t'as permis de suivre des études élitistes dans une grande université de l'Ivy-League sans t’endetter. T'as beau pas y être restée longtemps et n'avoir aucunement hérité des manières de bourgeoises de ta mère tu sais faire preuve d'une rare éloquence dans tes discours, tu as l'art et la manière de faire et dire les choses dans un monde où tu sais les apparences capitales. (▽) Tu es Ambitieuse – Audacieuse – Combative tu ne te contante pas de peu, il te faut le jackpot à chaque fois, le meilleur scoop, le meilleur article, le prix Pulitzer. Tu sais ce que tu veux et quand tu veux tu prends, tu n'attends pas que le hasard, le destin ou qu'ils appellent ça comme ils veulent te donne un coup de pouce, t'es prêtes à te battre comme une tigresse pour obtenir ce qui te revient de droit. Tu ne nies pas avoir un côté « pousse-toi de là que je m'y mette » assez prononcé, si tu n'es pas la plus intelligente, la meilleure des battantes, la plus couronnée de succès, alors tu ne te reconnais plus. (▽) T'es un peu ce cliché de journaliste hyper Curieuse qui fouine partout surtout là où elle ne devrait pas Téméraire tu n'as aucune limite, un défense d'entrée ? Un classé confidentiel ? Détails. Tu n'écoutes rien ni personne du moment que le scoop est là, t'as une fâcheuse tendance à être dans les pattes des flics, des médecins, des avocats et si ta carte presse ne permet pas de te laisser passer ?  Qu'à cela ne tienne ! Ingénieuse tu débordes d'inventivité, reine du déguisement tu ne rechignes pas à porter une perruque, un badge de police, une blouse d'ingénieur ou même un costume de stripteaseuse si cela peu s'avérer nécessaire. Faire des acrobaties autour d'une barre ou servir des burgers dans un restau ne te fait pas peur, tu es très douée pour jouer un rôle. Ce n'est cependant pas ton unique talent pour mettre le nez partout, du flair tu en as mais tu es aussi un véritable félin, discrète, furtive, tu passes facilement incognito pour chiper des infos. (▽) Tu es Anticonformiste et Indisciplinée les règles, les ordres, les indications, tout ces machins ce n'est vraiment pas ta tasse de thé, tu n'as jamais aimé qu'on te dicte ta conduite et c'est pour cela que flic n'était définitivement pas un job fait pour toi. Ouverte d'esprit tu n'as pas pour habitude de juger autrui de même que tu détestes qu'on le fasse avec toi. Par ailleurs tu es aussi assez Bordélique, tu trouves l'inspiration dans le chaos et de toute façon les endroits trop calmes et aseptisés te stressent, ils te rappellent la demeure familiale. Ton appart est le plus souvent recouvert d’articles de presse, de dossiers, de journaux, de photos, de petits fils rouges les reliant et de murs parsemés de tes enquêtes. Tu vis, dors et manges journalisme. D'ailleurs tu ne dors pas vraiment, quelques heures te suffisent, dopée à la caféine tu passes tes nuits à taper sur ton ordinateur. Il n'est pas rare de te croiser dans une usine désaffectée en planque avec ton appareil photo à trois heures du matin en train de flairer une piste. T'es cette nana qui fait des trous dans un sac-à-main hors de prix pour y dissimuler une caméra. Une vraie Loïs Lane en puissance. (▽) Tu es Observatrice – Persévérante – Persuasive c'est important dans ton métier de savoir manier les mots et avoir l'oeil partout, sans être Sherlock Holmes t'as appris avec le temps où regarder, à décoder le comportement des gens, à insister lourdement et t'accrocher comme la pire des sangsue. (▽) Tu es Spontanée – Vraie – Singulière tu ne fais rien comme tout le monde ou alors tu le fais mieux. Du moins, à ton sens. L'hypocrisie ce n'est pas ton truc et tu ne fais pas la dentelle, tu as quelque chose à dire tu le dis ça s'arrête là. Ta franchise manque parfois de tact, ce qui te passe par la tête sort sans que tu ne cherches à le retenir, tu ne pratiques pas la langue de bois. Et si ça blesse ? Tant pis, tu prônes la liberté d'expression, le droit de savoir, la liberté de la presse et toutes ces conneries. Une vraie pipelette qui devrait parfois apprendre à se taire. (▽) Tu es Empathique mais tu le caches bien, t'as tendance à croire que dès qu'autrui sait qu'il compte aux yeux de quelqu'un il se met à en profiter, ton affection est bien vivace et réelle mais imperceptible, tu as des priorités, tu es assez maladroite en relation humaine, quand tout n'est plus un jeu, un pari, un défis, quand tout devient sérieux c'est là que t'as la trouille. Mais  Têtue comme tu es impossible de l'admettre, tu préfères te la jouer Moqueuse, te cacher derrière un mur de Cynisme, beaucoup plus facile, beaucoup moins compromettant. (▽) Tu dois reconnaître être aussi Un peu barge sur les bords t'es cette nana un peu névrosée, un peu décalée, avec des tocs et des habitudes bizarres, l'enquiquineuse parfaite, l'instable et qui ne s'en cache même pas. Crises pour des choses insignifiantes, totale déprime et totale euphorie. Boudeuse puis rayonnante, avec un verre de trop tout déborde, tout casse. Tantôt mordante, sexy, surprenante tantôt flippante et paranoïaque, le lunatisme est un art de vivre.  Tu es Rusée – Secrète – Complexe. tu n'as pas un seul visage, mais trop, des masques que tu changes selon les besoins, si tu gardes tes mystères tu es obsédée par ceux des autres. Tu ne peux t'empêcher de les analyser, les décortiquer, faire leur portrait psychologique, dévoiler leurs erreurs et leurs faiblesses et tout recracher dans un article. T'es celle qui voit tout même quand tu ne le veux pas. Parfois tu t'attaches, souvent tu feinte d'être l'amante, l'amie, l'alliée. Tu n'accordes nullement ta confiance car tu pars du principe que tout le monde finit par décevoir. C'est ainsi. Les gens ont besoin d'un petit coup de pouce, qu'on leur chuchote à l'oreille mais ce n'est qu'une aide pour faire tomber d'un côté ou de l'autre. Comme le Darwin's Game. Il les enlaidit mais il n'est pas à l'origine de toute cette noirceur. L'espèce humaine est mauvaise, le jeu n'en est qu'une démonstration.
A première vue on pourrait se demander ce que tu peux bien foutre chez les GAÏA. La nature ? Pas ton truc. La chasse ? Hors de question d'approcher ces bestioles. Le côté réservé, timide, introvertie ? Vous rigolez. Ton caractère est à l'opposé des gens de ta team, t'es celle qui parle tout le temps, qui fonce, qui prend des risques inutiles du moment que ça rapporte. Tu préfères l'agitation de la ville au calme inquiétant de la forêt, t'es le mouton noir de ton groupe et tu l'assumes parfaitement. (▽) Tu ne te bats pas non plus comme une GAÏA t'as un côté camionneur qu'on prêterait volontiers aux CAHO, tu n'as rien d'un garçon manqué bien que tu frappes comme un mec, tu sais te servir d'un flingue et tu es aussi très douée au corps à corps, mais ça tu le dois à tes années à vouloir devenir flic pas à ta team. (▽) Pour autant, t'es pas là pour dérouiller tout ce qui passe et te défouler sur des punching-ball humains, le darwin's game n'a rien d'une catharsis pour toi, ce n'est pas un passe-temps, un vice, une lubie. C'est ton support de travail. T'es pas là pour t'amuser, tu bosses, tu te renseignes, tu fouines, tu observes, tu notes. Si tu perds une vie mais chope une info ou un nom au passage peu importe, t'as un côté légèrement extrême, trop kamikaze. Le Darwin's Game c'est ton nouveau bouquin, celui que t'es en train d'écrire quand tu sors du jeu. Tu tiens aussi un blog journalier dessus, blog anonyme où tu dévoiles quelques infos croustillantes tout en gardant le meilleur pour ton livre. (▽) T'es de celles qui perdent des vies bêtement parce que tu as le chic pour te fourrer dans les pires situations possibles, tu vas au devant du danger pour mener à bien ton travail de recherches. Du coup forcément tu risques gros, tu justifie ça par l'amour de ton art. Tu te sens journaliste pionnière qui se doit de révéler au monde ce qui se passe ici (excuse bidon qui trahit une ambition démesurée et l'envie de décrocher le prix à la clé dans le vrai monde. Vous savez celui où on se fait pas tirer dessus comme du gibier.) (▽) Tas découvert le jeu très tôt, taupe que tu es t'avais flairé le scoop bien avant tes collègues et déjà tu t'introduisais dans les Cour de lycée, tu t'es improvisée CPE et même professeur d'espagnole pour choper ce que tu pressentais comme l’événement du moment. Ce que t'as découvert dépassait l'imagination, bien sur t'as mûrit l'affaire, tu t'es renseignée mais t'as pas pu résister à l'envie d'aller voir par toi-même. Après tout tu es une reporter de premier ordre, pas une petite journaliste qui bidouille d'insignifiants communiqués de presse. Tu vas sur le terrain, t'expérimente. C'est en tout cas comme ça que tu justifies ta folie de l'inscription. (▽) Tu es la discrétion même, celle qui se dérobe, qui est partout à tout moment surtout là où on ne te veut pas, t'es comme un serpent, tu t'engouffre avec une surprenante dextérité dans les failles, tu repères les passages, tu analyses les erreurs. Tapis dans l'ombre tu attends patiemment, calmement le moment adéquat, on t'entend à peine, on peine à te voir, tu files et te faufiles avec habilité. T'es comme de l'eau, on a beau vouloir t'attraper tu trouves toujours une issue. La reine du camouflage et de l'esquive. (▽) Cleptomane dans la vie de tous les jours ce trait n'est que décuplé dans le jeu, t'es une voleuse. Tu dérobes tout ce qui passe sous ta main, sous tes yeux, tu as besoin de tout prendre, tout récupérer. Tu cherches les secrets, tu creuses comme le pire des parasites, aux aguets, tu sautes sur la moindre information, toutes les vérités sont bonnes à dire, tu entends mais surtout tu écoutes. T'es pas là pour faire une boucherie, toi tu observes dans le silence. Ce que tu préfères dénicher ? Les mystères, sournoiseries, révélations pour ton livre, mais tu peux te contenter d'armes, de matériel, de vivres. Tu laisses les autres se fatiguer et viens ensuite leur dérober. La petite voleuse n'a qu'une loi : ce qui est à toi est à moi !  (▽) En ce moment ce que tu traques ce sont les véritables identités des joueurs, t'es prête à miser beaucoup pour ça, les missions de ta team tu n'en as cure, toi tu bosses pour toi. Intéressée au possible tu n'as jamais eu l'esprit d'équipe, tu penses d'abord à toi avant les autres... mais tu retourne sur tes pas quand t'es attachée à la personne. Individualiste et personnelle t'as pas vraiment de scrupules, ton credo : la fin justifie les moyens. (▽) Ton handicap majeur dans le jeu est le fait qu'ici, ta maladie n'a plus aucun effet. C'est comme si elle avait totalement disparu. T'étais loin d'être au courant, personne ne t'avait prévenu de ce « léger détail » détail qui fait putain de chier oui. Dans le jeu t'as découvert la douleur toi qui ignorais tout d'elle depuis trente ans. Et bordel tu savais pas qu'on pouvait avoir aussi mal ! On t'a initié aux affres de la souffrance et ça n'a rien de plaisant, jusqu'ici tu pouvais te casser un membre que rien. Tu ne ressentais rien. A présent la moindre ecchymose est un supplice. Le plus déstabilisant c'est que de retour dans la réalité tu récupères ton insensibilité, pour toi le jeu est donc devenu synonyme de blessures quotidiennes. Tu dois surement être un peu maso pour y retourner. (▽) Tu as une excellente mémoire, que t'as développé grâce à ton job et qui te sert énormément au sein du jeu. Pour mieux être impitoyable ? Non. Tout le contraire. Ce que tu t'efforces de garder en mémoire ce sont les visages, les tatouages. Tu associes numéro de vies et faciès. Tu sais ainsi qui tu peux tuer et qui tu laisses en vie. Si ta victime à moins de cinq vies, tu n'y touches pas. T'es là pour refaire le portrait du Darwin's Game, pas des joueurs. (▽) Si Sohalia signifie clair de lune, lumière de la nuit alors Lilith représente les ténèbres, divin alter-ego à la fois séductrice et envoûtante, vampire ou succube, mais toujours effrayante. Tu n'es pas la sanguinaire, la sadique, la cruelle, tu es celle qui toujours manipule, se rapproche pour sucer jusqu'à la moelle tout ce que tu peux retirer des autres, derrière de beaux sourires se cachent des trahisons, des mensonges, des félonies. Tu n'es jamais l'amie, dans la vie ou dans le jeu, t'es celle qui voile son vrai visage pour obtenir ce qu'elle désire. Et dans la vie comme dans le jeu, t'es prête à toutes les bassesses pour cela.
POURQUOI AVEZ-VOUS COMMENCÉ À JOUER AU DARWIN'S GAME ?
  Ni pour le fun, ni pour l'expérience. La plupart des joueurs sont là pour l'amour du jeu, de l'adrénaline, l'envie de se faire peur, de tester ses limites, la frénésie du pouvoir. Certains sont aussi de véritables psychopathes, ceux-là tu les as repéré chez les CAHO, en règle général t'aimes bien analyser justement les différents profils, les motivations de chacun, les ambitions de chacun. Tu notes, t'enregistre, tu catalogues, t'étiquettes et tu ressors tout dans ton petit bouquin. T'as tout un chapitre sur les différentes teams, les joueurs, le jour de l'unité, tu passes le jeu au crible car si tu t'es inscrite c'est parce que la fouine de journaliste que tu es a su flairer le parfait sujet. Plus qu'un article tu vois là un véritable support pour ton prochain best-seller. Tu pensais que ton bouquin sur le Boucher de Chicago marquait l'apogée de ta carrière mais tu tiens là un truc encore plus énorme ! Hors de question que tu le laisses filer. A tes yeux tu ne joues pas, tu bosses ! Bien que tu dois avouer être totalement fascinée par tout ceci, ce qui t'intéresse c'est l'organisation qui se cache derrière tout ça. Et pourquoi le gouvernement n'agit pas ? Peut-être le fait-il déjà mais dans ce cas de quelle façon ? Tu as encore trop de mystères à élucider, tu es sur plusieurs pistes à la fois, ton appartement s'est transformé en véritable QG de l'écrivain obsessionnel, ton projet du moment est de retrouver les joueurs dans la vraie vie. C'est absolument renversant de les découvrir au quotidien, le changement de personnalité peut-être des plus surprenants. Au dessus de ta table à manger traîne désormais un énorme tableau où sont disposés pseudos, photos et autres informations te permettant de recréer un personnage, un travail de titan mais qui vaut le coup. La traque pour toi ne s'arrête pas quand tu te déconnectes du jeu. Elle continue. Tout le temps.

   QUELLE EST VOTRE RELATION A VOTRE TEAM  ?
   Ni bonne ni mauvaise. Tu es trop individualiste pour véritablement te mêler aux GAÏA cependant tu tentes de développer une relation privilégiée avec certains des membres, par pur intérêt évidement mais t'aimes à penser que ce qu'on ignore ne peut pas nous faire de tort. Ta chef de team t'intrigues beaucoup, tu te dis qu'elle est fort jeune pour être arrivée à ce poste et tu sens qu'elle dissimule plus que ce qu'elle montre. Comme tout le monde. Les gens ont toujours deux visages. Plusieurs angles, ils changent selon celui où on les observe. Il n'y a de plus intéressant chez autrui que les secrets qu'il cache.

   QU'EST-CE QUI A CHANGÉ DANS VOTRE QUOTIDIEN   DEPUIS VOTRE INSCRIPTION AU DARWIN'S GAME ?
   Tu sembles plus nerveuse, encore plus speed qu'à l'accoutumée et surtout encore plus obsessionnelle. Tout tourne autour du jeu, tu vis encore en dehors mais le reste à perdu saveurs et couleurs. Ce n'est pas tellement le jeu en soit, c'est surtout ton bouquin, t'as toujours été un brin monomaniaque.. que dis-je ? Tu l'es totalement ! Disons que le darwin's machin chose n'arrange rien à tes névroses déjà bien présentes.

   CRAIGNEZ-VOUS LA MORT ?
   Qui ne la craint pas ? A moins de n'avoir plus rien à perdre et encore, il faudrait avoir des tendances suicidaires ou dépressives et ce n'est pas ton cas. Les joueurs sont là pour gagner, pas pour mourir et en quelque sorte le Darwin's Game n'est qu'une banalisation de la mort, autre monde, autre vie, les règles sont différentes alors on pense que l'on peut truquer le jeu. Perdre une vie. Recommencer. C'est un cycle illusoire, donnant cette impression de toute puissance, avoir le pouvoir de vie ou de mort sur les autres, sur soi-même. Pas étonnant que certains tarés du jeu développent le complexe de Dieu. Le rapport à la mort dans le Darwin's Game est vraiment très intéressant et tu ne manques pas de décortiquer la question dans ton livre.  

   VOUS EST-IL DIFFICILE DE TUER OU VOUS ÊTES-VOUS DÉCOUVERT UNE PASSION POUR LE MEURTRE ?
   Tu tues. Quand tu y es obligée. Cependant tu ne tues pas n'importe qui, n'importe comment. Tu n'en retires aucune satisfaction, aucun plaisir, t'es journaliste pas assassin. Le jeu ne te transforme pas en une autre personne, du moins, tu n'en as pas l'impression. Pour conserver l'anonymat, la tranquillité, ta parfaite couverture de joueur aguerrie tu es forcée de faire des quêtes, de tuer, de te battre et de toute manière tu te dois de tout tester, pour ton bouquin. Néanmoins la vie est importante à tes yeux. La vraie vie, celle en dehors du jeu. Dans celle-là il n'y a pas de seconde chance, une balle vous tue, GAME OVER. Ton père a été abattu sous tes yeux si facilement, de sang-froid, il ne s'est pas réveillé, pas relevé. Dans la vie on meurt, et puis c'est tout. Y'a rien après. Tu ne peux pas faire ça, ce n'est pas toi. Quand tu tues tu regardes toujours le tatouage de ton adversaire, tant pis si tu dois l'assommer avant pour le chercher, tu ne tires pas au hasard. Quand tu tues, tes victimes ont cinq vies, sept vies, dix vies, jamais deux ou une. Tu ne seras pas celle qui coupera le fil pour toujours. Quand tu tues, c'est pour les déconnecter, pas pour les faire s'éteindre à jamais.
     
darwinsgame.com (c) 2015




 



The game of life

On ne répare pas une injustice par une autre. Mais de toute façon on ne peut pas réparer une injustice par une autre car elles ne se valent jamais.

Austin - Texas
1995

« Sohalia ! Tu vas arrêter ?! » ordonnait Cyrus d'une voix autoritaire, les mains sur les hanches, le regard dur et l'envie d'étriper sa sœur. Quant à cette dernière, elle releva la tête pour observer son frère, une légère moue au visage. Le corps entièrement ensevelit sous une tonne de feuilles mortes, on ne pouvait apercevoir que la tête de la jeune fille au-dessus. Elle s'amusait à plonger dans les feuilles pour ensuite les ramasser et les remettre en place. Un jeu qui amusait la petite et qui s'en donnait à cœur joie, n'écoutant pas les enseignements de son frère qui ne voulait pas lâcher l'affaire. Ni une, ni deux, Cyrus se dirigeait d'un pas décidé en direction de sa sœur. « Sohalia, sors de là ! Tu me fais perdre mon temps ! » finissait-il par décréter, fatigué par l'attitude de sa jeune sœur. Cyrus était le frère exemplaire qui réussissait tout comme il devait de l'être avec le bon comportement. Quant à Sohalia, elle réussissait aussi ce qu'elle entreprenait, mais pas de la même façon que son aîné. Il était dans les rangs, elle était en dehors des lignes. Sa façon de procéder pour réussir, dérivait toujours des valeurs et des principes familiaux. Au lieu d'aller tout droit comme tout le monde, elle prenait la sortie de gauche. Elle ne faisait jamais comme son frère, ce qui agaçait parfois ses parents. Ils se posaient même la question de savoir s'ils n'avaient pas loupé quelque chose dans leur éducation. La différence entre Cyrus et Sohalia, c'est que cette dernière ne savait pas faire semblant. Cyrus pouvait devenir le pire hypocrite de la Terre tellement il était simple pour lui de mentir, de jouer un rôle. Certes, Cyrus était le plus sérieux, le plus posé, le plus calme des deux, mais il cachait cette fougue et cette force derrière un masque de complaisance. Il était doué, mais pas seulement pour le mensonge, mais pour les armes. D'ailleurs, il tentait depuis tout à l'heure de lui apprendre à manier une arme à feu, mais au lieu de cela, il perdait son temps à la réprimander. Cyrus avait vingt ans, sa sœur dix ans. Une différence d'âge qu'on ne voit pas souvent entre frère et sœur. Il voulait qu'elle sache se défendre.

« Cyrus ! Laisse ta sœur jouer... cesse de vouloir la pervertir avec toutes ces armes atroces mon chéri ! Ce n'est pas parce que tu souhaites devenir Marshal que ta sœur dois le devenir. Laisse-la avec ses poupées, elle deviendra avocate comme sa maman, hein ma fille ? » répondait sa mère à son fils avant d'adresser une mignonne grimace en direction de sa fille chérie qui tentait de refaire la même expression que sa mère, riant d'un rire cristallin en faisant virevolter les feuilles. Elle se leva alors du tas de feuilles pour déclarer. « Non ! Moi, je serais une super-héroïne, poursuivant les mézants ! » On pouvait dire qu'elle avait un léger cheveux sur la langue que sa mère tentait d'éradiquer avec une certaine difficulté. « Rêves enfantins ma chérie et cesse de zozoter comme ça, c'est énervant ! » finissait-elle par dire mécontente, avant de remettre ses lunettes de soleil sur son nez, profitant du soleil qui se faisait rare ces jours-ci. Vexée par la réponse de sa mère, Sohalia sortie de son tas de feuilles pour rejoindre son frère. « Apprends-moi à tirer comme toi. » demandait-elle d'une voix fluette. Sourire aux lèvres, il prit la main de sa sœur pour l'emmener au fond du jardin. Son frère débutait un stage pour pouvoir ensuite entrer dans la section policière. Il profitait donc de ses instants avec sa sœur pour lui faire part de son savoir, comme il a l'habitude de le faire.
Quelques instants après, Sohalia observait son frère tirer sur des canettes de soda. Le son bruyant tel un monstre qui rugissait forçait Sohalia à se plaquer les mains sur les oreilles, pour atténuer le bruit. Les yeux plissés, elle tentait de les garder ouvert pour enregistrer ce que son frère faisait. Mais elle était impressionnée. L'arme que tenait son frère lui faisait peur. Plus encore, le bruit et les dégâts que provoquait l'arme faisait frisonner la petite. Elle n'aimait pas les jouets de son grand frère. Elle lui disait « oui », pour lui faire plaisir et non par réel envie. Elle voulait être comme lui, il était son modèle.

Soudainement, plus un seul coup de feu. Sohalia avait toujours les mains sur les oreilles, les yeux fermés, les lèvres pincées. Elle n'avait presque rien vu des tirs de son frère. Ce dernier, accroupi devant elle, lui relevait le menton du bout de son index. « De quoi as-tu peur ? » demandait-il d'une voix douce, rassurante. La petite brune levait ses paupières lentement, pour déposer son regard dans celui de Cyrus. Elle avait envie de pleurer, le peu de larmes embrumant déjà ses yeux azurs. Elle n'aimait pas les armes à feu et cela était compréhensible. La peur... trop faible pour décrire ce qu'elle ressentait. Sohalia était complètement terrorisée par ces engins depuis qu'elle avait vu son père se faire tuer sous ses yeux à l'épicerie du coin.






Tu avais sept ans au moment des faits. Tous deux devant un rayon, tu tenais dans tes mains une bouteille de lait, suivant de près ton père avec qui tu étais si complice. Il était flic, il faisait régner la loi et capturait les criminels. C'est de là ton envie de devenir une héroïne car, tu voyais en lui le superman, mieux que Clark Kent ! Ainsi donc, tu discutais avec lui en marchant dans les rayons. A cette époque, tu voulais devenir avocate, comme ta maman. Mais ça, c'était avant le drame, n'est-ce pas ? La sonnerie de l'épicerie retentit, signe qu'un client rentrait. Il passa devant ton rayon. Tu l'as regardé. Tu lui as même souri comme à ton habitude. Trois secondes à peine ? Il a suffit de trois secondes pour qu'il passe furtivement, mais assez pour que tu enregistres chacun des traits de son visage. Un visage que tu n'as jamais oublié et que tu n'oublieras jamais. Tu entends au loin une voix s'élever, menaçante. « Papa ? Y'a un monsieur qui cri sur quelqu'un. » faisais-tu remarquer avec toute l'innocence et la candeur qui te caractérisaient si bien à cette époque. Alerte, sur ses gardes, ton père avait le visage dur, il regardait au loin, bien au-delà de ce que tu pouvais voir. Il sortie son arme, étincelante sous la lumière du jour. Tu admirais l'objet avant que ce dernier se déplace en même tant que lui, disparaissant à l'angle d'un rayon, te faisant signe de ne faire aucun bruit. Curieuse et aventureuse, tu n'as pas obéi. Toi aussi, tu voulais jouer avec l'objet. T'avançant dans le rayon par ta petite taille, tu voyais tout en grand. L'homme criait toujours, mais tu n'avais pas peur, la voix soudaine de ton père te rassurait. Premier coup de feu. Aussi rageur qu'un dragon en colère. Tu te figes. Des cris se soulèvent. Tu reprends ta route, tenant encore plus près de toi la bouteille de lait, craintive. Deuxième coup de feu. Tu vois des gens courir devant toi, la voix de ton père criait. Cette fois-ci, tu cours, angoissée par ce que tu entends, mais ne vois pas.
Soudainement, tu t'arrêtes. Pourquoi ? Ton père est allongé au sol, tendant son bras vers l'homme a qui tu avais souri quelques instants plus tôt. Cet individu qui porte une capuche, tu ne vois que le bas de son visage. Tu le fixes, tétanisée par la marée de sang qui se forme autour de lui. L'individu tient dans ses mains deux armes, dont l'une était celle du flic, ce héros. Tu entends ton père articuler des mots que tu ne captes pas, que tu n'arrives pas à analyser tellement tu es absorbée par l'horreur de la scène. Vilaine petite fille qui n'a pas écouté... Le bras de l'individu se lève, pointant l'arme en direction de ton paternel... Tu ouvres grands tes yeux paniqués en criant « NON », mais le coup partie une seconde après. La bouteille de lait se fracasse sur le carrelage en même tant que l'individu fait demi-tour... Il marche en direction de la sortie, comme si de rien n'était. Lourde sa tête qui retombe au sol et lourd ton cœur devient-il soudainement. Une balle en pleine tête. Superman a été vaincu, ce héros... et toi, tu n'es plus...



« Sohalia ? Tu m'entends ? » La voix de son frère vient lui percuter l'esprit de plein fouet, comme un lance-pierre. Le regard dans le vide, Sohalia remuait négativement la tête. Elle voulait partir, mais elle fût retenu par son frère. « C'est papa... c'est ça ? » La jeune fille éclata alors en sanglot, se jetant dans les bras de Cyrus. « Je n'aime pas les armes qui crache du feu comme les dragons... » chuchotait-elle péniblement. Son regard fixait les canettes de bière parsemées sur l'herbe du jardin, certaines encore fumantes par la balle qu'elles avaient reçu. Après un long silence, plongée dans les méandres de son esprit, elle daignait enfin parler, toujours dans les bras de son frère. « Je préfère les lames... elles ne font pas de bruit quand elles tuent... » Finissait-elle dans un murmure inquiétant. Elle se redressait, fixant son frère droit dans les yeux, glaciale. Sohalia n'était plus la petite fille chérie de sa maman. Elle avait disparu, elle était une autre maintenant. Elle déposa un baiser sur la joue de son frère avant de tourner les talons pour rentrer dans la maison. Elle n'avait plus envie de jouer, de s'amuser. Elle voulait être seule, dans sa chambre.






The game of life

Les pires trahisons viennent toujours de ceux en qui l’on a le plus confiance.

Sapporo - Japon
2004


Tu hésites à entrer. Tu n'oses pas frapper à la porte, donner ces fameux trois coups annonciateur d'une tempête à venir. Ta mère t'a appelé sur ton portable, te laissant un message. Elle avait l'air heureuse, mais son message t'as fait comme un électrochoc. Tu penses à partir. Tu t'es même préparée à l'avance, tes bagages attendant dans le Hall d'Entrée de l'hôtel appartenant à ton beau-père, l'Ambassadeur. Tu te laisses monter, l'ascenseur te guidant étage par étage à ta destination finale. Tu observes le paysage, le haut des buildings camouflés par les nuages gris. Tu te dis que Sapporo est une belle ville, mais que le charme le plus précieux se trouvait derrière les buildings, loin de toute agitation où la nature était encore reine, entourés de ruisseaux, de rivières et d'habitations caustiques, datant du siècle précédent. Là résidait le charme que tu aimais. Tu n'étais pas faites pour la ville, mais pour la vie sauvage. Emprise d'une liberté que tu as du mal à cacher. Tu n'as pas l'impression d'avoir ta place ici. Tu ne te sens pas à ta place ici... ta place est ailleurs, tu le sais, tu le sens. Auprès de ton frère, sûrement. L'ascenseur arrive à son terme. Les portes s'ouvrent... habillée d'une robe cintrée rouge flamboyante, tu longes d'un pas hésitant le long couloir jusqu'aux portes du bureau de ta mère. Tu prends ton souffle, tu fermes les yeux... Il est l'heure...


« Aaaah enfin tu es là ! » Toute en beauté, elle s'approchait de sa fille, sourire aux lèvres. La prenant dans ses bras pour lui insuffler son bonheur d'être en sa compagnie. Sohalia fit de même, lui adressant un mince sourire. Elle observait sa mère s'éloigner d'elle pour se diriger vers son bureau et trafiquer des choses, bouger la paperasse et autres objets qui encombraient son espace. C'était assez étrange car, de nature stricte et propre sur elle, elle était totalement désorganisée et bordélique. Sohalia avait hérité de tout le contraire. Elle était organisée et minutieuse dans son travail tandis qu'elle était détendue et décontractée en apparence. Tellement décontractée qu'elle se fichait de mâcher un chewing-gum en présence de sa mère, cette dernière détestant cette manie qu'elle trouve irrespectueuse. Alors que sa mère débitait un flot de paroles interminables, Sohalia portait son intérêt sur la décoration du bureau, n'entendant qu'un brouhaha lointain. Ce que pouvait dire sa mère l'indifférait comme d'habitude, rien ne changeait avec elle. Le monde changeait. Sohalia changeait, mais sa mère restait figée dans le temps, prisonnière du passé qui la faisait sienne. Son attention se portait alors sur un objet d'une valeur inestimable. Un katana trônait au fond de la pièce, parmi d'autres œuvres asiatiques, plus raffinées les unes que les autres. D'origine japonaise, la lame du katana est capable de trancher d'un seul mouvement n'importe quel objet, n'importe quel membre de votre corps d'une précision extrême. Aucune bavure, tout d'un seul mouvement sec. Loin, très loin d'une machette qui devait frapper plusieurs fois pour couper sa cible et encore ! Cela ressemblait à un travail de barbare ! La lame la plus précise au monde. La jeune femme âgée maintenant de vingt ans, contemplait le katana, se permettant même de le prendre dans ses mains, délicatement. Sohalia avait toujours aimé les armes blanches. Bien qu'avec le temps elle avait dû admettre pour sa formation que les armes feu étaient plus faciles à manier, elle détestait encore le bruit des premiers coups, détonations irritantes à ses oreilles.

Elle sortie le katana de son fourreau, faisant résonner le son si cristallin de ce dernier. Ce qui eût le chic d'attirer l'attention de sa mère, se tournant enfin pour voir ce que sa fille trafiquait et si elle l'écoutait vraiment. Apparemment non. Les yeux grands ouverts, elle se dirigeait d'un pas nerveux en direction de sa fille ordonnant qu'elle remette l'objet sur son présentoir. La peur se lisait dans ses yeux. Un mince sourire se dessinait lentement sur les lèvres de la belle brune. « Tu as peur que je me fasse mal... je comprends... » Elle enfourna le katana dans son fourreau d'un geste sec pour le remettre ni une, ni deux sur son socle. Faisant volte-face à sa mère, elle déclara. « Mais sache que j'ai l'habitude de m'en servir. » N'aimant pas le ton que prenait sa fille à son égard, elle pris automatiquement l'expression que toutes mères ont quand elles sont soucieuses, contrariées ou en colère : la fameuse ride du lion qui durcit les traits de votre visage. « Ne me réponds pas ainsi ma fille ! C'est ta mère que tu as en face de toi, pas une copine ! » Sohalia se mit à râler, se détournant de sa mère pour aller plus loin, dans un espace où elle ne se trouvait pas. Mâchant avec insolence son chewing-gum d'une manière pas très classe, mais volontaire. Sa mère fulminait. « Crache ce chewing-gum, tout de suite ! » Son doigt était pointé vers le sol. Il suffit d'un seul aller-retour entre le doigt de sa mère et le sol d'un parquet flamboyant pour avoir la bonne idée de cracher son chewing-gum... directement sur le parquet. Sourire ironique, moqueur aux lèvres et regard noir, Sohalia bouillonnait depuis qu'elle avait reçu ce mystérieux appel de sa mère. Il était temps que les deux femmes s'expliquent. « Comment oses-tu... » Elle fût couper soudainement par la jeune femme, impulsive. « Comment j'ose quoi ? Tu te fous de moi ?! C'est plutôt toi, comment oses-tu me faire une chose pareille ?! C'est quoi cet appel ? C'est quoi cette connerie ? » Elle montrait son portable qui affichait sur l'écran son message. Le regard furibond, Sohalia se laissait emporter par son impulsivité légendaire. Elle avait l'impression d'être un lion en cage, de s'être fait prise au piège sans moyen de prendre la fuite. Le fait que sa mère décide de sa vie, elle ne pouvait l'accepter. Elle ne pouvait plus, surtout suite à une promesse qu'elle lui avait faite et qu'elle n'avait absolument aucune intention de tenir. D'où ce fameux appel...

« Ma fille... je t'explique... » Elle tentait d'apaiser Sohalia, connaissant son caractère explosif et dépourvu de sagesse, surtout à cet âge-là ! Elle avait la fureur de vivre à la James Dean et sa mère craignait qu'un jour, elle y passe. D'où son envie viscérale de contrôler sa vie, de la contrôler pour la façonner comme elle le désirait. Elle voulait une jeune femme à son image : distinguée, élégante, raffinée. Sohalia était tout le contraire : décontractée, naturelle, anticonformiste. Elle n'avait pas de fard, ni d'artifice. Elle était vraie et entière. C'était cela le problème, elle ne rentrait pas dans le moule. Elle n'était pas comme il le fallait. Elle ne reflétait pas l'image de la famille. Au début, il fallait qu'elle paraisse une autre aux yeux du monde. Mais maintenant, on voulait la changer complètement, qu'elle devienne une autre avec des rêves et des désirs d'une autre personne. Cette personne était sa mère. L'orage grondait, l'éclatement allait commencer.

« Non, tais-toi ! » lançait-elle entre ses dents, posant le bout de ses doigts sur ses tempes, les massant pour regagner son calme. C'était un automatisme, une façon parmi d'autres de se calmer. « Tu n'as aucun droit de diriger ma vie, maman ! Tu m'avais promis qu'à la fin de mes études, je pourrais partir en Amérique rejoindre mon frère et rentrer dans une brigade de flics... et là ! Là ! J'apprends par un message vocal, tu n'as même pas pris la peine de me le dire en face, excuse-moi du peu, mais c'était le stricte minimum ! » continuait-elle sur sa lancée, énervée, scandalisée. Elle se tenait droite, pieds bien ancrés dans le sol, buste penché légèrement en avant, contenant la colère qu'elle avait en elle. « J'apprends donc que tu as décidé que je serais avocate ? Que tu m'as inscrite dans une école sans mon avis? De quel droit as-tu osé me dérober mon passeport ?! Non mais je rêve, je suis en plein cauchemar, je vais me réveiller ! » Elle s'agrippait les cheveux, faisant les cent pas dans le bureau, n'en revenant toujours pas. Cela faisait cinq ans qu'elle n'avait pas vu son frère depuis qu'il était devenu Marshal aux Etats-Unis. Cinq ans qu'elle espérait le rejoindre et devenir flic... comme son père. Ses projets étaient de déménager aux States pour rejoindre son frère. Sa vie était là-bas et  elle n'allait permettre à personne de lui priver de ça, surtout pas sa mère. « Je vais donc partir aux Etats-Unis comme il était convenu... » continuait-elle d'un ton calme qu'elle contrôlait difficilement. « Je vais rejoindre Cyrus comme il en était convenu et je vais devenir une super héroïne, c'est clair ? » Son regard appuyait celui de sa mère, ne la quittant plus des yeux. Rêve de petite fille, Sohalia ayant du mal à mûrir de ce côté-là. « Une super héroïne, mais je rêve... » répliquait sa mère désespérée, même fatiguée. « Tu n'es plus une enfant ma fille, grandis un peu. » « J'ai grandi et mon rêve n'a pas pris une ride ! Je deviendrais une sacrée flic et tu ne pourras pas m'en empêcher ! » rouspétait-elle à son tour. Sohalia avait grandi, mais son rêve était restée intacte. Elle avait toujours voulu devenir une femme flic et cela n'avait pas changé. Elle savait ce qu'elle voulait, elle était décidée. Elle s'avançait déterminée vers sa mère. « Maintenant... rend-moi mon passeport... » Son regard était dur, mais il le fallait, même si ça lui pinçait le cœur d'agir ainsi avec sa mère, mais elle ne pouvait faire autrement. Sa mère était têtue comme pas possible... Sohalia est bien sa fille. Le regard fataliste, elle désigna de la tête le tiroir qui contenait son passeport, épuisée par la confrontation. Sans mot dire, Sohalia ouvrit l'un des tiroir du bureau pour trouver son passeport sous un tas de feuilles blanches. Sans un regard, elle se dirigeait vers la porte, prête à partir. Mais une force invisible la retenait sur le seuil de la porte. Tête baissée, elle hésitait à regarder sa mère. Regard furtif, cependant, mais assez pour voir sa mère déçue et fatiguée. « Je suis désolée... » souffla-t-elle avant de déclarer à voix haute. « Adieu maman. » *Je t'aime...* Son cœur se serra douloureusement. Puis, elle partie sans demander son reste vers sa nouvelle vie.

Et puis tu es partie. Tu as pris tes bagages, direction l’aéroport de Tokyo. Tu serres fort ton passeport contre toi, entre le soulagement de l'avoir et la crainte de le perdre. Tu as ta liberté en main et plus rien ne compte. La délivrance au bout du chemin. Mais pourtant, le doute t'assaille. Tu ne sais plus quoi penser, quoi faire. Tu te dis que ta mère a raison et que tu as tort. Tu doutes encore, mais tu crois en toi. Malgré tout, tu y crois en te disant que ce qui compte, ce n'est pas de disposer de bonnes ou de mauvaises cartes mais de savoir jouer avec les mauvaises... et tu es prête à te battre avec tes propres armes !
Le regard perdu vers l'horizon, tu es ailleurs. Tu ne fais pas attention aux paysages, trop préoccupée. La pluie fine vient s'abattre sur les vitres du véhicule. Tu observes les gouttelettes descendre et rouler vers le bas. A cet instant, tu verses une larme... que dis-je, tu pleures ! Le cœur lourd, tu fais une croix sur ton passé et te fais la promesse de ne plus jamais pleurer...






The game of life

Dans la société les femmes sont considérées comme le « sexe faible », mais dans la nature la femelle peut être bien plus féroce que son homologue masculin.

Chicago - Illinois
2013

Ta respiration est calme. Tu es concentrée. Le regard fixe, tu ne bouges pas d'un millimètre. Aucun bruit autour de toi, ni même le souffle du vent. Seul ton cœur et ta respiration, tu entendais. La chaleur t'écrases, mais tu restes stoïque, il le faut. Tu continue à ne pas bouger d'un cil. Tu es aux aguets. Tu n'as pas peur, tu es concentrée et tu attends qu'il vienne à toi. Tu n'es pas la proie, mais la prédatrice. Et tu aimes cette position de force, tu es prête à attaquer, à mitrailler. Rien que d'imaginer ta proie se précipiter dans ton piège, cela t'amuses. Tu sais ce que tu dois faire. Soudainement, le vibreur de ton portable t'alerte d'un appel. Tu décroches sans même regarder le numéro, ton regard toujours fixé sur le carrefour désert. Postée en haut d'un immeuble délabré, tu observes par un trou ce qui se passe plus bas. Pas un chat, pas un chien. Le lieu était prévu pour attirer la proie. Un endroit dépourvu d'âme humaine, coin désertique qui dissimule cependant bien plus. Tu refermes le clapet du portable, prête à agir. On t'annonce que la cible approche, qu'elle se dirige tout droit dans ta zone de tir. Tu entends soudainement une voiture. Un 4x4 noir s'arrête devant un vieux bar, moteur toujours en route. Soudainement, tu vois un homme sortir de l'immeuble où tu es perchée. Il était donc là le rat ! Tu le vois qui s'approche de la voiture. Il observe tout autour de lui, craintif. La vitre se baisse et le voilà qui se rapproche du 4x4, impossible de voir la tête du conducteur, tu jures frustrée par ce mauvais angle tout en mitraillant la cible de photos. Il remet un colis, tu ne manques pas de photographié ça aussi, le moindre détails passe dans ton viseur, la voiture noire finir par partir sur les chapeaux de roues et la cible file aussi. Tu te lèves et sors de ta cachette. Hors de question de le laisser filer, t'es sure de pouvoir en obtenir bien plus. Tu dois le rattraper. Tu alertes ton « coéquipier ». La chasse a commencé...

« Blackwell ? » Demande-t-elle le portable en main, le signal été lancé tout comme Sohalia. Descendant en quatrième vitesse les escaliers en fer de l'immeuble délabré, elle atteint le sol après une minute. Elle voit au loin la cible s'enfuir. Il se faufile entre les ruelles pour atteindre l'est de la ville, tel un félin tapis dans l'ombre elle le suit, d'un pas léger, d'un œil aiguisé, si elle le perd de vue elle n'aura que ces quelques photos pour la soirée et elle veut bien plus, s'il n'est qu'une petite friture il peut la mener au gros poisson et c'est bien lui qui se retrouva en couverture de son article !  « Bordel où est-ce que t'es ?! » Le flic hurle, encore en pétard car tu n'as rien suivi de ses intructions, comme d'ordinaire tu n'en as fait qu'à ta tête sans tenir compte de ses recomendations  « Je l'ai pris en filature. » Elle entend un soupir d'exaspération à l'autre bout du fil mais n'y prête pas attention continuation de coller au cul de l'homme au costume gris  « Il s'arrête... Attends, je crois qu'il rentre dans un club.. Ouais, jte parie qu'il vient y retrouver notre homme ! » Les yeux brillants de curiosité elle le regarde entrer à l'intérieur de la boîte sélect, antre de criminels de la pire espèce, ceux avec un sourire doucereux et du pognon plein les poches. Le dos collée à la façade de l'immeuble d'en face elle l'observe disparaître derrière le vigile, cachée dans la pénombre elle réfléchit déjà à son prochain coup  « Ok envoie-moi l'adresse. Mais surtout tu bouges pas. Tu restes où tu es et t'attends que j'arrive. » Pas le temps de répliquer qu'il a déjà raccroché, comme convenu elle lui fait parvenir l'adresse du club le regard toujours fixé sur l'entrée. La jeune femme meurt d'envie de désobéir, elle tapote frénétiquement de ses ongles rosés l'écran de son téléphone, elle se mord la lèvre nerveuse, remettant son conflit intérieur à plus tard. Elle l'entend râler d'ici le flic au caractère de chien, il déteste qu'elle n'en fasse qu'à sa tête, plus encore il déteste qu'elle se mette dans des situations délicates et l'entraîne avec elle là-dedans mais c'est plus fort qu'elle. Elle ne peut pas se contenter de rester sur le banc de touche, impossible.  « ''Attends que j'arrive''... ''attends que j'arrive''. Aah les mecs ! » Souffle-t-elle en roulant les yeux, abandonnant toute bonne volonté elle ouvre quelques boutons de son chemiser, juste assez pour être à la limite de la décence, avant de se diriger vers l'arrière du club, elle sait qu'il y toujours une entrée pour le personnel et ça ne manque pas. Suivant les autres filles elle se dirige vers la porte d'une démarche aguicheuse, un homme au crâne dégarnis l'arrête juste devant l'entrée, obstacle entre elle et sa cible. Elle lui sert son plus beau sourire la brune, cherchant déjà un mensonge à lui sortir, une explication à lui fournir, mais elle n'a même pas besoin d'ouvrir la bouche qu'il lui offre son laisser-passer sur un plateau d'argent  « T'es la nouvelle fille ? C'est Scarlett qui t'envoie ? » Elle ne sait pas de quoi il parle mais l'occasion est trop belle, elle rentre dans son jeu en acquiesçant et il la laisse entrer, comme ça. Fière de son petit tour elle longe les couloirs mais alors qu'elle s'apprête à rejoindre la salle on l'interpelle par une des portes menant aux coulisses  « Bethany c'est ça ? Tu remplace Scar ? T'es en retard. »  « C'est que j.. »  « Je veux pas le savoir, c'est à toi dans cinq minutes bouges-toi ! » La coupe-t-elle férocement, d'ailleurs Sohalia n'est pas bien sure que ce soit une femme même si ça y ressemble de loin. Est-ce une moustache qu'elle voit au dessus de sa bouche ? Sans prendre plus de temps pour l'observer elle se retrouve agrippée et engouffrée dans les coulisses des danseuses, ou plutôt des stripteaseuses. Talons vertigineux, bas résilles et paillettes dans tous les coins, les filles se préparent devant leur glace enfilant leurs costumes hors de prix de cocotte de luxe, on ne perd pas de temps pour lui remettre le sien tandis qu'elle arque un sourcil en observant de plus près sa nouvelle panoplie de chatte en chaleur. Comment en-t-elle arrivée là déjà ?

Tu es journaliste, pas une petite journaliste. LA journaliste, vous savez cette plaie pour les hommes politiques, les policiers véreux et même ton rédac chef que tu mènes par le bout du nez. Cette fouine ambulante qui se fourre dans des situations inimaginables à la recherche de l'info croustillante. Drôle de métier quand même ! Mais... comment es-tu arrivée là ? Tu le sais, mais le monde n'est pas au courant. Tu t'en moques, cependant. Tu aimes ce que tu fais, ce que tu es. Tu es libre et c'est l'essentiel. Libre de tout mouvement. Cela fait un an que tu vis à Chicago, dans un appartement simple mais au prix du loyer ridiculement bas. T'as emménagé pour suivre de près l'affaire de ta carrière, celle du "Boucher de Chicago" tueur en série qui sème ses victimes dans la ville et le comté de Cook. C'est bien pour cela que tu colles aux bask de ce flic Blackwell, énigme que tu te forces à résoudre tout en écrivant cette histoire, futur best-seller t'en es convaincue. Qu'est devenu ton rêve d'entrer toi-même dans les forces de l'ordre ? Il est mort y'a déjà sept ans. Tu as réussi à rejoindre ton frère à Phoenix comme prévu pour devenir une super-héroïne ! Et c'est ce que tu as fait. Du moins, tu as tenté. Quelques semaines après ton arrivée, tu as décidé de passer le concours d'entrée dans la police. Tu voulais réaliser ton rêve. Tu passes les deux étapes de sélection avec facilité, ayant les connaissances et les capacités physiques nécessaires. Tout va bien pour toi. On t'accepte en tant que stagiaire avec d'autres personnes. Tu n'es encore qu'une candidate. Il faut faire tes preuves. Entre temps, tu apprends à vivre à la sauce américaine. Tu n'as pas l'habitude, les gens te paraissent si...américains ? Pourtant, tu devrais avoir l'habitude, ton père n'était-il pas américain ? un vrai cow-boy. C'est d'ailleurs de lui que te provient l'arme à feu. Cette arme qu'il avait dans les mains au moment des faits. L'objet scintillant qui t'avait tant fasciné. Tu l'as maintenant dans ton fourreau. Tu t'es permise de la garder, en douce. Plus par sentimentalité que par réel envie de voler. Cependant, c'était déjà les prémices d'une forme de cleptomanie...

Un jour, tu reçois une lettre de la part du département de la justice. Ce sont les résultats de trois mois de stage, pour, peut-être, être admise à la fin. Tu trépignes d'impatience. Ton frère est à tes côtés en compagnie de Trey et de Suzie, son perroquet. Tu n'es pas du genre à avoir des amis. Tu ouvres l'enveloppe. Tout espoir disparaît de ton visage, ton sourire s’efface lentement de tes lèvres. Tu es refusée. La bouteille de champagne attendra, tu pars au département pour de plus amples explications. Tu laisses tes invités en plan. Arrivée sur place, on te reçoit dans le bureau du patron. Tu constates que vous n'êtes pas seuls, une psychologue est présente. Tu te méfies. De toute façon, les psys et autres psychiatres n'ont jamais été ta tasse de thé. Tu ne les aimes pas, les ayant trop fréquentés suite à la mort de ton père. Tu la regardes donc d'un œil mauvais. Tu restes debout au lieu de t'asseoir. Et plus les deux guignols parlent, plus la colère monte. Tu te sens comme une merde, sonnée par leurs paroles biscornues. Tu laisses éclater ton courroux. Tes paroles assassines les percutent de plein fouet. Tu leur balances ta façon de penser, ton opposition à la décision et tu les emmerdes profondément ! Tu ne changeras donc jamais...

Dehors, tu tentes de reprendre tes esprits. Tu as retenu peu de choses, mais l'essentiel. On t'a refusé pour ton caractère bien loin des schémas conformes. Tu es individualiste, personnelle, n'ayant pas l'esprit d'équipe et trop tête brûlée ! On te reproche ce qui est vraiment toi. Sans oublier de souligner ton penchant pour le vol. En trois mois, on t'a refait le portrait ! Une fêlure s'est créée en toi... ces salopards t'ont rendu plus barge que tu ne l'étais auparavant. Mais tu n'es et ne seras jamais la super-héroïne. Tu prends en maturité, balance aux oubliettes ce costume héroïque. Tu ne veux plus sauver les gens. A partir de maintenant, tu fonces et tu dérailles... T'es la reine du scandale, des gros titres, des drames qui éclatent en première page !

Et voici comment tu es devenue journaliste ! Tu traques le scoop. Tu ne reçois aucun ordre. Tu gagnes mieux ta vie et qu'importe les dommages collatéraux. Tu te prends pour une sorte de reporter du crime, la grande faucheuse de vérité qui dévoile ce qu'on essaye de faire disparaître.



*************

Traquant derrière les rideaux de velours rouges sa proie Sohalia l'aperçoit au bar, discutant avec l'homme mystère, elle ne parvient pas à voir son visage étant dos à elle mais elle est persuadée que c'est celui qu'ils cherchent. On finit par lui faire signe pour lui indiquer que c'est son tour de monter en scène, elle ne traîne pas la patte, n'essaye pas de se défiler, elle y va emmitouflée dans un manteau d'audace. Du cran elle n'en a jamais manqué surtout pas quand la récompense au bout du compte est si alléchante, elle monte sur la scène sous les regards de la foule, les yeux sont braqués sur elle mais elle n'arrête pas de viser l'autre bout de la salle, son attention fixée sur les deux hommes qui l'intéressent. Elle effectue pirouettes et déhanchés, elle lance son chapeau dans la foule, tourne subtilement autour de la barre, se laisse glisser, elle l'attrape, elle l'enserre, elle ne fait qu'un avec elle comme la plus souple des gymnaste et tandis qu'elle effectue le plus sensuel des grands écarts inversés elle finit par le voir, le visage du fumier qu'elle traque depuis plusieurs semaines. Il se lève, quitte son interlocuteur pour prendre place dans un gros fauteuil en cuir noir près de la scène. Sohalia ne manque pas sa chance, elle pousse le numéro, joue son rôle à la perfection, elle n'es plus qu'un corps qui danse, qui se rapproche dangereusement de la proie. Lui une lueur lubrique dans l'iris, elle un sourire victorieux, elle le dévore du regard, plus que ça elle triomphe d'avance tout en se rapprochant de lui, elle l'effleure, elle endort ses soupçons dans un nuage d'érotisme, la femme-affriolante dans toute sa splendeur, moulée dans la dentelle elle le caresse d'un touché coquin et il n'y voit que du feu. Alors seulement elle s'éloigne mais avant qu'elle ne reprenne sa place sur la scène ses deux saphirs tombent dans les siens, un regard connu qui devrait lui arracher une poussée de honte, une pincée de gêne, lui faire monter le rouge aux joues. Au lieu de cela elle s'en amuse continuant la mascarade. Elle ne veut pas éveiller les soupçons, elle s'en va retrouver son flic assit lui aussi parmi les clients, elle ignore comment lui est parvenu à entrer mais il est là, sous couverture aussi et surement étonné de la voir déguisée de la sorte.  « Comment t'es entré ? » Elle demande tout en prenant place sur ses genoux provoquant immédiatement son embarras  « Pas besoin de te retourner la question. » Tiquant à sa réflexion Sohalia finit par remarquer que le patron les observe avec suspicion  « Viens me retrouver dans dix minutes dans les coulisses. Et mets un billet dans mon soutif. » Instantanément il lui lance un regard interrogateur et désapprobateur avant d'ajouter  « Pardon ? »  « Le patron arrête pas de nous regarder. T'es raide comme un piquet.. détends-toi. Glisse-moi un billet. » Répète-t-elle en articulant entre ses dents d'un sourire crispé, elle s'efforce de ne rien laisser paraître néanmoins c'est avec difficulté qu'il finit par le faire, du bout des doigts, comme s'il craignait de se brûler. Aussitôt elle quitte ses jambes pour revenir sur la scène, elle ne termine pas le show, il y a des limites à ce que Sohalia est prête à faire. Ah bon ? Il vient la retrouver comme prévu dans les coulisses à l'abris des regards, les sourcils froncés elle sent qu'il est prêt à lui passer un savon son sang ne faisant qu'un tour  « Bradshaw ! Putain d'emmerdeuse ! Qu'est-ce que tu comprends pas dans « bouge pas » ? »  « Ah ah ! Avant de crier regarde plutôt ce que j'ai là ! » Plutôt contente d'elle elle secoue devant ses yeux la clé électronique qu'elle venait de dérober à leur homme pendant qu'elle se frottait sur lui.  « Pas mal hein ! » Pas qu'elle attend réellement des félicitations mais Sohalia aime se vanter de ses nombreux talents surtout quand auparavant on a fait l'erreur de la sous-estimer. Sans mot dire Backwell s'empare de la carte et tourne les talons, direction le bureau du suspect. La journaliste lui emboîte le pas sans oublier au passage de fanfaronner encore un coup et bien sur de se moquer dans la foulée  « T'aurais dû voir ta tête tout à l'heure. C'était à mourir de rire ! Décidément t'as vraiment un balais dans le cul. » « La ferme. »


Dernière édition par Sohalia Bradshaw le Sam 5 Sep - 17:46, édité 17 fois
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MessageSujet: Re: Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle.   Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. EmptyJeu 3 Sep - 15:54
la citation fight club + ta beauté en avatar = :sex: ? tout ça pour dire que tu es parfaite, j'ai hâte d'en savoir plus sur ta belle :prie:
so welcomeee here ! :mais:
(rejoins les caho, no choice tu es trop parfaite pour qu'on te perde :perv: :go: )
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MessageSujet: Re: Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle.   Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. EmptyJeu 3 Sep - 15:58
HANNNN EMILY BROWNING MA CHOUCHOUTE :lov: :lov: :omg:
en plus ta signature tirée de Sucker Punch, gosh j'ai saigné ce film tellement je l'adore :mera: surtout la deuxième lecture en fait :perv:
Les caho serait pas mal en effet :think: elle a beau être fourbe elle a côté super bourrine Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. 2185797966 Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. 2185797966
En tout cas merci beaucoup :luv: :luv: :grrr:
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MessageSujet: Re: Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle.   Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. EmptyJeu 3 Sep - 16:19
ton prénom + ton prénom + lyndy + gif de nikita... comment te dire : J'EXIGE un lien. :face:
Bienvenuuuuue parmi nous et plein de courage pour la suite de ta fiche, j'ai hâte de lire ça. :mimi:
Mera Birdwhistle
Mera Birdwhistle
Isaÿr
<b>bavardages</b> 6661 <b>présence</b> PRÉSENT(E)
AVATAR : alycia debnam-carey.
CREDITS : @praimfaya (av), stilinski d'amour (gif isayr), old money. (signature).
<b>NIVEAU</b> Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. Zxz2lfL <b>VIES</b> Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. QoE9Rfn
Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. Tumblr_inline_pfa1760LZJ1tq4j4w_500
ALIGNEMENT : anti-dg, passive.


MessageSujet: Re: Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle.   Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. EmptyJeu 3 Sep - 16:34
bienvenue parmi nous, merci pour ton inscription I love you
mvdds ont tout dit, trop de perfection dans tes choix :tombe:
si tu as la moindre question n'hésite pas :coeur:
http://www.darwinsgame.net/profile?mode=editprofile
DARWIN'S GAME
DARWIN'S GAME
DEVELOPERS
<b>bavardages</b> 6594 <b>présence</b> PRÉSENT(E)
AVATAR : DARWIN'S GAME.
CREDITS : GeniusPanda.
<b>NIVEAU</b> Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. RDXCUBZ <b>VIES</b> Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. RDXCUBZ


MessageSujet: Re: Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle.   Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. EmptyJeu 3 Sep - 17:05



team gaia

les calmes et observateurs.
Te voilà inscrit(e) au Darwin's Game. Ton nombre de vie ainsi que le symbole de ta team sont apparus sur ta peau et le verdict est tombé : tu rejoins les GAIA, ceux qui vivent dans la forêt, chassent, volent, se faufilent partout. Tu préfères le calme et le confort de la forêt à l'effervescence de la ville, tu es discret, réservé, te sens mieux caché dans l'ombre que sous le feu des projecteurs. Ta nouvelle team t'attend avec impatience, alors maintenant dépêche toi de finir ta fiche pour la rejoindre.
darwinsgame.com (c) 2015
Astrid Jallek
Astrid Jallek
NIGHTINGALE
<b>bavardages</b> 6114 <b>présence</b> PRÉSENT(E)
AVATAR : Jennifer Lawrence
CREDITS : lux aeterna. - Alaska - Lexi ♥
<b>NIVEAU</b> Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. RDXCUBZ <b>VIES</b> Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. Zxz2lfL
Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. Tumblr_ohdpnmOi4p1sn625no2_500
ALIGNEMENT : Pro-DG passif


MessageSujet: Re: Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle.   Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. EmptyJeu 3 Sep - 17:07
GAIA pooooower yeah tu as trop le SWAG :omg: :omg: :omg: :omg: :omg:

Biiienvenue dans la famille :love:
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MessageSujet: Re: Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle.   Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. EmptyJeu 3 Sep - 17:41
LYNDSY :bave:
Tellement de perfection dans cette femme :omg:
Bienvenuuuuuuuuuuuuuuuue parmi nous :ooh:
Bon courage pour ta fiche & have fun sur DG :olaa: :brille:
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MessageSujet: Re: Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle.   Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. EmptyJeu 3 Sep - 18:44
Han!
Lyndsy + la citation + le pseudo ingame!
Trop de perfection!
Hâte de lire la suite et de te voir en jeu.
Courage pour la suite de la fiche *-*
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MessageSujet: Re: Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle.   Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. EmptyJeu 3 Sep - 19:21
Welcome !
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MessageSujet: Re: Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle.   Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. EmptyJeu 3 Sep - 19:34
LYNDSY ♥️ i love you.

Un lien sera obligatoire :per:

Bienv'nue à toi ma belle, j'ai hâte d'en savoir plus sur ce personnage :3
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MessageSujet: Re: Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle.   Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. EmptyJeu 3 Sep - 21:24
Mera Birdwhistle a écrit:
bienvenue parmi nous, merci pour ton inscription I love you
mvdds ont tout dit, trop de perfection dans tes choix :tombe:
si tu as la moindre question n'hésite pas :coeur:

toi et moi on se connait :string:
merci en tout cas :uuh: je vois qu'on va être dans la même team en plus :go: :go: :go:

Astrid Jallek a écrit:
GAIA pooooower yeah tu as trop le SWAG :omg: :omg: :omg: :omg: :omg:

Biiienvenue dans la famille :love:

Et oui c'est moi Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. 2185797966 Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. 2185797966
plus sérieusement je suis contente, le côté voleuse et discrète lui colle bien :perv: par contre vachement moi amie de la nature et robinson crusoe en herbe m'enfin bon on peut pas tout avoir je suppose :rire:
Merci, Jennifer je plussoie le choix :coeur: :coeur: :coeur:

Ellie Johnson a écrit:
LYNDSY :bave:
Tellement de perfection dans cette femme :omg:
Bienvenuuuuuuuuuuuuuuuue parmi nous :ooh:
Bon courage pour ta fiche & have fun sur DG :olaa: :brille:

Merci :ooh: :ooh: je suis bien d'accord, cela faisait au moins un an que je ne l'avais pas joué elle me manquait la petite :mimi:
Bazan est tellement jolie aussi :lick:


Vinnie Dowstale a écrit:
Han!
Lyndsy + la citation + le pseudo ingame!
Trop de perfection!
Hâte de lire la suite et de te voir en jeu.
Courage pour la suite de la fiche *-*

HANNNNNNNNN PEDRO PASCAAAAAL CET HOMME :bave: :bave: :bave: :bave: *hormones en ébullition* LAISSE MOI TE VIOLER TE REMERCIER :brille: :per: :lick: Je l'aimais tellement dans GOT puis dans le clip fire meet gasoline de Sia dont je suis très très fan :perv: il est so sexy :sex: Bref... ton choix de vava est canon :russe:
Contente que jusqu'ici ça plaise même si j'ai pas noté grand chose encore :rire: Merciii :omg: :lov: :coeur:

Lola Holloway a écrit:
Welcome !

merci ! :luv:

Sean Knox a écrit:
LYNDSY ♥️ i love you.

Un lien sera obligatoire :per:

Bienv'nue à toi ma belle, j'ai hâte d'en savoir plus sur ce personnage :3

Oh une déclaration comme ça d'entrée de jeu ça y va chez les Atom dis donc :uuh: :uuh:
Ce sera avec plaisir pour le lien :go: :go: surtout que nos team sont "alliées" ça devrait être plus facile que si t'étais chez les caho ou je sais pas :rire:
merci à toi blondinet :perv: j'espère que le perso plaira :olaa:
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MessageSujet: Re: Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle.   Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. EmptyJeu 3 Sep - 23:30
GAIA ? Bon ok, c'est mon prénom irl, mais je conteste ce choix ! Le rouge te sied bien mieux ma chère ! :non: :non: Bon, et puis et en Lyndy t'es :bave: :bave: *prend un mouchoir*
BIENVENUE PARMI-NOUS !
Je suis contente que tu sois là ! :lov:
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MessageSujet: Re: Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle.   Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. EmptyVen 4 Sep - 10:56
Lyov Azarov a écrit:
GAIA ? Bon ok, c'est mon prénom irl, mais je conteste ce choix ! Le rouge te sied bien mieux ma chère ! :non: :non: Bon, et puis et en Lyndy t'es :bave: :bave: *prend un mouchoir*
BIENVENUE PARMI-NOUS !
Je suis contente que tu sois là ! :lov:

Ouais qu'est-ce que tu viens te plaindre tu devrais te sentir flâtée :oue:
Deuxième personne qui me le dit décidément :rire: faut aller se plaindre aux admin alors :sifle:
Plus sérieusement, les rouges sont pas assez discrets et furtifs pour Sohalia :perv: c'est un vrai chat :uuh: Et puis que veux-tu c'est notre destin, toi en rouge, moi en verte Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. 2185797966 Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. 2185797966
Je dois dire qu'HNH est un très bon choix aussi :omg:
merci sale moule :string:
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MessageSujet: Re: Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle.   Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. EmptyVen 4 Sep - 12:00
Hé you :per:


Dernière édition par Arkan Blackwell le Ven 4 Sep - 12:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle.   Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. EmptyVen 4 Sep - 12:11
bienvenue sur le forum :coeur:
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MessageSujet: Re: Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle.   Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. EmptyVen 4 Sep - 13:54
bienvenue parmi nous & bon courage pour la suite ! :oo:
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MessageSujet: Re: Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle.   Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. EmptyVen 4 Sep - 16:33
LE TITREEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE. I love you
Bienvenue à la maison ma belle ! :brille:
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MessageSujet: Re: Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle.   Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. EmptyVen 4 Sep - 19:08
Bienvenue et bon courage pour la suite. :keur: I love you
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MessageSujet: Re: Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle.   Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. EmptyVen 4 Sep - 21:51
BIENVENUE avec lyndsy :baav:
ta miss est si :tombe: :tombe: :tombe: :tombe: :tombe: :tombe: :tombe: :tombe: :tombe: (par contre, je n'sais plus qui, mais je crois que le pseudo "lilith" a de la concurrence :think: je ne suis pas sûre, mais juste pour prévenir :woo:)
sinon fighting pour la rédaction de ta fiche et mporne une admin si tu es dans le besoin :ptikeur:
Parker Rhodes
Parker Rhodes
SMASH
<b>bavardages</b> 1795 <b>présence</b> PRÉSENT(E)
AVATAR : Shelley Hennig
CREDITS : .wesleynator (avatar)
<b>NIVEAU</b> Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. JHwb3fZ <b>VIES</b> Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. 8LJZ0nL


MessageSujet: Re: Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle.   Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. EmptyVen 4 Sep - 21:54
bienvenue avec la jolie lyndsy :coeur:
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MessageSujet: Re: Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle.   Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. EmptyVen 4 Sep - 21:58
bienvenue parmi nous :go:
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MessageSujet: Re: Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle.   Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. EmptyVen 4 Sep - 22:41
Merci à tous :brille: :brille: vous êtes tous à croquer :uuh: hâte de rp avec vous :go: :go: :go:

Zoraya : Hannn merci :ooh: :lov: :lov: je te retourne le compliment :string:
Oui pas de soucis j'ai vu avec la membre par Mp justement :perv: et on s'est arrangé elle avait pas vu que avais utilisé Lilith quand elle l'a pris du coup elle va changer de pseudo :brille: donc on a vu ça entre nous tout va bien :coeur:

Blackwell : vas terminer ta fiche sheriff en carton au lieu de flooder sur la mienne :oue:
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MessageSujet: Re: Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle.   Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. EmptyVen 4 Sep - 23:03
mh merci :uuh:
aaaaaah parfey alors :tombe: :mera:
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MessageSujet: Re: Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle.   Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. EmptySam 5 Sep - 4:15
bienvenue parmi nous :grrr: et courage pour la suite. :string: Si t'as besoin, n'hésite pas, on s'fera un plaisir de t'aider, si, si. :per:

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MessageSujet: Re: Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle.   Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. Empty
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