Accueil  Rechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
S'inscrire au DARWIN'S GAME, c'est montrer de quoi nous sommes capables et prouver que nous sommes l'avenir. Une seule regle : survivre. A partir de maintenant, c'est chacun pour soi. Nous devons oublier qui sont nos freres, nos femmes, nos amis, parce qu'aujourd'hui ils sont nos ennemis. Tuer ou etre tue est notre seule motivation. Le jeu debute.



Le forum appartient à sa fondatrice Alaska. Le forum est optimisé pour Chrome. Toute copie partielle ou complète est interdite.
LE FORUM EST FERME POUR LE MOMENT. MERCI D'AVOIR ÉTÉ LA.
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal


 (guerre) aestus ✞ flirt with us, flirt with death.
Répondre au sujetPoster un nouveau sujet
avatar
Invité
Invité


MessageSujet: (guerre) aestus ✞ flirt with us, flirt with death.   (guerre) aestus ✞ flirt with us, flirt with death. EmptySam 21 Nov - 20:14
« Et surtout, ne te fais pas repérer. » Et dans l'ombre, sans plus de mots, elle s'est évanouie. Et elle court. Elle court jusqu'à en perdre haleine. Jusqu'à se faire gifler par le vent, avec trop de force, trop de haine. La douleur la réveille. Elle s'y force, s'y efforce. Le plan. Pense au plan, Cosmo. Pense au plan, Hannibal. Ne pense qu'à ça, ne laisse pas le reste t'empoisonner. Ne pense plus qu'aux mots d'Ostatki, à ses ordres. Surtout, ne pas se faire repérer, et surtout, ne pas se faire tuer. Réussir. Le plan. Le plan. Le plan. Le mot n'a plus de sens à ses yeux, désormais, à force de le répéter encore et encore. À force de s'obliger à s'en souvenir, pour ne pas se laisser submerger par ses émotions. C'est trop important, aujourd'hui. Parce que c'est la guerre. Oh, elle l'aime, sa guerre. Parce que la guerre, ça permet d'oublier, d'oublier tout le reste ? Parce que tu aimerais bien l'oublier, la blonde qui a laissé ton cœur en miettes, qui l'a pris dans ses mains et l'a explosé n'est-ce pas ? L'ironie du sort. C'est elle qui aura explosé ton cœur, finalement. Et tes bombes ne peuvent rien y faire. Dommage. C'est pour ça que tu cours, pour ça que tu vas réussir. Pour ça que tu laisses le vent te gifler, te donner des claques jusqu'à la douleur. Mais Hanni n'est plus là. Elle est partie aussi vite qu'elle est revenue dans ta vie. Sans dire un mot, sans dire au revoir, sans dire adieu. Alors dans tout ce bordel, dans tout ce chaos, ne reste plus que la guerre. Que les stratégies. Les plans de guerre. Elle sait qu'Aria a eu son mot. Elle l'a trituré, a choisi ses mots avec soin. La mettre en confiance. Elle a besoin de cette confiance, elle a besoin de l'utiliser. Elle pourrait avoir pitié, mais c'est la guerre. On fait des sacrifices pendant la guerre et on laisse enfin la place à l'impulsivité. Elle entend à nouveau la voix d'Ostatki dure, froide, puissante, forte, et comme d'une seule, la voix des CAHO qui prend vie. Ils attendent la moindre étincelle allumée, prêts à souffler sur la mèche de la bombe qui va exploser. La petite étincelle qu'allumera le moindre ATOM, et la guerre explosera. Sur tous les fronts ; parce que pour le moment, ce n'est pas un réel combat, les deux armées l'une face à l'autre. Tuer ou être tué, c'est déjà le but du jeu. Mais la règle a changé. Désormais, il faut tous les tuer. Et il est temps. Adossée au mur, Hannibal attend. Seul le silence est venu lui tendre les bras. Mais Hannibal, elle a toujours son briquet. La flamme du zippo a le don de la rassurer, de lui donner confiance. Le plan. Le plan. Alors elle allume et éteint le briquet, observe la flamme, approche sa peau du feu. Fait corps avec lui. Et dans l'ombre, elle entend la silhouette, les pas de celle qui n'aurait jamais dû être sa proie. De celle que Cosmo considérerait comme trop jeune pour prendre part à de telles questions mais qu'Hannibal n'a pris aucune pitié à piéger. « Aria ? » La guerre, c'est la guerre, après tout...
avatar
Invité
Invité


MessageSujet: Re: (guerre) aestus ✞ flirt with us, flirt with death.   (guerre) aestus ✞ flirt with us, flirt with death. EmptyLun 23 Nov - 18:42
flirt with us, flirt with death. ☆ Tu te noies. Le sourire aux lèvres. Tu te laisses emporter par les flots de paroles. par les rires, comme l'écume ponctuant chaque vague de mots d'une blancheur voluptueuse. Ce monde te fait vivre. Tu es phénix. Tu renais chaque fois que tu ouvres les yeux et embrasses du regard la magie cachée d'un arbre trop déraciné ou d'une façade trop décrépie. Tu es reine, là-haut, sur la branche de ton plus vieil ami à la couronne verte. Tu es déesse, encore plus haut, posée telle une hirondelle sur l'épaule d'un building. Mais le plus beau, c'est ici. Là où tu es humaine. Ici, au coeur du chantier naval, pas de roi émeraude, pas de piédestal stellaire. C'est l'humanité à son plus basique état. Le naturel, sans fumée d'illusions ou brouillard d'inventions. C'est ATOM. La famille. Ta famille. C'est toute la beauté du jeu. Des gens à aimer et des poumons pour respirer, c'est tout ce que tu n'as jamais demandé. Tout ce qu'on ne te pas accordé. Tout ce que tu comptes bien récupéré. Mais Mars s'interpose. Il débarque, tombé du ciel, entraînant dans son sillon les armes, le sang. La mort. Tu réalises pas bien. Toi, t'es la pour vivre. Rien d'autre. Et la guerre, ça vient tout chambouler. Pourtant, t'es pas contre. T'es pas contre faire verser le sang, tuer des ennemis, éliminer des inconnus. Si tu ne l'as fait qu'une fois, si tu n'as tenté l'expérience que par nécessité, c'est parce que tu n'y voyais jamais vraiment d’intérêt. Toi t'es juste là pour vivre. Mais maintenant on te demande d'envisager de tuer. Et toi t'as pas envie d'y penser. Quand le sujet se pose sur la table, tu baisses la tête, tu regardes le bout de tes chaussures, du joues avec la sangle de ton gant. Tu évites les regards. Et quand tu juges le moment opportun, tu te lèves et t'éclipses, sans un mot, sans un bruit, sans un regard. Tu as peur de culpabiliser. Tu sais que tu ne devrais pas. Tu sais qu'il n'y a pas de raison à ça. Et pourtant, c'est la guerre. La guerre, qui érige une muraille entre toi et eux. Ceux que tu avais l'habitude d'appeler 'amis' sont maintenant des ennemis mortels. Cosmo est une ennemi mortelle. Cosmo est de l'autre côté du mur. Et pourtant, tu continues à l'appeler 'amie'. Tu lis ses mots, suis ses indications. Tu la rejoins quand elle le demande. Telle une amie. Tu lui fais confiance. « Aria ? ». Sourire, jeu de main. « Cosmo ! ». Ta joie est sincère mais ta surprise n'est pas moindre. A quelques pas de la demoiselle, tu la reconnais à peine. Elle est si différente. Elle est guerrière. C'est bizarre., balances-tu d'un rire, Alors, t'as besoin de moi pour quelque chose en particulier ou tu voulais juste voir mes beaux yeux ? ».
avatar
Invité
Invité


MessageSujet: Re: (guerre) aestus ✞ flirt with us, flirt with death.   (guerre) aestus ✞ flirt with us, flirt with death. EmptyMer 25 Nov - 0:10
Adossée, silencieuse, prostrée dans ses pensées, elle s'efforçait de ne pas laisser ses émotions la submerger, et prendre le dessus. Elle ne devait ni se mettre à la place d'Aria ni réfléchir à ce qu'elle penserait de sa trahison. Parfois elle-même se sentait trahie, mais elle secouait la tête, serrait les poings et se forçait à passer à autre chose, à penser à autre chose. Elle devait respecter le plan. Seulement le plan. Peu importait les émotions de l'ATOM. Aria n'était plus Aria. Elle ne devait plus l'être. Elle ne devait être qu'une proie, qu'un moyen de réussir, de s'en tenir au plan. Pourtant Cosmo ne pouvait pas s'empêcher de penser aux conséquences de son acte. À la douleur d'Aria, lorsqu'elle découvrirait pourquoi dans l'ombre, là, elles se voyaient. Pourtant, Cosmo elle regrette, au fond. Ça ne se voit pas, elle ne l'avouera jamais, mais elle ne veut pas prendre Aria pour cible. Elle ne veut pas perdre sa confiance. Pourtant t'es là Cosmo. À l'attendre dans l'ombre adossée à un mur tes iris rendues à peine visibles par la flemme du briquet zippo que tu traînes partout. Alors tes regrets tu peux les oublier. Les foutre aux ordures sans te retourner, sans même les regarder brûler. Pas de regrets, aux Enfers, à la porte de la Mort, pas de regrets pour les criminels dans ton genre, pour les fous de ton espèce. Tu feras ce qu'il faudra parce que c'est ce qu'on t'a appris. Parce qu'on t'a éduquée pour. Et peu importe si tu dois mourir ; se sacrifier tu connais ça ? Bientôt ce sera le cas. « Cosmo ! » La douce voix de l'enfant l'extirpe de ses pensées. Elle observe un instant la fine silhouette de la jeune fille, si peu différente que derrière l'écran. Cosmo, elle, est différente. Trop différente. Elle inspire, par sa hauteur, par son regard, la peur et l'intimidation. Elle a l'air d'une guerrière. D'une prédatrice. Prête à bondir sur la proie pour la tuer de ses griffes, la mordre jusqu'au sang, jusqu'à l'extinction, jusqu'au dernier souffle jusqu'à l'ultime, le tout dernier battement de cœur. « C'est bizarre. » laisse-t-elle échapper avec un rire. Cosmo reste tue, Hannibal demeure silencieuse. « Alors, t'as besoin de moi pour quelque chose en particulier ou tu voulais juste voir mes beaux yeux ? » Un sourire. « C'est vrai, c'est un peu bizarre. Mais à y réfléchir un peu, tu me sembles toujours petite, tu as toujours ta tignasse brune et tes jolis yeux. Pas de doute, tu es la même personne... à moins que j'aie donné rendez-vous à ton sosie, ou à ton clone ? » Petite pause. Le plan. Penser au plan. Elle ne doit pas tout dévoiler, ne doit pas perdre trop vite la confiance de son amie. Qui ne l'est plus pour longtemps. « J'ai appris que tu traînais par ici depuis peu. Alors, ATOM, hein ? Je me suis dit que je pouvais peut-être t'apprendre deux ou trois trucs, histoire que ton tatouage ne change pas trop vite. Tu veux voir les miens ? » Instaurer un contact, qu'elle se répète. Penser au plan. Il n'y a que le plan qui est important. Le plan. Le plan.
avatar
Invité
Invité


MessageSujet: Re: (guerre) aestus ✞ flirt with us, flirt with death.   (guerre) aestus ✞ flirt with us, flirt with death. EmptySam 5 Déc - 18:17
flirt with us, flirt with death. ☆ A croire que tu ne comprends rien. Que tu ne comprends jamais rien. Le jeu ce n'est pas qu'un jeu, c'est là tout le coeur du problème, c'est là l'éternel danger. Mais toi, tu ne veux rien savoir. Le jeu ce n'est pas sérieux. C'est un jeu. Un mensonge que tu te répètes en boucle, une information faussée que tu fais tourner sans arrêt dans le qg de tes pensées. Pour te rassurer. Pour oublier. Pour ignorer la mort, comme si nier son existence pouvait la tenir à distance. Vaines tentatives. Ça ne marche pas comme ça. Ce n'est pas la règle. Tu n'as pas le contrôle. La vérité ne tarde jamais à rattraper ceux qui tentent de la pervertir. Pourtant, d'un geste imprudent, tu effaces toute présence du moindre doute de ton âme qui ne réclame rien de plus qu'une nouvelle naissance, une seconde enfance et qui ne peut trouver eb onheur qu'en ce lieu sanglant. Tu te cloîtres dans ton mensonge, dans ta mauvaise foi. Ce geste imprudent, tu l'accompagnes de pas. Toi, tes convictions et ta naïveté, vous vous jetez aveuglement dans la gueule du loup. Ailleurs, le prédateur n'était que brebis, après tout, mais ici, un briquet entre les doigts, il a sorti les crocs. Aiguisés, acérés. Affamée. Pourtant, tout en continuant d'avancer à sa rencontre, tu fais en sorte de cacher sa soif de sang dans l'angle mort de tes yeux souriants. Telle l'irréfléchie chaperon rouge que tu te plais à interpréter, tu caches la menace sous les fleurs. « C'est vrai, c'est un peu bizarre. Mais à y réfléchir un peu, tu me sembles toujours petite, tu as toujours ta tignasse brune et tes jolis yeux. Pas de doute, tu es la même personne... à moins que j'aie donné rendez-vous à ton sosie, ou à ton clone ? ». Abus de confiance. Abus de sourire. « Fais gaffe, t'approches pas trop, tu pourrais te rendre compte que je ne suis qu'un hologramme. ». En fermant les yeux, tu pourrais presque t'imaginer assise sur la montagne de couvertures de ton lit bien trop petit ou les jambes croisées sur un banc au milieu du parc. Tu pourrais presque voir Cosmo dans des vêtements de jeune étudiante lambda. Tu pourrais presque t'y croire. « J'ai appris que tu traînais par ici depuis peu. Alors, ATOM, hein ? Je me suis dit que je pouvais peut-être t'apprendre deux ou trois trucs, histoire que ton tatouage ne change pas trop vite. ». Tu te laisses berner. Tu plonges tête la première. « Je n'accepte pas les faveurs gratuites. Ce n'est pas parce que je suis une gamine que j'apprécie d'avoir des dettes. Tu m'apprends tes trucs et je t'apprends les miens. Deal ? », que tu proposes en sortant de la petite pochette en cuir une poignée de fioles colorées. Il y a des dessins un peu partout, du bouchon à l'étiquette plus très blanche, des têtes de morts et des annotations maladroites. Ça ne fait pas très sérieux, mais après tout tu n'es pas là pour ça. Et ça ne rend pas le contenu moins efficace. Alors, tu gardes ton sourire. Et Cosmo, Cosmo elle a l'air si sûre d'elle. Un paradoxe ambulant. Visage d'ange, tenue d'assassin, sourire d'amie et regard de prédateur. « Tu veux voir les miens ? ». Et comme une bleue, tu hoches la tête. « Pourquoi pas, fais voir ce que t'as l'amazone. ». Le piège se referme.
avatar
Invité
Invité


MessageSujet: Re: (guerre) aestus ✞ flirt with us, flirt with death.   (guerre) aestus ✞ flirt with us, flirt with death. EmptyDim 6 Déc - 16:52
Elle n'avait pas pensé que ce serait aussi facile. Qu'Aria se laisserait si facilement faire, qu'elle serait incapable de voir le piège dans lequel elle s'apprêtait à tomber. Elle pensait que Mera chargerait un ATOM de sa protection. Mais Cosmo, elle la connaissait, Aria. Elle savait que rien ne pouvait protéger une telle gosse. Sa liberté avait trop de valeur, et elle ne comprenait pas, elle était inconsciente des dangers du jeu, Aria. Inconsciente des risques qu'elle prenait. Inconsciente de la réalité. Inconsciente. Il suffisait d'en jouer. Nul besoin de lui faire du mal. Elle refusait d'être complice, responsable ; elle avait fini par l'aimer, cette gosse. Mais Cosmo n'est pas Hannibal. Cosmo n'est pas le loup de l'histoire. Hannibal, si et elle savait qu'elle n'hésiterait pas. Elle avait été capable de traquer Aria, elle avait été capable de bien des sacrifices et ce n'était pas près de s'arrêter. Il était une fois un loup et un agneau. Il était une fois une enfant emprisonnée prise de gré ou de force dans le tsunami de la guerre. Elle n'avait pas le choix ; elle n'avait pas choisi sa famille, et sa famille allait la faire tuer. Cosmo abat la méfiance à coup de sourire, à coup d'effusions de joie. Et malgré son allure plus guerrière, elle a l'air sincère. Malgré son regard plus ferme, plus froid, elle a l'air sincère. Le piège se refermera, irrémédiablement, sur Aria. Sur Aestus. Peu importe son nom, peu importe si c'est dans le jeu ou non. Elle restera bloquée. Pas tuée, incapable de trouver la moindre sortie. Elle ne pourra rien faire. Car même si Mera s'élance vers le corps sans vie de sa sœur, dont les yeux sont rivés sur l'écran de l'ordinateur, elle ne pourra pas lui faire du mal. Elle ne pourra pas la forcer à quitter le jeu. Et en cela, le plan est parfait. « Fais gaffe, t'approches pas trop, tu pourrais te rendre compte que je ne suis qu'un hologramme. » Elle n'en a pas conscience, elle ne le voit pas, ne l'a pas vu, mais Cosmo a sursauté, a pris peur. Elle n'a pas le droit à la moindre erreur. Elle ne répond rien, se contente de sourire, d'esquisser un léger rire. « Je n'accepte pas les faveurs gratuites. Ce n'est pas parce que je suis une gamine que j'apprécie d'avoir des dettes. Tu m'apprends tes trucs et je t'apprends les miens. Deal ? » Et elle sait. Le loup se jetterait presque sur l'agneau. Patience. Il lui faut juste être, se montrer patiente. Pourtant dans son corps, l'impulsivité crie, hurle, veut détruire les barreaux de la cage. Impossible. Il y a trop de risques que tout échoue. « Deal. On commence par les tiens, tu me rends curieuse. » Connais ton ennemi. Et ça ne suffit pas, de connaître Aria. Elle doit connaître ses trucs, ses ruses. Tous. Le sourire du loup se dévoile encore. Elle doit les apprendre, pour mieux la rendre impuissante. Pour mieux l'attraper, la dévorer. Et elle observe, et elle comprend ce qu'utilise Aria. Du poison. Fort, et en grande quantité, à en juger par le nombre de fioles, toutes les couleurs, la faible et maladroite écriture sur les étiquettes blanches. Elle reconnaît une tête de mort sur certaines, mais il y a trop d'écritures trop d'annotations. Elle ne parvient pas à tout lire, pas sans paraître suspecte. « Du poison, je suppose ? Très bon truc ça, j'aime bien. » Et sans tes fioles, tu n'es plus rien. Le loup a trouvé comment briser le cou de l'agneau. Mais d'abord il faut encore gagner sa confiance. Son entière confiance. « Avec ta petite taille, le poison c'est super, tant que tu ne te fais pas attraper. » Et là, c'est déjà trop tard. « Mais je suppose que tu es la plus rapide des ATOM. » Elle ne questionne pas le fait que les ATOM aient ou non le parchemin de poison. Aria a dû se débrouiller pour en trouver autrement, voire en fabriquer autrement. Elle secoue la tête, sortie de ses pensées par la voix de l'adolescente. « Pourquoi pas, fais voir ce que t'as l'amazone. » Cosmo sourit, soulève son t-shirt au niveau de la poitrine, juste assez haut pour dévoiler l'encre qui s'étale en deux tatouages sous son sein droit. Un sept, et le tatouage des CAHO. Le cher, très cher tatouage des CAHO, auquel elle tient bien trop. « Sept, parce que je le méritais, pour la première, à cause du poison, pour la seconde, et parce que ton bras-droit a eu beaucoup de chance, pour la dernière. Et le tatouage CAHO, dont je suis le bras-droit. » Pause ; poser la question fatidique, hésitant. « Tu es bien courageuse d'être venue. Avec les temps qui courent, nos teams n'ont rien d'alliées. Encore un truc que tu as pour toi, le courage. » Elle est déjà tombée dans le piège. Il suffit juste... Il suffit, juste, d'un moment. D'un moment d'inattention, et Hannibal bondira. Minutes comptées, Aria.
avatar
Invité
Invité


MessageSujet: Re: (guerre) aestus ✞ flirt with us, flirt with death.   (guerre) aestus ✞ flirt with us, flirt with death. EmptyDim 13 Déc - 0:01
flirt with us, flirt with death. ☆ Cosmo c'était un peu ton model là-bas. La jolie demoiselle sans complexe, une voix emplie de rire, une âme illuminée de bienveillance et un esprit enfantin presque intact. Comme intouchable. Cosmo c'était un peu un membre de ta petite famille inventée, celle que tu montais de toute pièce dans ta tête en fixant le plafond blanc cassé, blanc taché. Cosmo, c'était celle qui savait, et celle qui s'en foutait. Une bouffée d'air frais. Le soulagement de ne rien avoir à cacher tout en ayant la possibilité d'y échapper quelques instants. Parce qu'avec Cosmo c'était pas important. Parce qu'avec Cosmo t'étais plus la malade mais la gamine. C'était vivifiant comme jamais. Alors pour toi, dans tes pensées bien naïves, il ne fait aucun doute que c'est Cosmo sous tes yeux. Hannibal tu la connais pas. T'en a pas envie. Tout ce que tu sais c'est qu'elle a son corps, qu'elle a son voix, son sourire et même ses mots. Puis elle a presque la même aura. A quelques nuances près. A quelques vagues flouées. Comme un flottement dans l'atmosphère. C'est si infime. Si infime que ça cri à l'ignorance, ça appel à l’aveuglement pur et simple. « Deal. On commence par les tiens, tu me rends curieuse. ». Alors tu brandis tes fioles, comme une enfant avec ses coloriages. « Du poison, je suppose ? Très bon truc ça, j'aime bien. Avec ta petite taille, le poison c'est super, tant que tu ne te fais pas attraper.  Mais je suppose que tu es la plus rapide des ATOM. ». Et comme cette enfant à qui l'on clame le don à chaque occasion, tu souris, tu rougis presque aussi, et surtout tu t'enflammes de fierté. « Peut-être bien, que tu rétorques en haussant les épaules. Mais ne le répètes pas, tu risquerais de me mettre quelques jaloux sur le dos. ». Tu t'autorises un clin d'oeil. Cosmo elle a l'air d'être amusée. Elle ne cesse de sourire et de relancer les curiosités. C'est comme faire connaissance avec quelqu'un que l'on connait déjà. On se découvres à nouveau, les passions, les armes, les forces, les faiblesses. Les morts. « Sept, parce que je le méritais, pour la première, à cause du poison, pour la seconde, et parce que ton bras-droit a eu beaucoup de chance, pour la dernière. Et le tatouage CAHO, dont je suis le bras-droit. ». Le détails que tu ignores, c'est que ce n'est pas de Cosmo que tu fais la connaissance. C'est de la fameuse Hannibal. De la bras-droit des caho. « Pas mal. Je ne te savais pas si... ». Sauvage ? Importante ? Haut-placée ? Guerrière ? Différente ? Le dernier mot ne parvient pas à trouver son chemin dans ta trachée, mais Cosmo elle saisit l'idée, t'en es persuadée. Toi, tu restes bloquée sur son rang. Bras-droit. L'information te fait tilter, une seconde, juste l'espace d'une seconde. Puis elle s'efface tout aussi vite. Elle t'échappe, te glisse des mains, disparaît sous les belles paroles de la fausse-amie. « Tu es bien courageuse d'être venue. Avec les temps qui courent, nos teams n'ont rien d'alliées. Encore un truc que tu as pour toi, le courage. ». Un sourire tinté de complicité grimpe sur tes lèvres. « Pas besoin de courage pour venir te voir toi, n'est-ce-pas ? Je veux dire, évidemment que les autres adhéraient pas, mais ils ne comprennent pas, c'est tout. Je crains rien avec toi, hein, Cosmo ? ». Et sur ces dangereuses paroles, tu tournes le dos au loup. Les mains sur les hanches et les yeux perdus au loin, par-dessus le fleuve et les feuillages : « On pourrait se faire une petite excursion, qu'est ce que tu en dis ? Je suis sûre que tu connais des endroits plutôt sympas dont j'ignore l'existence. ». Hors de ton champs de vision, Hannibal bouge un nouvelle pièce de l'échiquier qu'elle domine.
avatar
Invité
Invité


MessageSujet: Re: (guerre) aestus ✞ flirt with us, flirt with death.   (guerre) aestus ✞ flirt with us, flirt with death. EmptySam 19 Déc - 17:48
Elle flirte avec la mort, la gamine. Elle est incapable de voir qu'elle se lance corps et âme dans un piège. T'es trop jeune, Aria, tu te rends pas compte, qu'elle devrait lui dire. Elle devrait lui faire comprendre. La protéger. Mais non, elle devra, sans pitié, la kidnapper. Elle attend simplement une opportunité. Le silence. Ostatki lui a dit de ne pas se faire prendre et il sera déçu, si l'enfant n'est pas ramenée. Hannibal ferme les yeux un instant. La douce voix d'Aria est si peu différente, de celle en dehors du jeu. Elle est si peu différente. Toi t'es le jour et la nuit. Toi t'es trop différente. T'es mort, sang et désolation. Cosmo, elle est douce, altruiste. Elle ne sait pas kidnapper une gosse qui a confiance en elle, qui la considère comme son amie. Comme une autre famille, du genre qui ne se drogue pas et qui ne fait pas de conneries en finissant à l'hôpital. « Peut-être bien, mais ne le répètes pas, tu risquerais de me mettre quelques jaloux sur le dos. » Hannibal laisse échapper un rire, hoche la tête. Croise ses petits doigts devant Aria. « Croix de bois, croix de fer, si je mens, j'vais en enfer. » Quelle ironie. L'enfer, elle y est déjà. Elle s'y balade, y tue, s'y sent comme chez elle. L'ombre c'est elle, c'est si agréable, si confortable. « Pas mal. Je ne te savais pas si... » Elle ne termine pas sa phrase, et Cosmo hausse un sourcil sans répondre, restant silencieuse une seconde. Pourquoi ne comprend-elle pas ? Pourquoi ne peut-elle lire simplement ; simplement, lire dans les pensées d'Hannibal, de Cosmo. Comprendre. Se laisser faire. Ne pas se sentir trahie. Mais c'est pas aussi simple. Elle comprend l'idée, mais ne répond rien. « Pas besoin de courage pour venir te voir toi, n'est-ce-pas ? Je veux dire, évidemment que les autres adhéraient pas, mais ils ne comprennent pas, c'est tout. Je crains rien avec toi, hein, Cosmo ? » Si seulement elle savait. Que répondre ? Doit-elle lui mentir, la trahir encore plus ? Va-t-elle la perdre, définitivement ? N'est-ce pas déjà le cas ? « Je ne laisserai personne te faire du mal. » Ce n'est pas si faux, les CAHO ne la tueront pas. C'est vivante, qu'ils la veulent. Aria se retourne, regardant le paysage qui s'étend devant elles. Le paysage qu'elle n'aura sans doute plus l'occasion de voir avant un moment. Parce qu'Hannibal attendait une opportunité. La voilà la parfaite. « On pourrait se faire une petite excursion, qu'est ce que tu en dis ? Je suis sûre que tu connais des endroits plutôt sympas dont j'ignore l'existence. » Quelle bonne idée. Quelle ironie. « Quelle bonne idée. » Elle ferme les yeux et quand elle les ouvre à nouveau, ce n'est plus la lueur amicale qui s'y dessine. C'est une lueur diabolique, machiavélique ; Hannibal est réveillée. Sans ajouter un seul mot, le loup étrangle l'agneau, juste assez fort pour l'endormir, juste assez fort pour qu'elle ne soit plus un problème, mais pas assez fort pour la tuer. Puis, soulevant Aria dans ses bras, avec peine elle soulève la gamine sur son épaule, et prend le chemin du QG des CAHO. Mission terminée lorsqu'elle passe la porte de l'église, et qu'elle amène l'agneau devant Ostatki. Comme le chasseur amène à la reine le cœur de Blanche-Neige. « Je n'ai pas été suivie. », dit-elle en fixant son chef dans les yeux.

Spoiler:
avatar
Invité
Invité


MessageSujet: Re: (guerre) aestus ✞ flirt with us, flirt with death.   (guerre) aestus ✞ flirt with us, flirt with death. EmptyLun 21 Déc - 6:04


flirt with us, flirt with death.

- C’est du kidnapping !!
- C’est un peu dramatique, non ?
- Tu n’es pas drôle.
Et surtout, ne te fais pas repérer. C’est les derniers mots que t’avais laissé sortir de tes lèvres, avant qu’elle quitte l’église pour sa mission. Amener Aestus sain et sauve sur vos terres. Le but. Retenir les ardeurs des Gaia à votre encontre. Vous permettre une douce accalmie de la part de Isaÿr et indirectement de Faust également. Le temps vous est compté et cette manœuvre risque de vous faire gagner plusieurs jours d’avance sur vos ennemis. Vous n’avez aucune intention de lui faire du mal, vous souhaitez juste vous en servir comme moyen de pression. La suite risque de déprendre, d’eux. Gaia et Atom. Ça serait de leur faute, si une lame se pose sur la peau de la gamine. Chaque attaque, chaque tentative contre vous pourrait lui être fatale, à elle. Famille, pour certains. Ami, pour d’autres. Ils seront prévenus. Aucun passe droit ne leur sera autorisée. Une gamine inoffensive, qui devra payer pour les actes de ses coéquipiers ou alliés. Un souffre-douleur qu’elle serait à tes yeux. Cette mission, c’était à Hannibal que tu l’avais confié. T’avais confiance, qu’en elle, ici. Tu sais qu’elle t’obéira, quelle que soit la tâche que tu lui confies. T’espères que celle-ci ne sera pas corrompue d’une quelconque façon. Cette avance était votre atout pour les jours à venir. Pour préparer votre offensive.

Pendant ce temps, c’est ce que tu fais, préparer votre attaque. Tu discutes avec vos effectifs. Le maître d’armes, les terroristes, le maître chimiste. Tout doit être prêt. Tous doivent être au courant de leur tâche à accomplir, dans les jours à venir. Aucun répit, il y aura. Pour vous, pour eux, pour les eshu. Ça t’ennuie de devoir le faire, t’aurais préféré d’être sur le terrain. Faire couler le sang que de donner des détails qui risque d’être prise en compte, qu’à moitié. Mais ça fait partie de tes responsabilités. De tes obligations envers les tiens. Envers votre alliance. C’était avec eux que tu discutais quand Hannibal apparaît à nouveau devant tes yeux. Je n’ai pas été suivie. La gamine sur l’épaule. Inconsciente, mais en vie visiblement. Puisqu’elle ne s’était pas dématérialisée. T’abandonnes ta place au sien du petit cercle d’eshu au centre de la pièce, pour venir te poser près d’Hannibal. Ce plan-là, les ESHU n’étaient pas obligés de connaître le moindre détail. Ça ne les concernait pas plus qu’il ne le fallait. C’était une initiative prise par les CAHO, pour les CAHO. Ils ne joueront aucun rôle dans cette manœuvre. Leur main d’œuvre n’était pas nécessaire pour cette partie-là. C’était aussi un plan de repli en cas de coup bas de la part des eshu. Et puis qui sait, éventuellement, elle pourrait vous être utile pour troquer de la nourriture, cette gamine. À la hauteur de ton bras droit, tu poses ta main droite contre sa hanche, l’invitant à suivre le mouvement, pour vous retrouver dos à vos alliés. La confiance n’avait pas encore été totalement acquise, pour autant. Tu n’étais pas encore prêt pour leur divulguer tous vos plans sans la moindre méfiance. Le strict minimum, ils auront, tant et aussi longtemps qu’ils ne vous auront pas prouvé leur loyauté. Met là en cellule. Ça vous évitera des problèmes, à toi, au CAHO. Elle ne pourra pas tenter de fuir, ou de tuer l’un des vôtres dans sa tentative. Je termine avec eux, et si entre temps, elle reprend conscience, occupe-toi de la mettre au courant de la situation. Pourquoi était-elle ici? Ce qui pourrait éventuellement se passer en cas de complication, pour elle. Une façon de lui faire peur? De la garder calme? Peut-être. Va. J’te rejoindrais une fois, que j’en ai finit ici. Depuis le début, c’est le moment que t’attendais la fin de cette réunion. Le moment où tu pourrais t’échapper de tes obligations. De t’échapper à tes responsabilités. Dans ses bras ou dans un combat à mort, qu’importe.
darwinsgame.com (c) 2015

avatar
Invité
Invité


MessageSujet: Re: (guerre) aestus ✞ flirt with us, flirt with death.   (guerre) aestus ✞ flirt with us, flirt with death. EmptyDim 27 Déc - 0:56
flirt with us, flirt with death. ☆ L’obscurité offerte par l'écran de tes paupières closes n'a jamais parue si profonde. Les ténèbres n'ont jamais semblé si sombres. Rien ne peut plus transpercer ce rideau opaque. Rien, pas même la plus fine des lettres de tes mots entremêlés. Tu te retrouves coincée avec tes propres pensées. Dans ta propre tête. La pire des prisons porte ton nom. Ses barreaux sont faits de ta propre peau, pâle et froide, solide comme de la roche en comparaison aux âmes meurtries qui l'habitent. La clé, clé de lumière, clé du jour, a été jetée par la fenêtre. Pas plus grande qu'un bouchon de bouteille en plastique, elle a ricoché sur les pierres de l'autre côté du mur dont on ne voit pas le sommet, qui touche les étoiles et barre le chemin des nuages. Qui n'attend que de s’effondrer sur ta tête. De t'écraser, t'enfoncer, t'enterrer. Et même lorsque tu penses avoir les yeux ouverts, l’obscurité reste fidèle à elle-même. Doucement, tu soulèves les cils. Dans un brouillard épais, tu tâtonnes doucement. Tes pensées s'entre-choquent et s'entre-mêlent, aveuglées par la brume. Rien n'a le moindre sens. Tu peux à peine aligner trois phrases les unes derrières les autres pour tenter de démêler les fils rouges de cette situation. Tu ne peux encore moins te mettre sur tes talons. Recroquevillée dans un coin de cette pièce sans nom, chacun de tes membres tremblent, chacune de tes extrémités s'engourdissent et des frissons te saisissent des pieds à la tête, tandis que des sueurs froides coulent le long de ton échine. Plus tu prends conscience du monde qui t'entoure, plus tu prends pied avec la réalité, et plus tu laisses la panique gagner du terrain. Ton souffle t'échappe. Il s'enfuit, encore, comme il sait si bien le faire là-bas. Suffoquant dans le noir, tu nages en plein cauchemar. Un cauchemar duquel ni les douleurs terribles de l'arrière de ton crâne, ni les pincements frénétiques que tu t'infliges sur l'avant-bras n'ont le pouvoir de te sauver. Les larmes te noient le visage, le silence te perce les tympans. La guerre fait rage entre les cellules abîmées de ton cerveau. Elle se déchaîne bien plus qu'elle ne l'a jamais fait à l’extérieur, dans le monde que tu partages avec le reste des guerriers.

C'est seulement en relevant les yeux que les souvenirs te frappent de plein fouet, comme s'ils avaient attendu tout ce temps, pendus au plafond, de pouvoir se précipiter sur tes os meurtris comme des buffles de corrida. Tu te souviens. Tu te souviens de Cosmo. Cosmo et son sourire envoûtant. Cosmo et ses paroles tissées de mensonges. Cosmo avalée par la louve, louve qui enfile sa peau comme un costume pour jouer. Louve prénommée Hannibal, qui se lime les canines dans un coin d'ombre. A présent, le prédateur ne résume plus qu'à deux iris scintillants dans la pénombre. « Qui es-tu ? » sont les seuls mots qui parviennent à se frayer un chemin dans ta trachée. Le reste parait superflu. Qu'importe l'endroit, qu’importe l'heure, qu'importe les motivations ou les enjeux. La seule question est et demeure : qu'as-tu fait de ma Cosmo, monstre ?
avatar
Invité
Invité


MessageSujet: Re: (guerre) aestus ✞ flirt with us, flirt with death.   (guerre) aestus ✞ flirt with us, flirt with death. EmptyDim 27 Déc - 17:34
Plus rien, dans ses yeux. Elle est entrée dans l'église, a gravi les marches, est entrée dans la pièce, a jeté un œil méfiant à l'assemblée, parce qu'elle ne peut pas dire, parce que le plan, ils ne le connaissent pas. Parce qu'elle a peu confiance, que les ESHU sont trop fourbes. Sont trop incontrôlables. Sont trop gamins, à jouer dans leur parc d'attraction. Alors elle est restée en bas des marches, Aria encore sur les épaules, elle a attendu qu'Ostatki se déplace, vienne lui donner la suite, ce qu'elle devait faire. Elle ne peut s'empêcher de frémir quand sa main se pose sur ses hanches mais reste impassible en ne dévoilant sur ses lèvres qu'un petit sourire. Elle allonge Aria au sol, le temps de la prendre mieux dans ses bras, un bras sous ses genoux, l'autre sous son dos. « Mets-la en cellule. » Elle hoche la tête, attend la suite. « Je termine avec eux, et si entre temps, elle reprend conscience, occupe-toi de la mettre au courant de la situation. » Son sourire devint mauvais, parce qu'elle n'avait plus pitié d'Aria, désormais. « Va. J’te rejoindrais une fois, que j’en ai fini ici. » Joueuse, elle avait jeté un œil, voir si les ESHU observaient. Non. Tant mieux. Elle avait déposé un rapide baiser au coin des lèvres d'Ostatki, et comme avant le kidnapping, elle avait disparu dans l'ombre, la jeune ATOM dans les bras. Elle marchait dans l'ombre, désormais et quand elle posait les yeux sur Aria, elle ne ressentait plus de honte. Juste un immense vide. Le pardon, terminé. Elle ne pouvait plus regretter ses gestes. Elle s'en était tenue au plan, à la mission. C'était Aria, ça aurait pu être quelqu'un d'autre et tant pis pour la confiance. Tant pis pour l'amitié. Tant pis pour les sentiments.
Elle est allongée, au fond de la cellule. Hannibal l'observe, attend que ses yeux s'ouvrent.
Allez, gamine, ouvre les yeux.
Elle se hisse ? Non. Elle reste allongée, seuls ses yeux peinent à distinguer derrière la porte, derrière les barreaux. Aria ; Aria maintenant, c'est l'oiseau en cage, l'oiseau emprisonné l'oiseau sur lequel le chat a bondi. « Qui es-tu ? » Ah tout de même, pense le monstre. Pense le diable. Il est temps de se poser la question, même si c'est un peu tard. Avec un sourire Hannibal appuie sur le bouton, et une maigre lumière vient éclairer la cellule. La rangées de cellules. Adossée au mur de la cellule d'en face Hannibal sourit. Hannibal savoure. Hannibal a le pouvoir. Elle s'approche des barreaux elle prend un air terrifié. « Mais enfin, Aria, c'est moi, Cosmo ! Je te jure, je ne savais pas, ils ont menacé ma famille, ils m'ont forcée à le faire, je te jure... »
Un rire. Un rire malsain. Un rire à en glacer les os à en glacer les muscles, à en glacer le cœur. Elle empoigne lentement un barreau, et son sourire s'agrandit. « C'était tellement facile, de t'avoir. Tu es tellement naïve, tellement candide. Trop jeune pour te méfier. » Elle est cruelle. Elle est diabolique. Elle aime ça. « Enchantée, Aria, je suis Hannibal. » Parce que c'est une autre personne. Parce qu'Hannibal, ce n'est définitivement pas Cosmo. Parce qu'Aria est tombée dans le piège du diable. Qu'elle s'est jetée dans les serres de la prédatrice. « Maintenant que les présentations sont faites, et si je t'expliquais pourquoi tu es ici ? » Ses yeux fixent le corps frêle et faible de l'ATOM. « Tu as faim ? » En vérité, elle s'en fiche, elle s'amuse à la briser, cette enfant. Elle s'amuse de la voir là, prisonnière. Cosmo et ses sentiments sont bien loin et trop occupés, trop muets. « Tu es la sœur d'Isaÿr, ce qui fait de toi une proie de choix pour se mettre les GAIA dans la poche. Elle n'osera pas attaquer si elle sait que sa petite soeur peut être torturée au moindre de ses gestes. À moins qu'elle ne t'aime pas ? Ce serait dommage. Voilà, c'est tout. Bienvenue chez les CAHO, j'espère que la déco te plaira. On est un peu en travaux en ce moment, désolée, ce n'est pas très propre. » La cellule est pleine de sang, le sang d'autres, de ceux avant la jeune fille, avant la gamine. La cellule est pleine de mort. Et Hannibal n'est pas vraiment désolée. Hannibal s'amuse, joue avec sa proie.
avatar
Invité
Invité


MessageSujet: Re: (guerre) aestus ✞ flirt with us, flirt with death.   (guerre) aestus ✞ flirt with us, flirt with death. EmptyLun 28 Déc - 19:18
flirt with us, flirt with death. ☆ Tout semble déformé. Les rares rayons de lumières s'estropient sur les murs bancals, se reflètent par vagues sur les barreaux tordus, et éclairent d'ombres profondes le visage cruel d'une hydre aux mèches dorées. Tout semble sombrer. L'obscurité avale tout de toi, de tes pensées les plus secrètes aux bouts de tes phalanges froides, tout sombre dans un gouffre sans fond, tombe et disparaît sans prendre la peine de te laisser la moindre éventualité de sauvegarde. Effaçant tout rêve de sauvetage. Tu es condamnée à la noyade. Ton coeur pèse comme une pierre dans ta poitrine, t'emporte toujours plus profond. Plus rien n'a de sens. Ni l'endroit, ni le temps, ni la raison. Mais ce qui te semble avoir le moins de sens, c'est Cosmo. Cosmo qui se tient de l'autre côté des barreaux, Cosmo qui arbore un sourire carnassier, et Cosmo qui, d'une voix bien trop mielleuse, limite gémissante, s'approche tandis que tu ne peux t’empêcher de reculer. « Mais enfin, Aria, c'est moi, Cosmo ! Je te jure, je ne savais pas, ils ont menacé ma famille, ils m'ont forcée à le faire, je te jure... ». Et l'espace d'un instant, un si court instant, tu y crois, vraiment, sincèrement. Tu fais taire la petite voix dans ta tête qui crie au mensonge de manière hystérique et tu ne fais confiance qu'à tes sentiments, tes envies. Ces mêmes émotions qui te hurlent leur besoin de croire à cette histoire, ou à une autre, à n'importe quelle justification, à n'importe quelles paroles. N'importe quoi afin de pardonner, mais surtout, de comprendre. Plaquée dos au mur, tu parviens à te relever doucement bien que saisie par les vertiges, et, du haut de tes jambes chancelantes, tu esquisses un pas en avant. Un pas vers elle. « Vraiment ? ». Tes espoirs se brisent sur le sol dans un fracas assourdissant lorsque son rire résonne sombrement dans la cellule. « C'était tellement facile, de t'avoir. Tu es tellement naïve, tellement candide. Trop jeune pour te méfier. ». Les larmes roulent sur tes joues, rapides, silencieuses, envahissantes. Symboles de faiblesse. Mais tu n'as même plus la force de les essuyer de ton revers de la main féroce. Tu ne ressens plus la force de rien. « Cos-, inspiration, Ce n'est pas de la naïveté, ça n'a rien avoir avec mon âge, c'est... on était amies. ». Mais de quelques mots, elle te détrompe.  « Enchantée, Aria, je suis Hannibal. Maintenant que les présentations sont faites, et si je t'expliquais pourquoi tu es ici ? ». Hannibal n'est pas Cosmo. Alors qu'as-tu fait d'elle, monstre ? Et que va-t-elle faire de toi ? « Tu es la sœur d'Isaÿr, ce qui fait de toi une proie de choix pour se mettre les GAIA dans la poche. Elle n'osera pas attaquer si elle sait que sa petite soeur peut être torturée au moindre de ses gestes. À moins qu'elle ne t'aime pas ? Ce serait dommage. Voilà, c'est tout. Bienvenue chez les CAHO, j'espère que la déco te plaira. On est un peu en travaux en ce moment, désolée, ce n'est pas très propre. ». Le voilà, le fameux revers main. Tu ravales ta salive difficilement, redresses la tête, tente d'enfiler une carapace de guerrière intouchable - malheureusement trahie par tes yeux rouges et autres déraillements de voix - et t'approches des barreaux et de l'animal qui s'y accroche. « Lâches. Vous êtes des lâches. Quel genre de 'brave guerrier' peut bien ressentir le besoin d'enlever des gamines ? de trahir des amis ? Ça se la joue serial killer, mais la vérité, c'est que vous savez que vous allez perdre. Isaÿr est intelligente, elle comprendra ça aussi. M'enlever, c'est sortir les signaux de détresse. Avoir besoin d'une assurance telle que moi, c'est montrer à tous que vous foncer droit vers la défaite. ». Et tu y crois. Tu y crois si fort. Mais rien ne peut stopper l'effroi de parcourir chacune de tes veines.
avatar
Invité
Invité


MessageSujet: Re: (guerre) aestus ✞ flirt with us, flirt with death.   (guerre) aestus ✞ flirt with us, flirt with death. EmptyMar 29 Déc - 20:10
Elle a l'air si faible, si frêle derrière les barreaux. Allongée dans la petite cellule. Dans la cellule pourrie. Car d'autres, là, ont côtoyé la mort, le sang. Ont supplié, pour que la douleur s'arrête, pour que le mal cesse. Pour se dématérialiser. Pour disparaître, pour oublier. Mais le mal n'a jamais cessé. Le mal ne cessera jamais dans les cellules CAHO. Le mal c'est la gangrène. La maladie. Ça se répand, impossible de l'arrêter. Le mal c'est le virus qui se propage qui fait plus de victimes parce qu'il en a envie. Une foutue bactérie que rien ne pourra arrêter, parce qu'il n'y a pas de guérison possible. Et aucun vaccin à l'horizon. Aria est perdue. Elle restera là, piégée. Impossible de s'enfuir. Impossible de mourir. Juste la douleur, juste la peur, juste les larmes qui coulent sur ses joues, le sang qui dévalera sa peau, la maigreur, parce qu'ils ne donnent pas à manger souvent à leurs prisonniers, les CAHO. Les CAHO et leur folie. Les CAHO et la mort, leur amie préférée, leur plus loyale amante. Mais la prison les a transformés. Les a brisés. Aria ne sera pas la première. Pas la dernière.
Et Aria croule, s'écroule, continue d'espérer. C'est beau, de la voir tomber encore et encore, chavirer, se bercer, dans une illusion totale. Elle se relève difficilement, elle fait un pas vers le diable qui lui sourit, qui gémit, qui se lamente et la perd dans un mensonge. « Vraiment ? » Elle s'approche des barreaux, elle espère, elle y croit, encore.
Et Aria croule, s'écroule, continue d'espérer.
Hannibal observe les larmes couler, sur ses joues. Elle observe, sans un mot, les pensées de l'enfant faire des bonds. Elle l'observe comprendre ce qui se passe. Comprendre qu'elle a été trahie. Comprendre qu'elle y restera, dans cette cellule à l'air pourri, aux odeurs de mort, aux odeurs de sang. « Cos- » Elle fait une pause, inspire. C'est ça, gamine, prends ton temps. « Ce n'est pas de la naïveté, ça n'a rien avoir avec mon âge, c'est... on était amies. » Amies. Le mot résonne entre les murs, s'entrechoque contre les barreaux glacés. Amies. Mais elle se rend compte de son erreur, parce qu'Hannibal, ce n'est pas Cosmo. « L'amitié, c'est si... surfait. » Ses doigts s'enserrent autour des barreaux, ses doigts de démone, serpent qui vacille, serpent qui déguste sa proie, celle qui a abandonné, qui ne pense plus qu'à survivre. Parce que vivre, c'est un peu tard. C'est un peu tard, pour regretter, Aria, ne penses-tu pas ? « Lâches. Vous êtes des lâches. Quel genre de 'brave guerrier' peut bien ressentir le besoin d'enlever des gamines ? de trahir des amis ? Ça se la joue serial killer, mais la vérité, c'est que vous savez que vous allez perdre. Isaÿr est intelligente, elle comprendra ça aussi. M'enlever, c'est sortir les signaux de détresse. Avoir besoin d'une assurance telle que moi, c'est montrer à tous que vous foncer droit vers la défaite. » Et elle rit. Elle rit, la pécheresse, la folle, l'endiablée, pendant qu'Aria s'approche. Encore. Son doigt se pose en haut du barreau, descend lentement. « Mais, Aria vois-tu, tu oublies le plus important... » Elle approche sa tête plus près, chuchote. « … le plaisir. »
Elle recule la tête, la penche un peu, observe Aria comme un animal de laboratoire. « J'ai hâte de voir combien de temps tu vas tenir avant de supplier pour ta mort. » Elle n'a pas répondu aux tentatives de mépris d'Aria, elle se passe la langue sur les lèvres et lui fait un petit sourire. « Garde ta salive. Ta voix tremble, tu pleures, et tu tiens à peine debout, tu ferais mieux de réfléchir à ta propre survie avant de penser à celle des autres, tu ne crois pas ? »
avatar
Invité
Invité


MessageSujet: Re: (guerre) aestus ✞ flirt with us, flirt with death.   (guerre) aestus ✞ flirt with us, flirt with death. EmptyMar 12 Jan - 22:35
flirt with us, flirt with death. ☆ Ton coeur, comme une pierre dans sa poitrine, pèse dans ta cage thoracique. Victime d'une force de gravité considérablement démesurée, il semble chercher à rejoindre le centre de la terre par le chemin le plus court, creusant un sillon dans tes organes et brisant tes os avant d'aller se laisser consumer dans un lac de lave en fusion. Il fait pression sur tes poumons au point de les percer de milliers de trous d'aiguille desquels tout l'air vainement inspiré s'échappe à t'en remplir l'âme de ces odeurs putrides et métalliques de mort. D'hommes morts. Et à force de gonfler comme un ballon, tu t'attends à simplement exploser. Trop de pression, pas assez d'air. Tout semble immodéré. Et le plafond, et les murs et le sol, de cette couleur livide teintée de carmin sale, t'écrasent inlassablement sous leur épaisseur infranchissable. Et le monstre défiguré, comme une peinture de celle que tu connaissais tant réalisée par un pseudo-Picasso, t’apparaît si effrayante, si chimérique par son aspect trop familier - et pourtant bien trop inconnu. Et rien n'a de sens. « L'amitié, c'est si... surfait. » Rien n'a le moindre sens. C'est la voix de Cosmo, mais pas ses mots. C'est le visage de Cosmo, mais pas son regard. Un tableau de pixels déficients. Un cauchemar empiétant sur la réalité. Ta réalité. Et toi, candide que tu es, tu penses pouvoir chasser les fantômes d'une formule magique. Tuer les démons d'un clignement de paupières. Alors toi, la candide, tu dresses le dos et lèves la voix. Tu fais taire la douleur comme la raison et tu parles tant pour elle que pour toi-même. Pour croire. Y croire. A la suite. A la vie après ça. Sinon, c'est perdre la raison. « Mais, Aria vois-tu, tu oublies le plus important... le plaisir. » Perdre la raison.
Alors, la candide, tu recules. D'un pas brusque. Machinalement. Parce qu'elle n'a rien d'humain, la tête entre le barreau, illuminée par les néons, entourée par le sang et défigurée par un sourire de diable. Un sourire qui n'en est pas un. Ce sourire qui efface tout souvenir de Cosmo de ta mémoire. Une amitié qui n'a, soudainement, comme jamais existé. Comment se souvenir d'un éclat de rire partagé, maintenant ? Comment s'imaginer un après-midi ensoleillé, ici ? Alors dos plaqué au mur mais la voix plus sûre, presque portée par ce soutien de béton, Aestus parle comme à une autre. « Je t'en donnerai, de mon plaisir, quand je sortirai d'ici avec ta tête. ». Et ton regard est sanguinaire, et tes paroles menaçante, et ton coeur haineux. Mais ton âme, brisée, ne peut en reconnaître la propriété.
« J'ai hâte de voir combien de temps tu vas tenir avant de supplier pour ta mort. Garde ta salive. Ta voix tremble, tu pleures, et tu tiens à peine debout, tu ferais mieux de réfléchir à ta propre survie avant de penser à celle des autres, tu ne crois pas ? » Aestus n'est plus elle. Aestus n'est plus personne. Et soudainement, Aestus entend la mort lui susurrer des mots doux. Et tu l’acceptes. Tu l'acceptes et continueras de l'accepter tant que l'ennemi te dévisagera de ces iris animales. Parce que tu comprends. Enfin. Tu comprends que « Ce n'est pas de cette manière que nous pensons, nous. » nous, ATOM. « Ce n'est pas de cette manière que nous gagnons. Vous avez déjà perdu. ».
avatar
Invité
Invité


MessageSujet: Re: (guerre) aestus ✞ flirt with us, flirt with death.   (guerre) aestus ✞ flirt with us, flirt with death. EmptySam 16 Jan - 3:05
« Je t'en donnerai, de mon plaisir, quand je sortirai d'ici avec ta tête. » Un rire sur les lèvres, la poupée incandescente lui envoie un sourire. Un sourire mesquin, diabolique, comme Aria en voit depuis une heure. Le désarroi luit dans ses yeux, se confond avec sa peur. Elle tente de la cacher, mais ça fait rire la CAHO, ça rend la situation encore plus... agréable et jouissive. C'est l'orgasme, de regarder l'enfant qui a peur, l'enfant qui tremble. L'enfant qui ne reconnaît plus son amie et qui se retrouve perdue face à cette étrange poupée mécanique à ce démon blond au sourire de pécheresse. Et elle rit, elle rit de voir Aria si perdue, si déboussolée, démone, elle rit de voir l'enfant derrière les barreaux, signe qu'elle a accompli la mission. Qu'elle a respecté les ordres. « Je t'attends avec impatience. » Elle recule son visage des barreaux ; sans la quitter du regard, l'enfant perdue. Dans les yeux de laquelle elle voit déjà la vengeance prendre forme. « Fais une liste de ceux que tu veux voir morts, ça te sera utile. Et puis, tu as le temps, maintenant. » Elle ricane. Les doigts, autour des barreaux, glissent comme le serpent. Elle n'a plus rien à faire. Que compter les heures. Qu'espérer. Parce qu'elle ne sera pas tuée, elle ne mourra pas sous la torture, elle ne crèvera pas en perdant sa fierté – si elle ne l'a pas déjà perdue –, et elle suppliera pour sa mort. Elle suppliera, quémandera qu'on l'achève. Parce que les CAHO sont sadiques. Et ça, elle commence enfin à le comprendre. Il en aura fallu du temps, il en aura fallu de la confiance à briser pour Cosmo. Ce soir, elle a perdu une amie. Elle a perdu la tignasse brune qui la faisait sourire, l'enfant qu'elle aimait tant voir, l'enfant à qui elle tentait d'apporter une once de bonheur dans un monde trop dramatique de couloirs immaculés et de chambres toutes à l'identique. « Ce n'est pas de cette manière que nous pensons, nous. Ce n'est pas de cette manière que nous gagnons. Vous avez déjà perdu. » Et dans un sourire, dans la flamme de sa folie, Hannibal plonge ses yeux dans ceux d'Aria, une dernière fois. « Reste donc fidèle à tes idéaux, Aria, c'est bien. » Petite pause. Elle se délecte de l'instant. « Mais souviens-toi que c'est toi qui a désobéi aux ordres pour venir me voir. Toi qui n'a pas considéré les règles du jeu, parce que justement tu pensais que ce n'était qu'un jeu. Alors pense, pense, continue donc à penser. Pour le moment, ça ne te réussit pas vraiment. » Et dans l'ombre, lâchant les barreaux d'acier, la démone disparaît. Dans un dernier éclat de rire.

Contenu sponsorisé


MessageSujet: Re: (guerre) aestus ✞ flirt with us, flirt with death.   (guerre) aestus ✞ flirt with us, flirt with death. Empty
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut  Page 1 sur 1
 :: take a break :: trésors rpgiques


Sauter vers:  





liens utiles
AU RP ET AU FORUM